Ssnirr Hss’tafi de la maison Se'Sehen (Partie roleplay).

Tandis que tu voles, tu te souviens soudain que tu voulais te rendre au Montant afin de régler toi-même le souci du remplacement de Cunério par Barn Mèchegrise. Que fais-tu finalement ? Sachant que tu as dis à Fréon que tu t'en occuperais, si tu n'y vas pas, rien ne sera fait avant que tu ne décide d'y aller. Prends-tu le temps d'y aller ou remets-tu à plus tard et vas-tu directement rencontrer la dame-seigneur Mèrésankh ?

Le Yuan-ti était heureux de l’association nouvelle. Il avait toujours été de ceux qui savent que l’union faisait la force et qu’il y avait toujours quelques spécimens pour venir troubler la paix. S’envolant pour retraverser ses terres il prit conscience qu’un petit détour serait de mise. *Une pierre deux coups.* Se dit-il. Il avait hésité un instant sachant qu’il demanderait un changement pendant une attaque sournoise d’un mage et que cet évènement pouvait être juste à point pour un être qui voudrait se rebeller. Il était presque certain que Cunério ne se laisserait pas enlever un certain pouvoir en ne faisant rien. Il lui fallait donc trouver un moyen d’utiliser le moment crucial à son avantage.

Il prit donc la direction du Montant et concoctait une machination qui lui servirait pour contrer les possibles mauvaises intentions de Cunério; il fallait utiliser toutes les forces possibles pour la cause. Le moment du vol était splendide et ressourçant, l’air des hautes altitudes était empli d’ion positif qui apportait bien être et force.

Lorsqu’il vit le Montant en vue, il planait vers l’endroit et se préparait mentalement à ce qui allait se produire. Il ne pourrait rester bien longtemps en place, car il lui faudrait partir vers la dame-seigneur Mèrésankh.

Le montant est en vue lorsque, soudain, un point noir sort de derrière un nuage bas et fonce vers toi. tu reconnais aussitôt la créature : un griffon ! La bête, toutes griffes dehors, vole rapidement et son attitude ne te laisse pas de doute sur ses intentions...elle te veut comme casse-croûte !

(hrp : Peux-tu me faire une initiative, s'il te plait ?

- Ssnirr : ?

- Griffon : 20)

Croyant mettre corps au sol, une tache sombre vint voiler le cours de son approche. Y regardant mieux, le Yuan-ti y aperçut un griffon; créature qu’il admirait de par sa beauté et son mysticisme qui l’entourait. À voir la vitesse à laquelle il approchait, serres tout devant, n’augurait rien de bon pour le nécromant.

*Pauvre bête, tu as faim et je respecte celle-ci, mais fui si tu le peux encore, car mon peuple ne peut attendre, il a besoin de moi.* Lui dit-il mentalement en préparant un sort de terreur mental que l’on nommait Anathème. Il s’interdisait de faire un sort de dommage pour commencer, espérant que sa dissuasion fonctionnerait. Ssnirr n’en voulait pas au griffon, tout au contraire, il respectait cette fabuleuse créature, mais la nature étant ce qu’elle était, ici et maintenant, ce serait le plus abile, le plus fort ou le plus rusé qui gagnerait le droit de vivre; dans ce cas-ci, il souhaitait que ce soit les deux. Ne voulant pas échouer dans sa tentative, le nécromant utilisait l’un de ses talents, celui du rayonnement d’énergie négative qui émanait sur l’instant de son corps.

À la vitesse que le griffon arrivait-il se demandait s’il terminerait son sort à temps, donc, son rayonnement ferait un bout de chemin sur la dissuasion voulue.

Sans peur, Ssnirr entrevoyait ce futur combat à son désavantage du côté physique, par contre s’il réussissait à vaincre, il savait pertinemment que les habitants du Montant seraient témoin de ce combat et il devenait capital pour le nouveau fieffé, de briller, car il gagnerait en respect aux vues des orcs en place et c’était justement eux qu’il voulait mettre sur son côté.

Un simple combat devenait un moment décisif sur la suite de son règne sur cette terre. Intérieurement il trouvait ironique le moment présent, mais combien important.

Initiative.

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Spoiler:

Très vite, tu te rends compte que ton sort partira au moment où le griffon sera sur toi. Croisant les doigts pour que cela suffise à le faire fuir, tu te prépare autant que tu le peut à l'impact.

Spoiler:

Hélas, la malchance est sur toi car la bête résiste au sortilège.

Spoiler:

Tu déclenches ton rayonnement d'énergie mais là encore, tu te demande si Beshaba n'a pas décidée de te coller aux chausses car la douleur que tu infliges ne suffit pas à détourner le griffon de sa proie. Malgré la douleur, la bête ne ralentit pas et attaque dès qu'elle le peut...sa faim est trop grande pour te laisser t'échapper !

Spoiler:

L'une des serres du griffon te rate de peu mais l'autre s'enfonce profondément dans ton cou. Le sang gicle en même temps qu'explose la douleur de ta chair déchiquetée. D'un mouvement rapide, la bête vise de son bec ton visage mais heureusement, anticipant son mouvement, tu réussis à esquiver au dernier moment. Malgré tout, la blessure qu'il vient de t"infliger est gravissime et tu penses que tu ne tiendras pas face à une autre de ses attaques. Il ne te restes qu'à fuir tant que tu le peux encore. Le hameau est tout près et tu vois les orques et les humains qui accourent pour tenter de t'aider. Tu peux aussi tenter un coup d'éclat mais s'il échoue, tu n'y survivras sans doute pas...

Décidément, tout faisait en sorte pour qu’il paraisse faible, inadapté et qu’il attirait la malchance. Ssnirr venait tout juste d’arriver à son poste que le lendemain, sa terre était envahie par un puissant mage de l’Outreterre et que par la suite il était attaqué par un griffon. * Lamentable début. * Se dit-il voyant l’infortune s’abattre sur lui. * Résister pour démontrer sa puissance et risquer de mourir ou bien m’abaisser à faible puis fuir. Si je ne suis même pas capable de me défaire d’un griffon, comment arriverais-je à bout d’un mage d’Outreterre et ses troupes? * Songeait-il tristement.

Sa bestialité profonde vint lui interdire de fuir, non, pas après une seule attaque. S’il devait mourir, c’est que la mort avait besoin de lui, s’il survivait à la prochaine attaque, il serait vu comme non pas un faible, mais comme un être de courage aux yeux des orcs, donc, d’une manière ou de l’autre il était gagnant.

Il réutilisait donc son rayonnement d’énergie négative pendant qu’il soutirait de la toile, la puissance magique d’un rayon affaiblissant. Seuls les dieux choisiraient de son avenir.

Rayonnement d'énergie négative: 1d4/niv.(3x) DD16. Sorts DD17: rayon affaiblissant. -1d6 force.

(hrp : Griffon, volonté, D20 + 5 = 8, raté

dégâts 4.

Griffon (dégâts 8 )

Enfin, la chance te sourit et tandis que ton rayonnement d'énergie négative agit sur le griffon normalement, tu sens la bête hésiter. Les orques et les hommes arrivent à bonne distance et ceux qui ont des arcs se mettent à tirer sur la bête. Cette dernière, voyant l'aide que tu reçois préfère abandonner. Avec un cri de dépit, il s'envole rapidement, regagnant l'abri du ciel, loin des flèches. Quelques unes l'ont touché mais pas suffisamment pour le tuer. Néanmoins, tous ont vu le griffon reculer face à ton rayonnement et tu vois du respect dans leur regard. Visiblement, ils pensent que c'est toi qui a fait fuir la bête plutôt que leur arrivée à eux. Voilà qui ne peut que te servir pour agrémenter ta renommée envers tes gens. Tu reconnais sans mal Barn Mèchegrise et Guruk Piquecrâne qui viennent à toi pour t'aider et te soutenir. Barn t'indique un vieil homme approchant des 75 ans au moins qui accourt aussi vite qu'il le peut. Il a des cheveux courts blancs et des yeux vert clair qui montre toute son inquiétude. Guruk t'explique.

- C'est Téryss Maindargent, un prêtre d'Ilmater itinérant. Tymora vous a à la bonne, faut croire !

Le prêtre s'approche de toi, te salue, avant de te demander.

- La bonne rencontre, messire, m'autorisez-vous à vous soignez ?

Le rayon affaiblissant qu’il avait emprunté à la toile avait sembler fonctionné, secondé de son rayonnement négatif et aidé des flèches tirées, le splendide griffon s’éloignait vers des hauteurs plus sécuritaires. *Va belle créature, il est mieux pour toi que ce soit ainsi. * Se dit Ssnirr avec une certaine tristesse en le regardant s’éloigner.

Ensuite il se laissait planer pour mettre corps au sol. Le seigneur fut reçu comme tel ce qui le touchait profondément et à la suite des dires de Guruk il dit fièrement…

-Grâce à vous ce splendide griffon à réalisé qu’il ne ferait pas le poids devant tant d’adresse, je vous remercie tous de votre bon courage, HOURRA, SOYONS FORT! – Criait-il les dernières paroles pour aller chercher du soutien parmi les orcs. Il reconnaissait que la bonne fortune l’avait aidé dans cette affaire et silencieusement remerciait Tymora d’une prière de gratitude.

Voyant arriver le prêtre, Ssnirr hésitait, il n’était pas le temps qu’il découvre qu’il y avait un nécromant parmi eux et levant la main gauche utilisât tout son charisme et il dit pour que tout présent comprenne bien… - Je vous remercie Téryss Maindargent et j’apprécie beaucoup votre aide et un bandage suffira, garder votre force et celle de votre humble dieu pour soigner les habitants du Montant, ils travaillent dure et fort et mérite vos bons soins. Pour moi cette cicatrice sera un rappel de la rencontre avec ce magnifique griffon, je ne peux lui en vouloir, l’appel de la nature est plus fort, cette fois-ci j’ai réussi, mais une autre fois, ce sera possiblement lui. –

Il restait là en prenant un temps pour que le prêtre lui appose une pommade et un bandage puis lorsque ce fut fait, il remerciait gentiment Téryss puis dit sur un ton grave… -Je suis ici pour une sombre histoire et je dois tous vous parler, veuillez faire appeler le plus de mineurs possible, l’heure est grave et j’en suis désolé. –

Il avançait vers le centre du Montant accompagné de Barn et Guruk, lesquels il avait fait un signe de rester près de lui puis demande à Barn……- Et puis comment va Ryanne et Talek, ils ne donnent pas de trop de mal à Elora? – Il attend la réponse puis la soutient en déposant sa main gauche sur l’épaule de Barn puis pose une question à Guruk qui elle semble plus officielle… - Je voulais savoir si l’intendant est passé avant mon passage, il devait faire des changements ici et vous apporter une bonne nouvelle, en fait c’est plus Fédrick qui devait vous faire envoyer la bonne nouvelle. -

Il attendait aussi la réponse tout en continuant d’avancer et se préparait à informer le Montant soit des changements et de la sombre réalité qui s’abattait sur eux.

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Face à ton cri, les orques répondent en levant leurs armes et en reprenant tes mots.

- OUI, SOYONS FORTS !!

La ferveur des orques fait plaisir à voir même si tu sais que c'est la force qu'ils ont déployé qu'ils glorifient plutôt que leur loyauté envers toi. Mais ce moment viendra certainement lorsqu'ils te connaîtront mieux. En tout cas, Barn et Guruk, eux, semblent réellement loué leur seigneur et c'est déjà un très bon début. Ton refus de te faire soigner par le prêtre étonne les hommes dont certains même te fixent avec une lueur de suspicion dans les yeux. Il est vrai que tu ne peux cacher la gravité de ta blessure et tous peuvent la voir de près. Alors ton refus, aussi courtois soit-il parait réellement étrange aux yeux de tes gens. Le prêtre Téryss, lui, plisse les yeux. D'abord interloqué par ton refus, tu le sens se mettre sur la défensive même s'il ne fait aucun geste pouvant être interprété comme agressif. Toutefois, il montre ta blessure et te dit.

- Pardonnez-moi d'insister, seigneur, mais votre blessure nécessite bien plus qu'un simple bandage. Si vous ne soignez pas votre plaie comme il se doit, elle va s'infecter très vite. Les griffes de cette bête ne sont d'une propreté immaculée et la saleté qui y réside pourrait bien faire des ravages sur votre blessure...

Sentant ta réticence, il se montre diplomate et te propose une alternative honorable.

- J'ai sur moi une potion de soins, seigneur, je puis vous la donnez si vous préférez ? Nous verrons ensuite pour vous nettoyer et mettre un bandage, s'il reste encore une plaie. Qu'en dites-vous ?

Même s'il ne comprend pas ta réticence vis à vis du prêtre d'Ilmater, Barn se tourne vers les orques et les hommes venus te prêter main forte pour les dire de regagner le Montant et veiller que d'autres griffons ne viennent pas s'attaquer à d'autres personnes. Les mineurs tournent talons et rentrent au hameau, content d'eux. Ils rient et plaisantent, preuve que le petit incident qu'ils viennent de voir te concernant ne les a pas plus que cela interpellés. Guruk les suit afin de s'assurer que la demande de Barn est suivie à la lettre. Seuls Barn et le prêtre restent auprès de toi. Comme promis, Téryss sort de sa besace une fiole de soins qu'il te tend avant de fouiller à nouveau pour en sortir un linge et des bandages propres ainsi qu'une fiole contenant un liquide clair. Il désigne la fiole en te disant.

- C'est un mélange de plantes médicinales qui désinfecte et aide à la guérison. C'est un bon complément aux soins magiques et je vous assure que c'est danger.

Barn approuve les dires du prêtre d'un hochement de tête avant de te questionner.

- Quel est l'objet de votre présence, seigneur Ssnirr ? Je suis heureux de vous revoir, croyez-le bien, mais je suis surpris de vous revori aussi vite et...seul. Enfin, je veux dire, sans escorte. Y aurait-il un problème urgent qui vous amène ici ?

Pour répondre à ta question, Barn sourit et t'explique.

- Non, ils sont adorables avec elle. Toute ma maisonnée se porte bien, mon seigneur, merci de vous en inquiétez.

Lorsque tu parles de l'intendant, Barn secoue la tête.

- Ah non, nous n'avons pas eu vent d'un message mais c'est à Cunério que vous devriez demandé. C'est lui le chef du hameau et si message il y a eu de délivré, c'est lui qui l'a reçu, forcément.

La sollicitude du prêtre et de Barn te montre combien ces deux hommes ont bon fond et prennent soin des autres. C'est fort rare de nos jours et appréciable surtout pour un seigneur qui vient juste de prendre ses fonctions. Ce sont des gens sur qui tu penses pouvoir compter et t'appuyer. Des alliés loyaux ? C'est bien possible, oui, même si tu ne les connais que peu. Ta demande de réunir le plus de gens possible pour les informer tous d'une chose grave met de l'inquiétude dans le regard des deux hommes. Barn ne discute pas, hoche la tête, et repart vers le hameau afin de prévenir tous les autres. Tu restes seul avec Téryss qui te sourit avant de finir de te soigner. Une fois la chose terminée, il chemine à tes côtés vers le hameau tout en te disant.

- Ici aussi, nous avons quelques soucis de...

Il soupire avant de poursuivre.

- ...de communication entre le chef du village, Cunério Grandsac, et les mineurs. Cunério n'est pas un homme facile et il semble avoir de graves préjugés concernant les êtres non humains.

Il soupire à nouveau.

- Hélas, il est difficile de lutter contre les préjugés surtout quand la personne n'est pas disposée à écouter des paroles de sagesse.

Il secoue la tête et sourit.

- Mais je reste positif et je me dis que nous arriverons bien à faire changer les choses. Puisse les dieux m'entendre et m'exaucer !

A ton arrivée au hameau, les gens sont tous dehors tandis que Barn, aidé de Guruk, montent une estrade improvisée d'où tu pourras te faire entendre et voir de tes sujets. Non loin d'eux, Cunério peste, les bras croisés, le visage crispé de colère. Quand il te voit, il se compose un masque de neutralité mais pas assez vite et tu peux apercevoir l'espace d'une seconde, toute l'aversion qu'il ressent pour toi...quel charmant garçon ! Il te fait une petite courbette avant de s'adresser à toi.

- La bonne rencontre, seigneur Ssnirr, Barn et Guruk nous ont donné votre commandement et nous sommes tous présents pour vous écoutez.

D'un geste grandiloquent, il montre l'estrade improvisée sur laquelle Barn et Guruk on posé un fauteuil en cuir un peu usé où tu pourras te lover confortablement. Les gens sont silencieux et attendent ton discours avec curiosité...

La ferveur des orques lui donnait espoir et Ssnirr fut heureux d’avoir osé continuer le combat, car ce petit pas pouvait être une grande distance le moment venu.

Voyant l’incompréhension de Téryss du réel vouloir de son seigneur il dû affranchir quelque chose avant que cela amène à du jugement… - Ne soyez pas offusqué Téryss, je ne refuse pas vos soins, au contraire, mais garder vos forces pour les mineurs qui en auront besoin. Alors, va pour la potion, je ne veux pas me montrer désobligeant et merci encore Téryss, vos attentions m’honorent. - Il but d’un trait la potion et attendit que le pansement soit terminé avant de poursuivre.

Ensuite il répondit à Barn que sa présence expéditive était une urgence de dernière minute. Il se trouvait heureux de savoir que la famille allait bien et lui demandait de bien vouloir leur adresser ses meilleurs souhaits de bonheurs. Le fait Cunério le fit grimacer, ce qui ne devait pas paraitre pour Barn dû à la physionomie particulière de son seigneur. Il ajoutait à cette suite… - Je suis justement ici pour cela et les dernières nouvelles feront en sorte de m’aider dans ce problème; faut voir des solutions à tout problème. –

Voyant l’emplacement préparé pour annoncer les nouvelles, Ssnirr voulut faire enlever le fauteuil, mais ne voulant pas offusquer Barn et Guruk il ne dit mot. Il montait puis levait les deux mains en guise d’attention. Lorsque le silence advient, il commençait avec toute ses compétences oratoires pour toucher le plus de monde possible.

-Merci de votre accueil à tous et si je suis ici aujourd’hui c’est pour vous annoncer plusieurs nouvelles et changements; si certaine sont plus sombres, d’autre seront, je l’espère meilleur, mais avant tout, j’aimerais que Cunério puisse venir à mes côtés, ainsi que Barn et Guruk, oui, oui, monter auprès de moi.- Il attendait qu’ils soient tous auprès de lui puis il fit disposer Cunério à sa droite. Une fois fait il commençait.

- Je vais commencer par le meilleur; Cunério ici présent se voit s’offrir une promotion, ainsi que Barn et Guruk, de plus j’avais demandé à Fédrick de vous faire parvenir un avis comme quoi tous les mineurs auront droit à une autre journée de congé, celle-ci demandera de passer au moins une demi-journée d’entrainement militaire visant en renforcir nos défenses. –

Il levait les bras en guise de soutien et lorsque les brouhahas furent passés il continuait… - Les promotions ont eu lieu, car une bien triste nouvelle vient assombrir nos vies, nous sommes présentement en état d’urgence, une menace d’attaque s’est ouverte dans la forêt, j’ai été moi-même observer cette crevasse qui s’est ouvert sur nos terres, les druides sont à surveiller l’endroit dans l’attente d’aide extérieure, la voisine de l’ouest, la dame-seigneur Airia sera à nos côtés avec ses troupes, une alliance a été conclue, une missive a été envoyé au baron qui lui nous enverra des mages et après mon passage ici j’irai moi-même quérir de l’aide auprès de la dame-seigneur Mèrésankh. Je vous demande à tous d’être extrêmement vigilant et sur vos gardes, soyez toujours prêt au pire et commencer vos défenses. Nous aurons besoin pour commencer de volontaires pour créer une milice qui fera une garde en continu. D’ici le levé de l’état d’urgence, les mines fonctionneront à moitié de leur effectif soit en temps ou en personnel, ce qui sera le mieux pour vous. Vu les circonstances, Cunério sera à mes côtés pour gérer au mieux et m’aider à prendre les bonnes décisions au propos du Montant, il connait les individus et saura éclairer mes ombres. * Comme ça je t’aurai à ma main* Barn devient le chef du hameau et Guruk devient le chef des gardes de la nouvelle milice. Il sera demandé à Barn et Guruk de choisir parmi vous des chefs d’équipes. - Il prit un temps d’arrêt en mettant sa main droite sur l’épaule de Cunério et sa gauche sur celle de Barn puis continuait. – Soyez tous assurés que je ferai de mon mieux pour rétablir la paix sur nos terres et l’alliance avec la dame-seigneur Airia n’est que le commencement d’une vie meilleure pour TOUS! Soyons forts!– Dit-il en levant encore une fois les bras en regardant vers les orques.

Il se tournait vers Barn et Guruk en leur serrant la main et … - Désolé de vous l’apprendre aussi prestement, mais l’urgence fait qu’il me faut des gens de confiance en poste et aussi vous enlever une écharde du pieds. Félicitation. -- Il se retournait en regardant Cunério et … - Préparez vos affaires, vous partez pour le cercle des druides à l’instant même, le temps que j’aille avertir la dame-seigneur Mèrésanhk et je vous rejoins sur place. Félicitation.- Ssnirr venait de la jouer serrer, prenant pour excuse l’urgence de la situation pour régler l’affaire Cunério et pour remettre de l’ordre ainsi que de la bonne entente au hameau du Montant. Le problème il l’aurait auprès de lui, donc beaucoup plus facile et moins dommageable. Si Cunério n’obtempérait pas, il le ferait enfermer tout simplement, mais il doutait que ce dernier se rebute, car le nécromant avait préparé dans son vol, sa machination. Restait maintenant à voir comment les habitants prendraient les changements et la nouvelle de l’urgence puis d’assister aux réactions des nouveaux nommés comme chef du hameau, chef de garde. La réaction de Cunério s’attendait avec précaution et c’est le pourquoi que le Yuan-ti l’avait pris un peu en retrait pour lui annoncer de se préparer. Le seigneur se gardait très proche de Cunério se préparant à recevoir ses fougues.

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La foule fait silence tandis que Cunério, Barn et Guruk te regardent avec surprise lorsque tu les invite à te rejoindre sur l'estrade. Ils viennent se placer selon tes désirs et attendent la suite avec curiosité. L'annonce du changement de chef à la tête du hameau est un choc pour tous. Les gens se regardent mutuellement, visiblement indécis sur la façon de réagir à pareille annonce. Les deux intéressés te fixent d'un air médusé tandis que Cunério fait grise mine. Lorsque tu as terminé de parler, Cunério prend la parole.

- Je ne saurais dire combien votre confiance m'honore, mon seigneur, mais en ces temps si dangereux, ne vaudrait-il pas mieux qu'une personne qui connait bien tout les tenants et les aboutissants du hameau reste à sa tête afin de palier au moindre souci.

Il désigne Barn.

- Je ne doute pas des qualités de Barn mais sa vision des choses concernant le hameau est très incomplète et il lui faudrait appréhender des situations et prendre des décisions rapides qui lui demanderaient des connaissances qu'il n'a pas encore acquises. Je serais plus que ravi de les lui apprendre mais cela prend du temps et nous n'en avons pas, selon vos dires, mon seigneur. Je crois qu'il serait donc plu approprié que je reste chef du hameau le temps que cette situation fort dangereuse soit résolue.

Pour contrebalancer ses paroles qui pourraient passer pour pompeuses, il ajoute.

- Par contre, la place de Guruk à la tête d'une milice est une excellente idée et je suis sûr qu'il s'acquittera de sa tâche à la perfection !

Ce soudain soutien à sa personne venant du chef du hameau qu'il sait peu enclin à la présence des orques fait hausser les sourcils de guruk. L'orque lui lance un regard soupçonneux mais fini par hocher la tête. Il préfère se taire pour ne pas donner à Cunério l'occasion de faire voir à tous le "côté trop sauvage" des orques. Tu vois dans son regard qu'il est prêt à faire des concessions afin que tout se passe au mieux. Les paroles de Cunério font mouche et les mineurs et leurs familles semblent d'accord avec lui. L'un des habitants t'interpelle.

- Cunério a raison, mon seigneur, ce n'est pas le moment de mettre à la tête du hameau une personne qui, malgré toute sa bonne volonté, ne connait pas suffisamment les rouages de la gouvernance.

L'homme se tourne vers Barn.

- Désolé, Barn, tu sais que je t'apprécie et que je ne doute pas de ta loyauté pour le hameau mais prendre les commandes en ce moment si particulier est trop dangereux. Si tu n'arrivais pas à savoir quoi faire dans l'urgence, où irons-nous ?

Barn hoche la tête, compréhensif. A son tour, il prend la parole tout en se tournant vers toi.

- Mon seigneur, votre confiance en moi me remplit de fierté mais Cunério a raison. Le moment est mal choisit pour me mettre à la tête du hameau. J'ai beaucoup de choses à apprendre avant de pouvoir gouverner comme il se doit. Je risquerais de faire des erreurs qui pourraient s'avérer mortelles pour nous tous.

Il secoue la tête.

- Je suis désolé mais je ne me sens pas prêt pour cela.

Malgré sa tentative de rester avec un visage stoïque, Cunério ne peut s'empêcher d'avoir un sourire en coin en te fixant durant une seconde. Il reprend bien vite son attitude de serviteur soumis et dévoué mais tu as bien compris qu'il a su toucher le point faible de ta décision. S'il ne peut rien faire pour t'empêcher de nommer Guruk au poste de chef de la milice, il fait ce qu'il peut pour garder son poste encore un peu. Ton annonce comme quoi la dame-seigneur Airia s'allie à toi soulage un peu la crainte des habitants et savoir que tu vas aller voir la dame-seigneur Mèrésanhk pour lui demander de l'aide également, aide à les rassurer encore un peu plus. Pour enfoncer le clou, Cunério ajoute.

- Donnez vos ordres, mon seigneur, et Guruk et moi feront le nécessaire afin que la protection du hameau soit assuré. De plus, Barn pourra seconder avec brio Guruk dans ses nouvelles fonctions. Les habitants ont confiance en lui et il saura tirer d'eux le meilleur.

Cuénrio est fourbe mais très intelligent. Loin de baver sur le compte de Barn ou de Guruk, il les encense et montre ainsi qu'il ne fera rien pour les empêcher de faire leur travail, bien au contraire. Forcément, cette attitude, dans un moment d'urgence et de danger extrême lui apporte le soutien de la population et ce, malgré le peu d'amour qu'ils peuvent avoir pour lui en temps ordinaire. Tous te regardent alors, attendant de savoir ce que tu vas répondre...

Par chance que le faciès de Ssnirr ne permettait pas de le lire, car tous auraient eu loisir de voir une colère noire s’emparer de leur seigneur. Le Yuan-ti attendit que Cunério puisse terminer de faire son spectacle devant le village avant de prendre la parole. Sa fourberie avait même étendu ses tentacules et avait fait mouche. Lorsqu'ils eurent terminé le seigneur reprit la parole vers Cunério…

-J’apprécie votre audace de remettre en cause mes décisions Cunério et en d’autre occasions, soyez certain que l’aboutissant aurait été autre pour ainsi défier votre seigneur, mais nous sommes en temps d’urgence et je passerai de revers votre manquement, car il y avait dans celui-ci, effectivement, de bonne chose. Vous avez raison, Barn n’aura pas toutes les compétences pour diriger le hameau, tout comme Guruk aura certaines difficultés au début, tout comme moi dans mon nouveau mandat avec le fief, et c’est normal. Vous savez aussi Cunério que la chute permet de mieux se relever, n’est-ce pas?- Dit-il en s’approchant du fautif et luttant contre lui-même pour ne pas libérer les forces sombres en lui. Puis il reprit… -L’avantage que Barn aura et qui jouera en sa faveur c’est bien sa famille, un père vaillant, protecteur et attentif fera ce qu’il y a de mieux pour sa famille et celle-ci vient simplement de s’agrandir et sa grande force qu’il ne faut pas oublier, c’est Ryanne, sans en douter, elle saura le guider dans les décisions qu’il prendra; il ne sera donc pas seul. Alors je demande formellement à tous ici présent et aux autres qui n’ont pu se présenter, d’être le plus conciliant possible avec Barn et de le soutenir dans ses décisions en temps trouble. Merci. –

Il avait décidé d'utiliser le merci pour que tous comprennent l'importance de ce qu'il venait de dire et voulait bien entendu faire savoir qu'il ne prendrait pas d’autre critique et de contre décision. Restant toujours face à Cunério il dit pour que seul le concerné comprenne...

-Maintenant Cunério, aller prendre vos affaires et prenez la route vers le cercle de druide, pour vous aider, vous suivrez le corbeau juste ici, il vous indiquera le chemin à suivre puis une fois en place vous demanderez de rencontrer Onarion Feuilledesorbier. Ne vous faites pas attendre Cunério, ma patience est très limitée. J’ai confiance que vous saisirez là, la dernière opportunité que je vous offre et que vous allez obtempérer dignement aux ordres de votre seigneur. Soyez prudent Cunério, j’ai de grand projet pour vous, ne me décevez pas.-

Il se retournait vers les habitants puis en levant les bras il dit pour conclure…

- Votre seigneur vous remercie de l’appuie que vous lui démontrez et votre participation a la réussite du bon fonctionnement du fief. Restez fort, uni et tenace devant l’adversité et l’urgence de la situation. – Levant sa main droite au dessus de lui, il dit avec conviction… -Je suis la paume, vous tous différent, vous êtes les doigts, ensemble et uni autours de la paume, NOUS formons le poing de la FORCE, celui de la victoire. HOURRA! NOUS VAINCRONS! HOURRA! NOUS VAINCRONS! HOURRA! NOUS VAINCRONS!-Sa main avait suivit ses dires et c’est en élevant son corps au maximum qu’il avait aussi levé sa lance dans sa main gauche et qu’il ouvrait grand ses deux ailes pour appuyer son cri de ralliement.

L’adrénaline que venait d’apporter son cri de ralliement le vivifiait et lui donnait une confiance accrue pour la suite des évènements. Il lui restait maintenant à aller voir la dame seigneur, mais avant, en descendant de l’estrade improvisé il s’approchait de Barn puis en déposant sa main droite sur son épaule… - Ayez confiance en vous Barn, j’ai pleinement confiance, vous n’êtes pas seul, s’il le faut je vous enverrai de l’aide du village pour vous seconder, mais je suis persuadé que Ryanne saura vous soutenir. Vous devriez recevoir d’ici peu un message de Fréon pour la journée de congé qui sera pour l’entrainement militaire. Restez vigilant et n’hésiter pas à préparer un grand bûcher pour avertir le village si jamais une urgence arrivait. Je reviendrai vous visiter régulièrement Barn, bonne suite chef.-

Avant de prendre son envol il attendit pour savoir si des habitants voulaient le voir et lui parler, sinon il prendrait son envol vers la dame-seigneur voisine.

Social +6 pour son discour.

Jehans a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 16

Tromperie +7 pour Cunério.

Jehans a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 4

Spoiler:

Ton discours semble rassurer les gens qui finissent par hocher la tête.

Spoiler:

De même, ton bluff fonctionne sur Cunério, certainement grâce à "j’ai de grand projet pour vous". Cette petite phrase le met en émoi et balaie sa méfiance. Dans son regard, tu vois l'avidité et tu comprends qu'il doit déjà se voir promu à une haute fonction. Sans plus contester tes ordres, il se prépare afin de suivre au plus vite le corbeau. Tu prends donc ton envol, direction le fief de la dame-seigneur Mérésankh. Lorsque tu survoles son fief, tu y vois des terres agricoles bien conçues et bien irriguées, des fermes en bon état et de petits lieux-dits charmants. Le village est grand et propre. Lorsque tu te poses, devant les murs d'enceinte qui entourent le manoir, tu vois les gardes te mettre en joue avec leurs arcs courts. L'un d'eux, plus âgé, doit-être le chef. Il prend la parole avec autorité.

- Halte là, vous êtes au manoir de la dame-seigneur Mérésankh. Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?

Le seigneur partit vers les hauteurs la tête libre et reposée. Le Montant était maintenant entre de bonnes mains avec une nouvelle milice qui allait prendre forme et Cunério n’était plus une source de problème pour le hameau. Restait que la menace du griffon restait fraiche alors Ssnirr regardaient de par-dessus son épaule et au-dessus de lui pour ne pas se faire prendre comme repas.

La beauté et l’ingéniosité des jardins qu’il voyait en dessous de lui en arrivant sur les terres de la dame seigneur Mérésankh le ravivait. Il prenait des notes intérieures pour les transmettre plus tard à Perceval Lancéclair, duquel, déjà, il s’ennuyait.

Une fois le corps au sol, le comité d’accueil s’empressait de se signer pointant ses armes en guise de bienvenue. Le Yuant-ti eut un sourire solitaire, comprenant très bien la situation, ici, c’était lui le monstre.

- Bonne rencontre braves soldats, que nos armes restent au fourreau, je suis le seigneur fieffé Ssnirr Hss’tafi de Vrael Olo, voisin des terres de l’ouest, je dois pressément rencontrer la dame seigneur Mérésankh, l’heure est grave et sombre et je fais appel à une rencontre d’urgence. –

Il se signait puis attendit, stoïque, la suite. Il avait pris soit de déposer sa lance lame au sol en la tenant de sa main gauche et sa droite au cœur. Laissant ainsi bien voir sa véritable intention, et que ferait-il seul contre plusieurs armés.

Visiblement rassuré par tes intentions, il te salue mais reste sur la défensive. Il se tourne vers un des jeunes gardes qui l'accompagne et lui demande de prévenir la dame-seigneur de ta présence. Au bout de quelques instants, le garde revient avec un homme d'une cinquantaine d'années, chauve, portant un tatouage élaboré sur le crâne. Il es vêtu d'une robe de lin blanc et d'une sorte de pagne de forme triangulaire sur le devant jaune et bleu. Il porte des sandales en cuir et des bracelets en or et pierres colorées. A son cou pend un collier de pierres bleues étoilées d'or et de perles dorées. Il te salue bien bas et se présente.

- Qu'Hathor te bénisse, seigneur fieffé Ssnirr Hss’tafi de Vrael Olo. Sois le bienvenu sur les terres de la dame-seigneur Mérésankh, fille de Maâkhérourê et d'Onouris. Je suis MaâtNourétef, son humble intendant. Je vais te conduire jusqu'à elle.

Il t'invite à le suivre et t'emmène dans un manoir dont l'intérieur te transporte directement dans les habitudes exotiques des mulhorandis. Tapis au sol, tentures, sculptures et vases, tenues des gens, tout est typique de cette lointaine contrée dont tu as pu admirer des dessins sur des livres. Une odeur d'encens enivre un peu tes sens tandis que tu t'approches d'un trône où est assise une jeune femme d'une vingtaine d'années. Une chevelure noir de jais lui descend jusqu'aux épaules et un regard vert clair se pose sur toi avec autant de curiosité que d'autorité. Elle est vêtue d'une robe légère en lin blanc rehaussée par un superbe collier de perles multicolores. Une ceinture rouge et bleu vient enserrer sa taille fine et des sandales en cuir et perles assorties au collier chaussent ses pieds menus. Elle porte sur sa chevelure une sorte de serre-tête d'où pendent des fils d'or et des perles bleues étoilées d'or. Des bracelets d'or agrémentent ses bras, ses poignets et ses chevilles. Elle est d'une beauté saisissante et a beaucoup de prestance. Elle hoche la tête en guise de salue et te dit d'une voix calme et posée.

- seigneur Ssnirr Hss’tafi de Vrael Olo des terres de l'ouest, sois le bienvenu sur mes terres.

Elle claque des mains et aussitôt deux serviteurs arrivent avec un siège adapté à ta morphologie. La dame Mérésankh te fait signe de t'assoir avant de te demander.

- Ta venue et ta demande d'audience en urgence semble annoncer des temps sombres. Peux-tu me dire de quoi il retourne pour qu'un seigneur se déplace ainsi sans même une suite ?

Alors qu'elle parle, des serviteurs apportent une petite table basse avant d'y déposer des fruits, une carafe remplie de bière et quelques morceaux de viande crue fraiche qui te font saliver d'envie...l'accueil est une chose qui est pris très au sérieux chez les mulhorandis, semblerait-il..
.

Voyant l’humain chauve au tatouage élaboré arrivé, le Yuan-ti abaissait légèrement la tête en guise de respect, écoutait puis dit simplement…

-Honoré MaâtNourétef, humble intendant, soit remercié pour ton accueil. -Puis il le suivit.

C’était splendide. Tout ce que voyait Ssnirr lui donnait envie d’aller sur les terres d’origine de la dame-seigneur Mérésankh. Partout il y avait une richesse de bon goût, de beautés, d’art, une atmosphère encensée où le mystère planait, ce qui apportait un relent de curiosité au nécromant qu’il était. Tout ici respirait le respect et l’harmonie.

L’arrivé de la dame seigneur, ne le laissait pas dans l’indifférence. Ssnirr n’avait jamais été attiré par les humaines, ni aucune autre race, si bien que même venant de sa propre génétique, il n’avait jamais eu de sentiment honorable pour un rapprochement physique pour quiconque. C’est donc légèrement surpris qu’il eu un moment de silence et d’hésitation devant cette mystérieuse perle du désert. Déposant auprès de son corps la pointe de sa lance au sol avec une agilité et une douceur commandée, de son bras gauche il éloignait la pointe du dessus à l’extrémité de ses épaules, rabaissait légèrement la tête en apposant sa main droite au cœur il dit avec candeur…

-Dame seigneur Mérésankh, fille de Maâkhérourê et d'Onouris, favorable soit notre rencontre, pour que nos cœurs soient lumière et que nos épées restent au fourreau, je porte la paix dans mes mains et c’est la lumière qui me guide vers vous, qu’une étoile brille sur l’heure de cette rencontre, car c’est une ombre que j’apporte comme nouvelle et une alliance que je viens quémander. –

Il restait là les yeux fixés au sol devant les pieds de Mérésankh. Il attendit que le serviteur dépose les bonnes attentions, prit place sur le siège improvisé, humait de sa langue les délicieuses bouchées déposées, se retint de toute impolitesse puis continuait à la suite du questionnement avec toute la compétence de son social qu’il possédait…

-- Votre esprit fin d’une grande acutesse, vous honore dame seigneur Mérésankh. Effectivement, une sombre et terrible menace de l’Outreterre à ouvert une brèche sur les terres du baron Qi-lonon Qi-Lo, premier du nom, non loin du cercle des druides de la forêt ou se situe mon fief.-

Astucieusement il avait bien mentionné les terres du baron et non les siennes, question de laisser voir toute sa sensibilité et son dévouement. Il continuait …

- La menace à pour nom, Luirlann Mainténébreuse, mage des profondeurs au service du seigneur morgraskaerxea Oeildefeu et il vient conquérir les terres en son nom. Une horde de quaggoth veille présentement tout autour de la faille ouverte. Étant nouvellement arrivé sur les terres que le baron à bien voulut m’offrir à gérer, avant-hier plus précisément, j’ai dû aller prévenir la dame-seigneur Airia, elle aussi nouvellement fieffé, de la nouvelle menace qui planait sur les terres du baron et c’est à ce moment que j’ai appris que le sire Orios Ocrefeuille veut étendre son domaine en prenant celui des autres, donc possiblement le vôtre aussi. Le sire est-il derrière cette machination, je ne peux le dire. – – Il prit un temps calculé puis continuait… - Alors je viens en demandant une alliance pour le bien-être de tous nos sujets respectifs. J’ai vu des airs, que votre fief est parfaitement entretenu et resplendit de beauté et j’ose imaginer que vos sujets vous tiennent à cœurs, vous aussi. -

Il relevait légèrement la tête, en guise d’écoute dans l’attente de la décision de la ravissante Dame seigneur Mérésankh.

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P.S. le premier tir n'est pas bon, je me suis gouré en faisant un d10.

Mérésankh t'écoute avec attention et semble apprécié tes manières. Elle hoche la tête à tes paroles et te répond en levant ses deux mains à hauteur de son visage, paumes relevées.

- Que les dieux te gardent, seigneur Ssnirr. J'entends ton message et tes informations sont, en effet, plus qu'inquiétantes.

Elle hausse les sourcils lorsque tu parles du sire Orios Ocrefeuille qui veut étendre son domaine en prenant celui des autres.

- Le sire Orios, dis-tu ? Mais le sire Orios n'est que le héraut du seigneur Aléron De Saulebois. Je crois que tu confonds les deux, seigneur Ssnirr.

Elle sourit avec indulgence.

- Mais étant nouvellement arrivé, je peux comprendre ton erreur.

Elle réfléchit quelques instants avant de poursuivre.

- Le seigneur Aléron De Saulebois a des vues sur les autres fiefs, c'est un fait, même s'il tente de le cacher. Il n'est pas très fin et ses complots sont souvent faciles à démasquer. toutefois, ses conseillers sont assez intelligents pour faire en sorte qu'aucun lien direct ne remonte jusqu'à leur maître. Ce qui fait que jusqu'à aujourd'hui, il ne m'a pas été possible de le confondre devant le baron. Il finira bien par faire une erreur et à ce moment-là...

Elle a un sourire féroce qui prouve que le moment voulu, elle saura faire payer Saulebois comme il se doit. En attendant ce moment, elle secoue la tête et te dit.

- Je ne le crois pas assez intelligent ni assez stupide pour monter de toute pièce une telle menace. Ses conseillers lui auront dit l'immense danger à s'allier à ceux des profondeurs. Non, ce que veut le seigneur Saulebois c'est pouvoir agrandir ses terres hors s'il faisait une alliance avec ceux d'Outreterre, ils prendraient pied en surface et il ne serait, au mieux, que leur larbin. Un homme de paille et cela, il ne le supporterait pas.

Elle te fixe et continue.

- Je suis consciente de l'immense danger que représente cette incursion à la surface par des créatures des profondeurs. Si nous n'y mettons pas fin maintenant, nous risquons fort de nous faire tous envahir en très peu de temps.

Elle claque des mains et une créature étonnante entre alors.

Ssnirr Hss’tafi de la maison Se'Sehen (Partie roleplay). - Page 3 Foi6

La créature approche et s'incline avec respect face à Méréshankh avant de se tourner vers toi. Il plisse les yeux pour t'observer avant de croiser les bras. La dame-seigneur te présente alors le nouvel arrivant.

- Voici Kassian Fourrurenoire, mon fidèle capitaine de la garde. Il connait l'Outreterre et pourra être à même de nous fournir des informations supplémentaires concernant la situation actuelle.

Une fois informé de ce qui se passe, Kassian, hoche la tête avant de déclarer d'une voix gutturale.

- Malheureusement, pour défaire ce mage et son maître il va falloir descendre dans les profondeurs. Le dénommé Morgraskaerxea Oeildefeu ne viendra pas en surface tant qu'il ne sera pas certain que le territoire est en sa possession. Pour l'occire, il faudra aller jusqu'à lui et cela ne sera pas une partie de plaisir. Outre le fait de pénétrer dans un environnement que nous ne connaissons pas, nous risquons d'affronter ses hommes mais aussi d'autres dangers.

Méréshankh hoche la tête et fronce les sourcils.

- Je peux vous fournir quelques hommes que dirigera Kassian. Avec les vôtres et ceux de votre alliée la dame-seigneur Airia, vous devrez descendre en Outreterre, combattre les sbires du mage Luirlann Mainténébreuse avant de vous attaquez à ceux de Morgraskaerxea Oeildefeu et d'occire cet ambitieux Outreterrien.

Kassian grimace, voyant là un défi plutôt difficile à relever. Toutefois Mérésankh nuance ses paroles.

- Bien sûr, si vous trouvez une façon de passer à travers les mailles pour aller frapper directement Morgraskaerxea Oeildefeu, ça n'en sera que mieux.

Kassian approuve et commente.

- Oui, il va nous falloir nous réunir afin de mettre en œuvre un plan d'action.

Mérésankh acquiesce avant de te dire.

- Désirez-vous que cette réunion se tienne ici ou chez vous ? Ou peut-être au manoir de dame Airia ?

Il est clair que Méréshankh était au courant de la faille avant ton arrivée. Elle ne devait pas le savoir depuis longtemps sinon elle aurait pris les devants et serait venu voir ses pairs comme tu le fais actuellement. Sa décision est prise et tu sens bien qu'elle est prête à aider de son mieux. Elle comprend bien le danger que serait une incursion permanente des outreterriens et n'a pas du tout envie de se retrouver esclave...

Ssnirr faillit se mordre la langue lorsqu’il se fit dire son erreur au propos du seigneur Aléron De Saulebois. Il refouillait dans ses souvenirs et réalisait que la dame seigneur Airia lui avait pourtant bien spécifié qu’Orio était bien le héraut d’Aléron. Il soufflait mieux lorsqu’il vit que la dame seigneur Mérésankh ne lui en tenait pas rigueur. * Elle a une sagesse exemplaire. * Se dit-il intérieurement et rabaissait quelque peu la tête lorsqu’elle spécifiait son erreur sans jugement.

Le Yuan-Ti prenait bonne note aux propos de Saulebois et comprit lorsqu’elle frappait des mains à la suite de ses dires qu’elle acceptait une alliance. Son cœur se serrait dans sa poitrine quand il aperçut le dénommé Kassian. Il n’avait jamais vu ni connu tel spécimen et pendant qu’il écoutait les dires il se rendit compte qu’il avait oublié de demander à quelques orques de suivre Cunério. Sa petite tentative d’impressionner les orques était au début dans le but de prouver son courage pour pouvoir demander des volontaires pour la faille et il avait simplement passé tout droit. Décidément Ssnirr accumulait les difficultés les unes après les autres, allant même à ce demandé s’il était véritablement à sa place. Rapidement il jetait de côté ses dernières pensées se disant qu’il ferait un détour par le Montant avant d’aller au cercle de druide.

La symbiose entre la dame seigneur et son capitaine de la garde était remarquable, une seule grimace de ce dernier qu’elle comprit tout de suite le problème et elle vint repenser ses mots. * Elle est une fieffé remarquable, elle n’est pas de la dernière pluie, prend des notes Ssnirr. * Se disait-il sérieusement.

Et pour répondre aux dernières questions, le nécromant ajoutait…

-Voyant l’empressement de la situation, j’ai demandé à la dame seigneur Airia Porfends que l’on se rejoint tous au cercle de druide d’Onarion Feuilledesorbier d’ici deux jours, car elle recevait justement le héraut du seigneur De Saulebois et elle devait aussi régler quelques problèmes de Périfons et ce temps nous donnait la chance d’avoir des nouvelles du baron, auquel nous avons demandé quelques mages pour la situation. Donc si vous connaissez le cercle de druide d’Onarion ce sera là le point de rendez-vous, sinon voici les indications…-

Une fois les indications données s’il y avait lieu, Ssnirr ne voulut pas perdre plus de temps et son voyage par les airs, son combat contre le griffon lui avait donné faim, et avec maladresse ou simplement par manque d’étiquette et surtout par respect de l’attention portée à sa physionomie, il entreprit de prendre quelques bouchées de cette viande crue qui ne cessait de le titiller. Le pire était que sa journée n’était pas terminée, il se devait de retourner au Montant pour préparer une troupe de combattants orques et si tout allait bien il devait possiblement pouvoir arrêter communiquer des informations à Fédrick puis peut-être aller dormir à la Métairie pour avertir Perceval des possibles dangers qui pourrait survenir et de porter une attention particulière à tout changement ou apparition.

Il réalisait que ses journées seraient chargées, mais il aimait cela. Le fait de prendre soin des autres lui apportait une satisfaction accrue, même si cela retardait considérablement ses études, il se disait que l’expérience qu’il allait vivre serait une source de bienfait pour la suite. Il voyait tout le positif dans ce déroulement, deux alliances, son problème du Montant était réglé, et il avait eut un lot d’information qui lui serait fort utile.

Une fois les bouts de viande avalés il reprit auprès de la dame seigneur…

-Dame seigneur Mérésankh, vous me voyez ravi sur plusieurs points. Je vous suis redevable pour votre aide et soyez assuré que je veillerai personnellement à ce qu’il n’arrive rien de fâcheux à vos hommes. Le danger nous attend assurément, mais c’est en frappant rapidement que nous réussirons à amoindrir les dégâts. – Il abaissait encore le haut de sa tête puis prenant un ton plus doux avec moins d’étiquette il dit… -J’espère pouvoir venir discuter de plus amples sujets avec vous le moment venu, et ce, quand ce méandre se sera dissous, nos rivières ainsi jointes formeront, je ne puis en douter, un fleuve fort de nos unions. –

Ses ailes eurent un soubresaut, indiquant qui lui était temps de la quitté, déjà, mais il attendait de savoir si la sage et splendide Mérésankh avait de quoi à ajouter. Si rien ne le retenait, il repartirait sur l’instant pour le Montant récupérer son oublie et préparer une troupe d’orques et d’hommes valeureux pour l’épreuve qui s’approchait rapidement.

Lorsque tu parles du cercle druidique d'Onarion Feuilledesorbier, Mérésankh secoue la tête avec grâce.

- Non, je ne connais point ce cercle. J'ai sur mes terres les fidèles d'Osiris qui ont leur temple dans la forêt. C'est l'équivalent de vos druides, il me semble.

Voilà encore un sujet dont tu pourrais discuter avec elle lors d'une prochaine visite : comment se fait-il que ce ne soit pas des druides Téthyriens qui protègent la forêt ? Mérésankh serait-elle venue sur ses terres avec une partie de son peuple ? Cela se pourrait bien. En fait, tu n'as pas forcément fait attention en arrivant aux gens que tu as vu. Après avoir expliqué l'emplacement du cercle druidique de ton fief, tu prends quelques bouchées de viande crûe qui s'avère être délicieuse. Faire honneur aux mets que l'on t'offre amène un sourire satisfait sur les lèvres de la jeune fieffée. Il est clair que tu as marqué un point en respectant la bienséance du protocole en vigueur ici. Il est vrai que d'avoir des personnes d'origine très variée aux commandes des fiefs apportent forcément des us et coutumes différents d'un manoir à l'autre. Elle attend que tu es terminé ton encas pour parler.

- Kassian va partir séance tenante avec une compagnie de 20 hommes d'armes. Sache qu'ils sont tous aguerris et ne te feront pas défaut.

Elle sourit lorsque tu demandes à revenir la voir pour discuter et hoche la tête.

- C'est avec grand plaisir que je te recevrais, noble seigneur Ssnirr. Partager des connaissance est une bénédiction qui enrichie toujours les deux parties.

Alors que tu t'apprêtes à partir, Mérésankh tape une nouvelle fois dans ses mains et un serviteur accourt avec un petit coffret qu'il ouvre devant toi. A l'intérieur, posé sur un coussin de velours noir, un petit pendentif représentant un scarabée accompagné de sa chaîne.

Ssnirr Hss’tafi de la maison Se'Sehen (Partie roleplay). - Page 3 B2x3

Mérésankh reprend la parole.

- Voici une amulette de protection qui te sera utile.

La jeune femme se lève, s'approche du coffret et lève les mains qu'elle garde à quelques centimètres de l'amulette. Elle ferme les yeux et dit dans une langue incompréhensible pour toi quelques mots. Une fois cela fait, elle abaisse ses mains et t'explique.

- C'est une prière afin de demander à la déesse Isis de t'accorder sa protection. Puisse les dieux t'accompagner et veillez sur toi. A bientôt ami, que Ré éclaire ton chemin de vie et écarte de toi les ténèbres et les malfaisants qui s'y cachent.

Elle t'accompagne jusqu'à la porte du manoir et te regarde partir. Le voyage jusqu'au Montant se passe sans encombre et tu arrives à la nuit tombée. Aussitôt, un mineur t'approche pour te dire que Barn et Guruk se trouvent tous deux chez le vieux Donko Petitepioche, un ancien mineur qui est apprécié pour ses conseils sages. Il te conduit jusqu'à une petite maison simple entourée d'un potager et d'une grande-étable. Il toque à la porte et parle assez fort pour que sa voix puisse être entendu à travers l'épaisseur du bois.

- Donko ! Le seigneur Ssnirr est là. Il désire voir Barn et Guruk.

La porte ne tarde pas à s'ouvrir sur un vieux bonhomme qui doit avoisiner les 80 ans au moins. Il a un regard perçant vert et des cheveux gris courts. Il incline la tête et t'invite à entrer.

- Entrez, mon seigneur, soyez le bienvenu dans mon humble maison.

La pièce où tu entres possède dans le coin droit un fourneau et un buffet, au milieu une table et des bancs qui font face à une cheminée et à gauche, un lit clos. Barn et Guruk sont attablés et se lèvent pour te saluer dès ton entrée. Donko referme la porte et se dirige vers le fourneau.

- Vous voulez une tasse de thé, seigneur Ssnirr ?

Sur la table se trouve les tasses de Barn, Guruk et de votre hôte. Une bonne odeur de thé flotte dans l'air. Guruk et Barn se rassoient avant que l'humain ne te demande.

- Que se passe t-il mon seigneur que vous reveniez si vite ?

Mérésankh était pleine de surprise. Tout de ce qu’il voyait, entendait, respirait, goutait, lui était favorable. Lorsqu’il sut que Kassian partait sur l’heure pour le cercle de druide avec 20 hommes, Ssnirr se sentit dénudé et honteux. Il était venu ici en demandant et lui n’offrait que des problèmes à régler. Il n’avait même pas pensé à apporter un présent pour la dame-seigneur et il avait fait de même pour la dame seigneur Airia et qui plus est, le comble de la honte, Mérésankh vint lui offrir un présent porte-bonheur après avoir accepté de le revoir pour enrichir leur savoir l’un et l’autre.

Le Yuan-ti restait stoïque un moment lorsque Mérésankh bénissait l’amulette, puis lorsqu’elle lui offrit, c’est avec des gestes lents, précis et attentionnés qu’il se la passait par la tête pour l’avoir à son coup puis il abaissait le haut de son corps en guise de respect et ajoutait…

-Dame seigneur Mérésankh, vous êtes pour moi un pur ravissement. Soyez certaine que je reviendrai après cet intermède malencontreux, comme quoi, le malheur qui survient apporte son lot d’émerveillement et d’amitié, tout doit passer dans la balance cosmique pour être soigneusement compté. Que les dieux vous gardent à tout jamais dame seigneur Mérésankh et j’accepte avec honneur votre présent protecteur. Que l’étoile continue de briller, la chaleur de nos cœurs contribuera à sa splendeur. -

Avait-il dit sur une teinte de douceur puis avait rampé jusqu’à la sortie pour prendre son envol. C’est le cœur gonflé d’un amour nouveau que le nécromant repartit. Il n’y avait rien de charnel ou de possessif dans cet amour, non, qu’un sentiment de bonheur, d’enrichissement et de respect. Il y avait maintenant trois fiefs alliés entre eux ce qui garantissait un développement mutuel grandissant et prospère pour les trois fiefs, une force supérieure et surtout un mélange de cultures qui ne serait que profitable pour tous. Sa joie l’empêchait d’avoir une vigilance accrue, ce qui aurait put être fatale pour lui et c’est seulement une fois en vue du Montant qu’il s’en rendit compte. Il se trouvait fatigué de cette grosse journée, mais elle n’était pas encore terminée.

Les salutations faites à Donko, Ssnirr accepte volontiers une tasse de thé après l’avoir remercié de son accueil. Il répond ensuite au questionnement…

-J’arrive tout juste de chez la dame seigneur Mérésankh et une alliance a été accepté, elle nous a offert son capitaine de la garde avec 20 solides hommes et ils sont déjà parti pour rendent au cercle de druide. Une excellente nouvelle, car ces deux alliances comblées, nous serons plus fort et plus prospère sans parler des échanges culturels et des matériels que nous pourrons concevoir pour la suite. Dans l’empressement du moment et comme je n’ai pas moi non plus la science infuse, j’ai oublié de demander à Cunério de prendre des orques et des hommes avec lui, donc je suis venue les quérir pour qu’ils puissent se rendre au cercle de druide de la forêt. –

Il regardait Guruk puis demandait. – Chef de garde Guruk, vous devez bien connaitre une trentaine de valeureux guerriers? – Il y avait une pointe d’humour dans la voix et même si le sourire lui était impossible, Ssnirr riait intérieurement puis il sur la même lancé il demandait… -Et vous Chef du Montant, acceptez-vous de prêter à votre seigneur une trentaine de valeureux guerriers ou est-ce trop ou pas assez? - Il démontrait là que sa façon d’opérer serait le plus souvent possible cette manière de faire. Demander l’avis pour qu’ensuite il puisse prendre la meilleure décision. Il humait le thé par sa langue avant d’en prendre une petite gorgé puis il remerciait encore Donko de se précieux breuvage et ajoutait. – Et vous Donko je vous remercie de bien vouloir les recevoir pour qu’ils puissent tout deux bénéficier de votre sagesse, c’est véritablement de cette manière que je vois la force, s’unir, faire UNS avec le tout, et ce, pour l’éternité. – Lorsqu’il dit le dernier mot, ses yeux et son regard étaient lointains, comme s’il voyait l’avenir. – Il est délicieux ce thé, c’est vous qui le faites pousser? -

Quand tu demandes à Guruk de te fournir 20 hommes, il acquiesce en te répondant.

- Sans problème, seigneur Ssnirr.

Barn, lui, grimace par contre. Il secoue la tête et te dit.

- Mais nous n'avons pas une trentaine de guerriers, monseigneur. C'est un hameau de mineurs pas de combattants.

Donko pose sa main sur l'épaule de Barn.

- Ce n'est pas tout à fait vrai, Barn, parmi les vieux mineurs, il y a d'anciens aventuriers qui pourront prêter main forte. Mais ils ne sont pas trente, hélas, mais il reste au moins 10 anciens guerriers.

Barn cligne des yeux, éberlué.

- Ah oui ? Je ne savais pas.

Donko sourit en haussant les épaules.

- Bah, ils ne s'en vantent pas plus que cela, c'est pour ça que tu n'es pas au courant.

Barn hoche la tête et ajoute.

- Je peux vous fournir 20 mineurs parmi les plus costauds, mon seigneur. Ce ne sont pas de vrais guerriers mais ils savent se débrouiller avec une arme quand même.

C'est là que l'entrainement martial des habitants s'avérera utile pour pouvoir disposer de combattants en cas de besoin. Quand tu complimentes Donko pour sa généreuse participation en fournissant conseils sages et lieu de discussion, il te sourit avant de te répondre.

- Ce n'est rien, mon seigneur, c'est normal de s'entraider. L'union fait la force et pas que pour le combat. C'est une maxime qui est valable pour tout dans la vie. Il faut se serrer les coudes et ainsi, on forme non pas un simple hameau mais une famille.

Il secoue la tête quand tu demandes s'il fait lui-même pousser son thé.

- Diantre non, moi ma spécialité, c'est le vin !

Barn reprend la parole.

- Le temps de prévenir les hommes et qu'ils se préparent, ils ne partiront sans doute pas avant demain après-midi. Cela ira tout de même, mon seigneur ?

Ssnirr écoute et observe comment se comportent les trois devant lui et intérieurement il est vraiment heureux de voir cette nouvelle symbiose s’opérer. Il répond à Donko…

-Vous avez une belle philosophie Donko, vous feriez un bon intendant conseillé pour le Montant, je parlerai à Fréon de ce poste pour vous, une petite rétribution devrait vous être allouée, Guruk et Barn, je ne voulais pas en parler devant les autres plutôt aujourd’hui, mais vous aurez votre gage en conséquence, demain en passant par le village je m’arrêterai pour en faire par à Fréon et Gurine.-

Il prit une autre gorgée de thé puis vers Donko… -Vous dites faire du vin! Faire une eau-de-vie, un esprit de grain, vous en seriez capable? Je sais que ce ne sont pas les mêmes procédés, mais la passion est la même. -Il attendait la réponse avec délectation. Son projet de la distillerie il l’avait bien en tête, donc faire de la prospection ne coutait rien.

Pour répondre à Barn… - Bien certainement Barn, ceci est mon oubli, vous direz aux hommes d’arrêter à la Métairie avant le cercle de druide, s’ils sont trop fatigués, de toute façon la dame seigneur Airia ne devrait pas arriver avant après-demain, elle rencontrait un héraut voisin demain et la troupe de la dame seigneur Mérésankh, devait arriver après-demain aussi, donc tout sera dans les temps. Moi si cela va bien je devrais y être demain après-midi au plus tard, je partirai à l’aube demain. –

Il prit une autre gorgée de thé puis demandait…- Cunério est bien parti vers le cercle des druides?-

Donko grimace instantanément lorsque tu lui propose un poste "officiel".

- Il n'en est pas question !

Il se radoucit et te souriant.

- Ne vous y trompez pas, seigneur Ssnirr, je suis flatté de votre offre mais je n'ai pas l'intention de devenir un "officiel". Je préfère rester comme je suis, ce qui ne m'empêchera pas de donner mon avis lorsqu'on me le demandera.

Il hoche la tête.

- Place aux jeunes, je suis trop vieux pour ces choses-là.

Il balaie l'air de sa main pour signifier que le sujet est clos pour lui et répond à ton autre question.

- Il y a bien longtemps que je fais de l'eau-de-vie, mon seigneur, mais pas pour la vendre. Je la fais pour mon usage personnel et pou offrir à mes amis.

Guruk approuve d'un hochement de tête.

- Et elle est sacrément bonne !

Barn plussoie.

- Tu l'a dit, Guruk !

Donko désigne son buffet.

- Vous voulez en prendre une lichette ?

Barn et Guruk hochent la tête comme des gamins à qui ont auraient proposé des bonbons mais c'est toi que Donko fixe afin de savoir ce que tu vas lui répondre. Barn écoute tes ordres et t'affirme qu'il fera comme tu le demande avant de te répondre pour Cunério.

- Oui, mon seigneur, il est parti, pourquoi donc ? Vous en doutiez ?

La réponse de Donko ne surprend pas du tout le Yuan-ti et le fait rire intérieurement et lui répond par la suite de ses dires… -Tant mieux alors, je préfère les gens désintéressés, leurs conseils sont toujours véritables et non empreints d’avarice, alors soit Donko, resté vous-même. – – Dit-il en lui mettant sa main droite sur l’épaule en confirmant avec ses mouvements de tête.

Les yeux du seigneur se relevaient sur le doyen lorsqu’il confirmait qu’il faisait déjà de l’eau-de-vie et voyant l’intérêt des deux autres il se redresse quelque peu puis… - Bien certainement Donko que je veux humer et goûter, un très petit verre suffira, mon corps ne supporte pas l’alcool, avec ma langue j’adore en saisir les parfums et leurs subtilités. –

Appuyant sa confirmation d’un signe de tête il répondit tout de suite à la question posée au propos de Cunério… -Oui, j’en doutais pour être franc, je suis donc doublement surpris et je dois avouer que je suis heureux qu’il coopère pour ce projet; j’apprendrai à le connaitre plus, ce qui n’est pas mauvais en soi.-

Lorsque Donko ouvrit le récipient d’eau-de-vie la langue du Yuan-ti sortie à plusieurs occasions pour en saisir les arômes et une preuve de sa qualité lui vint quand il saisi un goût de rose subtile disparaissant rapidement ce qui lui donnait la preuve que le taux d’alcool devait être assez élevé. L’alcool ainsi libéré faisait ressortir les odeurs diverses de la maisonnée, un peu de mousse de bois, d’humidité, de ranci, sueurs et bien entendu l’odeur de Donko qui vint se raffermir. Des images venaient au nécromant, lorsqu’il se fermait les yeux un monde différent lui apparaissait, un monde d’effluve qui ne cessait de bouger et se marier entre elles formant une tout autre pièce. Quand il ouvrit les yeux, il prit le contenant qui lui avait été offert et prit plusieurs données avec sa langue puis déposait celui-ci sur le bout de ses lèvres minces. Déjà là un picotement le saisit et ses yeux semblaient vouloir pleurer tellement l’évaporation était forte. Restait maintenant à laisser couler l’eau-de-vie pour donner son véritable avis.

Par la suite il s’attendait à y tremper un doigt pour le passer au-dessus d’une flamme de bougie et demandait a son propriétaire de ce boire… -Vous seriez intéressé à former un novice à la fabrication d’eau-de-vie Donko? Car pour mes études j'ai besoin d'eau-de-vie, et ce, en grande quantité, alors je me disait que fabriquer une distillerie à la Métairie serait une pierre deux coups, et ceci pourrait aussi apporter son lot de revenu aussi. - Il semblait lointain et soucieux

Barn hoche la tête à ta réponse.

- Il est égoïste mais je suis sûr que vous saurez l'aider à retrouver le droit chemin ,mon seigneur. Cunério n'a pas tord sur tout , toutefois. Je suis loin d'avoir son aisance pour tenir le hameau et le moment pour le destituer n'était pas le bon, je le crains. J'espère juste que mes erreurs à venir n'auront pas trop d'impacts négatifs sur la vie des gens.

L'inquiétude plisse le front de Barn. L'homme est soucieux du bien-être des autres et cela fait de lui un homme de bien. Une belle âme comme on dit...Donko, quant à lui approuve ta demande de former un apprenti à la fabrication de l'eau-de-vie.

- J'en serais heureux, seigneur, mais il est difficile de nos jours de trouver un jeune qui veille apprendre.

Il sourit malicieusement.

- Ils préfèrent grandement le goûter plutôt que de le préparer.

Il glousse.

- Peut-on le leur reprocher, au fond ?

Il secoue la tête.

- Non, bien sûr...donc, si vous trouvez un jeune motivé, je serais ravi de lui apprendre ce que je sais.

Il semble réfléchir avant de reprendre la parole.

- Une distillerie à la Métairie ? Ma foi, oui, c'est une bonne idée...mais cela coûtera avant de rapporter. Les finances du fief sont-elles suffisantes ?

Tu sirotes l'excellente eau-de-vie du Donko tandis que Barn, reprend la parole.

- Il faut que vous vous rendiez bien compte, mon seigneur, que trente hommes et vingt orques en moins feront un trou énorme dans la protection possible du hameau. Je ne redoute pas une attaque dans les jours à venir, bien sûr, mais quand même. Si des ennemis venaient à savoir qu'autant de potentiels défenseurs étaient partis au loin...

Il grimace sans finir sa phrase et tu saisis bien son inquiétude. En effet, si une attaque avait lieu tandis que les mineurs étaient en nombre restreints, il se pourrait que le hameau se retrouve sous l'autorité d'un autre maître. Guruk te fixe d'un air interrogateur. Donko, lui, balaie, le doute d'un revers de main.

- Avec des si, mon garçon, on ne ferait plus rien. Allons, croyons en notre bonne étoile et ne voyons pas tout en noir.

Donko t'offre l'hospitalité pour la nuit en mettant une paillasse au sol où il s'installe pour te laisser son lit. Après une bonne nuit de sommeil, tu es réveillé par le bruit des hommes qui sont sur le départ. De la fenêtre de la masure, tu les vois partir...

» Ssnirr Hss’tafi de la maison Se'Sehen
» Cyprien (partie roleplay).
» Varn (Partie roleplay).
» Mithras (Partie roleplay).
» Lander (partie roleplay).