Ssnirr Hss’tafi de la maison Se'Sehen (Partie roleplay).

Averdynn Ferlame, le maître d'armes, semble le plus réceptif à ta proposition de former les gens du fief. Il approuve d'un hochement de tête avant de lancer un regard appuyé à l'intendant. Quelque chose te dit qu'il a sûrement déjà proposé quelque chose de similaire et que Crutchik le lui a refusé. D'ailleurs, le gobelin pince les lèvres, visiblement contrarié de voir son refus remis en cause. Toutefois, il se garde bien de faire le moindre commentaire. L'idée des feux pour signaler un danger plait à tous le monde mais celle concernant les corbeaux beaucoup moins. L'intendant s'en explique.

- Votre idée n'est pas mauvaise, messire, mais mieux vaudrait choisir une autre espèce que le corbeau. Ce volatile est souvent très mal perçu par les paysans qui ont tendance à le chasser car il fait des dégâts. Il serait regrettable que les corbeaux messagers soient tués accidentellement et que leurs messages se perdent dans la nature.

Les autres membres du conseil approuvent. Tu tentes d'apaiser les tensions qui sont apparues avec ton intervention musclée vis à vis du gobelin en discutant mais tu sens bien qu'ils restent tous méfiants. A ta demande de savoir s'ils ont des questions, ils secouent la tête. Tu n'en tireras rien de plus aujourd'hui. Il faut peut-être leur laisser le temps de digérer la réunion qui vient de se dérouler...

Voyant la réaction de l’intendant au regard du maitre d’armes, Ssnirr comprend pourquoi et décide de se servir de ceci pour apaiser la tentions qu’il à lui-même causé. En tournant le haut de son corps vers le gobelin son regard croise le sien puis avec un visage toujours aussi impassible dit…

-Je vais mettre votre comportement Crutchik sur le dos de vos loyaux services envers votre ancien employeur, ce qui est tout en votre honneur, cette loyauté est incontestablement essentielle parmi nous. Vous avez tous compris que je n’ai pas les mêmes vues que l’ancien dirigeant et je suis certain qu’après cette maladresse de ma part, que nous réussirons à mieux nous comprendre, nous respecter et bien sûr, à mieux nous entendre. –

Il écoutait la recommandation de Crutchik puis le Yuan-ti semblait mal à l’aise. Pour Ssnirr les corbeaux étaient dans les oiseaux qu’il ne mangeait pas, il les respectait, beaucoup en fait, ils étaient pour lui une race à part, ils étaient ceux qui avaient traversé les enfers pour aller porter la lumière en son centre et en étaient ressortis avec leurs noirs plumages. Ils étaient pour Ssnirr les porteurs de lumière. Donc de savoir que les habitants le percevaient mal le mit dans un état second. Il prit un instant avant de répondre…

-Dommage que les corbeaux soient mal perçus par les habitants, je les adore… Mais effectivement, il serait regrettable de perdre un précieux message à cause de leurs méfaits, vous avez raison Crutchik, trouvons une autre espèce. Merci de votre éclaircissement intendant. –

Réalisant qu’il ne réussirait pas à avoir plus leur attention due à son égarement de comportement, il relevait le haut de son corps légèrement, reprit sa lance dans sa main gauche, la déposait au sol puis dit doucement…

-Donc que l’on envoie un message pour avertir les deux hameaux des prochains changements, trouvez un oiseau apte à délivrer les messages, Larzyl informera les fiefs voisins que j’aimerais les rencontrer le plus tôt possible. Je lève le conseil présent, nous reprendrons… disons… après-demain, je me dois de vérifier les comptes avant toute autre chose. Je tiens à m’excuser si j’ai froissé quelque ’un d’entre vous avec ma tare de tempérament, je vais, tout comme notre intendant, travailler à m’ajuster à ce groupe et aux mœurs des ses habitants, pour que l’avenir nous soit profitable à tous, et ce, dans une harmonie que je veux la plus prospère possible. Merci à tous et je garderais avec moi Gurine et Fréon, Gamrod tenez-vous près, lorsque j’en aurai fini avec Gurine j’aimerais vous rencontrer, ne restez pas loin. Je lève le conseil. –

Il raccompagnait les conseillés jusqu’à la porte puis lorsqu’il ne restait que Fréon pour le procès verbal et Gurine, il fermait la porte puis demandait en retournant à la table…

-Bon, maintenant regardons les comptes pour en savoir davantage sur les possibilités que nous avons, à vous Gurine, éclairer moi! - Dit-il avec un ton plus posé et détendu qu’au conseil. Il reprit place, mais à côté de de la trésorière, et ce, sans s’assoir.

Tu sens que tes dernières paroles, plus diplomates, ont un peu allégée l'atmosphère sans toutefois réussir à la détendre complètement. Le gobelin prend note de tes ordres de prévenir les hameaux des changements que tu comptes y faire avant de saluer et de sortir. Larzil fait de même mais te demande.

- Désirez-vous que j'envoie des missives à vos voisins, seigneur, afin de les informer de votre désir de les rencontrer ou préférez-vous une approche plus protocolaire où je vous représenterais physiquement ?

Il explique la différence entre les deux.

- La missive a le mérite d'être plus rapide mais plus banale aux yeux des seigneurs tandis que la présence physique de votre héraut montrera le respect que vous avez vis à vis de leur rang.

Pernicieusement, le père Emeri ajoute.

- Ou pourra vous faire passer pour faible !

Le héraut sursaute face à cette pique.

- Comment, que dite-vous là ?!?

L'abbé reprend.

- Eh oui, approchez vos voisins que vous ne connaissez pas encore en envoyant votre héraut en personne pourrait leur faire croire que vous voulez entrez dans leurs petits papiers sans vous mettre en danger.

Larzil crispe les poings, visiblement agacé.

- Vous dites n'importe quoi, mon pauvre ami. Vous devriez vous concentrez sur votre domaine de compétences et laissez les miennes tranquilles !

Le fin sourire sournois du prêtre te fait vite comprendre l'inimitié qui existe entre ton héraut et l'abbé du manoir. Le père Emeri en rajoute une couche en persiflant.

- Dites plutôt que cela vous arrange bien de vous rendre chez les seigneurs voisins afin de vous y faire des contacts...voire y sceller des alliances.

Cette fois, Larzil s'empourpre tant il est outré. Il pince les lèvres néanmoins, prend sur lui, et répond froidement.

- Je ne sers qu'un seigneur, messire Voilebrume, et les contacts que je peux me faire lors des missions qui me sont confiées servent à renforcer sa puissance et celle du fief.

Le prêtre glousse avant de lever les mains devant lui en guise de paix.

- Soit, soit, disons que je n'ai rien dit...

Il jette un oeil vers toi avant de se faire humble.

- Pardonnez cette petite prise de bec, seigneur, messire Boisdelune et moi ne sommes pas souvent d'accord sur certains sujets et il prend vite la mouche.

Larzil ronge son frein pour ne pas donner raison au perfide prêtre. Tu entends Fréon pousser un soupir qui montre combien il est habitué à ce genre de confrontation. Le père Emeri sort de la pièce, le sourire aux lèvres, content d'avoir cloué le bec de son adversaire. Une fois ta décision donnée concernant la façon d'approcher les seigneurs voisins, missives ou présence physique, ton héraut se retire également. Ton maître-espion acquiesce à ta demande qu'il reste proche afin de pouvoir s'entretenir avec toi un peu plus tard et sort à son tour. Ne reste dans la pièce que Fréon et Gurine. Tandis que Fréon note ce qui vient de se dire au conseil, tu regardes les livres de comptes avec Gurine. Tu vois qu'ils sont scrupuleusement tenus et qu'il ne manque pas une pièce de cuivre de noter. Il s'avère que les finances du fief sont bonnes mais limites. Il ne faudrait pas grand chose pour les faire basculer du côté négatif. Gurine t'explique alors.

- L'intendance prend beaucoup pour des réceptions et des rencontres importantes pour le fief.

Tu sens tout de même une petite réticence de la part de ta trésorière mais elle n'ajoute rien de plus sur le sujet.

- Le second poste de dépenses sont dû aux déplacements de votre héraut.

Là, elle est plus détendue.

- Certes cela coûte cher mais Larzil ne lésine pas sur les visites à vos voisins et sur les petits présents qu'il leur amène à chaque fois.

Elle tend la main devant elle pour te montrer que ce n'est nullement une critique.

- C'est une bonne chose, seigneur, cela permet de garder d'excellents contacts avec vos voisins. Il est important que garder une bonen entente d'autant que certains d'eux ont une tendance naturelle à l'expansion...

Tu découvres que tes voisins pourraient bien se montrer plus "agressifs" que ce que tu aurais pu croire et qu'être seigneur d'un fief du baron ne te protège pas forcément contre le désir d'en avoir plus des autres nobles. Voilà une information intéressante à connaître. Le reste des dépenses concernent l'entretien des structures du fief et des hommes d'armes. D'ailleurs tu constates que le maître d'armes a un salaire plutôt élevé comparé aux autres salaires de tes conseillers.

Ssnirr laisse faire la petite escarmouche entre le prêtre et le héraut sans rien dire et sans rien démontrer. Il attend que le prêtre sorte puis fit un signe à Larzil d’attendre et lorsque Emeri sort, refermant la porte derrière lui, le nouveau seigneur dit simplement à Larzil …

-Vous irez en personne les inviter à une rencontre commune, je veux bien certainement, à votre retour, le pouls de ceux-ci, leurs réactions vis-à-vis l’invitation me seront précieuses. Merci de votre éclaircissement Larzil, revenez-nous rapidement avec de bonnes nouvelles. - Dit-il humblement en lui ouvrant la porte pour ensuite la refermer une fois le héraut passé.

Il écoutait Gurine en réfléchissant puis à la fin il fit un tour sur lui-même puis demandait aux deux présents…
-Il faudra plus de liquidité pour bâtir l’entrepôt de la Métairie de Perceval, donc coupons dans les réceptions de Crutchik et les prochaines rencontres qu’il fera seront à ses frais; il doit comprendre que je sévis pour son comportement passé et il doit comprendre pour l’avenir.

Je comprends parfaitement l’importance d’une bonne entente avec nos voisins, il en dépend de la sécurité de tous, nous ne sommes pas près pour une guerre entre fiefs et les guerres sont que ruine, désarroi et source de malheur.

Pour Averdynn étant donné que son salaire est plus élevé laissons-le ainsi pour un temps, il devra mettre en place une garde renforcée, entrainer des recrus dans les hameaux et au village, il aura beaucoup de travail dans les mois avenir. –

Il tournait encore en rond puis ajoutait en s’arrêtant devant les deux présents… - Je vais tenter d’accroitre les revenus avec une distillerie à la Métairie, je sais qu’il faudra un peu de liquidité pour monter l’ensemble, mais par la suite, les spiritueux se vendent bien, presque tout le monde en consomme et les dérivés de la fabrication me seront bien utiles pour mes recherches, et comme source de revenus, car les débuts de ligne et les fins de ligne de production produisent un esprit de grain très volatile, explosif, curatif et préserve à merveille certaine partie organique de la décomposition… Il faudra plus de mains-d’œuvre à la Métairie bien entendu, alors il faut régler l’urgence de la mine pour récupérer le plus de mains-d’œuvre possible. Les orcs et les gobelins seraient une manne intéressante à la mine et nous pourrions transférer les humains à la Métairie.

Souhaitons que Crutchik tienne parole et réussisse le mandat demandé… Si vous avez des suggestions, c’est le temps? Sinon, je vous libère et vous ferez entrer Gamrod. Merci à vous deux de votre patience et Fréon ne restez pas loin, j’aimerais avoir vos impressions de la journée par la suite de la rencontre avec Gamrod. –

Il les laissait partir et se posait près de la fenêtre regardant le village évolué dans la journée dans l’attente de l’arrivée du maitre-espion. La rencontre risquait d’être longue. Il avait tant à connaitre de ce fief et le maitre-espion devait avoir tant à raconter. Les informations qui viendraient bientôt à sa connaissance seraient d’une importance capitale et ce serait sur celles-ci que les décisions futures prendraient racine.

Tes paroles sont fortement appréciées par ton héraut qui hoche la tête avec conviction.

- Je ne manquerais pas de vous informez dès mon retour, mon seigneur. Merci de votre confiance...

Sans rien ajouter, il te salue et sort, te laissant seul avec Gurine et Fréon. Tes propos concernant une coupe drastique dans le budget alloué à ton intendant et le fait de ponctionner l'argent pour les réceptions sur ses propres deniers font hausser les sourcils de la trésorière et sourire ton conseiller. Si Gurine s'abstient de tout commentaire, il n'en va pas de même de Fréon qui secoue la tête tout en redevenant sérieux.

- Cela n'est pas possible, mon seigneur, l'argent utilisé sert à des réceptions donnée de la part du seigneur du fief, c'est à dire vous, maintenant.

Il jette un œil à Gurine tout en poursuivant.

- Même s'il est vrai que Crutchik a tendance à dépenser un peu trop, il le fait pour le faste du fief. Ces réceptions représentent l'image du fief, sa puissance, sa bonne santé financière aux yeux des autres fiefs, des seigneurs et de vos potentiels adversaires. Je suis navré de vous dire qu'il n'est pas possible de faire payer l'intendant pour cela.

Il rajoute toutefois.

- Par contre, vous pouvez tout à fait diminuer le budget alloué aux réceptions et réorienter les sommes pour le projet de l’entrepôt de la Métairie.

Il te sourit brièvement, visiblement contrit d'être obligé de te contredire mais préférant être honnête et direct, quitte à se faire mal voir. Son sourire s'évanouit et il grimace à tes propos sur une possible guerre entre fief.

- Je modèrerais votre certitude à ce sujet, mon seigneur. Certes les fiefs ne se font que rarement une guerre ouverte mais cela n'empêche pas les guerres larvées. Quasiment tous les seigneurs rêvent d'avoir un territoire plus vaste et la seule façon de l'obtenir est de dégager un autre seigneur.

Il sourit brièvement.

- Bien entendu, il n'est pas question de montrer au baron qu'un seigneur à ses ordres est agressif vis à vis de l'un de ses pairs alors il est de bon ton de comploter afin d'amener le seigneur du fief visé à commettre un acte qui sera réprouvé.

Il soupire.

- Je me souviens d'un jeune seigneur d'un fief voisin qui fut déchu de ses droits pour avoir attaquer sottement l'un des autres seigneurs.

Il secoue la tête.

- Le pauvre avait été victime d'un complot fomenté par des membres de son conseil et par le seigneur rival. Finalement, c'est ce seigneur qui a récupéré les terres et a vu son fief s’agrandir en conséquence. Bien sûr, cela se passait du temps d'un autre baron mais le fils de ce seigneur comploteur est toujours à la tête de ce fief agrandi. Tout ceci pour vous dire, mon seigneur, de vous montrez très prudent et de ne pas sous-estimer l'ambition des autres seigneurs.

Concernant Averdynn, Gurine et Fréon hochent la tête, d'accord avec toi pour le laisser s'occuper de mettre en place une garde renforcée et entrainer des recrus dans les hameaux et au village. Gurine renchérit.

- Il saura faire au mieux, seigneur, je n'en doute pas.

La trésorière et le conseiller se regardent mutuellement avec un air inquiet lorsque tu parles de recherches et de préserver des matières organiques de la décomposition. Si Gurine n'ose pas poser de questions à ce sujet, Fréon, lui, n'hésite pas.

- Puis-je vous demandez quelle genre de recherches vous désirez mener, mon seigneur ?

Fréon ne manquait pas d’aplomb, les commentaires qu’il apportait, ainsi que ceux de Gurine, plaisaient à Ssnirr qui était encore néophyte comme seigneur. Il aimait quand les choses étaient dites avec tact, franchise et aplomb.

Le sifflement que les deux présents avec le seigneur entendirent fut un rire, mais en avaient-ils réellement conscience ou saisissaient-ils le sifflement comme un rire ou une menace. Ssnirr ajoutait pour ne pas apporter de confusion…

-Désolé, le sifflement est ce que vous appelez un rire, je ne suis pas furieux de votre recommandation aux propos des réceptions de Crutchik. Je n’avais vraiment pas saisi l’importance de telles réceptions qui me semble bien inutile. Il est vrai aussi que l’image que notre fief peut avoir auprès des autres m’importe que très peu, voir pas du tout. Je concède par contre qu’étant un novice dans ce domaine je prends vos recommandations avec intérêt. Personnellement, ma vision avec les fiefs voisins n’est pas de vouloir conquérir plus de terre, mais de s’entraider à les sécuriser pour que la population puisse jouir d’une meilleure vie. Des habitants en sécurité et heureux font de bien meilleurs travailleurs. Donc, gardons les réceptions et après avoir calculé comment vont couter les travaux et les préparations pour la mise en opération de la distillerie, vous ajusterez ce qui restera pour lesdites réceptions. Merci encore une fois à vous deux pour l’éclaircissement, c’est grandement apprécié. –

Les explications aux propos des complots entre fiefs semblent déranger Ssnirr, car il rampe ici et là dans la pièce semblant réfléchir et sérieuse. Il prend amplement de temps avant d’ajouter…

-Quelle perfidie? C’est navrant, il est pourtant beaucoup plus profitable pour tous de faire équipe ensemble contre les véritables ennemies que de faire des complots pour obtenir plus de charges à entretenir des terres, tellement ridicules, déficient, emplit d’avarices et de cupidité cette fâcheuse manière d’écraser son voisin, fomenter ainsi n'apporte que perte en bout de compte…Pffff… qu’importe, cela ne changera pas ma façon de voir la suite du fief présent, être aidant ne veut pas dire être faible, au contraire, l’entraide est une force insoupçonnée.-

Dit-il en serrant de plus en plus le manche de sa lance en ajoutait… - Voyez, comme il est encore plus sage de renforcer nos défenses et de préparer les habitants, un entrainement c'est toujours profitable, primordial même…- Il s’approchait de nouveau de la table puis déposait la lance sur celle-ci lorsqu’il reçut une question épineuse de Fréon, mais comment importante. Son comportement changeait automatiquement, ses yeux semblaient brillé de passion et d’amour puis légèrement emporté il commençait…

-Si nous partons du fait que l’entraide est primordiale et que la sécurité des habitants ainsi qu’une vie meilleure pour eux est d’une importance capitale, il faut que les travaux le plus dangereux, plus ardu, éreintants, soient pris en mains par des subalternes. N’étant pas un adepte de l’esclavage, il m’a fallu m’orienter sur une autre piste de possibilité des plus utile et précieuse. Très jeune j’ai dû m’entrainer auprès de gens peut recommandable, mais ma vision d’un avenir meilleur me poussait à poursuivre les études qui vont apporter un renouveau pour l’avenir, et ce, avec un équilibre parfait. La recherche de l’équilibre dans la vie et… dans la mort. –

Il était évident qu’il était ailleurs et que sa passion débordait sur le moment. Emporté d’un élan salvateur il continuait plein d’enthousiasme et de dévotion…

-Saviez-vous qu’une simple crevette peut passer d’une cheminée volcanique subaquatique à plus de 1200 degrés et d’aller dans une eau voisine a moins 30 degrés en moins de temps que vous clignez des yeux, et elle ne subit aucunement de choc thermique… Elles ne cuisent pas et ne gèlent pas tant et aussi longtemps qu’elles ont l’essence de vie en elles. Enlever l’essence de vie et elles brulent ou gèlent automatiquement. Prenez aussi les ombles chevaliers, les petites truites de lacs et rivières courantes dans nos régions, vous saviez que pendant l’hiver elle s’enterre dans la vase et gèle de part et autre, donc meurent sans détour, elles n’ont pas été tuées, elle se sont laissé gelé en réussissant à garder leurs essences de vie en elles, car, le plus beau et intéressant, le printemps venu elles dégèlent et reprennent leurs activités saisonnières puis se reproduisent… Tout comme la graine de l’arbre qui tombe de l’arbre qui gèle dure l’hiver puis éclot au printemps, donc passé de l’état de mort à vivant. L’existence entière est faite ainsi en fait, c’est simplement un cycle qui se répète indéfiniment, en fait il n’y a pas de mort et de vie, mais juste un repos puis une vigueur récurrente, une suite de bas et de haut, de soleil et de lune, de petit et de grandiose. La mort, c’est seulement ne pas être vu, l’invisible fait peur aux communs des mortelles, mais l’air que nous respirons nous ne la voyons pas, mais c’est bien elle qui fait que nous vivons… Ok, ok, nous la voyons lorsqu’il fait froid, mais vous comprenez là ou je veux en venir, ce n’est pas parce que l’on ne voit pas quelque chose qu’elle n’existe pas… n’est pas mort ce qui à jamais dort, et au long des siècles peut mourir même la mort! SssFsssssss…- Finit-il en sifflant exprimant ainsi son exaltation du moment. Son regard semblait lointain, dans un monde de recherche ésotérique. Il restait les yeux fixés sur un point au hasard puis finis par dire sèchement pour répondre plus clairement et sans passion… - La thanatobiologie, est le terme employé dans le domaine. L’étude de la mort et de la vie, comprendre la mort pour continuer la vie, utiliser la mort pour les vivants et non contre les vivants, est là, la différence de mes études et celle des nécromants conventionnels et destructeurs. –

Son regard revint soudain dans le présent puis regardant Fréon il demandait sur un tout autre ton…- D’ailleurs, j’aimerais avoir un laboratoire dans les sous-sols du manoir, est-ce possible? Où avons-nous un endroit que je pourrais aménager pour mes études? J’ai aussi pensé en faire un à la mine, souvent un mauvais filon va créer une galerie qui deviendra abandonnée. –

Il avait l’air plus détendu, plus heureux aussi. Juste le fait de parler de sa passion lui avait remonté le moral, la journée semblait plus ensoleillée, plus légère.

Social +6 pour leurs compréhensions (ne pas les effrayer)

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T'entendre dire que les réceptions te semble bien inutile et que l'image qu'a ton fief vis à vis des autres ne t'importe que très peu fait grimacer les membres de ton conseil. Toutefois, ils apprécient que tu prennes en compte leur avis et que tu autorises à garder ces fameuses réceptions mais avec un coût plus bas. Le sourire amusé que se lance Gurine et Fréon te prouve qu'ils imaginent fort bien la réaction de ton intendant et que cela les amusent par avance. Reprenant son sérieux, Gurine te répond.

- Je vais réorienter les sommes prises aux réceptions pour le projet de construction de la distillerie et je viendrais vous en rendre compte au plus vite, mon seigneur.

Ton mépris vis à vis des complots et conflits larvés entre fiefs et ton envie de les voir remplacer par une réelle entraide fraternelle fait, de nouveau, se regarder tes deux subordonnés. Cette fois, leur regard montre plutôt une certaine perplexité qui te montre que ton cheminement de pensées n'est pas le même que la plupart des autres seigneurs. A toi de leur faire voir qu'on peut arriver à agir différemment...Par contre, ils sont tout à fait d'accord avec toi sur le bien-fondé de former les habitants du fief à la défense. Ta passion sur l'étude de la vie et de la mort venant dans tes propos, tu te laisse gagner par l'enthousiasme et tu parles de ton envie de poursuivre tes recherches. Au bout d'un moment, tu reviens à la réalité en voyant le regard effaré et inquiet de tes deux conseillers. Finalement, tu dis ton désir de créer un laboratoire pour tes études et malgré leur inquiétude manifeste, tes conseillers répondent aussitôt à ta demande. Gurine, d'abord, en hochant la tête.

- Je vais faire des calculs afin de débloquer les sommes nécessaires pour l'aménagement d'un laboratoire, mon seigneur.

Fréon, ensuite, qui ajoute.

- Vous pourriez créer deux laboratoires, mon seigneur. L'un principal et l'autre secondaire. L'un se trouverait au manoir et l'autre dans une galerie de la mine. Qu'en pensez-vous ?

Ton souci de te rendre compréhensible pour tes deux subordonnés fonctionne moyennement bien. Disons qu'ils n'osent pas trop approfondir ce que tu entends par tes "recherches", de crainte de ne pas aimer ce que cela peut impliquer. Mais ils font de leur mieux pour répondre à tes demandes.

Il répondit qu’a la toute fin. – Mon matériel devrait arriver d’ici quelques jours, je ne pouvais pas emporter avec moi les instruments nécessaires à mes recherches. La plupart du matériel entre aisément dans une pièce et je suis d’accord Fréon, le gros du travail commencera ici au manoir, ensuite, une fois les choses réglées à la mine, j’y installerai un second laboratoire qui lui, sera plus… technique. - Il approchait de la porte doucement cherchant quelque chose qu’il aurait pu oublier puis ouvrit cette dernière en ajoutant quelques mots…

-Je vous remercie tous deux de votre service, de vos inquiétudes, et surtout de votre franchise, c’est tout à fait apprécié. Une seule chose me turlupine cependant… arrêtez de m’appeler par mon titre, Ssnirr sera de mise pour l’avenir. N’oubliez pas que je nous vois comme une main… je suis la paume, vous êtes les doigts et ensemble nous formons la force du poing, à la prochaine et envoyez-moi Gamrod je vous prie. –

Il fit une prestance salutaire puis laissant la porte ouverte se redirigeait vers la table pour ensuite aller prendre un regard à l’extérieur pour contempler le village. Il était pensif. Ses questionnements présents étaient sur les dernières nouvelles qu’il venait de recevoir. Il était clair que Fréon et Gurine ne voyait pas du même œil que lui son côté axé sur l’entraide entre fiefs. Il était aussi vrai que lui-même, sans avoir de doute sur le possible et la réalité de tel voisinage, se trouvait un peu utopiste. Il souriait intérieurement, ne pouvant le faire physiquement, il se rappelait le pourquoi il avait accepté ce poste et c’était justement pour tenter d’apporter du mieux, du beau et surtout du bon dans la vie de ses sujets. Il ne voulait pas que l’on se souvienne de lui, il souhaitait que les habitants de son fief réalisent qu’ils vivaient leur vie pour eux, leurs familles et non pour un seigneur. Rêveur il déployait ses ailes pour s’étirer un peu et prendre de grande bouffé d’air que laissait passer les carreaux du vitrail ouvert.

Il réalisait maintenant qu’il avait un chez lui. Ssnirr ne se sentait plus seul et déjà, sitôt, il avait un sentiment d’appartenance. Était-ce bon signe ou pas? Il expirait profondément, se retenait d’inspirer un certain temps, suivi d’une grande inspiration qu’il retenait aussi. Une pause méritée qui était pour lui nécessaire et salvatrice.

Lorsque tu demandes à tes deux conseillers de ne pas t'appeler seigneur, tu comprends aussitôt que tu viens de dire une énormité. Ils te regardent tous les deux d'un air effaré avant de secouer la tête dans un bel ensemble synchronisé. C'est Fréon qui prend la parole pour te dire d'une voix craintive.

- Je suis désolé, seigneur, mais ce que vous demandez est impossible. Cela serait un grave manquement à l'étiquette et nous pourrions être soumis à punition pour un acte aussi répréhensible.

Tu vois bien qu'ils sont, tous deux, stressés à l'idée que tu maintiennes ton ordre. Ils se trouveraient alors dans une situation difficile car soit ils t'obéissent et ils deviennent coupables de refus d'étiquette, soit ils te désobéissent et pourrait-être accusés de trahison à leur seigneur. Décidément, les us et coutumes de ce royaume te réservent des surprises et des écueils... Fréon, malgré tout, tente d'alléger un peu la tension qui vient soudain de monter de plusieurs crans.

- Mais nous sommes honorés par vos paroles concernant le fait que vous nous considérez comme...euh...les doigts de votre paume. C'est une marque de confiance et nous en sommes fort touchés.

Il regarde sa comparse qui approuve d'un hochement de tête et renchérit.

- C'est vrai, mon seigneur, votre confiance nous honore.

Gurine te salut afin de prendre congé mais Fréon reste. Il ferme la porte derrière sa collègue avant de se tourner vers toi, un sourire un peu crispé aux lèvres.

- Je vais me montrer franc avec vous, mon seigneur, vous avez beaucoup à apprendre de nos usages et je serais ravi de pouvoir vous les enseigner si vous m'y autorisez. Votre façon abrupte de faire la connaissance de vos conseillers, par exemple, n'est pas des plus diplomates et instiller la peur n'est pas la meilleure façon de vous allouez la loyauté de vos gens.

Il tempère ses paroles en levant les mains devant lui en guise d'apaisement.

- Je suppose que vous pensez le contraire mais, croyez-moi, la peur est l'ennemie du bien. Elle peut amenée des rancunes qui, à terme, pourraient se terminer par des complots afin de vous faire tomber.

Il sourit.

- J'exagère un peu...mais si peu. D'autres seigneurs sont tombés pour moins que cela et au vu des regards que se sont lancés vos autres conseillers en sortant de la pièce, je crains pour l'avenir.

Il soupire.

- Vous me prendrez peut-être pour un anxieux et vous n'aurez sans doute pas tord d'un certain côté mais mieux vaut prévenir que guérir, n'est-il pas ?

Il poursuit.

- Je comprend votre désir de vous imposez et il est légitime, mon seigneur, mais il y a des moyens plus subtiles pour y parvenir. Menacer l'un de vos conseillers par des allusions, par exemple, lorsque vous êtes seul avec lui est une bonne méthode. Ainsi, les autres n'entendront-ils pas vos propos directement et n'auront-ils pas un sentiment de solidarité vis à vis du dit-conseiller. De plus, les allusions laissent la part belle à l'imagination et croyez bien que dans ce cas précis, votre interlocuteur aura une imagination débridée qui le fera frémir d'horreur bien plus que si vous énumériez vous-même ce que vous pourriez lui faire subir.

Il s'arrête, heureux d'avoir pu te dire ce qui le turlupinait. Il te fixe, attendant avec anxiété ta réaction.

Décidément, depuis qu’il était entré dans ce manoir, il regrettait de ne pas pouvoir sourire. Il aurait l’air d’un être joyeux sans en douter. Il ne pouvait absolument pas en vouloir à qui que ce soit de son manque d’étiquette qui lui faisait apparemment défaut. Les civilisations Yuan-ti opéraient tellement différemment; le plus fort était le dirigeant, les autres en ordre de force suivaient. Tout le monde était utile, même les plus jeunes et les plus vieux, tous devaient travailler aussi fort que le dirigeant qui lui avait simplement que plus de responsabilités. Il n’y avait pas de seigneur et de titre, que des positions qui étaient prisent par apport aux forces de chacun. Ssnirr avait quand même étudié les bases de la diplomatie et il s’était rapidement aperçu qu’il était à l’opposé de ce qui était demandé parmi les humains. Par chance, auprès du baron Qi-Ionon Qi-Lo, il était resté lui-même, le baron l’ayant accepté tel quel, mais ici, dans son fief, il devait se surpasser.

Voyant le malaise s’installer, rapidement il levait la main droite puis aux suites des dires il sécurisait les deux présents…

-D’accord, d’accord, je ne veux pas me montrer injurieux et manquer… d’étiquette, surtout pas vous faire jeter aux cachots pour telle chose. J’ai été témoin sur le fief voisin comment il est pointilleux ce monde de l’étiquette avec les humains, mais de grâce rester vous-même. Je m’appliquerai à faire mieux, je vous le promets.-

Voyant Fréon refermer la porte il aurait aussitôt souri de nouveau. Il écoutait attentivement et fut même, touché. Il aurait pu s’assoir, il l’aurait fait. Lorsque ce dernier eu terminé, Ssnirr concluait…- Vous êtes avenant, j'apprécie Fréon, votre franchise sera toujours de mise et ne changez surtout pas. Vous avez parfaitement raison sur le premier point et vous m’enseignerez la diplomatie ainsi que les subtilités que je qualifie d’hypocrisies… Pour le reste, laissez-moi vous informer que pour moi et mon peuple, la peur n’existe pas, car la peur va vous tuer, car lorsque vous avez peur, c’est elle qui contrôle. Votre être, surtout votre esprit fragile, devenez en proie à vos propres faiblesses. La personne qui se laisse contrôlé par la peur n’est rien, elle mérite la mort, car la vie ne lui apporte que torpeur, mais celui qui contrôle sa peur, contrôle son esprit et son être, celui qui outrepasse la peur est en total contrôle, il s’en sert à bon escient pour se fortifier et devenir de plus en plus fort avec ceux qui l’entourent. - - Il prit un temps puis continuait…-Ce que j’ai fait avec Crutchik, je ne le regrette pas, car cette manière est spécifique à mon peuple. Dans la franchise et la véracité, et ce, sans sous-entendu, vous avez tous compris que je suis un monstre et mon devoir n’est pas de l’éliminer, mais bien de le contrôler. Je resterai toujours avec l’idée qu’il faut éliminer la pomme gâtée du panier rapidement, car elle gâtera le reste du panier. Ce n’était pas une menace, c’était un avertissement et l’énumération de mes préférences gustative sont réelle, ce que je n’hésiterai pas à mettre en œuvre si Crutchik continue son manège. Je n’aurais pas été honnête si j’avais fait le contraire. S’il comprend le message, il devrait s’ajuster sans problème. Encore une fois Fréon, je vous remercie et je prends parfaitement note de vos suggestions et vous avez parfaitement raison, il me faut plus de subtilité ainsi il me faut me pencher sur une question importante maintenant… Suis-je la pomme gâtée? -

Il se frottait le menton avec les doigts de sa main gauche puis terminait…

-Vous aurez beaucoup à faire Fréon, je suis près à mettre les efforts demander pour que l’on puisse, tous ensembles, évoluer. Il est certain que je ne changerai pas, mais il ne m’est pas impossible de m’adapter et c’est ce que je souhaite pour que ce fief puisse resplendir et devenir prospère. Sinon, tout comme ma famille, je serai anéanti. –

Il était pensif les yeux semblaient lointains, mais comment vraiment saisir un faciès qui n’avait aucune expression. Sa langue fourchue sortit quelques fois et il goûtait que Gamrod s’impatientât, il ouvrit la porte puis…

-Après la rencontre avec Gamrod, j’aimerais faire le tour du village, prendre le pouls de ses habitants, vous m’accompagnerez Fréon?-

Tes paroles apaisantes concernant le fait que tu vas faire de ton mieux pour suivre l'étiquette rassurent tes serviteurs qui se détendent un peu et c'est une Gurine rassérénée qui quitte la pièce. Quand tu qualifies la diplomatie et ses subtilités d’hypocrisies, Fréon grimace mais ne relève pas. Le semi-elfe commence à cerner ta personnalité et se dit sûrement que de protester ne ferait qu'enclencher une discussion où chacun de vous camperait sur ses points de vue. Lorsque tu exprimes ta pensée concernant la peur, tu vois que Fréon ne partage pas ton opinion. Il t'écoute cependant sans t'interrompre et, une fois que tu as terminé, prend la parole à son tour.

- Non, mon seigneur, vous n'êtes pas la pomme gâtée, mais votre franchise pourrait vous nuire. Je veux dire que votre menace...pardon, votre avertissement à Crutchik a été perçu par tous comme une ...une provocation, si je puis dire. Un danger que vous avez décidé de laisser planer sur tout vos serviteurs. Vous désirez la confiance et la loyauté de vos gens, mon seigneur, mais en agissant ainsi, vous risquez de ne pas l'obtenir.

Il s'incline avant de te dire.

- Je vous laisse réfléchir à ce que je vous ai dévoilé, mon seigneur. Je suis à votre service et vous pouvez comptez sur moi pour être toujours franc avec vous...au risque de vous déplaire, peut-être. Mais c'est ainsi que je conçois ma fonction. Je suis certain que vous réussirez à vous adaptez à votre nouvelle vie.

Il s'incline de nouveau avant de prendre congé mais tu remarques que ta réplique concernant l'anéantissement de ta famille l'a interpellé. Tu ne serais pas étonné que d'ici peu, il te pose des questions à ce sujet. A ta question sur le fait qu'il t'accompagne pour visiter le village, Fréon sourit et hoche la tête.

- Je vous accompagnerais avec plaisir, mon seigneur. A plus tard, donc...

Une fois sorti, le maître espion entre et attend, debout, de savoir de quoi tu désires discuter.

A entendre l’explication de Fréon sur sa franchise, lui permit de réaliser qu’il ne serait pas simple d’être un seigneur auprès des humains. Il devenait clair et précis qu’il doive faire autrement auprès de ses conseillers. * M’adapter, oui, je vais m’adapter et eux aussi, j’y suis arrivé avec les drow, j’y arriverai avec les humains.* Se dit-il confiant de sa détermination. Et Fréon finissait sur la même lancé.

Sans mouvement Ssnirr répondit… - Vos conseils font leurs chemins Fréon, vous avez la façon juste et le ton précis. À plus tard, cela ne devrait pas être en longueur avec Gamrod, merci.-

Il abaissait légèrement la tête, laissait passer Fréon dans l’antre de la porte puis allait se diriger vers la fenêtre, sortie le haut de son corps par celle-ci et regardait sur les murs extérieurs sur 360 degrés, goûtait l’extérieur. Malheureusement, il n’y avait pas de pintade dans le coin. Pas qu’il avait faim, il aimait le goût de la pintade, mais une saveur inconnue lui titillait l’esprit, un goût âpre, acidulé et suri flottait dans l’air… * Une outre de vin laissé ou oublié possiblement. * Se demandait-il intrigué.* Quand il entrait, le haut de son corps Gamrod était auprès de la porte à l’intérieur de la pièce. Ssnirr fermait les battants de la fenêtre, s’approchait de l’espion, en fit le tour, allait fermer la porte puis ne perdit pas de temps et sur une teinte feutrée demandait…

-Maitre-espion Gamrod qu’est-ce que vos oiseaux vous ont appris dernièrement sur le fief et nos voisins et d’après vous qu’est-ce qui serait l’urgence présente? –

Il s’approchait délibérément de la table pour que la conversation soit au centre de la pièce et attendait patient ce que Gamrod avait à lui dire.

Gamrod semble apprécier le fait que tu ailles droit au but. Il incline la tête et te répond aussitôt.

- Je dirais que les tensions entre les hommes et les orques au hameau du Montant sont à prendre au sérieux. Cunério Grandsac, le chef du hameau, a une aversion pour les orques. Il n'arrive pas à en faire abstraction, même s'il sait leur utilité pour la mine. C'est un problème sérieux qui demande une solution rapide avant que cela ne dégénère trop.

Il réfléchit avant de poursuivre.

- Il y a également un problème au niveau de la forêt. Des druides sont venus m'avertir qu'un tremblement de terre s'était produit, il y a trois jours et qu'une faille s'est ouverte dans le sol. Depuis, des créatures en sortent pour, semble t-il, étendre leur territoire. Ils attaquent tout ce qui s'approche de la faille. Les druides en ont fait un dessin précis. D'après eux, ces créatures sont des Quaggoths et vivent en Outreterre.

Le maître-espion grimace.

- Ce qui est une très mauvaise nouvelle car cela veut dire que la faille va jusque là. Il va falloir régler le problème avant que d'autres créatures ne se rendent compte qu'un chemin vers la surface s'est ouvert...

Il te tend le dessin des druides pour que tu visualises bien le type de créature qu'est un Quaggoth.

Ssnirr Hss’tafi de la maison Se'Sehen (Partie roleplay). - Page 2 Cim3

- Ce sont les deux soucis du moment sur le fief, mon seigneur. Pour ce qui est des fiefs voisins, je dirais qu'il faut se méfier grandement du seigneur Aléron De Saulebois qui, sous des airs aimables, cache un redoutable adversaire. Il ne rêve que de conquérir des terres et n'hésitera pas aux coups les plus bas pour réussir à s'accaparer les terres des autres chevaliers. Il est assez malin pour qu'on ne trouve pas de preuves contre lui ou alors ce sont des preuves très indirectes qui ne tiendraient pas face à une accusation devant le baron.

Il soupire.

- Ne vous inquiétez pas, il sait que de nouveaux seigneurs sont arrivés dernièrement et il ne va pas tarder à vous envoyer une invitation ou bien à vous envoyez son héraut. Il faudra rester très prudent dans vos déclarations, mon seigneur, car la moindre information pourrait lui servir contre vous.

Il fait un geste vague du bras.

- Pour les autres, la Dame-seigneur Mérésankh semble être un seigneur aimé et respecté de son peuple et gouverne avec justice. Elle se montre amicale envers ses voisins pour peu qu'ils le soient avec elle. Elle n'aime pas le seigneur Aléron De Saulebois qui a tenté plusieurs fois de lui nuire dans le but de prendre ses terres. Elle a fini par le défier en duel et a gagné. Magnanime, elle lui a laissé sa dignité en ne le trainant pas devant le baron pour le faire destituer face à ses complots répétés. Depuis, il se tient tranquille mais c'est une façade, bien sûr. Je ne doute pas une seconde qu'il cherche un moyen de se venger et de faire main basse sur les terres de la dame. Pour les autres, je ne sais encore rien, mon seigneur, car comme vous, ils viennent d'arriver. Je vous donnerais des informations dès que mes hommes m'en apporteront.

Gamrod ne lésinait pas, tout de suite et franchement il déboulait les urgences présentes. Le Yuan-ti qui ne démontrait jamais ses émotions, non pas qu’il ne le voulait pas, mais parce qu’il ne pouvait pas, eut une réaction subite lorsqu’il entendit que des Quaggoths étaient sortis d’une faille dans forêt. Instantanément il serait le manche de sa lance dans sa main puis sur un ton neutre dit…

-Pour le Montant, Crutchik va tenter d’améliorer la situation, je lui ai demandé et je veux voir s’il réussira, mais il va falloir que je me présente moi-même pour remplacer Cunério… Il ne faut surtout pas perdre la mine.
Les Quaggoths sont un problème d’une tout autre importance. Jusqu’ici, vous me dites qu’ils défendent les alentours de la faille? –

Il cherchait dans ses souvenirs, il lui semblait avoir aperçu quelques Quaggoth en Outreterre lors de son périple, mais la seule chose qu’il savait, c’était qu’ils étaient souvent pris comme esclave par les drows et les illithids puis qu’ils étaient d’une violence extrême lors d’un combat. Était-ce bien cela ou ses souvenirs lui faisait faux bon? Il tournait sur lui-même puis relevant la tête il dit…

-Gamrod, nous avons des druides au fief? Si oui, je veux le plus tôt possible le ou les rencontrer, sinon, je me dois d’aller constater par moi-même ce qu’il en est et trouver les druides, nous aurons besoin d’eux. Vous avez parfaitement raison Gamrod, le pire est cette ouverture sur l’Outreterre, il fallait bien que cela s’ouvre sur mon fief… Je ne peux prendre de décision tant et aussi longtemps que je n’ai pas vu ce qu’il en découle et si ma mémoire est juste, ils doivent fuir l’esclavage pour avoir de la liberté et si c’est bien cela, il y aurait possiblement une entente à prendre avec eux, si bien entendu ils sont plus civilisés que mes souvenirs. Sinon, ils sont l’avant-garde d’un présage plus malheureux pour nous.- Sans émotion son corps avait quand même un langage qu’un espion devait saisir et il devait être plutôt clair pour Gamrod que Ssnirr cherchait une solution plus pacifique et utile qu’une chasse pure et simple. Puis il concluait… - Faite savoir aux gens de la Métairies de ne pas approcher la forêt jusqu’à nouvel ordre; sans leur dire la raison. Tenez-moi au courant de tout autre changement le plus tôt possible et tentez de savoir si les fiefs voisins ont eu ce genre de visite. Je vous accompagne vers l’extérieur, je fais un tour de village et reviens au manoir pour le reste de la journée, mais je pense partir très tôt avant l’aube pour me rendre sur place, donc tentez d’avoir un rendez-vous avec un druide au moins. Avant que je parte sur place ou me donner un endroit pour en rencontrer un. Merci Gamrod. –

Il l’accompagnait hors de la salle pour aller rejoindre Fréon à moins qu’il ait d’autres informations d’importance à lui communiquer.

connaissance de la nature pour Quaggoth +3. intelligence pour souvenir, +3.

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Jehans a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 7

Tes connaissances des Quaggoths sont lointaines dans ta mémoire et de ce fait restent plus vagues que tu ne le voudrais. Tu te souviens surtout de leur dangerosité et du fait qu'ils sont souvent esclaves d'autres races...mais si c'est le cas, laquelle ? Pourrait-ils être simplement en quête de liberté ? fuir leurs anciens maîtres ? Mais dans ce cas, le problème resterait le même que s'ils étaient encore esclaves...leurs maîtres ne tarderaient pas à arriver. Ce qui t'inquiète, c'est le fait qu'ils défendent les environs de la faille sans chercher à fuir plus loin. Ceci laisse à pense qu'ils ne fuient peut-être pas. L'un dans l'autre, la situation ne laisse rien présager de bon...Gamrod ayant tes ordres, acquiesce tout en disant.

- Oui, mon seigneur, ils y a des druides dans la partie de la forêt du fief. Je vais de ce pas envoyé un message pour que l'un d'eux viennent vous voir au plus vite. Mais au mieux, il ne sera là que dans deux jours.

Il sort et tu retrouves Fréon qui t'accompagne alors pour faire le tour du village. Les gens, dans leur ensemble, te regardent avec méfiance au mieux et dégoût au pire. Tu comprends qu'il va te falloir faire tes preuves pour les convaincre de ta bienveillance. Mais tu t'en doutais un peu et Fréon relativise les attitudes hostiles de ces concitoyens.

- Ne prenez pas ombrage, mon seigneur, de la façon de réagir des villageois. Il faut comprendre que pour les plus instruits, votre race est considérée comme belliqueuse et pour les autres, votre forme serpentine est synonyme de danger mortel.

Il a un sourire contrit.

- Ils apprendront, avec le temps, à passer outre les apparences et les préjugés et à ne vous considérer que par vos actes.

Seuls quelques enfants, piqués par la curiosité propre à leur âge, voudraient t'approcher pour mieux te voir mais les parents les retiennent aussitôt. La seule personne qui vient vers toi est un vieillard aveugle à la longue chevelure aussi blanche que l'est sa barbe. Aidé de son bâton de marche, il te sourit et te prend la main pour te la serrer, inconscient visiblement de la race qui est la tienne. Il se présente alors.

- La bonne rencontre, mon seigneur, je suis Maïstro Gravebois, humble ébéniste. Je suis heureux de faire votre connaissance. Puisse les dieux vous accordez sagesse et longue vie.

Le village sinon est plutôt calme et l'ambiance, en temps normal, te dit Fréon, bon enfant.

Ce qui inquiétait Ssnirr, c’était le délai de deux jours. Pour lui le temps était compté et le plus rapidement qu’il verrait par lui-même ce qui en découlait, plus rapidement il pourrait, avec ses conseillers, prendre une décision. Il hésitait un léger moment puis ordonnait…-Faite parvenir un message que j’irai le rejoindre à la lisière de la forêt à l’aube, au pire dans l’avant midi. Qu’il soit visible et dit lui que j’arrive par la voie des airs. –

En retrouvant Fréon ce fut un seigneur pensif qu’il avait auprès de lui. Puis pour répondre à ses propos…

-Je ne prends pas ombrage et ne peux leur en vouloir, je comprends parfaitement leurs réactions, je suis un monstre. Je l’accepte, reste à eux à prendre confiance et à moi à suivre sagement vos conseils. Ce sont ces petites promenades journalière et singulière qui feront du chemin, mais pour l’instant je viens d’apprendre que nous avons une menace potentielle qui vient d’apparaitre dans la forêt… Des Quaggoths ont fait surface sortant d’une faille qui mènerait en Outreterre. La gravité de la chose me demande de quitter promptement le village pour aller voir par moi-même, j’ai rendez-vous avec un druide à l’aube à l’orée de la forêt. Je vous demande donc Fréon, d’être mon intérim durant ma courte absence, s’il le faut, je vous signerai un parchemin l’indiquant clairement. Vous avez toute ma confiance et aimerez que vous poursuiviez mes demandes, soit; tenter de régler les troubles à la mine et le remplacement de Cunério par Barn Mèchegrise, il y a un orque aussi du nom de Guruk qui devrait être la garde rapprocher de Barn. Cunério n’en restera pas sans rien faire, j'en suis persuadé. – Il semblait hésiter puis il reprit… - Il serait peut-être mieux que je m’y rendre moi-même en revenant de la forêt, oui, il serait mieux que je règle moi-même ce différent et aussi… Que pensez-vous d’offrir un à deux jours de repos pour les mineurs? Oui, laissons aussi le temps à Crutchik de faire le travail que je lui ai demandé, n’est-ce pas. –

Il était visible que le fait dernier le prenait, ses pensées n’étaient que pour les Quaggoths. En fais, pas tellement eux, mais la menace qui pouvait suivre de l’Outreterre.

Pendant qu’il parlait à Fréon, il saluait quand même les villageois qui voulaient bien croiser son regard et faisait même des jeux de main avec ses doigts pour piquer la curiosité des enfants qu’il adorait. Ceux-ci seraient le futur de ce fief, il fallait donc commencer tôt avec eux. Lorsque le vieillard vint auprès de lui prendre sa main, Ssnirr ne résistait pas et l’écoutait attentivement en apposant son autre main sur le dessus de celle du vieillard pour ensuite se présenter…

-La bonne rencontre Maïstro Gravebois, votre humble serviteur que je suis, Ssnirr Hss’tafi, suis également heureux de faire votre connaissance. Votre gratitude me touche grandement, peut-il donc en être ainsi. À mon retour Maïstro Gravebois, je viendrai voir vos œuvres, ce sera, j’en suis certain un moment agréable et intéressant. D’ici là, gardez la forme et votre joie de vivre très chères. –

Par la suite ils reprirent le chemin du manoir et Ssnirr fut un bon écouteur de ce que Fréon aurait à dire et suggérer pour la suite de son avant départ pour la forêt. Il pensait partir de suite, une fois arrivé au manoir, histoire de prendre quelques vivres puis de s’envoler vers sa destination.

Ton ordre d'envoyer promptement un message au druide est exécuté avant même que tu quittes le manoir pour te rendre dans le village. ainsi, tu vois le pigeon partir à tire d'ailes vers sa destination tandis que tu suis Fréon qui t'escorte afin d'attirer l'attention des habitants. Évidement, il n'y a pas besoin de l'aide de ton archiviste pour que tous les regards convergent vers toi et tu commences alors à déambuler dans les ruelles du village afin d'apprendre à en connaitre les recoins. Tandis que vous marchez, tu vois Fréon sursauter lorsque tu lui dis ta volonté qu'il te remplace durant ton absence. Il se crispe et grimace avant de secouer la tête.

- Mais je...je ne suis que votre archiviste et conseiller, mon seigneur. C'est le rôle de l'intendant que de prendre votre suite lorsque vous vous absentez.

Visiblement, se voir confier une tâche qui revient normalement à Crutchik l'indispose vraiment mais, plongé dans tes pensées, tu poursuis ta logique sans lui répondre sur le champs. Finalement, lorsque tu changes d'avis, il pousse un soupir de soulagement et acquiesce vivement.

- Oui, mon seigneur, mieux vaut que vous vous rendiez vous-même à la mine et au hameau afin de régler le problème. Cela aura bien plus d'impact et montrera à tous vos sujets votre implication réelle. Mais pour l'heure, l'apparition de quaggoths dans la forêt semble le souci le plus urgent à résoudre. Une faille vers l'Outreterre pourrait amener à la surface des dangers innombrables...

L'idée effraie considérablement Fréon et tu peux comprendre son trouble. Quand tu parles de donner deux jours de congé aux mineurs, Fréon ouvre de grands yeux étonnés avant de te dire.

- Mais, mon seigneur, deux journées ? C'est beaucoup. Les ouvriers ont déjà un jour de repos par dizaine, vous savez...

Il hausse les épaules.

- Mais si tel est votre volonté, soit. Ils auront donc trois jours de congé par dizaine.

Ta rencontre avec le vieux Maïstro te fait du bien surtout après l'hostilité des autres villageois. D'ailleurs, la réaction bienveillante du vieil homme à ton égard fait baisser la tête de certains habitants qui semblent se trouver honteux de te juger aussi rapidement. Voilà une bonne chose pour toi. Enfin, en marche pour retourner au manoir, Fréon t'écoute et dès votre arrivée, il ordonne qu'on t'apporte des vivres et te demande un instant afin qu'il ramène ton anneau de fief que tu n'as pas encore récupéré. Il t'explique que cette anneau, portant le sceau du fief, est le garant de ton identité pour les gens.

- Ainsi, le druide saura qu'il a bien affaire à vous, mon seigneur, et pas à un usurpateur.

Tandis que les serviteurs t'apportent de quoi te sustenter avec un air un peu méfiant en t'entendant demander des poules vivantes, Fréon part et revient peu de temps après avec la trésorière qui porte un petit coffret fermé à clé. Elle sort la clé, ouvre le coffret devant toi et te le tend. Sur une garniture de velours rouge se trouve un anneau avec le sceau du fief en or. Elle te laisse le prendre avant de refermer le coffret, te saluer et prendre congé. Fréon te recommande la prudence durant ton voyage.

- Qui sait si d'autres créatures ne sont pas déjà sorties de la faille ? Peut-être des créatures volantes ? Prenez garde à vous, mon seigneur et que les dieux vous gardent.

Tes gens te regardent t'envoler avec inquiétude. Ils viennent d'acquérir un nouveau seigneur et n'ont visiblement pas envie de le voir disparaitre au risque de se retrouver encore aux mains de l'intendant. Le pigeon a de l'avance sur toi et est bien plus léger. Il atteindra le druide quelques heures avant toi et cela t'assure qu'à ton arrivée, ce dernier sera présent pour t'accueillir. Voler de nuit te permet d'éviter bon nombre de soucis car tu es moins visible autant d'en bas que dans les airs. Le trajet se fait alors sans encombre et à l'aube, la lisère de la forêt t'apparait. Quelques coups d'ailes encore et tu vois un elfe des bois, appuyé sur un bâton de bois, qui te regarde approcher. Il a de longs cheveux bruns où se mêlent des feuilles, un regard vert et une peau cuivrée teintée de vert. Il est vêtu d'une tenue de forestier simple. A ses côtés se tient un loup au pelage brun et aux yeux noirs qui hérisse son poil et gronde lorsque tu atterris. Le druide te regarde en silence, attendant que tu te présentes à lui. Il semble assez vieux mais il est difficile de donner un âge aux elfes...

Ssnirr commençait à prendre goût à faire hérisser les poils des bras à Fréon. Il écoutait puis ajoutait… - Fréon, c’est à vous que j’ai confiance et non pas à Crutchik, va pour l’instant, car je lui ai demandé de s’occuper d’un grand mal et j’attends de voir son résultat avant de faire quoi que ce soit, mais tenez-vous informer que j’aimerais dans un avenir proche, vous voir à ce poste. Je vous demande quand même de continuer de le conseiller aussi sagement qu’avec moi. –

Aux propos des ouvriers, il prit un temps puis… - Pour les ouvriers, je ne savais pas qu’ils avaient une journée par dizaine, c’est quand même peu, allons pour deux journées consécutives par dizaine et que l’une de ces journées soit pour de l’entrainement militaire alors, nous verrons ensuite avec le résultat que nous aurons. –

Le retour au manoir fut pour lui un moment de pensées multiples qu’il gardait pour lui et une fois l’anneau au doigt, il leur fit un signe de salutation puis ajoutait…-Merci de vos encouragements et de votre gratitude. Je serai prudent, soyez-en certain. Cette situation Fréon ne doit pas s’ébruiter avant mon retour et rester attentive au moindre changement qui sait si le mal n’est pas déjà entre nos murs. À bientôt je l’espère. –

Il riait intérieurement de son négativisme dernier espérant voir une réaction de Fréon qui le rendrait un peu plus nerveux puis il prit son envol. La nuit le vol était plus léger, l’air y était plus dense et frais et le goût en était exquis. Ssnirr aimait les vols de nuit, il avait toujours aimé être seul et voir ici et là les quelques lueurs de feu des cheminées qui traversait les carreaux vitreux. Il aurait bien aimé arrêter voir Perceval, mais le ferait possiblement au retour. À l’aube, un elfe se détaillait à l’orée de la forêt, à le voir assuré ce devait être le druide en question. Son approche fut lente et toute en douceur et une fois le corps au sol, le seigneur se présentait en laissant sa main droite bien en évidence sur le manche de sa lance pour laisser voir l’anneau…

-La bonne rencontre gardien de la force forte de toute chose, je suis Ssnirr Hss’tafi, nouveau chevalier fieffé du baron Qi-Ionon Qi-Lo des terres que je dois sécuriser et protéger. Puissions-nous ensemble, nous entraider pour que la paix et l’harmonie puissent régner en ses terres. C’est avec plaisir que je te rencontre, mais le sujet de ma présence l’est moins, malheureusement. Puisses-tu m’éclairer sur les derniers développements et m’accompagner vers cette faille Outreterrienne? Des quaggoths m’a-t-on dit et cette fâcheuse faille est nouvelle ou elle y était auparavant? –

Tel à lui-même, il avait été expéditif, clair et précis. Il montrait l’entrée de la forêt avec la pointe de sa lance, indiquant son intention de s’activer pour rejoindre le lieu de sa visite.

Ton idée de donner deux jours de congé consécutif aux gens dont un consacré à l'entrainement martial plait beaucoup à Fréon qui approuve d'un hochement de tête.

- Excellente idée, mon seigneur.

Le fait que tu persistes dans l'idée de lui offrir le poste d'intendant le met mal à l'aise et tu peux le comprendre. S'il est indéniable que ce poste serait pour lui une sacrée promotion, il est vrai également que vis à vis de l'intendant actuel il serait en porte à faux et se sentirait coupable. Malgré tout, tu sens bien qu'au fond, cela lui plairait et qu'il apprécie ta confiance en lui. Il ajoute alors.

- Je continuerais toujours à offrir mes conseils avisés à ceux qui veulent bien les accepter, mon seigneur.

Il sourit mais le perd rapidement lorsque tu insinues que le mal pourrait déjà être à l’œuvre ici. Comme tu t'y attendais, ta réplique rend Fréon inquiet et cela se voit. Il se mordille la lèvre mais n'ajoute rien. Tu quittes ton conseiller et ton manoir et lorsque tu atterris à l'orée de la forêt, le druide elfe est déjà là à t'attendre. Il se nomme Elarion Feuilled'automne et semble fort apprécier tes premières paroles. Il incline la tête et répond.

- La bonne rencontre, seigneur Ssnirr Hss’tafi, que les dieux t'accordent sagesse et longévité.

Les formules de politesse faites, Elarion te montre la forêt et y entre en ta compagnie. En chemin, il t'explique que la faille n'était pas là avant.

- Il y a eu un tremblement de terre, un matin, et la faille est alors apparue. Je ne saurais dire si cette dernière est naturelle ou a été provoqué magiquement. Pour cela, il faudrait pouvoir s'approcher mais les quaggoths nous en empêchent. Ils sont une bonne douzaine et semblent garder la faille. Ils ne cherchent pas à agrandir leur périmètre pour le moment mais cela restera t-il ainsi ou vont-ils finir par vouloir plus de terrain ?

Il hausse les épaules, incapable de le deviner. Il te guide et ensemble vous grimpez un petit monticule de terre qui surplombe une petite clairière d'où tu peux voir la faille. Cette dernière fait dans les 20 m de long sur trois de large environ. Tout autour, tu vois les 12 quaggoths qui semblent au aguets. Elarion te chuchote.

- Nous sommes contre le vent, il ne peuvent pas nous sentir mais prenons garde à ce qu'il ne nous voient pas ou ils attaqueront immédiatement. Deux rôdeurs et un druide sont déjà morts en tentant de s'approcher...

Ssnirr Hss’tafi de la maison Se'Sehen (Partie roleplay). - Page 2 Lctw

Ssnirr écoutait avec attention lui permettant de se faire une idée de la situation et il appuyait aux dires d’Elarion… - S’ils semblent garder la faille, ils sont donc gouvernés par une entité malveillante, ce qui pourrait nous laisser croire que le tremblement n’est possiblement pas naturel… Allons voir avant toute conclusion. - Dit-il en continuant de réfléchir sur les personnes capables de faire trembler le sol, mit à part les druides, certains clercs et possiblement des mages spécialisés dans le domaine de l’élément de terre, pouvaient être en mesure de tel phénomène. Surtout, ils devaient avoir acquis une force d’expérience de leurs dieux ou de la toile pour y parvenir. Il avait donc affaire à une menace puissante qui avait des intentions de grandeur et de pouvoir. * Mmmm… rien de bon tout ça, mais ce qui ouvre peut se refermer! * Pensait-il cherchant déjà plusieurs pistes de solution.

Il suivit le druide jusqu’au monticule et observait attentivement le lieu et les gardiens du moment. Tout de suite quelque chose sautait aux yeux du nécromant. Ils étaient véritablement en position de défense et de garde. Il devenait certain qu’il y avait plus dangereux sous la faille qui attendait que le bon moment pour en sortir. Qui, pourquoi et surtout quand sortirait-il? Le quand il ne pourrait le savoir avant de savoir qui, et de là, il pourrait ensuite savoir pourquoi. Pour savoir qui, il y avait plusieurs solutions, soit prendre en otage un quaggoth pour le questionner, ce qui semblait presque impossible, non pas d’en capturer un, mais qu’il réponde aux questions était du domaine illusoire. Entrer directement dans la faille sans se faire repérer était possible, mais il fallait être invisible et inodore. Et pour savoir qui il fallait pourtant entrer dans cette faille, alors il avait la possibilité que le tremblement puisse avoir ouvert un passage sous terre reliant la faille à un autre endroit d’où il lui serait possible de passer pour investiguer plus en profondeur. Soit l’élimination de la menace, et ce, le plus rapidement possible, mais ceci demanderait des renforts et ferait que prendre plus de temps qu’il n’avait pas; en plus de savoir que deux rôdeurs étaient morts ainsi qu’un druide, les bêtes devaient être des durs à cuire. Ssnirr avait bien remarqué le quaggoth à part qui faisait le guet et il devait le faire en direction du campement des druides, d’où était possiblement venue la menace plus tôt. Le fieffé devait trouver un moyen d’en savoir plus et une idée germait dans son esprit.

Il devait utiliser sans danger un moyen de communication entre ce qui se terrait sous la faille et lui, donc il aurait besoin d’un messager et le guet devenait sa cible, c’est lui qui porterait le message à délivrer.

Ssnirr étant persuadé que plus bas s’y terrait un être malveillant, il devait laisser savoir qu’en surface, il y avait un autre être malveillant qui pouvait s’associer avec celui qui voulait sortir. Un sourire intérieur s’affichait puis il se tournait vers Elarion et dans un presque murmure dit…

-J’en ai assez vu pour l’instant. Je suis responsable de votre sécurité sur les terres que l’on m’a ordonné de protéger et ne voulant pas vous faire courir des risques je vais vous demander de m’indiquer dans quelle direction aller pour rejoindre votre lieu de rassemblement pour que je puisse aller vous rejoindre plus tard. Il me faut avoir un entretien avec les druides et rôdeurs du coin. D’ici là, vous partez tout de suite avertir les autres de ma venue prochaine, moi je tente d’en savoir plus et de faire passer un message à ce qui se trouve dans la faille. -

Après avoir dit cela, il descendit du monticule et s’éloignait sécuritairement avec Elarion pour lui expliquer plus amplement ses intentions. Elles étaient simples. Il prendrait son envol, ferait une détection de la magie dans la faille en la survolant puis affaiblirait le guet en tentant de lui passer un message dans une langue des profondeurs qu’il connaissait en espérant que ce dernier puisse le passer à son supérieur hiérarchique qui devait se trouver dans la faille. Ensuite il rejoindrait le groupe de druide à l’endroit qu’Elarion lui expliquerait.

Vol et pique )en furtivité +2) vers la faille pour la survoler et faire une détection de la magie à l'intérieur (60m) et remonte ensuite sans s'approcher de 10 des quaggoths. Vol et approche du guet pour lui faire un sort de rayon affaiblissant et lui dire en commun des profondeurs et en drow (appuyé d'un bluff)'' qui ose venir sur les terre d'un Yuan-ti!'' puis si le quaggoth s'approche à l'intérieur de 1,5 m je fais un rayon d'énergie négative, et ce, toujours en vol. si quaggoth tente de le saisir, Ssnirr sera sur la défensive total et utilise bluff si nécessaire pour attaquer pour faire baisser la CA du quaggoth, mais strictement pour ne pas se faire prendre.

Si cela fonctionne je retourne voir les druide à l'endroit qu'Elarion m'aura indiqué.

Le but étant de faire passer un message et de voir comment vont réagir les quaggoths, donc un test de psychologie pour comprendre leurs réaction

Furtivité +2

Jehans a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 16

Bluff lorsqu'il passe le message+6

Jehans a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 2

DD17 pour le sort rayon affaiblissant(1d6-2 de force au quaggoth guet)

Jehans a effectué 1 lancé(s) d'un (D6.) :: 4

Psychologie +5 pour en savoir davantage sur leurs réactions.

Jehans a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 16

Si nécessaire;
bluff +6pour faire baisser la CA du quaggoth

Jehans a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 10

Elarion acquiesce lorsque tu lui demande de partir prévenir les druides et rôdeurs. Avant, il t'indique le chemin pour rejoindre le cercle druidique et t'encourage à rester prudent vis à vis de cette faille. Une fois le druide elfe hors de danger, tu prends ton envol afin de passer au-dessus de la faille. Aussitôt, tu sens l'aura magique qui provient du fond de la faille. Rien d'étonnant, tu t'y attendais. Ton vol est trop rapide pour que tu puisses déterminer le nombre des auras présentes mais tu te doute que cela doit-être de grande puissance. Il en faut pour réussir à ouvrir une faille de cette importance sur une telle profondeur.

Spoiler:

Ta furtivité te permet de passer sans être détecté par les quaggoths qui veillent sur les lieux et cela t'aide également à t'approcher suffisamment près sans te faire repérer des autres créatures que celle que tu vises. Hélas, la suite ne se passe pas comme tu l'avais prévu. Ton rayon ton rayon affaiblissant n'atteint pas le quaggoth tandis que ton bluff pour l'impressionner tombe à l'eau. La créature réagit promptement en sautant pour tenter de te toucher mais tu es suffisamment haut pour qu'il n'y arrive pas. Tu délivres néanmoins ton message et tu sais qu'il l'a bien entendu car soudain, il se fige, cesse de vouloir t'attaquer et ses yeux deviennent vert luminescent. Une voix s'élève de la gorge de la créature, une voix qui n'est certainement pas la sienne.

- Je t'entends, Yuan-ti, je suis Luirlann Mainténébreuse, mage des profondeurs au service du vénérable seigneur morgraskaerxea Oeildefeu et je viens conquérir ces terres en son nom. Fuis pendant que tu le peux encore ou subit mon courroux !

Le quaggoth perd sa rigidité aussi soudainement qu'il l'a contracté et secoue la tête, preuve que le mage a cessé sa "possession". Te voila renseigné sur le nom du responsable de la faille et de celui qui en est le commanditaire. Reste à savoir de quel genre sont ces deux personnages. Mais pour cela, il te faudra plus que simplement survoler les lieux...Tu quittes la faille pour rejoindre le cercle druidique où t'attendent Elarion et quatre autres druides ainsi que trois rôdeurs, tous elfes des bois. Lorsque tu atterris, Elarion te présente ses compagnons. Il désigne en premier un elfe au visage balafré. Les griffes sont larges et ont dû être faite par une créature grande et puissante.

- Voici Onarion Feuilledesorbier, notre grand druide.

Les autres sont respectivement Galaéron Peaudécorce, Nylaïnn Fleurdechêne et Killantha Feuillétoile. Les rôdeurs se nomment Méréthyl Pousseverte, Ymbril Arbregris et Lysanthir Hautebranche. Tous te regardent et te saluent gravement avant d'attendre que tu t'adresses à eux. Tu découvres que des troncs d'arbres alentours, des racines semblent avoir poussées sur le sol jusqu'à s'élever pour former une sorte de fauiteuil végétal où sont assis les elfes. Les sièges sont en cercle et l'un d'eux est vide et n'attend plus que toi. Tu vois que ce dernier a une forme qui te permet de pouvoir t'assoir. Une marque de courtoisie appréciable.

Le principal était fait; en savoir plus. Ssnirr fut choyé et s’aperçut rapidement de la puissance qui se dégageait de la faille. Rien de bon, vraiment pas pour les terres qu’il devait sécuriser. À peine arrivé que l’on s’en prenait à lui. Était-ce une suite de son infiltration d’auparavant dans l’Outreterre auprès des drow ou tout ceci n’était que le fruit du hasard? Le Yuan-Ti était pour le moins perplexe.

Sans attendre, il se dissimulait parmi les cimes des arbres de la forêt pour tenter de ne pas se faire suivre puis se dirigeait directement vers le cercle de druide qu’Elarion lui avait indiqué. Ce dernier l’avait fait avec adresse, car Ssnirr n’eut aucun problème à trouver le cercle.

Son arrivée était attendue et le nécromant fit sa présentation comme il l’avait fait auprès d’Élarion. Voyant le siège adapté pour son corps, le Yuan-ti en fit grandement satisfait et fit un signe de gratitude aux druides présents puis il prit place avant de prendre la parole.

-Je crains avoir de bien sombre nouvelles Onarion. J’ai réussi à percevoir une grande force magique venant de la faille puis j’ai osé lancer un message pour en savoir davantage. Ce ne fut guère long avant qu’un dénommé Luirlann Manténébreuse, mage des profondeurs, envoyé par le seigneur Morgraskaerxea Oeildefeu pour conquérir les terres environnantes, m’a envoyé par le biais de l’un des quaggoth, cedit message. –

Il prit un temps puis visiblement son inquiétude refit surface et continuait…

-Sachez tous que je n’ai pas l’intention de lui céder un lieu de terrain et je défendrai ardemment le territoire, mais il me faut réaliser aussi que mes moyens sont plutôt limités, aucune armée, des troubles à la mine, mais surtout, un tout nouveau fieffé avec une très limitée expérience du domaine. Ma volonté par contre est assez bien limée et soyez certain que je n’abandonnerai pas les terres qui m’ont été offertes à sécuriser. Je connais quelque peu le pouvoir que vos dieux de natures vous offrent, mais encore là, je suis néophyte de ce domaine et je me repose sur vous pour m’éclairer sur vos moyens de contrer une telle menace, entre autres, seriez-vous à même de refermer la faille? De mon côté, j’ai déjà envoyé mon héraut auprès des fieffés voisins, simplement par diplomatie et par bienveillance de mon arrivée, mais aussitôt que je le pourrai, j’enverrai un message clair pour de l’aide de leur part… Excusez, mon empressement, j’avoue que cette nouvelle vient me troubler pour la quiétude des habitants que je viens à peine de rencontrer.-

Il ne voulait pas aller trop vite, mais il savait que seul il n’y arriverait pas, de plus il ne voulait pas mettre en danger le cercle des druides qu’il considérait comme un atout pour le bien être des habitants environnants. Il serait parti sur le champ pour aller voir directement le seigneur voisin, mais il fallait se l’avouer, il était parti tôt et la fatigue était présente. Il relâchait la tension avec quelques expirations contrôlées puis son esprit semblait reprendre de l’ordre. Il en était mieux ainsi, car rien de bon sortirait de son esprit s’il s’énervait.

Onarion pince les lèvres pour montrer son impuissance. Il secoue la tête lentement et te répond, l'air bien ennuyé.

- Hélas, mon seigneur, si nous avions eu la puissance nécessaire pour fermer cette faille, nous l'aurions déjà fait. Malheureusement, la faille a été ouverte par magie et la nôtre ne suffit pas. Il nous faudrait de l'aide pour parvenir à contrer la magie utilisée.

Lorsque tu parles d'aller demandé l'aide des autres seigneurs du coin,Onarion te montre son approbation.

- C'est la meilleure solution, mon seigneur, pour avoir rapidement une force suffisante à mettre en face de la menace de cette faille. Cependant, je serais enclin à vous suggérer de vous rendre vous-même chez les autres seigneurs puisque votre héraut est déjà partit.

Elarion hoche la tête.

- Je pourrais vous accompagnez, si vous le désirez, afin de donner des précisions sur ce qui s'est passé à l'apparition de la faille.

Voyant ta fatigue, il poursuit.

- Mais pour l'heure, vous devez vous reposez afin d'être en forme demain matin. Ici, vous êtes en sécurité et vous pouvez vous reposez tranquillement.

Les druides te préparent de quoi te coucher confortablement dans les hauteurs d'un arbre où eux-même ont chacun une branche modifiée en cabane. La tienne se trouve près de celle d'Elarion et tandis qu'ils préparent à manger, ils discutent de la situation et sont tous d'accord pour dire qu'il faut agir au plus vite pour ne pas laisser trop de temps à leurs ennemis.

Les réponses des druides n’aidaient pas à l’humeur du nécromancien. Il devint presque coléreux et savait pertinemment que tout ceci était dû à sa fatigue et à son incompétence à régler le problème par lui-même.

-Soit alors, il me faudra trouver un mage ou des mages pour contrer ce Luirlann Mainténébreuse et son seigneur Morgraskaerxea Oeildefeu et pour cela il faudra faire vite.-

Il se levait sur son corps puis ajoutait… … - J’apprécie votre dévotion et votre aide Elarion, mais vous me ralentiriez, car je vais prendre la voie des airs pour me rendre, alors, si vous le voulez bien, j’aimerais que vous alliez avertir Perceval au hameau de la Métairie de se tenir prêt à toute éventualité et de sécuriser les habitants en mettant des vigies aux champs et de nuit. Ensuite, si vous le voulez, aller voir Fréon et lui seul, au manoir du village pour le mettre au courant, en lui mentionnant d’en avertir Averdynn le maitre d’armes pour qu’ils puissent organiser des défenses. D’ici là, je devrais avoir rejoint au moins le seigneur voisin.- .- Il semblait préoccupé puis se retournant il demandait… - Vous n’auriez pas un moyen pour que l’on communique ensemble? Question d’être au courant des avancés auprès de la faille.-

Dormirait-il, en serait-il capable, il ne pouvait le dire en cet instant crucial, mais par suite des réponses reçues, il ne tardait pas à prendre du repos après avoir remercié à leur valeur, les druides et rôdeurs présents. Il se laissait aller ne cherchant pas à se réveiller tôt, mais il partirait aussitôt qu’il se réveillerait vers les terres voisines, il irait directement au manoir du seigneur voisin en espérant qu’il y soit présent.

Onarion réfléchit avant de secouer la tête.

- Hélas, je ne connais pas de magicien suffisamment expérimenté pour nous aider à venir à bout de ce mage d'Outreterre.

Elarion en profite alors pour glisser une suggestion pertinente.

- Cette situation montre combien le fief manque justement de défenses magiques. Peut-être serait-il bon, mon seigneur, que vous réfléchissiez à engager un ou plusieurs mages afin d'y remédier ?

En attendant, il te dit que le meilleur endroit pour trouver des mages reste la cité de Cherchetour. Lorsque tu lui explique qu'il te ralentirait s'il venait avec toi, il le comprend très bien et hoche la tête.

- Je comprend et je vais de ce pas retourner à La Métairie afin de prévenir Perceval avant de regagner le manoir et de mettre Fréon au courant.

A ta demande d'avoir un moyen de rester en communication, Onarion acquiesce. Il siffle et un corbeau vient se poser sur son épaule.

- Voici Ténébreuse, ma fidèle amie. Elle va vous accompagnez et sera notre lien. Grâce à elle, je pourrais voir et entendre ce que vous voyez et entendre ce que vous entendez ou ce que vous direz mais malheureusement, elle ne pourra vous répondre que dans son langage animal. Il vous faudra trouver un druide ou un mage pour vous traduire mes réponses, si réponses vous avez besoin d'entendre de ma part à travers elle.

Elarion te renseigne en te disant que le village le plus proche est celui de Soufflacier, du fief de la dame-seigneur Aria Porfends. Il te souhaite bonne chance avant de te redire que du repos serait souhaitable pour toi avant de te remettre en route. Il te quitte alors, le temps de prendre quelques provisions avant de retourner à La Métairie. Au matin, une bonne odeur de bécasse vient titiller ton odorat et tu vois le volatile qui piaille, la patte attachée à une racine. Un pot d'eau de source est également présent...de quoi te délecter après ces jours à te nourrir de simples poules. Une fois rassasié, tu suis l'odeur de thé et tu trouves les druides assis autour d'un feu de camp. Ils te souhaitent le bonjour avant qu'Onarion ne te propose une tasse de thé. Il s'inquiète alors de ton petit-déjeuner.

- J'espère que votre repas vous a plu, mon seigneur.

Avant ton départ, ils t'indiquent la direction du manoir de dame Porfends et prient Tymora pour qu'elle te sourit. Ténébreuse fait une dernière papouille à Onarion avant de prendre son envol en même temps que toi. Durant ton trajet, elle reste à proximité afin d'entendre si tu dis quelque chose. Enfin, le village de soufflacier est en vue et lorsque tu approches, les villageois se mettent à fuir et à se cloitrer dans leurs maisons. Seuls, un trio reste à te regarder atterrir. deux sont des humains, un paladin dans les 25 ans, cheveux courts blonds, yeux noisettes et un prêtre de Heaum, la soixantaine, les cheveux mi-longs blonds et les yeux bleus. La troisième personne est des plus étonnante, c'est une jeune femme elfe avec des ailes. En la voyant, tu te souviens d'avoir lu quelque chose à propos d'une race elfique ailée que l'on nomme communément avariel. Le paladin se met aussitôt en mode de défense vis à vis de la dame elfe tandis que le prêtre reste stoïque.

(hrp : pour poursuivre, continues dans la partie roleplay d'Airia s'il te plait. Wink

» Ssnirr Hss’tafi de la maison Se'Sehen
» Cyprien (partie roleplay).
» Varn (Partie roleplay).
» Mithras (Partie roleplay).
» Lander (partie roleplay).