Astanndar (Partie roleplay).

La magicienne hausse un sourcil avant de te répondre.

- Eh bien, je ne dirais pas que cela ne m'intéresse pas surtout lorsque vous parlez de "petits malfrats".

Elle a un sourire goguenard.

- vous comprendrez volontiers ma défiance sachant que vous semblez avoir invité des personnes peu recommandables à venir dans une échoppe dont le propriétaire est actuellement dans l'impossibilité de défendre son commerce.

Elle pousse un petit soupir à la limite de l'agacement.

- Et je ne suis pas là docilement comme vous dites, si je l'étais, vous n'auriez pas été immobilisé il y a quelques secondes...Enfin passons.

Elle a un geste montrant effectivement que ton attitude un peu condescendante l'irrite. Elle poursuit néanmoins d'une voix neutre.

- Alors, si vous désirez rester à l'intérieur de l'échoppe, messire, dites m'en plus sur cette noble dame qui a besoin de votre aide. Qui sait ? Peut-être pourrais-je vous apportez de l'aide d'une façon ou d'une autre ?

Tu sembles avoir éveillé la curiosité de la belle...

Astanndar hausse les épaules sur les malfrats, leur trouvant une qualité, sans toutefois leur en témoigner trop :
- Ces malfrats sont les amis de Droog. Et vous savez ce qu'on dit... Les amis de mes amis, gnagnagna... Alors bon, je fais équipe avec ces gens parce qu'ils m'apportent une aide relative. De toutes façons, c'est ainsi que c'est prévu, vous n'avez pas à vous y opposer.

Quant au rappel de sa défaite précédente, et du marché que la rouquine voulait conclure, il rétorqua d'un ton égal, voulant bien montrer qu'elle n'avait pas à se mêler de ses affaires :
- Vous m'avez attaqué gratuitement en un lieu que j'aurais qualifié de sûr. On peut recommencer si vous voulez, mais je ne suis pas certain que vous obtiendriez le même résultat. Au pire, vous finiriez la corde au cou, comme l'ami Droog.

S'il ne voulait pas dévoiler le nom de son employeur, il laissait toutefois son regard courir sur le corps de la gardienne du lieu :
- Mais si vous tenez vraiment à m'aider et à rompre la monotonie de votre vie terne, vous pouvez toujours m'accompagner ce soir. Je suis certain que le sieur Rochenoir sera ravi d'avoir deux invités de marque pour le prix d'un. Et puis, vous n'êtes pas trop vilaine, ça restera donc crédible de vous voir pendue à mon bras. Et comme vous ne savez rien, vous ne pourrez pas faire de bêtises.

Pour le reste, tout dans son attitude indiquait qu'il ne comptait pas bouger de l'échoppe avant que ses camarades n'aient honoré le rendez-vous.

La belle mage grimace face à tes propos. Ton attitude lui déplait au plus haut point et elle hausse les épaules.

- Vous aimez à prendre les gens de haut, semble t-il et vous êtes si centré sur vous-même que vous n'écoutez pas ce que vous disent les autres...c'est navrant.

Prenant sur elle, elle poursuit.

- Je vais donc vous faire la grâce de me répéter et de vous laissez une dernière chance de vous conduire comme il se doit. Droog étant emprisonné, c'est moi qui ai la garde de son échoppe et qui prend toutes les décisions la concernant. Parmi celles-ci, autoriser les gens à rester ici ou non m'incombe et je vous ai demandé de sortir. Alors pour la dernière fois, sortez de cette échoppe, messire et attendez vos amis dehors !

Sa chevelure prend une teinte orangée, jaune et rouge du plus bel effet. On dirait un feu en train de se propager...c'est superbe mais la chaleur qu'elle dégage te fait comprendre que ce n'est pas une illusion et que la chevelure est réellement enflammée. Elle a un sourire féroce qui disparait dès qu'elle se met à parler.

- Je suis bonne joueuse et je vous laisse soit sortir en toute sécurité, soit vous préparez au combat, si tel est votre préférence.

La belle ne plaisante pas et se tient prête à te combattre si tu refuses d'obtempérer. L'idée de mettre l'échoppe de Droog sans dessus dessous ne semble pas l'ennuyer outre mesure.

(hrp : Allez, on y va pour une initiative.

- Ambre : 18

- Astanndar : (à tirer))

1d20 : 4 +4 =8

Astanndar haussa un sourcil aux explications de la belle, se demandant d'abord où elle voulait en venir après avoir rappelé tant de choses évidentes :

- Je prends les gens de haut lorsqu'ils le méritent ma chère, et votre attitude semble digne d'un enfant mal élevé !

Il se redressa et lui fit face, main à la ceinture, mais pas sur le pommeau de son arme... plutôt sur sa gourde.

- Je ne souhaite pas vous abîmer, ce serait dommage pour ma couverture, conclut-il avec un rire assuré.

Bon évidemment, vu qu'il était moins prêt, et surtout moins enclin à se battre, il se trouvait déjà dépassé...

(hrp : Fais-moi un jet de volonté, s'il te plait. Smile

)

Astanndar a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 12

+4

La belle Ambre parle et sa voix se fait envoûtante.

- Allons, soyez raisonnable et sortez de l'échoppe, très cher !

Une légère résonance s'entend dans les paroles qu'elle prononce et tu sens vaguement que la magie t'a effleuré...Sans succès.

Astanndar la dévisage d'un air surpris avant de rétorquer :
- Vos petits tours de passe-passe ne fonctionneront plus sur moi.

S'il parlait, ses mains ne restaient pas inactives pour autant et il débouchait déjà sa gourde, avant d'en jeter une partie de son contenu vers celle qui brûlait pour lui.
Le liquide qui en sortit se transforma et brilla avant d'atteindre la rouquine, pour former parmi la liste suivante un...

[roll="D14"==]1[/roll]

Spoiler:

En vérité, cet "affrontement'" lui permettait d'utiliser enfin son dernier jouet en combat réel. Et puis, n'était-ce pas aussi montrer qu'il ne prenait pas ce combat au sérieux ?

(hrp : Chien attaque morsure sur Ambre, D20 + 2 = 14, raté.)

Ambre penche la tête de côté en constatant que son sortilège ne fonctionne pas sur toi. Elle pousse un petit soupir de contrariété, visiblement dépitée de son échec. Lorsque d'un mouvement rapide, tu ouvres ta gourde pour lui jeter son contenu, elle écarquille les yeux de surprise et a un mouvement instinctif de recul. De ta gourde sort un liquide qui, à peine sorti se transforme en un grand chien luminescent. La bête bondit sur la mage, gueule grande ouverte pour mordre. Heureusement pour la magicienne, son mouvement de recul la sauve d'une morsure. Les mâchoires du chien claquent à deux centimètres à peine de sa jambe. La belle génasi pousse un cri d'indignation face à cette attaque sournoise...selon elle.

Agacée, elle incante à nouveau et 4 projectiles magiques apparaissent. Ils viennent frapper le chien à ses pieds qui pousse un cri de douleur effroyable avant de disparaitre, vaincu. La jeune femme grimace en entendant ce cri et relève les yeux vers toi, plus furieuse que jamais. Il semble qu'avoir été obligée de faire du mal au chien l'ai touché et tu jurerais presque voir ses yeux briller comme si des larmes allaient en sortir. Elle pince les lèvres et indique la porte de l'échoppe. Sa voix, cette fois, est réellement menaçante et tu sens bien que le prochain sortilège qu'elle jettera ne sera pas inoffensif pour toi.

- Sortez ou subissez ma colère !!!

Astanndar prit bonne note de l'impact de son artefact sur le combat et fut des plus surpris lorsque la genasi s'énerva de plus belle alors qu'elle s'en était si bien sortie.

S'il ne pouvait se départir de son sourire moqueur, il répondit à la menace en écartant doucement les bras, paumes visibles.

- Je vous le répète, je ne vous veux aucun mal. Mieux, je vous réitère mon offre de m'accompagner. Votre caractère irascible sera sûrement du plus bel effet ce soir.

S'il ne se montrait pas offensif, il ne semblait pas déjà quitter l'échoppe et donc reconnaître sa défaite.

- Et si vous êtes sage, peut-être je rappellerai le chien pour vous rassurer.

Ambre voyant ta façon de réagir l’interprète comme une sorte de reddition. Elle semble se détendre quelque peu, prête à reprendre son sang-froid. Toutefois, lorsqu'elle constate que tu ne fais aucunement mine de sortir, ses traits se crispent à nouveau. Cette fois, la coupe est pleine et elle incante à nouveau.

(hrp : Tu as une possibilité d'agir avant elle, si tu le désires. Un jet de Dex s'il te plait.

- Ambre : Dex, D20 + 4 = 20.)

Mais ?!? Cette folle furieuse ne voulait rien entendre, ma parole !

Alors il secoua la tête de déception avant de se détourner vers la porte et de faire un petit signe de la main vers la jolie Ambre :

- Tant pis pour vous mon enfant, revenez me voir quand vous serez calmée.

Evidemment la condescendance transparaissait dans son ton et son attitude, mais elle avait gagné puisqu'il libérait la place..

Voyant que tu finis par céder à sa requête et à sortir de l'échoppe, Ambre cesse son incantation et te regarde sortir, le feu aux joues. Tu as visiblement bien agacé la demoiselle et cette dernière, encore sous le coup de la colère, choisit de ne pas répondre à ta dernière déclaration. Une fois que tu te retrouves dehors, elle s'approche de la porte pour t'observer. Les flammes de ses yeux ne s'apaisent pas mais sa respiration reprend un rythme normale, signe qu'elle est en train de se calmer, petit à petit...Elle pousse un soupir avant de retourner à sa place, derrière le comptoir. Sur le passage, en face de l'échoppe, un vieil homme se tient courbé sur sa canne. Il te fixe d'un air amusé avant de faire un signe du menton en direction de la porte d'entrée de l'échoppe d'alchimie.

- Eh bien, vous venez d'essuyer une belle soufflante, mon jeune ami ! Quel caractère !

Il ne glousse pas mais son regard rieur suffit pour te faire voir la distraction que lui a apporté cette situation cocasse. Il semble avoir dans les 80 ans, a des cheveux courts blancs et des yeux bleus et porte une tenue coûteuse et raffinée qui te laisse penser qu'il s'agit d'un homme de la bonne société. Bourgeois ? Noble ? Difficile à dire car de nos jours certains bourgeois et nobles se ressemblent au niveau vestimentaire...Alors que tu te poses la question, un serviteur arrive près du vieil homme, les bras chargés de paquets en tissus. Il a la vingtaine à peine, une frimousse encore enfantine, des tâches de rousseur, des cheveux courts blonds avec des épis incoiffables et un regard vert émeraude. Sa tenue est faite dans de beaux tissus, preuve que son maître est loin d'être pauvre. Il s'incline en te voyant, se montrant respectueux face à une personne qu'il juge ne faisant pas partie de la domesticité.

En sortant, Astanndar ne pouvait réprimer un sourire en coin, et alors qu'il allait s'appuyer contre le mur, une voix le fit sursauter, et il fixa le petit vieux d'abord d'un air dédaigneux, avant de se raviser :

- Vous connaissez le dicton, l'ami : souvent femme varie. Aujourd'hui elle est hystérique et demain elle me mangera dans la main !

L'Untherite jaugea son interlocuteur, avant d'enchaîner, ignorant le serviteur :

- Tout ça parce qu'elle ne veut pas m'accompagner ce soir chez le sieur Rochemort... Mais je ne me suis pas présenté : Astanndar Es Termein, d'Unther, au service des nobles causes, évidemment. Et à qui ai-je l'honneur ?

Ce disant, il jetait des regards furtifs à travers les fenêtres de l'échoppe, pour voir où en était la fille du feu.

Le vieil homme glousse lorsqu'il entend ton dicton.

- Que voilà un dicton fort à propos et tellement vrai.

Quand tu mentionnes le sieur Rochemort, ton interlocuteur hausse les sourcils, perplexe.

- Le sieur Rochmort, vous dites ? Je ne connais pas...Pourtant, j'ai un bonne connaissance des personnes intéressantes de notre belle cité. Mais peut-être ne s'agit-il pas d'un membre de la noblesse. Cela expliquerait mon ignorance face à ce nom de famille.

Lorsque tu donnes ton nom, le vieil homme plisse les yeux.

- Astanndar Es Termein d'Unther ? vous voilà bien loin de votre patrie, très cher. Je suis ravi de faire la connaissance d'une personne venant de cette contrée si exotique.

Se rendant compte qu'il ne s'est pas encore présenté, il s'interrompt pour te faire connaitre son nom.

- Pardonnez-moi, j'en oublie la plus élémentaire des politesses. Je suis Abalazzar Ecailledragron. Ma noble lignée est originaire du Cormyr et voici bien des années qu'elle s'est installée sur Gemmaline.

Reprenant ce qu'il était en train de te dire, il lève un doigt en l'air.

- J'apprécierais grandement que vous acceptiez une invitation à venir me rendre visite chez moi. J'aimerais beaucoup vous entendre me parler de votre contrée, de ses coutumes et de ce qui peut bien s'y passer.

Il sourit.

- Mais pour l'heure, messire Es Termein, je peux peut-être vous proposez une alternative à votre soirée où la présence d'une dame est requise. J'ai moi-même une soirée de prévue, ce soir, chez une de mes connaissances, le seigneur Rochenoire. Là, nul besoin de se présenter au bras d'une jeune beauté pour pouvoir profiter d'une bonne cuisine, de musique, de danse et de la compagnie de gens de votre milieu. Ce serait une bonne occasion de vous faire connaître, très cher. Qu'en dites-vous ?

L'Untherite se demandait à quel point ce vieil homme se moquait de lui et le fixait d'un regard emprunt de dédain.

- Ma langue a fourché, et je parlais bien du sieur Rochenoire. Et rassurez-vous homme du Cormyr, j'aurai le plaisir de vous y retrouver ce soir pour vous conter mes aventures et ma douce patrie. Ma bienfaitrice y aura veillé. Et si je tiens à y venir accompagné, c'est pour une raison simple : cela refrenera les ardeurs d'Astriel, dont on m'a loué la beauté. Je me disais qu'accompagné par la genasi, j'attiserai sa curiosité plutôt que son désir.

Il finit par hausser les épaules, comme sûr de finir la soirée positivement.

- quant à votre invitation, ce sera avec plaisir. Mais j'attends mes obligés ici et je crains de ne pouvoir l'honorer ce jour du moins

Le vieil homme t'écoute en hochant la tête lorsque tu expliques que tu t'es trompé dans le nom que tu as cité. Une petite lueur amusée brille dans son regard lorsqu'il appréhende ton dédain. Visiblement, loin de le contrarier, te voir le prendre de haut semble plutôt le rassurer...Une attitude caractéristique de la noblesse qui le conforte donc dans la certitude que tu es bien de haute naissance.

- L'erreur est assez compréhensible, il y a des noms qui se ressemble même parmi la noblesse et il aurait été tout à fait possible que ce Rochemort en fasse partie. Après tout, vous êtes la preuve vivante que la noblesse peut également venir d'en dehors de l'île...Même si d'ordinaire, les gens de notre milieu aiment à se faire annoncer ou voir lorsqu'ils arrivent. Mais vous devez avoir vos raisons pour être rester discret sur votre arrivée sur l'île et je ne voudrais pas me montrer indiscret alors changeons de sujet.

Obéissant à ce qu'il vient de dire, le seigneur Ecailledragron part sur un autre sujet.

- Je suis ravi de savoir que vous profiterez de la soirée pour parler de vos aventures et de votre patrie. Je suis certain que vous aurez un auditoire attentionné et je serais fort heureux d'en faire moi-même partie.

Quand tu parles du pourquoi tu désires être accompagné à la soirée, le vieil homme pouffe de rire.

- Vous ne risquez pas d'être déçu en ce cas, mon jeune ami, car en effet la dame Rochenoire est plus attirée par l'exotisme que par les choses de la séduction.

Il lève le doigt, le sourire aux lèvres et les yeux encore rieurs.

- Vous auriez plus de chance de séduire les glaces du grand glacier que cette noble dame, croyez-moi ! Je n'ai toujours pas compris ce que le seigneur Rochenoire lui trouvait...

Il lève la main.

- Oh je ne doute pas que sa beauté et le fait de son haut lignage ai pu l'attirer mais pour le reste...Mais enfin, il faut supposer que la dame, dans la douceur de l'intimité, n'a pas la même attitude que dans sa façon de paraitre en public. Du moins, je l'espère sincèrement pour le seigneur Rochenoire car sinon son mariage doit lui peser lourdement...

Il montre, d'un mouvement du menton, l'échoppe et la superbe rouquine qui s'y trouve.

- Il va vous falloir montrer patte de velours, mon jeune ami, si vous voulez séduire cette belle flamme. Mais vous avez raison, cette flamboyante créature à votre bras fera sensation et attirera à coup sûr l'attention du maître et de la maîtresse des lieux.

Quand tu parles de son invitation, le vieil homme a un geste nonchalant pour signifier que cela n'est pas grave.

- Ah mais mon invitation n'est pas limitée à cette soirée, voyons ! Vous serez le bienvenu quel que soit le jour et le moment où vous déciderez de me faire le plaisir de me rendre visite. Mon humble demeure vous est ouverte, seigneur d'Es Termein.

Ayant compris que tu attends des gens et ne voulant pas se montrer trop indiscret, le vieil homme incline la tête.

- Je vais vous laissez en ce cas et je vous dis à tout à l'heure, mon jeune ami. Que Siamorphe vous garde.

Sur ces bonnes paroles, il te laisse et s'éloigne, suivi de près par son serviteur. Derrière la porte de l'échoppe, la sublime Ambre vient de tourner les talons pour retourner derrière le comptoir du magasin...

Astanndar était perplexe en voyant le vieux s'éloigner après ses explications. Siamorphe... Quel dieu était ce déjà ? Sûrement une divinité de ce Cormyr. Et puis le sermon sur la noblesse, qui s'en souciait :
- Je n'ai pas besoin de me faire annoncer que tous les partis d'ici me veulent déjà à leur table. Imaginez-donc si je l'avais fait !

Mais avant qu'il ne disparaisse, il lui rétorqua d'un air assuré à propos des femmes :
- Rassurez vous, une fois le feu dompté, je ferai fondre la glace. Je suis certain que ça animera d'autant la réception de notre hôte commun.

Le vieux parti, il reporta son attention sur l'échoppe et vit que la genasi était au comptoir. Il rit un peu avant de pénétrer à nouveau la bâtisse pour un nouvel assaut :
- alors très chère, maintenant que vous êtes calmée, acceptez-vous d'avoir le plaisir de m'accompagner ce soir. Vous ne saurez trouver meilleur lieu ou meilleur bras pour vous amuser.

On ne saurait dire s'il était sérieux ou non. Ou un peu des deux...

Lorsque tu ouvres à nouveau la porte de l'échoppe, la sublime rouquine relève les yeux vers toi. Elle fronce les sourcils en te reconnaissant, pas très heureuse de te revoir aussi vite. Elle se redresse de toute sa hauteur, prête à en découdre s'il le faut et écoute tes paroles, les lèvres pincées. Toutefois, quand elle t'entend lui reproposer de t'accompagner à une soirée, elle écarquille les yeux de surprise. Durant un instant, elle semble hésiter sur la conduite à suivre mais elle fini par se dérider et par sourire, amusée.

- Eh bien, vous, on peut dire que vous êtes tenace !

Elle sort de derrière le comptoir et s'approche de toi.

- Bon, je vais vous laissez une chance...après tout, pareil détermination vaut bien de me montrer conciliante.

Elle t'invite à avancer.

- Allez, entrez donc...alors vous désirez m'inviter à une soirée chez un noble ? Rochenoire, vous avez dit...Voilà un noble à la réputation plutôt sulfureuse. J'avoue que je suis curieuse de savoir comment se passe une soirée chez cet homme. Je vais peut-être bien accepter votre demande.

Elle te tend la main.

- Mais à l'avenir, tâchez de vous montrez un peu plus diplomate avec les gens, cela ne pourra pas vous faire de mal. D'ailleurs, je vous conseille vivement de ne pas prendre ce ton avec le sire Rochenoire, vous pourriez vite vous retrouver en fâcheuse posture sinon...

Elle te sourit et son sourire illumine encore sa beauté si tant est que la chose soit possible. Décidément, c'est réellement une beauté envoûtante que cette jeune femme...

La bonne réaction de la rouquine lui fit doublement plaisir : il serait accompagné d'une dame éblouissante, et surtout il avait raison, les femmes varient !

Il prit donc la main tendue, et, par réflexe, il l'attira doucement à lui avec son sourire le plus charmeur.

- Je suis ravi que vous daignez m'accompagner, et pour Rochenoire, je ne suis plus inquiet : lui comme les autres n'auront d'yeux que pour vous. Et comme vous savez vous défendre seule, je n'ai pas à m'inquiéter.

Il s'écarta doucement d'elle et la jaugea de pied en cape :
- vous avez autre chose à vous mettre ?

Lorsque tu l'attires à toi, la belle plisse les yeux, méfiante, mais voyant que tu restes parfaitement correct, elle t'offre un superbe sourire aux dents blanches étincelantes. Tu ne peux t'empêcher en admirant cette dentition parfaite de revoir celle, bien moins attirante, de ta dernière conquête. Évidemment, face à cette flamboyante beauté, Mérédith ne peut rivaliser...tant au niveau des dents que d'autre chose d'ailleurs.Quand tu demandes si elle a autre chose à se mettre, la belle hoche la tête.

- Fort heureusement pour moi !

Avec un regard pétillant d'humour, elle ajoute.

- J'ai quelques tenues plus adaptées pour les soirées mondaines. A quelle heure viendrez-vous me chercher ?

Il ne s'attendait pas à ça en prenant ses mains. Elles étaient chaudes et agréables, et c'est alors qu'il plongea dans les yeux verts de la magicienne : Elle était divine et tout à fait à son goût. Il devait se faire violence pour ne pas la retenir ou l'embrasser, et c'est à contrecœur qu'il la relâcha mais avec l'assurance de la revoir dès ce soir. Son plan risquait de se retourner contre lui... Et si la réputation de la fameuse Astriel était surfaite..?

Il secoua la tête pour chasser ces pensées ou défaitistes ou lascives, et acquiesça lorsqu'elle assura de disposer de tenues adaptées. Il ne put s'empêcher d'imaginer toutes les tenues qu'elle pourrait avoir... adaptées aux autres situations.

- Je viendrai vous retrouver avant le coucher de soleil. Je suis certain que la lumière du soir vous mettra encore plus en valeur. Oh et dans quels tons comptez-vous vous habiller ce soir ?

Accompagné d'une telle figure, il lui faudrait louer un attelage... et dégotter une petite touche minérale pour rehausser la tenue de la genasi et s'assurer de ses grâces.
- Je suis ravi que vous daignez m'accompagner !

Ambre réfléchit à ta question concernant les teintes qu'elle compte adoptée pour sa tenue de soirée. Elle fini par hausser les épaules.

- J'hésite entre ma robe "écailles cuivrées" ou la "Sombre grenat" ou encore la "Camaïeu de vert"...

Elle se caresse le menton, l'air songeuse avant de te regarder, l’œil pétillant d'espièglerie.

- Quelle teinte vous conviendrait le mieux ?

Quand tu parles de venir la chercher, elle acquiesce.

- Je vous attendrais à la porte de l'école de magie. A quelle heure vous présenterez-vous ?

Bon, les enquêteurs en herbe étaient lancés sur la piste du chauve et il ne restait plus à Lander qu'à attendre le résultats de leurs investigations. Le mieux à faire, pour le moment, était de rejoindre l'échoppe de Droog, devenue finalement le quartier général de leur groupe d'aventuriers, et de se préparer pour la réception du soir. Logiquement, Aïhassane de devrait pas tarder à les y rejoindre pour rapporter ce qu'il avait appris sur leur futur hôte et sa maisonnée.

À l'approche de la boutique d'alchimie, l'adolescent eut un petit moment d'arrêt en constatant que du monde se trouvait déjà sur place. Qu'Astanndar soit déjà là n'était pas une surprise en soit mais quelle était la jeune femme qui se trouvait avec lui. Avec un peu de surprise, Lander reconnut la belle Ambre à qui il avait déjà eu à faire à l'école de magie. Que mijotaient donc ces deux visiteurs ensembles ?

Amusé, le garçon se dit que l'incorrigible séducteur devait être, encore une fois en train de conter fleurette à la magicienne. Se doutait-il qu'il empiétait là sur les plates-bandes du kobolt qui avait déjà succombé au tempérament de feu de la belle ? Voila qui serait amusant à suivre...

Bon, fidèle à son habitude de mettre les pieds dans le plat, Lander poussa innocemment la porte de la boutique, interrompant peut-être une idylle naissante.

- Ah, bonjour m'dame Ambre, s'exclama-t-il en feignant la surprise. Vous êtes là ? J'crois que m'sieur Droog va pas rev'nir avant quelques temps. Vous cherchez quelque chose ?

Il haussa un sourcil désabusé : évidemment ça ne pouvait pas être simple.
Elle aurait parlé Rashémi, c'était la même chose pour lui.

- Euh... En couleurs normales, cela donne quoi ? orange, rouge et vert ?

Elle allait le rendre chèvre. Pourquoi fallait-il que les jolies femmes soient toujours si compliquées ? Au moins, Meredith avait un côté simple et reposant...
Alors qu'il réfléchissait à ce qui s'accorderait le mieux avec sa propre tenue, on ouvrit la porte et un importun vint gâcher cette idylle naissante.

Astanndar reconnut le jeune et prometteur Lander et soupira.
- Vous vous connaissez déjà ?

Il écouta cependant à peine la réponse, ses yeux déshabillant déjà la fulminante demoiselle.
- Verte ! La robe verte. Hmm, n'est-ce pas petit ? interrogea-t-il Lander.

» Varn (Partie roleplay).
» Droog (Partie roleplay).
» Lander (partie roleplay).
» Kira (partie roleplay).
» Gäyana (Partie roleplay).