Ssnirr Hss’tafi de la maison Se'Sehen (Partie roleplay).

Sur les premières paroles de Barn, Ssnirr répond……- Pour Cunério, le fait de l’avoir auprès de moi dans une situation critique m’aidera à mieux le cerner et lui à apprendre la force des différences. Nous devrions tous en sortir gagnants. Ne vous sous-estimez pas Barn, les erreurs permettent d’être plus fort, vous prendrez de l’assurance avec le temps, laissez-vous-en.-

Donko ajoutait des précisions que le seigneur écoutait avec attention puis à sa question il répondit…- Qui n’ose rien n’a rien, mais ceci ne sera pas une dépense, c’est un investissement et il faut voir à long terme. La distillerie nous permettra par la suite de saisir les odeurs de plusieurs de nos ressources, il n’y a pas que l’alcool qui peut être produit par un alambic, nous pouvons à partir de cela fabriquer des parfums et je vous prédis que ce petit artifice peut ramener beaucoup et peut-être utile à plusieurs sauces. -Son regard était encore une fois lointain. Son odorat particulier, lui permettaient de saisir des variations imperceptibles au nez des humains et des autres bipèdes, lui permettant de voir un monde différant, des couleurs variées et d’y voir des perspectives intéressantes dans le domaine des odeurs.

L’eau-de-vie de Donko le fit quelque peut se saisir que Barn reprit de ses inquiétudes. Le Yuan-ti saisi l’importance du moment et ajoutait… - Votre inquiétude est louable et pleine de sagesse Barn, alors je prendrai que quinze hommes et quinze orques, qu’il en soit ainsi. Vous voyez très cher Barn, vous vous débrouillez mieux que vous le pensiez! – Dit-il en tentant de lui faire un clin d’œil.

Voyant le geste de Donko suivi de sa réplique, Ssnirr approuve et continue… - Effectivement, soyons confiant tout en restant alerte, le courage se situe dans nos pensées, comme tout le reste d’ailleurs, notre cerveau guide notre futur, c’est lui qu’il faut enrichir et non nos poches. En ayant des pensées pures, en visionnant un futur qui nous plait, en bâtissant à l’intérieur de nous une forteresse et se voyant se revêtir d’une armure impénétrable, le cerveau fera en sorte que l’existence se place avec nos pensées, tel est le mystère de la force véritable, elle est toujours en nous et le malheur est de la chercher ailleurs. - Encore une fois, il semblait lointain puis revint en félicitant Donko de son boire et refusait d’aller dormir sur le lit de ce dernier, préférant de loin le simple tapis devant le foyer. Et il n’était pas question que ce soit remis en cause, Ssnirr était sérieux.

Se réveillant que trop tard, le Yuan-ti pestait contre lui-même, il prit rapidement à boire un peu d’eau, remerciait son hôte puis sortie prestement à l’extérieur où il allait donner les instructions précises pour se rendre au cercle de druide et les invitait à se reposer à la Métairie s’ils le souhaitaient, avant de parvenir au cercle druidique.

Ensuite après avoir salué Barn et Guruk en leur souhaitant de renforcir leurs pensées pour leurs avenirs il prit son envol vers Vrael Olo pour aller avertir des dernières nouvelles Fréon. Ensuite il irait à la Métairie pour faire de même avec Perceval et lui demander de trouver une jeune ou un jeune qui voudrait devenir l’apprenti de Donko au Montant. Une fois fait, il s’envolerait vers le cercle de druide espérant ne pas arriver trop tard.

Même si l’inquiétude ne le lâchait pas, Ssnirr utilisait cette dernière pour se faire plusieurs scénarios possibles. Il savait pertinemment que c’était seulement sur place, devant l’adversité et entouré des aides qu’il avait demandé qu’ils trouvent une solution. Car si la menace était apparue sur les terres qu’il venait tout juste de recevoir, restait qu’elle n’était pas que pour lui, mais bien l’ensemble des autres terres autour. La force qui donnait espoir au Yuan-ti, était le peuple, celui qui habitait ses terres et celles qui sont voisines, il ne voyait pas un avenir pour lui, il le bâtissait pour eux. Lui, il n’avait que ses études à terminer rien de plus.

Lorsque tu parles de parfum, Donko hausse les sourcils, surpris que son eau-de-vie t'amène sur ce terrain-là. Il semble réfléchir un instant avant d'approuver d'un hochement de tête.

- Ma foi, c'est une bonne idée. Il faudra trouver les "nez" pour les parfums mais il est vrai que la fabrication de parfum peut rapporter gros. C'est un commerce de luxe que seuls les plus riches peuvent se permettre d'acheter. Ceci vous donnerait des bénéfices confortables, pour peu que vos parfums acquièrent une bonne réputation auprès des dames de la bonne société.

Le vieux Donko n'a pas tord, tu sais combien les parfums sont onéreux et les riches qui en achètent restent souvent fidèles à leur parfumeur, si ce dernier sait les contenter. Une belle piste à exploiter, une fois que le danger d'Outreterre sera éradiqué. Le compliment que tu fais à Barn sur sa manière de réfléchir aux conséquences d'amoindrir un peu trop les forces du hameau lui font plaisir et tu vois que cela l'aide à prendre un peu plus confiance en lui. Il semble surtout réellement rassuré de savoir que tu ne prendras finalement que 15 hommes et 15 orques. Il salue ta décision en te disant.

- Merci mon seigneur pour votre écoute et votre décision pleine de sagesse.

Le vieil homme grimace quand tu refuses son lit et lui préfère la paillasse près de la cheminée. Il a du mal à laisser le seigneur du fief dormir sur une si simple couche mais baisse la tête en guise d'acceptation de ta décision. La nuit est si bonne que tu te réveilles plus tard qu'à l'ordinaire. Après avoir donné tes dernières instructions à Guruk et Barn, tu pars en direction du village afin de tenir Fréon au courant des derniers événements. Ce dernier prend note de tout ce que tu lui dit et t'explique qu'Averdynn, ton maître d'armes a dors et déjà constitué des équipes de villageois afin de leur apprendre en accéléré de bons rudiments de combat pour le cas où un attaque surviendrait. Fréon a mis tout le monde sur le pied de guerre afin d'être prêt à toute éventualité et le manoir grouille d'activités. Une fois ton compte-rendu et tes ordres donnés à ton conseiller, tu repars pour La Métairie. Sur place, le sourire d'accueil de Perceval se transforme vite en grimace quand tu lui fais un résumé de la situation. Il écarquille les yeux lorsque tu lui demande de trouver un apprenti pour Donko mais hoche la tête en signe d'acquiescement.

- Fort bien, mon seigneur, je vais voir parmi les jeunes si certains pourraient convenir et si parmi ceux-ci un serait intéressé par ce métier.

Il soupire.

- Hélas, les jeunes d'aujourd'hui sont plus attirés par l'aventure qui peut rapidement leur rapporter la fortune et la gloire que par un bon apprentissage et un métier ancestral gratifiant mais fatiguant.

Il te sourit à nouveau, néanmoins.

- Mais rassurez-vous, je vais vous trouvez quelqu'un, je n'en doute pas !

Enfin, la nuit tombe lorsque tu t'envoles pour le cercle druidique. Il est tard lorsque tu arrives et ton estomac crie famine. Heureusement pour toi, un druide compatissant t'offre deux bécasses bien vivantes pour ton dîner ainsi que de la bière. Sur place, tu retrouves Cunério qui te surprend en ayant entraîné derrière lui quelques habitants désireux de combattre pour défendre leur fief. 7 hommes et 3 femmes sont avec lui. tous sont visiblement des paysans et ne sont armés que de fourches et de couteaux. Ils portent sur eux des armures de cuir simples mais c'est déjà mieux que la protection de simples vêtements de tissus. Tous ont dans le regard la détermination qui te laisse penser qu'ils ne déserteront pas à la première blessure reçue. Cunério t'accueille avec un sourire contraint, toutefois, prouvant que sa rancune de l'avoir "détroné" de son poste est toujours bien vivace.

- La bonne rencontre, monseigneur. J'ai pu, lors de mon voyage, convaincre quelques habitants de me suivre afin de nous apporter leur aide précieuse.

Onarion Feuilledesorbier, le grand-druide et Elarion viennent vers toi pour t'accueillir à leur tour. Après t'avoir salué tous les deux, le grand-druide s'adresse à toi.

- Alors seigneur Ssnirr, quelles nouvelles apportez-vous ?

Un sourire intérieur s’installe quand Donko lui parle de parfum puis il ajoute pour ses connaissances personnelles… - Les parfums suscitent des émotions en nous de manière tout à fait inconsciente. Par exemple, l'odeur d'un gâteau fraîchement cuit éveille chez beaucoup de gens un sentiment de sécurité, sans qu'ils puissent toujours attribuer clairement cet effet. Il stimule le corps ou bien l’esprit, il peut réduire le stress et l’anxiété il peut même, savamment utilisé, contrôler une tierce personne et la plupart des parfums, sont médicinal. Bref, une vieille passion qui peut justement profiter à la communauté. –

À Barn il lui mit une main sur l’épaule pour le solidifier dans son estime et ajoutait de toujours prendre ses décisions en prenant compte de sa famille.

Une fois partie en vol il regardait régulières derrière lui et au-dessus pour prévenir une attaque quelconque; l’épisode griffon lui était resté en tête.

Une fois au village il prit connaissance des mouvements, heureux que Fréon soit au poste il reprit son vol pour la Métairie et y rencontrait Perceval. Ce dernier semblait hésitant, comme à son habitude, mais son bon fond faisait de lui un être charmant et prêt à servir. Ssnirr ajoutait simplement… - Les jeunes apprennent des plus vieux et si ceux-ci deviennent plaignards de leur travail, alors les plus jeunes ne voudront pas faire ce métier. Il faut les motiver, enrichir leurs horizons, leur faire découvrir leurs passions et les enligner sur cette voie. Trouvez-moi un jeune qui est du nez, un odorat développé, fin et aiguisé. Je suis certain, Perceval, vous trouverez. – Encore une fois il mit sa main droite sur l’épaule du chef de la Métairie en le rassurant qu’ils feraient tout dans leurs pouvoirs pour que la menace ne monte pas jusqu’à eux.

Ensuite il quittait pour le cercle des druides et la nuit s’ouvrit. À la suite de son arrivée, il mangeait sans s’en rendre compte, tellement il avait oublié de le faire. Une fois restauré il est heureux de voir Cunério sur place avec des hommes et femme, cela ne le surprend pas, mais le seigneur reste quand même satisfait et lui répond…- Je suis satisfait Cunério, je savais que je pouvais vous faire confiance, vous êtes l’homme de la situation pour ce qui nous arrive présentement. Vous serez donc ma garde rapprochée. –

Lorsqu’il vit s’approcher Onarion et Elarion, il abaissait légèrement la tête puis répondit pour que tous puissent entendre… - Une aide de la dame seigneur Airia devrait arriver si peu, elle devrait envoyer un message au baron pour qu’il puisse être au courant de la situation et quérir des mages, une trentaine d’hommes et d’orques descendent du Montant pour venir nous rejoindre et la dame seigneur Mérésankh nous à envoyer une troupe d’une vingtaine d’hommes menés par son maitre de garde, Kassian qui connait bien l’Outreterre, en plus de Cunério qui à reconnu l’urgence de la situation et à sut quérir quelques bras de plus. – Il prit un certain temps puis questionnait… - Et vous, il y à eu des changements, des mouvements de la faille? Je crains que nous n’ayons d’autre choix que de pénétrer dans cette faille… Pourriez-vous nous créer un passage plus discret que directement par la gueule du loup? -Il attendit la réponse avec une attention particulière, car pour lui, chaque clignement de paupières était un temps qu’ils ne disposaient pas.

Les nouvelles que te donnent Onarion et Elarion ne sont pas bonnes. Le nombre des Quaggoths autour de la faille a doublé depuis ton départ, preuve que le mage a pris les devants et a décidé de renforcer les lieux en vue d'une possible attaque de ta part. Quand tu demande s'il est possible de faire une descente en Outreterre en passant par un autre endroit que la faille, Onarion hoche la tête.

- Oui, nous y avons pensé et avons recherché des failles ou des grottes dans les alentours durant votre absence. C'est ainsi que nous avons trouvé une grotte dont le sol possède une fissure menant dans les profondeurs. Certes, la fissure est trop petite pour laisser passer du monde mais à partir de là, nous allons pouvoir l'agrandir et la rendre praticable pour nous. Des druides sont déjà en train de transmuter la pierre en boue afin de permettre notre passage. Les rôdeurs ont été rassemblés pour surveiller les lieux dans l'attente de votre venue.

Onarion et Elarion te mènent sur place où tu peux constater que les druides ont fait du bon travail. La fissure est devenue faille et les druides continuent de modeler la roche pour agrandir encore les lieux. Grâce à leur aide, la profondeur augmente et bientôt, vous accéderez aux premières strates de l'Outreterre. L'un des druides te dit qu'il faudra encore du temps pour y parvenir. C'est ainsi qu'au moment où les hommes de Barn et Guruk ainsi que ceux de la dame Mérésankh, commandés par Cassian, arrivent jusqu'à toi, le trou menant à l'Outreterre vient de se terminer. La tension est palpable pour ces hommes qui savent combien entrer dans l'Outreterre est dangereux. Onarion te consulte alors en te demandant.

- Quand la dame Airia va t-elle arriver ?

Le Yuan-ti écoutait Onarion lui donner les précisions qui s’étaient produites durant son absence et comprit rapidement que la situation avait évolué, ce qu’il s’attendait d’ailleurs. Il fut quand soulagé d’entendre que les druides avaient devancé le problème et trouvé une solution pour pouvoir entrer par un autre chemin. Il saluait de la tête les hommes de Barn et les orques de Guruk puis un autre vers Cassian en les remerciant de leurs présences. Il répondit à Onarion ainsi qu’aux autres …

-La dame seigneur Airia ne devrait pas tarder, elle devait être là en fin de journée, mais elle avait une rencontre importante auprès d’un autre seigneur, donc souhaitons qu’elle arrive avec de bonnes nouvelles et une troupe. D’ici là, le fait que le nombre de quaggoth ait doublé, nous pourrions préparer une défense autour de la faille pour les empêcher d’aller plus loin, des taillis épineux en guise de barricade secondée de fossés, laissant qu’un passage possible qui sera piégé d’enchevêtrement, quelques tireurs de flèches, vous croyez que ceci serait possible avec un peu d’aide de la nature? Penser aussi à un fumé irritant qui pourrait nous être utile. Le but étant de mettre de l’attention auprès de la faille pour qu’un groupe d’attaque puisse pénétrer sournoisement pour tenter de les prendre en tenailles. Faire diversion pour pouvoir profiter d’une surprise. Je suis loin d’être un stratège militaire alors je ferai partie de la troupe qui entrera, j’irai moi-même faire une reconnaissance le plus tôt possible, je me faufile plutôt bien. - Il attendit en regardant les regards et attendait une suite d’Onarion ou de toute autre personne qui aurait des idées à proposer pour une meilleure stratégie militaire.

Son rôle jusqu’ici, avait toujours été d’être observateur, d’apprendre en regardant, écoutant et présentement depuis son nouveau poste il devait être celui qui agis. Il ne détestait pas et comprenait toute la charge que cela demandait. Il avait vite compris aussi que cette charge pouvait être réduite en déléguant des responsabilités aux bonnes personnes et que la symbiose entre le dirigeant et les sujets devait être sagement travaillée, c’était pour lui le liant d’une réussite.

Ssnirr prenait aussi conscience que bientôt, il ne pourrait plus cacher son secret bien longtemps, mais que la circonstance lui permettrait possiblement de le faire mieux accepter, exactement dans le sens qu’il œuvrait. La mort au service de la vie, et ce, pour le bien être de ses sujets. Le temps approchait où il devrait mettre son œuvre au clair.

Tous approuvent ton idée de créer une diversion pour accaparer l'attention des forces outreterriennes autour de la faille. Cassian prend alors la parole pour dire.

- Les prendre à revers dépendra surtout de leur nombre sous terre, seigneur Ssnirr. Nous ne voyons que les forces en présence à la surface mais nous ignorons combien le magicien Luirlann Mainténébreuse possède de troupes en sous-sol. Selon ce que nous trouverons dans les profondeurs, nous aviserons.

Il réfléchit un instant avant de poursuivre.

- Je dirais que selon le nombre d'hommes du mage prêts à venir en surface, nous pourrions nous séparer en deux groupes. Si le nombre d'effectifs du mage ne sont pas trop en surnombre par rapport à nous, une prise à revers pourrait-être très efficace surtout avec un effet de surprise. Si, par contre, le nombre d'homme du mage s'avère trop élevé, je suggère alors qu'un petit groupe parte pour occire morgraskaerxea Oeildefeu en évitant les troupes du mage. Pour l'instant, attendons la venue de dame Airia et de sa troupe pour agir. Qu'en pensez-vous, seigneur Ssnirr ?

Cassian apportait un très bon point et cela allait de soi. Ssnirr attendit la fin puis ajoutait… -Et c’est le pourquoi que je vais entrer seul faire une reconnaissance, le plus d’information nous aurons, mieux cela sera. Comme votre sagesse vous conduit Cassian, effectivement nous attendrons la dame seigneur pour en connaitre le véritable arsenal que nous aurons avant de prendre une décision finale. J’adore votre vision Cassian, tenter de s’en prendre directement à la source, ceci évitera des morts… inutiles. –

Il enlevait son sac en bandoulière puis remis sa lance à Cunério et… - Prenez bien soin d’elle, je reviens le plus tôt possible.- Ensuite il se dirigeait vers l’entrée que les druides travaillaient à agrandir puis lançait de façon innée un sort de vision dans le noir puis il se transformait en serpent légèrement plus petit, ses bras, ses épaules et son torse disparurent pour se fondre en lui lui donnant la véritable forme d’un serpent. Il fit un léger signe de tête puis se glissait dans le mince filet d’ouverture qu’il y avait. Silencieux, sournois et furtif il entrait dans le domaine souterrain en guise d’observateur pour collecter le plus d’information possible. Il ne prendrait aucun risque et du moment qu’il sentirait que le danger devenait trop présent, il attendrait, ou ferait chemin inverse. Sa langue goutait l’endroit et la brise d’air lui donnait le chemin à suivre et si jamais une odeur était captée par son organe sensoriel buccal, il le saurait automatiquement.

Ssnirr était à l’aise, car le temps qu’il avait passé en Outreterre avait été identique, il avait passé la plupart de son temps en forme serpentine à observer, étudier et engranger les informations avant de passer à l’acte. Son corps se fondait parfaitement avec l’environnement. Il était à sa place et sentait profondément une source de bienfait en lui, beaucoup plus que ce qu’il faisait comme seigneur. Il réalisait au même moment qu’il était fait pour l’aventure et ce petit intermède était salvateur. Il souriait intérieurement, car étant un être solitaire à la base, ce temps passé seul était pour lui un baume social. Rien d’autre n’existait à part son avancée furtive à la recherche d’information.

Sort inné vision dans le noir puis métamorphose en serpent. Furtivité. Détection.

L'idée de te voir partir seul en éclaireur dans les ténèbres de l'Outreterre n'enchante personne. Cunério sursaute en t'entendant dire cela mais ne pipe mot. Est-ce par respect pour toi ou parce qu'il espère en ne te dissuadant pas que tu te fasses tuer ? Voilà une excellente question. En attendant, Il prend avec délicatesse ta lance et hoche la tête.

- J'en prendrais soin, mon seigneur.

Onarion grimace à ton annonce et secoue la tête.

- C'est prendre un très gros risque, seigneur Ssnirr. Que les dieux vous garde !

Une fois métamorphosé, tu te glisses dans l'anfractuosité et tu commences à ramper sur la roche, tous les sens aux aguets. Quel bonheur pour toi de retrouver cette sensation de liberté. Un délice qui te donnerait presque l'envie de tout laisser derrière toi et de partir à l'aventure, là, maintenant. Mais non, le désir est certes tentant mais tu sais que bien des vies dépendent de toi, désormais, et que tu ne peux te soustraire ainsi à ton devoir. Tu progresses avec prudence, sachant que le danger peut venir de partout.

Spoiler:

Après avoir suivi un tunnel naturel qui s'avérera difficile pour les humains, tu débouches sur une caverne au plafond haut. Tu détectes aussitôt des odeurs de vermine très forte. Trop forte pour des créatures si minuscules en temps ordinaire. La caverne est grande et haute et malgré ta vision dans le noir et tes sens, tu n'arrives pas à déterminer d'où proviennent les odeurs. Elles sont trop imprégnées partout pour réussir à localiser les créatures qui les dispensent. Tu te sers alors de ton sens de l’ouïe pour t'aider à localiser le danger. Bien t'en prend car tu entends alors sur ta gauche des petits bruits de pattes qui te permettent de voir arrivé à toute allure un mille-pattes monstrueux. La bête est d'une rapidité stupéfiante pour sa taille...

Spoiler:

Les mandibules du mille-pattes te transperce la peau et tu sens la douleur t'envahir. Heureusement, ta nature te permet d'être immunisé au poison et donc d'ignorer ses effets. Tu tentes de te déplacer pour avoir un meilleur angle d'attaque mais tu es surpris par l'arrivée d''un second mille-pattes dans ton dos qui ne te laisse pas le temps de réagir. Il attaque aussitôt et tu te sens frustré et dépité de ne pas l'avoir entendu venir. Ces sales bêtes ne manquent pas de sournoiserie.

Spoiler:

Tymora doit te sourire car tu réussis in extrémis à éviter les mandibules du monstre qui claquent de façon lugubre à ton oreille. Te voilà aux prises avec deux mille-pattes monstrueux qui semblent bien décidés à faire de toi leur casse-croûte.

Spoiler:

Le seigneur ne dit mot à Cunério qui est encore pour lui un mystère d’intention. Et à Onarion il répond simplement… -Étant donné qu’il n’y a personne qui s’est offert à ce poste, je me dois de l’accomplir. Le risque d’une seule personne est toujours mieux que le risque de plusieurs hommes. Mon but n’est pas d’attaquer seul, mais simplement d’aller voir plus loin si nous n’aurons pas de problème de passage, c’est pour mieux éclairer vos druides sur ce qui nous attend plus bas. Il ne faut pas s’en faire, au moindre danger je reviens. –

Il n'y avait là, dans son propos aucun reproche, juste une constatation. Il savait que les druides pouvaient se transformer, qu’ils avaient la possibilité de voir dans la terre, de communiquer avec les animaux et multiples autre avantage en nature, il savait aussi que parmi tous les présents qu’il devait avoir une personne plus habile en furtivité et bien supérieure à lui pour ce travail, cependant, comme il avait dit, personne ne c’était offert et un seigneur se doit de montrer l’exemple. Ici Le Yuan-ti démontrait que peut importait la situation, si l’on se croyait utile il fallait s’offrir, ne jamais attendre après quelqu’un, il fallait savoir être utile. Chez les Yuan-ti c’était comme cela que leur civilisation avait avancé, même les plus jeunes pouvaient s’offrir à un dangereux travaille, s’il croyait être à la hauteur il le faisait et si quelqu’un d’autre était persuadé qu’il serait mieux pour ce travail, il prenait la place, simplement, et l’exécutait, le plus jeune n’était pas outré et très souvent il accompagnait le plus expérimenté pour apprendre davantage.

Une fois à l’intérieur, Ssnirr prend bien note de l’étroit passage que les humains et Cassian auront des problèmes à passer, était là, la pratique de son intervention. Il allait retourner pour avertir les druides, mais son odorat très développé lui confirmait la présence d’une grotte plus grande et à l’odeur, ce pourrait être le repère des Quaggoths, mais Ssnirr qui avait passé très près de combattre avec un, ne sentit pas la même odeur, donc ce devait être une autre créature des profondeurs. Hélas, le temps qu’il réalise le fait qu’une surprise le prenait de cour, un centripète d’une taille anormale vint l’attaquer. Il réalisait là qu’une partit de l’odeur était de la chitine, il n’avait pas le choix, la créature parvint à s’approcher si près qu’elle plantait ses mandibules en lui et injectait son venin. Instinctivement le nécromant dégageait son rayonnement d'énergie négative et se concentrait sur un sort de blessure légère sur la créature qui était sur lui.

Il aurait tenté de s’enrouler autour de la créature pour l’étouffer, mais sa faible force n’aurait possiblement pas l’avantage face à un tel adversaire, il devait donc user de ses autres forces.

Rayonnement d'énergie négative: 3x(niveau) 1d4. Sort Blessure légère:1d8+3.

P.S. Pour le sort rayon affaiblissant il est noté que cela sort des mains, je me demandait lorsqu'il est en forme serpentine et étant donné que ce sont des sorts innés, s'il n'a pas de main, est-ce que cela pourrait être accepté par les yeux?

(hrp :Pour le rayon affaiblissant, il n'est pas possible de le lancer par tes yeux, les composantes du sort étant verbales et gestuelles.)

Spoiler:

Ton rayonnement d'énergie négative touche les deux créatures et tu les sens frémir sous le coup de la douleur subite que tu viens de leur infliger.

Spoiler:

La subite douleur ressentie par le prédateur 1 est suffisante pour le faire fuir mais le second, lui, persiste à vouloir te bouloter. Tu n'hésite pas et tu lances aussitôt...rien. Hélas, sous cette forme, tu ne peux lancer de blessure légère puisque l'un des composants du sort est gestuel et que tu n'as plus tes bras. Cette erreur permet au mille-pattes restant de t'attaquer à nouveau.

Spoiler:

Les mandibules transpercent douloureusement ta chair et tu commences à te dis que tu aurais peut-être mieux fait d'aller te cacher dans les interstices des rochers alentours pour échapper aux deux créatures plutôt que de vouloir les affronter ainsi frontalement.

Spoiler:

La surprise de l’attaque passée, Ssnirr très peu expérimenté dans les combats, avait eu la réaction d’expulser son énergie négative, ce qui avait fonctionné pour l’un des centripètes. Si l’un d’eux partait en retraite, l’autre tenait bon. Dans la rapidité du moment, il avait voulu faire un sort de blessure, cependant sans bras, il réalisait qu’il ne pouvait le faire et à son grand désarroi il reçut une vilaine blessure.

Ici il n’avait rien à prouver, il était seul et son rôle premier n’était pas de combattre, mais bien juste d’aller voir pour un chemin que les humains pourraient emprunter et se faisant il c’était fait surprendre. Fuir restait une alternative, mais en plein combat cela amenait à s’ouvrir à une attaque d’opportunité de l’adversaire; en avait-il vraiment le choix. Il les aurait aperçus en premier qu’il aurait retraités pour rejoindre les autres, mais il c’était fait surprendre.

S’il était entré seul c’était pour sécuriser le chemin et s’assurer qu’il n’y avait aucun danger, s’il ne revenait pas il aurait tout fait cela pour rien. Il ne croyait pas dans la chance, cependant il savait qu’il devait survivre, donc Il utilisait l'une de ses capacité inné et lâchait une onde de frayeur puis il quittait la proximité du centripète pour tenter de se cacher comme il l’avait fait auparavant pour lamentablement échoué et forcerait pour trouver un mince interstice où il pourrait entrer pour tenter de fuir.

Frayeur (avant de fuir). Furtivité +5.

Spoiler:

La déesse de la chance te sourit car le mille-pattes sous l'effet de ton sort inné de frayeur se cabre soudain avant de fuir loin de toi.

Spoiler:

Profitant de la frayeur du mille-pattes, tu fonces te cacher dans un passage étroit de la roche. Tu as à peine le temps de reprendre ton souffle que le centripète revient à la charge. Mais, cette fois, tu es bien protégé par la pierre environnante. La bestiole a beau s'échiner, elle ne parvient pas à te saisir. Au bout de quelques minutes, elle pousse un grognement dépité et lâche l'affaire. Elle repart vers les tréfonds de la grotte. Ta fuite vers les rochers t'a amené près d'un tunnel naturel qui descend en pente douce. Donc, cette grotte n'a que deux accès, celui d'où tu viens et celui-ci. C'est une bonne chose...vas-tu continuer ou rebrousses-tu chemin ?

Une fois la menace passée, Ssnirr découvrit un passage qui descendait plus profondément dans le sol. L’adrénaline que lui avait procurée cette dernière rencontre faisait encore son effet et sur le coup il serait parti encore plus profondément pour explorer, cependant le but de sa mission était de savoir si les groupes qui l’attendaient à l’extérieur seraient capables de passer et il avait amplement d’information pour qu’ils puissent évoluer dans leurs démarches. Le Yuan-ti se prenant en main et écoutant sa sagesse puis reprit le chemin du retour. Il c'était passé quelque chose dernièrement, car la dernière tentative qu'il avait osé faire il ne la possédait pas avant. Dans le désespoir de la cause il avait dégagé une frayeur et ceci avait fait son effet, se qui l'avait d'ailleurs sauvé d'une mort presque certaine; expérience qu'il retiendrait d'ailleurs.

rebroussant chemin, une fois qu’il arrivait à l’endroit plus étroit, il passait puis reprit sa forme originelle pour savoir s’il pourrait passer sous cette forme. Cela lui indiquerait les travaux que les druides devraient opérer pour avoir un passage acceptable pour les groupes.

Une fois réalisé il revint auprès des groupes faire son rapport. Il saluait pour commencer la dame seigneur Airia d’un abaissement de la tête puis donnait tous les détails qu’il avait pris en note en mentionnant la difficulté d’étroitesse à un certain endroit, l’ouverture sur une grotte, la présence de centripète et le passage en pente douce qui devait mener dans une série de tunnels menant en Outreterre. Une fois réalisé, il s’approchait de la dame seigneur pour la remerciée d’être venu avec des troupes et reprit ses affaires personnelles auprès de Cunério.

(hrp : La suite ici = https://masterole.forumsactifs.net/t937-section-commune#24099)

Le roulis régulier du chariot sur le chemin fini par te bercer et tu sombres peu à peu dans un sommeil sans rêve. C'est la voix de Cassian qui t réveille.

- Seigneur Ssnirr, réveillez-vous, nous sommes arrivés.

Tu ouvres les yeux et dans les méandres de ton esprit embrumé, tu réussis à comprendre que tu as dormi durant tout le trajet. Sans doute un effet secondaire du sortilège qui t'a affaiblit. Cassian, avec une infini patience t'explique chaque geste des hommes qui viennent te soulever pour te mettre dans une civière afin que tu ne sois pas éffrayé. Il reste près de toi durant le petit voyage que tu fais du chariot à une chambre où tu es déposé sur un lit. Il prend un siège et continue à te parler pour apaiser l'angoisse qui pourrait te saisir dans l'état où tu te trouves. Sa voix, calme, posée, est rassurante et te permet de rester ancrer dans la réalité malgré les brumes qui ne cessent de vouloir engloutir ton intellect.

Enfin, un homme entre, La soixantaine, le crâne chauve, vêtu de lin blanc et d'un collier à plusieurs rangs surmonté d'un symbole représentant une croix ansée surmontant une tête d'ibis. Derrière lui se trouve la dame-seigneur Mérésankh qui te sourit avec bienveillance. Elle hoche la tête pour te saluer tout comme le fait l'homme au symbole. Cassian t'explique alors qu'il s'agit d'un prêtre de Thot qui va te guérir et te demande rester calme. Des assistants apportent des braséros portatifs dans lesquels le prêtre laisse tomber des poudres qui dégagent une fumée blanche et odorante. L'odeur est ennivrante, suave et apaisante. Il psalmodie levant les mains face devant toi, tête légèrement levée vers le ciel et les yeux fermés. Au bout de quelques instants, tu sens l'étau qui enserrait ton esprit se dissoudre et tu retrouves, enfin, toutes tes capacités. Comme il est bon d'être à nouveau soi-même...

Le sortilège levé, Cassian te présente le prêtre, Pakhémetnou, à qui tu dois d'avoir recouvré tes facultés. Il s'incline bien bas devant toi avant de partir avec ses assistants et de te laisser avec Cassian et Mérésankh. Une fois seuls, la dame-seigneur laisse Cassian expliquer tout ce qui s'est passé avant de prendre la parole à son tour.

- Je suis heureuse d'avoir pu vous redonnez vos facultés, seigneur Ssnirr. Je suis également soulagée de savoir la menace d'outreterre éliminée. Puisse les dieux vosu gardez pour votre rapidité à agir face à cette menace qui aurait pu s'avérer mortelle pour nous tous. Vous êtes mon invité tant que vous le désirerez, alors n'hésitez pas à demander si vous avez besoin de quoi que ce soit.

Elle regarde Cassian avant de revenir sur toi.

- J'espère que Cassian a fait honneur à sa dame-seigneur...

Cassian baisse la tête en guise de respect et te laisse dire ce que tu penses de lui...

Il entendit les mots de Dame Airia avant son départ, celle-ci le supportait encore et dans un coin moins sombre de son esprit troublé, il souhaitait qu’elle soit encore là à son retour. Le temps de se permettre un iota d’ordre qu’il fut déposé dans un chariot puis doucement, il tombait dans un sommeil réparateur physiquement.

À son réveil, encore une fois, Cassian était d’un support incroyable, la confusion encore présente demandait à ce dernier des efforts désintéressés avec lesquels il semblait aise. Soudain, comme le fait de se savoir entre de bonnes mains, des pensées lui vinrent, il revit Obérynn et sa femme, Perceval, Guruk, Barn, Nahalynne ainsi que ses protégés jumeaux Markus et Kilvann qui lui avait offert une très belle couronne de fleurs, Donko, Onarion puis Fréon. Tant de gens en si peu de temps, le brouillard de son esprit reprit puis il vit apparaitre sa douce, le soleil de sa terre, sa muse, l’effet intérieur qu’il ressentait pour la première fois le chavirait d’ivresse exquise. Sortant la langue en un éclair pour gouter à cette odeur splendide il fermait les yeux de bonheur oubliant le prêtre qui semblait ne pas exister. La kabale qui s’ensuivit, euphorique et apaisante, le sortir de ses méandres.

Il prit un temps, les yeux ouverts sur un mystère qui lui permit de se souvenir de son temps d’égarement. Il rougit de honte, cela aurait paru si sa physionomie l’avait permise, cependant il se reprit rapidement et réalisait les bévues qu’il avait commises. Son regard se portait sur Cassian pour s’excuser puis ce dernier lui présentait le guérisseur que Ssnirr remerciait avec gratitude.

Lorsque Cassian fait le récit de l’aventure, il espère que ce dernier tiendra sous silence ce que le nécromant a pu dire au propos de sa Dame-seigneur. Celui-ci se montrait consciencieux en taisant les délires que le jeune seigneur avait perpétrés. Ssnirr considérait de plus en plus cet être unique.

Lorsque Mérésankh prit la parole, ce fut une cascade sur ses berges blanches, ses lèvres en batailles lançaient des mots incompréhensibles tellement le vent venait broder la danse de ceux-ci. Ssnirr goutait les étoiles de Mérésankh du bout de sa langue, le cœur en cavale, le regard sur ses hanches, il effeuillait le temps sur l’interdit du moment, ses chairs ainsi en otage, dispersait sa honte et couvant en lui un désir impossible. Le jeune seigneur venait de se rendre compte qu’il serait balafré de Mérésankh, que sa fenêtre serait ouverte derrière les barreaux de ses manques, une sensation de peine chavirée d’une fragrance éternelle fit réaliser au nécromant que sa quête à la vie pourrait possiblement le porter dans les flots tumultueux brouillant l’estran de son existence. Il aurait pleuré, s’il en avait le loisir, cependant, la réalité lui en interdisait l’usage, il se noyait seul dans le silence de ses sentiments.

Il clignait des yeux rapidement puis abaissant le haut de son corps à la fin des dires de la Dame-seigneur il dit avec distinction et simplicité gracieuse… - Dame seigneur Mérésankh, Cassian mérite toute votre fierté ainsi que ma considération, il apporte à votre maison une distinction méritée. Sans lui, cette mission aurait possiblement tourné autrement, j’ai eu toute confiance en sa sagesse et de ses recommandations. Dame seigneur, vous être gracié d’avoir auprès de vous un être d’une telle valeur intérieur. -- Ses yeux se perdaient dans l’immensité de l’univers qui se tenait derrière le voile du regard de Mérésankh puis il ajoutait épris et maladroit… - Comment pourrait-il en être autrement? Auprès de vous, tout resplendit. - - Il reculait d’un rampement puis reprenant de la pose il conclut…- Je vous suis redevable sur plusieurs points Dame Mérésankh et sachez que ma parole est ce que j’ai de plus cher. Cassian vous expliquera ce que j’ai pensé pour notre avenir commun, comme voisin et pour vous remercier de votre soutien. Une réunion sera de mise et je vous ferai parvenir une invitation lorsque j’aurai parlé avec mes conseillers. D’ici là je crains que ma présence soit attendue auprès de mes citoyens qui doivent attendre des nouvelles réconfortantes, je leur dois une quiétude d’esprit. Je suis désireux à vous revoir. Dame. - Terminait-il avec une prestance nerveuse. Il attendit de voir s’il aurait une suite, sinon il quitterait de par le balcon en prenant son envol vers le boisé des druides.

Son vol lui semblait plus léger. Prenant de la hauteur il contemplait le royaume de Mérésankh se disant que celle-ci faisait danser ses sentiments.

Lorsque la raison te revient, tu laisses parler ton coeur et cela laisse la dame-seigneur Mérésankh et Cassian aussi surpris que perplexe. Si le guerrier avait pu penser que tes paroles d'avant étaient dû à ton état magiquement altéré, il est clair que cela n'est plus le cas maintenant. Il cligne des yeux, ahuris, ne sachant pas s'il doit en sourire ou rester parfaitement neutre. Dans le doute, il opte pour la neutralité et laisse sa dame-seigneur se dépétrer de cette déclaration à peine voilée. Loin de se moquer de toi, M2résankh est touchée par la sincérité et la simplicité de ta déclaration. Elle te sourit, avec tendresse, et de sa voix calme et posée te répond.

- Que de louanges à mon égard, seigneur Ssnirr, je ne suis pas certaine d'en mériter autant mais sachez que vos paroles me touchent. Vous êtes une personne rare et votre courage, dont m'a fait part Cassian, est à la hauteur de votre honnêteté. Vous serez toujours le bienvenu en mon domaine, messire, et si vous désirez rester un peu afin de reprendre des forces, j'en serais heureuse.

Elle poursuit.

- Mais si vous préférez repartir en votre fief, je comprendrais. Puisse les dieux vous gardez toujours, seigneur Ssnirr.

Elle te tend la main afin que tu l'as saisisse, montrant ainsi tout le respect et l'intérêt qu'elle a pour toi. D'amour ou de désir, il n'y a point mais, en y réfléchissant, n'est ce pas normal ? Après tout, elle te connais si peu...avec le temps, qui sait ? On a déjà vu alliance amoureuse plus étrange, non ? Ah l'espoir...la plus belle des choses. Te laissant choisir si tu veux rester encore un peu ou repartir vers ton fief, Mérésankh attend ta réponse mais ajoute.

- Vous revoir sera toujours un réel plaisir et lorsque je recevrais votre invitation, je viendrais, soyez-en assuré.

Quelquefois, le bonheur c'est simple comme une phrase...

Voyant la perplexité chez les deux présents, Ssnirr s’aperçoit qu’il a été trop loin au propos de ses sentiments et pourtant pour lui, il avait fait tout son possible pour ne pas le laisser voir. Comme quoi sa nature biologique le trahissait. Chez les Yuan-ti, l’amour a proprement parlé, n’existe pas, c’est une chimère, car tout est basé sur le plein potentiel de chaque être et aucune faiblesse doit intervenir, surtout pas celle de l’amour. Les seuls contactent entre eux sont pour la reproduction et l’acte n’est pas des plus romantique, au contraire, cela tient beaucoup plus d’un combat qu’autre chose.

Alors pourquoi Ssnirr avait-il eu, depuis qu’il avait entrevu pour la première fois Dame Mérésankh, cette attirance si prononcée? Pourquoi ressentir ce qu’il n’avait jamais ressenti? D’où venait ce désir incompris, contre nature, comment serait-il possible que deux corps si différents génétiquement puissent avoir une suite? Les questions déboulaient à une vitesse fulgurante dans l’esprit du nécromant puis lorsque Mérésankh ajoutait les mots d’avant son départ, une lumière sombre éclairait son espoir… * Oui, c’est parce que mon esprit n’est pas dans le bon corps! Ces assurément pour ça que je suis ainsi, différent des autres Yuan-ti… je devrais être dans un corps d’humain… oui, voilà donc le pourquoi de mes études, je dois trouver le moyen de prendre un corps humain et d’y introduire mon esprit, ainsi nous pourrons… oui, c’est bien cela!* Se disait-il l’air absent quelque iota de temps devant la Dame seigneur Mérésankh avant d’ajouter…

-Merci Dame Mérésankh, vous me rassurer, cependant je dois impérativement m’occuper de mes sujets avant mes propres besoins. L’invitation ne devrait pas tarder. -

Le nécromant avait enfin trouvé le véritable but de ses études, ce n’était pas tant vaincre la mort par la vie, mais bien de transposer son esprit dans un autre corps pour rendre possible ce qui naissait en lui. Il se mit à rire seul dans les hauteurs, il riait de sa stupidité, un seul sort de transformation le ferait passer pour un humain, mais non, pour lui il devait vaincre les barrières de la création. Il réussirait non pas par illusion ou transmutation, mais bien par détermination dans l’étude des sciences occultes, réussir à marier la non-matière à la matière, faire apparaitre l’ombre dans la lumière, créer l’être androgyne cosmique qui possède l’ombre et la lumière, un être parfait… d’ici là, il ne fallait pas oublier que ses études devaient aider avant tout ses citoyens, créer des substituts qui remplacerait ses sujets dans des lieux trop à risques, comme les mines, monter une armé de ses êtres… il y avait tant à faire, tant en si peu de temps.

(hrp : Attention, "FrankenSsnirr" est dans la place. Laughing

)

Tu quittes, avec regret, le manoir de la belle mulhorandie pour le bois des druides. A ton arrivée, tu apprends qu'Airia est partit chez elle, emportant la tête du tyrannoeil avec elle, maglré l'opposition de Cunério qui savait que tu désirais la conserver au moins quelques temps. Cunério t'explique le comportement menacant d'Airia pour bien faire comprendre que personne ne l'empêcherait de partir sans la tête et les druides, ainsi que tes hommes, vont dans son sens. Cette attitude rend tes gens méfiants vis à vis d'elle et Cunério secoue la tête en disant.

- J'ai bien peur, mon seigneur, que la seigneur-dame Airia, profitant de votre...euh...départ précipité, n'en ai profité. Elle montre son vrai visage...

L'un de tes hommes, qui se remet de ses blessures, hoche la tête et ajoute.

- Oui, après tout, n'oublions pas qu'elle n'a pas voulu nous adjoindre ces gens pour nous aider !

Un murmure approbateur vient appuyé les dires du guerrier. Un des druides modère les propos tenus.

- Son aide personnelle a été bienvenue et importante, nous en sommes tous conscients, mais si elle était venue avec ses gens, nous aurions eu bien moins de morts dans nos rangs, c'est un fait.

Les sentiments vis à vis d'Airia sont très mitigés. Si les hommes ne lui retire rien de sa bravoure et de son rôle important dans votre victoire sur les ennemis de la faille, ils retiennent surtout qu'elle a refusé d'apporter des hommes avec elle, préférant les laisser sur son fief. Ce faisant, elle garde ainsi sa force de combat intacte alors que la tienne et celles des autres seigneurs est affaiblie...Il te faudra peut-être en discuter avec elle lors du prochain conseil entre seigneurs qui se tiendra chez toi. En attendant ce moment, tu donnes tes ordres à Cunério et au reste de tes gens avant de t'envoler pour ton manoir.

Ton arrivée dans ton manoir crée la surprise mais surtout le soulagement. Fréon s'incline bien bas devant toi, le regard réconforté.

- Le bon retour à vous, mon seigneur. Vous revoir sain et sauf me soulage grandement. Les villageois vont, eux-aussi, être rassurés car des rumeurs nous sont parvenus concernant les combats de la faille et nous étions tous très inquiets.

Il sourit, plus détendu.

- Aurez-vous du temps à me consacrer pour me relater ce qui s'est passé afin que je puisse archiver les faits ou désirez-vous aborder d'autres sujets que vous jugez plus urgent ?

Ssnirr en arrivant salue les hommes en place ainsi que les druides. Cherchant la Dame Airia il apprend son départ qui celui-ci semble déplaire à plusieurs. Le jeune seigneur attend que tous puissent donner leurs avis puis dit sur un ton reconnaissant… - Je comprends et j’écoute vos préoccupations aux propos de la Dame-seigneur Airia puis j’y aperçois une jeune guerrière divine inexpérimentée comme seigneur, tout comme moi qui suis fier d’avoir donné le coup de grâce. Elle veut possiblement se servir de cette tête pour prouver à son peuple qu’elle est une bonne guerrière prête à défendre ses sujets. Il est vrai qu’elle est venue sans soutien et que nos pertes ont été que trop aggravées, mais contrairement au seigneur de Flagor qui ne sait pas présenter pour éradiquer la menace, ainsi que la dame-seigneur Mérésankh lequel des trois seigneurs est le plus à blâmer? Sans oublier ma présence qui sachons-le, n’a pas été des plus utiles, voire catastrophiques, c’est bien à cause de moi que l’alarme a été donnée. J’admire le courage que Dame Airia a démontré et j’admire celui de Flagor qui est venu avec ses troupes, ainsi que celui de Cassian et ses troupes, je déplore seulement que nous soyons à nous plaindre au lieu de nous réjouir d’avoir TOUS ENSEMBLE réussi ce que plusieurs croyaient impossible. Ce n’est pas que Dame Airia qui à tué Oeildefeu, c’est nous tous. Le véritable vainqueur n’est pas celui qui donne le coup fatal, c’est tous ceux qui avait la peur au ventre et que malgré cela ont continué d’avancer pour leur liberté. Messieurs nous devrions festoyer d’avoir vaincu et être reconnaissant de nos voisins alliés. –

Il prit un temps pour que tous digèrent ce qu’il venait de dire puis remerciait avec gratitude les druides de leurs soutien et leur fit part qu’il voulait partir une distillerie ainsi il aurait besoin dans un avenir rapproché, de leur aide, encore une fois, mais que cette fois-ci cela pour les futurs jardins de la Métairie. Si possible avoir une expertise de leur part au propos des ressources possible dans le fait d’ouvrir une mine dans le passage qui menait vers l’Outreterre expliquant le besoin de sécuriser le passage par le fait même. Il précisait de penser ce à quoi ils auraient besoins ou une attente de sa part pour les remercier, ensuite il retournait auprès de Cunério et …- Très cher Cunério, vous m’avez fort bien secondé et j’espère que vous ne renoncerez pas à votre futur auprès de moi, d’ici là je vous offre à vous et vos hommes ainsi que tous ceux qui ont guerroyé auprès de nous, de festoyer jusqu’à demain. Par la suite vous rejoindrez la Métairie pour annoncer la bonne nouvelle et vous me retrouverez au manoir. Je dois aller avertir prestement les citoyens de notre victoire et continuer mon dessein. Merci encore Cunério. –

Il se souvenait de son délire et de ses appréhensions aux propos de Cunério et trouvait qu’il était encore trop tôt pour ce faire une idée définie à son sujet.

Ensuite il prit son envol vers le manoir. De revoir Fréon le ravi sincèrement, le silence du moment indiquait comment il n’avait pas de mots pour signifier sa joie d’être de retour. À la suite de la demande de Fréon Ssnirr répond en jouer… - Cela vous soulage, car la fonction de seigneur par intérim ne vous fait pas? Puis sans attendre il secouait la tête en négation puis ajoutait… Je plaisante et je vous en suis grandement reconnaissant d’avoir pris en dernier moment cette fonction sans que vous en ayez vraiment le choix. Ceci est tout à votre avantage. – Il lui présentait une chaise pour qu’il puisse écouter dans les moindres détails, l’aventure qu’ils avaient vécue. Il ne lésinait pas sur les bons et mauvais coups qu’il avait fait, ni ceux des alliés qui les avaient secondés, et ce, du début à la toute fin avec l’histoire de Dame Airia et de ce que les hommes en pensaient, sur le comportement du seigneur de Flagor et de la splendide Mérésankh. Le Yuan-ti ne cachait pas qu’il aimerait avoir une aide à réfléchir sur ces derniers faits. Il ajoutait aussi qu’il faudrait préparer une rencontre avec les seigneurs alliés pour un partage des ressources que la faille fermée pourrait offrir en minerais et qu’il avait demandé aux druides de faire une étude sur le potentiel minier de l’endroit.

Il regardait la couronne de fleur séchée suspendue au-dessus de la cheminée puis demandait… - Vous Fréon, qu’avez-vous à me dire sur nos bons sujets, la mine et notre intendant, il est revenu de sa mission?-

Social +11 sur son discours pour faire changer d'avis les hommes aux propos d'Airia.

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A tes propos, un druide rétorque.

- Seigneur Ssnirr, sans retirer les louanges dû à la dame-seigneur Airia lors des combats, le fait est qu'elle s'est conduite ici comme si elle était le seigneur de ce fief. Hors, messire, il s'agit du vôtre et même si le danger était grand pour tous les territoires avoisinants, il n'en reste pas moins que la faille se trouvait sur vos terres et que toutes choses qui s'y passent est de votre ressort ou, en votre absence de celle de celui qui vous représente...en l'occurence Cunério que la dame-seigneur n'a pas hésité à menacer.

Un de tes hommes ajoute.

- Pas que Cunério, ses paroles étaient pour tous ici.

Les hommes approuvent tous et Cunério réplique.

- C'est vrai, mon seigneur, elle s'est vraiment conduite comme si elle avait pouvoir sur vos terres...

Il hésite avant de demander.

- Est-ce le cas ?

Il demande en toute bonne foi, soudain inquiet d'avoir mal agi face à une personne que tu aurais désigné pour te seconder sans l'en avoir informé avant. Tu comprends alors que les paroles d'Airia, quelque peu menaçantes et autoritaires, dites sur une terre dont elle n'est pas la légitime seigneur a été perçu, face à ton légitime dépositaire du pouvoir en ton absence comme une tentative de prendre ta place. Si tu le prend à la légère, c'est toute ton autorité qui pourrait-être remise en cause. Tu sens réellement la colère et l'indignation de tous autour de toi. Les alliés, quel que puissent-être leur aide n'ont pas à prendre des décisions surtout lorsque ton représentant spécifie que tu désirait la tête pour l'étudier. Sachant ta volonté, elle est passé outre sans vergogne, défiant ainsi ton droit de gouvernance absolue sur ton propre fief. Il est clair que si les hommes ont désir de fêter la victoire, ils ne sont pas disposé à laisser leur nouveau seigneur se faire ainsi humilier. Tu vois bien qu'il ne comprenne pas ta complaisance vis à vis d'Airia. Lorsque tu abordes une éventuelle mine en outreterre là dans les environs de la faille, les druides font bloc comme un seul homme pour refuser tout net. L'idée d'instaurer un passage régulier pour une mine dans la forêt ferait trop de dégâts. Le grand druide te répond alors.

- La forêt est fragile, seigneur Ssnirr, et y installé un passage vers une mine serait catastrophique pour la faune et la flore. Je suis désolé mais vous avez déjà une mine dans les montagnes et elle crée déjà bien du mal à l'environnement. Il n'est pas question que cela se produise dans la forêt.

Toutefois, loin de rester fermé à toute proposition, il t'en fait une.

- Mais peut-être serait-il possible pour vous de trouver un chemin qui mènerait de l'outreterre vers la surface en évitant la forêt ?

Cunério grimace.

- Pour qu'ensuite, vous veniez vous plaindre que cela fait des dégâts à la nature avoisinante ?

Le grand druide foudroie ton homme du regard et réplique sèchement.

- Nous ne seront jamais pour l'ouverture d'une mine car elle cause invariablement des dommages à la nature que nous défendons. Mais à tout prendre, je préfère voir ce passage ouvert loin de la forêt qui est fragile plutot que dedans.

Cunério s'oblige visiblement à ne pas répondre et ronge son frein, préférant te laisser faire. A tes ordres de festoyer avant de rentrer puis de te rejoindre au manoir, il acquiesce en baissant la tête en signe de respect.

- Bien, mon seigneur.

Les hommes te regardent partir et tu sens leur regard incertain sur toi...qu'il est donc difficile de gérer un fief et ses hommes, bien plus que les gens ne le pensent. De retour à ton manoir, tu racontes tout à Fréon. Une fois que tu as terminé, il te répond à propos du comportement des autres seigneurs de fief.

- Mon seigneur, il est fort rare qu'un seiigneur se déplace pour une bataille qui se passe sur le fief d'un de ses pairs. Il enverra des hommes pour aider, épauler, secourir si besoin mais ne se déplacera pas en personne. Sa vie est trop précieuse pour qu'il se mette ainsi en danger. Donc, pour vous répondre, l'attitude de la dame-seigneur Méréshank et le seigneur Aléron De Saulebois est parfaitement normale. Ce qui ne l'est pas, par contre, c'est l'attitude que la dame-seigneur Airia a eu sur vos terres. Je ne saurais trop vous conseillez de voir cela avec elle car c'est une faute diplomatique qui pourrait avoir de graves conséquences pour votre autorité. Les gens ne vont voir qu'une chose, mon seigneur, c'est qu'elle s'est permise de braver votre autorité dûment représentée par Cunério qui lui aavait pourtant bien spécifié qu'il fallait attendre votre retour pour voir cela.

Il réfléchit avant d'ajouter pour illustrer ses propos.

- C'est un peu comme si elle vous avait directement mis à terre pour commander à votre place. Je sais que l'image est forte mais c'est ainsi que cela va être perçu par tous...y compris par les autres seigneurs. Si vous ne réagissez pas sérieusement à cet acte, mon seigneur, cela sera perçu comme de la faiblesse.

Il lève la main en guise d'apaisement.

- Je ne vous dit pas d'attaquer ou quoi que ce soit d'aussi brutal, bien entendu, mais iil faut que la dame-seigneur Airia comprenne bien que ce qu'elle a fait n'est pas à faire. Et, ce qui risque d'être plus compliqué, de lui faire admettre son erreur pour que votre peuple soit rassuré sur la force d'âme de leur seigneur.

A ta question concernant le retour de ton intendant Crutchik Peaugrise, Fréon secoue la tête et prend un air inquiet.

- Non, mon seigneur, il n'est pas encore revenu et j'avoue que cela m'inquiète quelque peu. Justement, j'attendais votre retour et celui des hommes d'armes afin de pouvoir les envoyer à sa recherche.

Il grimace.

- J'ai bien peur qu'il soit retenu contre son gré par une tribu gobeline...peut-être en vue de vous demandez une rançon ou alors...

Il hésite avant de dire dans un souffle.

- Ou alors pire encore.

Il ne le dit pas mais il est clair qu'il pense que ton intendant aurait pu se faire tuer. Si l'idée ne serait sans doute pas mal prise par les gens du fief qui ne le portent pas dans leur coeur, cela ennuie vraiment Fréon. non pas qu'il l'apprécie plus que cela mais parce qu'il redoute que tu veuilles faire de lui ton nouvel intendant. C'est justement le peu de cas qu'il fait de ce poste prestigieux qui fait de lui un bon candidat. Quand tu lui parles de mine et des druides, il sourit, amusé.

- Mon seigneur, mine et druides ne feront jamais bon ménage, je le crains. C'est déjà difficile de les tenir à distance de notre mine, alors une autre surtout si elle touche à la forêt risque fort de nous attirer des gros problèmes. Avec les druides, bien entendu mais également avec les elfes qui vivent dans la forêt. Je ne saurais trop vous conseillez la plus grande prudence si vous désirez exploiter une mine de l'outreterre. Peut-être serait-il possible de l'atteindre en passant par un autre endroit que la forêt ? Au moins les druides seront-ils moins agressifs si nous ne touchons pas à la forêt.

Il te lance un regard suppliant, espérant que tu ne vas pas prendre la mouche face à sa franchise. Pour ce qui concerne la mine. Les nouvelles sont plutôt bonnes et les orques aident grandement à réduire les raids des tribus de la montagne. Leur férocité naturelle permet de faire respecter une sorte de trève. A savoir combien de temps cela va durer...Fréon l'ignore mais pense que tant que les orques resteront de ton côté, il y aura moins d'attaques.

- La bonne entente entre les hommes et les orques, grâce à Guruk Piquecrâne et Barn Mèchegrise, se confirme, mon seigneur, et c'est une bonne chose. Je dois admettre que la bravoure de Cunério et son attitude durant la bataille de la faille m'épate. Je ne l'aurais pas penser aussi prompt à défendre le fief. Comme quoi, on peut se tromper sur les gens. tout n'est peut-être pas à jeter chez cet homme. Peut-être lui fallait-il simplement un poste qui lui correspondait mieux ? Je me réjouis de le voir changer en bien. Cela ne peut qu'apporter du mieux au fief.

Sur tes sujets en général, Fréon te répond.

- Les gens sont très inquiets à propos de la faille. Ils vont être tous soulagés de savoir le danger écarté. Les dieux soient loués. Tiens, d'ailleurs, peut-être faudra t-il prévoir une petite cérémonie afin de les remercier de cette belle victoire. Une fête sera un bon moyen de redonner de la joie au peuple.

Enfin, concernant la réunion des seigneurs, il hoche la tête et te dit.

- Je m'en occupe, mon seigneur, une petite dizaine vous parait-elle acceptable pour que je puisse tout organiser ? Je sais que cela peut vous paraitre long mais recevoir des seigneurs n'est pas simple car ils ne viennent pas seuls et sont suivis de bons nombre de serviteurs qu'il va falloir loger, nourrir, et euh...surveiller aussi.

Il attend ta réponse à ce sujet qui va lui prendre tout son temps...

Avant de partir du boisé Ssnirr saisit bien la colère des hommes grâce aux druides qui l’informe à juste titre, de la réelle animosité qu’a engendré la dame-seigneur Airia. Il lève la main puis sur un ton plus sévère affirme. – À vos propos éclairés, je vais sévir auprès de la dame-seigneur, ne soyer pas sans crainte, elle a effectivement manqué de tact et de respect. Cela sera une autre bonne leçon autant pour elle que pour moi. –

Il répondit par la suite aux druides… … - Il en sera donc ainsi, un passage sera établi en dehors de la forêt, mais vous savez très bien que j’aurai besoin de vous pour créer cedit passage. Par le fait même Onarion, je prendrai tous vos conseils concernant ce qu’il faut faire pour respecter la nature, vous comprendrez mon ignorance envers celle-ci et ce serait très dommageable pour l’avenir si je n’écoutais pas vos sages conseils. Je ne veux pas détruire celle qui nous nourrit, au contraire, je veux que l’on travaille pour elle. Alors à partir d’aujourd’hui, vous ferez partie du conseil, vous ou l’un de vos druides que vous désignerez ainsi. Nous ne prendrons plus de décision hâtive qui pourrait nuire à l’harmonie de la nature. – Il abaissait le haut de son corps parfaitement, indiquant là, un grand respect et un honneur.

__________________________________________________________________________________________________________________________________________

En face de Fréon et ses recommandations, le jeune seigneur le rassure pour les druides lui confirmant qu’il a déjà proposé une alternative à ceux-ci et qu’il attend avant de faire quoi que ce soit. Aucune décision concernant la mine ne sera prise avant la réunion avec les autres fiefs voisins.

Le reste laisse inquiet Ssnirr et en même temps apporte un nouveau défi à ce jeune seigneur en formation et répond à Fréon… - Ce Crutchik a commis des erreurs, j’ai été sévère avec lui, mon inexpérience là possiblement portée vers un danger que je n’avais pas prévu. Il est et restera un membre du conseil, je me dois de clarifier cela au plus tôt, j’irai moi-même voir ce qu’il en est, je l’ai poussé là, je dois l’en sortir, c’est ma responsabilité. –

Il regardait encore la couronne puis ajoutait… - J’ai demandé à Cunério d’amener les hommes à la Métairie pour fêter, ceci réconfortera le peuple de savoir qu’une victoire nous avons eu. Il m’a impressionné aussi, il semble que son nouveau poste ait fait sortir le mieux en lui et j’en suis ravi.-

Il rampait pensif jusqu’à la fenêtre puis dit les yeux portés vers l’horizon… - À ce dernier propos Fréon, le monstre en moi ne voudrait pas partager avec les autres fiefs ce que nous découvrirons dans la faille comme ressource, mais le seigneur doit trouver un terrain d’entente pour une bonne alliance avec nos voisins, ne sommes-nous pas tous sur les terres du baron que nous devons protéger. J’ai été trop vite en voulant partager, l’excitation de la victoire sur Oeildefeux possiblement, maintenant j’ai appris que cela pouvait apporter plus de conflits que d’alliance, du moins de la part du seigneur de Flagor. Ce qui est de la dame-seigneur Mérésankh, l’alliance n’est qu’une formalité et auprès de la dame-seigneur Airia, ce n’est pas encore si formel, il semble que pendant mon absence elle ait employé des manières qui présage une mésentente entre nous, je suis persuadé que son inexpérience comme seigneur, tout comme moi, en soit la cause, mais je ne veux pas prendre de risque d’envenimer la situation, donc Larzyl me sera d’une aide précieuse sur ce point fragile. Il me faut savoir comment réagir face à ce problème épineux. Je veux une alliance forte, mais en est-il possible? Alors oui, une dizaine sera nécessaire pour trouver un bon terrain d’entente. -

Il revint vers la pièce puis ajoutait… - De plus, il faut organiser une autre mission pour aller prendre possession du manoir de feu Oeildefeu, les richesses de ce dernier y sont encore et aussi sa garde. J’ai pensé que nous pourrions utiliser les ogres de ce dernier pour renforcir nos rangs militaires, je pense pouvoir les avoir de notre côté, ce serait d’une grande aide… ces pauvres êtres n’ont plus de commandant… qu’en pensez-vous Fréon?-

Dit-il se retournant vers lui.

Faire comprendre que tu as entendu les propos de tous concernant Airia et que tu vas sévir pour rétablir la donne t'apporte des hochements de tête approbateur de tes interlocuteurs. Sans perdre de temps, tu enchaînes sur le sujet pointilleux d'une possible mine outreterrienne et dis ta volonté de prendre conseil auprès des druides pour éviter toute erreur qui pourrait nuire à mère nature. Bingo ! Les regards appréciateurs des druides te fait tout de suite saisir que tu viens de te les mettre dans la poche. Le grand druide aime particulièrement ta décision de prendre l'un des siens dans ton conseil et désigne aussitôt Elarion Feuilled'automne.

- Elarion sera notre représentant à votre conseil, seigneur Ssnirr.

Tu vois déjà le sourire rassuré de Fréon à l'idée que tu ai réussi à les mettre de ton côté. Onarion Feuilledesorbier, le grand druide, ajoute.

- Nous allons discuter du meilleur tracé du chemin et d'une ouverture la plus directe possible vers le lieu où vous désirez créer la mine. Mais, pour ce faire, je dois d'abord savoir où se trouve ce lieu. Vous allez devoir monter une nouvelle expédition afin de repérer le lieu d'excavation qui vous sied le mieux et pouvoir nous fournir les indications pour nous permettre de vous proposez le mieux.

L'idée est lancée et semble plaire aux druides ce qui n'est pas rien. De toute manière, tu avais prévu de redescendre donc, tu pourras profiter d'y être pour faire une prospection minière au passage. Au sujet de la disparition de Crutchik, Fréon approuve tes paroles et te dit.

- Il est vrai que vous fûtes sévère, mon seigneur, mais Crutchik avait besoin de cela pour se remettre en question. Le fait qu'il ne soit pas encore revenu n'est pas de votre faute mais possiblement de celle de la tribu qui le retient prisonnier.

Il grimace en ajoutant.

- Pour ceux qui le tiennent, il fait un excellent moyen de pression pour vous forcez à faire ou à donner quelque chose. Il faudra se montrer prudent dans les prochaines négociations car toutes les tribus de la montagne seront attentives à vos échanges à ce sujet. Selon votre attitude, les autres se feront plus prudents ou plus téméraires...

Fréon semble satisfait de ce que tu lui dit concernant Cunério.

- Que les dieux soient remerciés. Il est toujours bénéfique de voir un confrère se remettre en question et apprendre de ses erreurs pour en tirer le meilleur de lui-même.

Quand tu parles de ton désir, somme toute légitime, de vouloir garder les richesses souterraines sous tes terres pour toi, Fréon hoche la tête, compréhensif. Il te répond.

- Vous seriez en droit, de part la situation géographique des souterrains, de revendiquer tout ce qui s'y trouve pour vous mais votre sagesse a bien compris que cela apporterait des conflits avec vos voisins. Il va falloir négocier et je pense que la réunion qui se prépare sera difficile. Chaque seigneur va vouloir une part des richesses qu'ils penseront légitime puisqu'ils ont participé au combat. Certes, ils n'ont pas tord mais assurez-vous de gardez le monopole des ressources à venir. Je préssens de grosses difficultés avec le seigneur Aléron De Saulebois qui va vouloir la part du lion. Je pense également que la dame-seigneur Airia pourrait pose souci mais si son action a été importante, n'oublions pas qu'elle a refusé de prêter des hommes qui auraient pu éviter bien des morts. Pour la dame-seigneur Mérésankh, je pense qu'elle se montrera modérée. Mais un discution avec votre diplomate vous en apprendra plus au sujet des seigneurs des fiefs. Il sera plus à même que moi de vous fournir des informations intéressantes.

A ton désir de voir s'établir une alliance forte entre les seigneurs des fiefs, l'air dubitatif de Fréon te montre qu'il n'y croit pas trop.

- Si cela s'avérera possible avec la dame-seigneur Mérésankh qui a prouvé sa justesse et sa modération, je ne peux pas en dire autant pour les deux autres, hélas. La dame-seigneur Airia vient de prouver qu'elle a une ambition peut-être un peu trop démesurée et qu'il faudra s'en méfier quant au seigneur de messire Flagor...

Il grimace.

- C'est de lui que viendront les plus grandes difficultés. Il n'hésitera pas à toutes les bassesses pour agrandir ses terres, quitte à vous dénigrer et à fomener des complots tordus pour vous dévalorisez aux yeux du baron. Méfiez-vous de ce triste sire, mon seigneur, la vipère est plus douce que lui. La dizaine servira à organiser la réunion comme il faut et ensuite, seules vos discussions dicteront le temps que cela prendra pour que vous puissiez vous entendre sur un accord. Puisse les dieux vous accordez une issue bénéfique à ce rassemblement de seigneurs.

Quand tu parles de prendre possession du manoir du tyrannoeil Oeildefeu, Fréon approuve.

- Oui, d'ailleurs vous devriez profiter de cette expédition pour prospecter en vue de créer des mines aux alentours.

L'idée de prendre sous ton aile les ogres fait réfléchir ton conseiller quelques instants avant qu'il ne te réponde.

- Les ogres ne sont pas faciles à gérer mais il est vrai que si vous réussissiez à les gagner à votre cause, ils feraient une garde plus que redoutables pour protéger les lieux. Et les dieux savent qu'il va falloir de la surveillance constante pour éviter que des soucis ne viennent de l'outreterre jusqu'à manoir Oeidefeu.

Il hoche la tête.

- Oui, cela serait bien d'avoir les ogres de notre côté. Le souci c'est de savoir ce qu'il convient de faire à leur sujet. Devez-vous les approcher par la peur et la force comme le fit le tyrannoeil ? Ou devez-vous, au contraire, changez radicalement de tactique pour vous allouez leur loyauté ? En y réfléchissant, la peur et la force a, certes, permis au tyrannoeil de garder les ogres sous contrôle mais au final, lors des combats, bon nombre ont fui plutôt que de rester et combattre pour leur maître jusqu'au bout. Peut-être une approche privilégiant les intérêts partagés, la tolérance et une certaine douceur permettrait-elle d'acquérir leur loyauté sincère ? Qu'en pensez-vous ?

Il poursuit en disant.

- Une chose est certaine, pour ce qui concerne les ogres, il ne faut pas attendre avant de redescendre, mon seigneur, car le temps joue contre nous. Plus vous attendrez pour repartir là-bas, plus vous risquez de voir un autre faire ce que vous désirez faire.

Il fait une petite moue.

- Le seigneur Aléron de Saulebois n'étant pas le dernier...

Au dernier propos du grand druide, Ssnirr avait répondu… -Laisser moi quelques jours, le temps de sécuriser les habitants du fief puis j’organise une nouvelle expédition et il serait judicieux qu’Onarion puisse en faire partie. Avant l’aspect pécuniaire, il y a celui de la possibilité, la sécurité et sincèrement je me fis entièrement à ce que Onarion verra sur place, de plus, avec vos sages conseils, par la suite, je suis persuadé que nous pourrons prendre une décision éclairée des potentiels valables de cette mine et si mine il y aura. Si les risques persistent, je ne risquerai pas la sécurité de mes sujets pour un aspect monétaire, soyez en assuré. –Il montrait toute sa reconnaissance à leurs soutiens avant de partir.

Le jeune seigneur se sentit réconforté de par ses décisions qui semblaient avoir fait mouche auprès de Fréon. Il réalisait que sa honte et le déshonneur qu’il avait subits plus tôt étaient maintenant balancés par les bonnes décisions qu’il avait prises. Après un temps à réfléchir il dit vers Fréon… - Je pense que Guruk et quelques orcs devront être de la visite pour aller chercher Crutchik… sérieusement, il me peine de penser qu’il soit retenu par une horde de gobelins, surtout après… ma sévérité… il mérite que je sois présent pour aller le chercher… touts les deux, nous aurons appris une bonne leçon. Très fructifiant en fin de compte. Je partirai le plus tôt possible en direction de la mine pour ensuite partir avec Guruk et ses orcs et pendant ce temps Fréon il faut faire savoir aux peuples que la menace de la faille est derrière nous et que des jours heureux sont à prévoir. –

Il fit quelques rampements de gauche à droite puis continuait… -Pour ce qui est de la réunion avec les seigneurs voisins qui ont participé à ce raid, nous avons une dizaine pour peaufiner un accord, je me fie donc sur vous très cher Fréon pour assurer de trouver nos meilleurs conseillés dans la matière et n’hésitez pas à faire participer des citoyens qui auraient eu aussi de bonnes idées. Vous savez Fréon, chez les Yuan-ti, cette race détestable, hideuse et maligne que tout individu, qu’il soit jeune, vieux femelle ou mâle, participe aux grandes réunions du conseil et souvent, très souvent la bonne idée vient d’un être que l’on n’aurait pas soupçonné. Comme quoi tous ont de l’importance. Ne vous méprenez pas par contre, je ne veux aucunement instaurer cette manie parmi les hommes, mais s’il est possible de mettre quelques oreilles attentives parmi le peuple pour écouter ce qu’ils ont à dire et voir si parmi eux, si la solution ne serait pas pondue par l’un d’eux. Je sais que nous trouverons une solution et j’aimerais estimer un membre du peuple et montrer ainsi aux autres qu’ils sont tous importants.-Il avait arrêté ses rampements puis levant la tête vers la couronne au-dessus de la cheminé, ses yeux clignèrent et Fréon aurait pu y voir dans ce geste anodin un sourire qui remerciait Markus et Kilvann.

Puis il reprit en continuant ses aller-retour de droite à gauche…pour les ogres, j’ai spécifié au grand druide que d’ici quelques jours, je retournerais dans les galeries pour y aller prospecter les lieux avec notre nouveau conseillé Onarion qui sera d’une grande aide pour prendre ensuite une décision la plus éclairée sur la situation, donc j’allierai une mission à l’autre. De toute façon, il va falloir aller jusqu’au repaire de feu Oeuildefeux, donc je tenterai d’approcher une seconde fois les ogres. Je crois qu’en élisant l’un deux comme chef qu’ils se sentiront en confiance de ne pas être gouvernés par un être qui veut que les manipuler, il faut qu’ils croient être soutenus… Les avoir avec le ventre est selon moi une solution. -Il levait les yeux sur son conseiller puis … - Vous allez surement rire Fréon, mais lorsque nous avons passé au-dessus d’eux dans la cuisine du château, j’ai compris leur besoin… Se nourrir avant toute chose, alors pourquoi pas leur montrer l’élevage de rothe que l’on retrouve en Outreterre! Dit-il avec exclamation joyeuse.. – D’ici là Fréon ne vous gênez pas à vous creuser les méninges pour les ogres, moi je dois maintenant partir vers le Montant pour aller chercher Crutchik, cette mission m’aidera sans doute à trouver une solution pour les ogres. L’important, je crois, ce n’est pas de vaincre, mais de trouver un terrain d’entente qui plait a toutes les parties. – Il se rapprochait de la porte pour aller prendre son envol et dit … … - Ce fut un plaisir Fréon, nous avons beaucoup à faire et si l’on ne veut pas se faire damer le pion, il faut agir vite et bien. Donc à plus tard mon cher et soyez prudent, je vole jusqu’au Montant ou j’y dormirai avant de partir chercher Crutchick. -Puis dans un presque silence… -Qui aurait cru que je veuille aller le sauver celui-là, comme quoi l’équilibre est important, nécessaire et essentiel- Avait-il dit comme s’il se parlait à lui-même.

Lorsque tu expliques à Fréon que tu as demandé au grand druide qu'Onarion t'accompagne lors de ta prochaine expédition en outreterre et que ce dernier t'a approuvé, il acquiesce.

- Oui, il sera ainsi en capacité de juger des éventuelles possibilités d'exploitation et des retombées que cela pourrait avoir sur la nature. Vous avez également bien parlé en disant qu'au moindre risque trop élevé pour vos sujets, vous laisseriez tomber le projet.

Il sourit.

- Ce sont des paroles sages et pleines de bon sens qui n'ont pu que plaire au grand druide et le rassurer sur votre façon de gouverner.

Quand tu dis ta volonté de partir au plus tôt et d'emmener avec toi Guruk et d'autres orques pour récupérer Crutchik, il grimace un peu mais ne tergiverse pas avec toi sur le sujet. Il hoche la tête quand tu lui demande de parler à tes sujets pour les rassurer sur la bataille de la faille.

- Oui, mon seigneur, je vais faire le nécessaire.

Il écoute avec attention, et parfois surprise, ta façon de voir pour prendre en compte les conseils de tous, y compris de simples villageois. L'idée toutefois semble lui plaire et il acquiesce.

- Ma foi, vous avez raison. Quelquefois les idées viennent de personne auquelles on aurait pas penser pour se montrer plein de sagesse et de sagacité.

L'idée de mettre à la tête des ogres l'un d'eux comme chef le laisse un peu dubitatif. Il s'en explique.

- N'est ce pas prendre un risque, mon seigneur ? Un chef ogre ne désirera t-il pas s'émanciper de votre autorité lorsque vous ne serez plus là pour le maintenir dans le droit chemin ?

Il te questionne.

- Ne vaudrait-il pas mieux laisser une personne de confiance à leurs côtés afin qu'il s'occupe de leur bien-être ?

L'idée pourrait-être bonne, certes, mais la gouvernance par l'un des leurs montrerait la confiance que tu leur porte. C'est un risque, c'est vrai, mais qui peut s'avérer payant si ton entreprise réussit. Quand tu lui parles du fait que les ogres sont assez obnubilés par la nourriture et que leur apprendre à élever des rothés pourraient les aider à ne manquer de rien, ton conseiller sourit et hoche la tête.

- Je vous fais confiance, mon seigneur, si vous pensez que cela peut permettre de les amadouer, il ne faut pas hésiter !

Tes directives données, tu termines ta séance de conseil et tandis que Fréon s'empresse d'aller mettre en oeuvre tout tes ordres, tu t'envoles pour le Montant. Barn et Guruk t'accueillent avec plaisir d'autant plus lorsque tu leur explique que le danger venant de la faille a été résolu. Ils te félicitent pour ton action victorieuse avant de te parler de Crutchik. Barn te narre le départ du gobelin avec une petite troupe de quatre hommes et son retard inquiétant.

- J'ai envoyé Marlin Oeilperçant et Godrik Nezfin, deux rôdeurs, pour tenter de les retrouver mais en vain. Ils ont perdu leurs traces au bord d'un ruisseau.

Guruk ajoute, toutefois.

- Mais ils ont quand même pu nous dire qu'avant de perdre leurs traces, ils ont vu sur le sol la preuve qu'ils ont été attaqués et fait prisonniers !

Barn acquiesce et continue.

- Oui, tout à fait. Guruk et moi pensons que leurs ravisseurs ont sciamment décidé de cheminer dans le ruisseau pour que l'on perdre leurs traces. Nous avons remonter un peu le ruisseau des deux cotés mais n'avons rien trouvé. Cela veut dire qu'ils sont allés assez loin sans sortir de l'eau. Nous n'avions pas prévu suffisamment de gens pour poursuivre les recherches.

Guruk hoche la tête.

- Oui, l'aurait fallu qu'on soit plus nombreux pour couvrir plus d'espace.

Ils ont tous les deux un air dépité, visiblement honteux de ne pas avoir pu faire mieux que cela...

» Ssnirr Hss’tafi de la maison Se'Sehen
» Jehans (Partie roleplay).
» Mart (Partie roleplay).
» Astanndar (Partie roleplay).
» Sualtam (Partie roleplay).