Astanndar (Partie roleplay).

Ellyssandre lève un doigt un l'air.

- Ah mais c'est là où vous vous trompez, très cher ! La dame Astriel est issue de deux familles nobles. Côté humain, elle fait partie des Linnacker, une famille puissante de La porte de Baldur et côté elfique, de la famille Evanara, d’Éternelle rencontre. Une ascendance prestigieuse qui ne pouvait que plaire au sir de Rochenoire. Pensez donc, peu de nobles peuvent se targuer d'avoir parmi les membres de sa famille des elfes vivant sur Éternelle rencontre.

Elle pose son doigt sur ses lèvres pulpeuses avant d'ajouter.

- En fait, je dirais que vous posez la question à l'envers...plus précisément, qu'a Anguarrad pour avoir attiré dans ses filets la dame semi-elfe ? voilà une question à laquelle je n'ai toujours pas de réponse.

Elle te fait un sourire charmant.

- J'espère que vous pourrez y répondre après votre petite enquête, très cher. J'avoue que cela me comblerait d'aise de savoir...qui sait ? Peut-être que cela cache quelques vilains secrets ?

Une petite lueur pétillante mi-espiègle, mi-malveillante, vient briller dans le regard de la belle. Ellyssandre se montre aussi belle et délicieuse que pleine de fiel et de vice...une attitude parfaite pour une noble dame. Une fois sorti, tu te dirige vers le bureau d'Avenar où ce dernier s'empresse de te faire les deux documents que tu lui a demandé. Il appelle aussitôt un messager pour lui donner le parchemin destiné au notaire afin qu'il le lui apporte sur le champ avant de te tendre l'autre.

- Voici une lettre certifiant que vous représentez le couple Valdoré, tout deux indisposés, pour la soirée des Rochenoire. Avec cette missive, vous n'aurez aucun souci.

Tu peux voir le sceau des Valdoré apposé sur le parchemin et qui prouve que le papier est véridique. Avec ce passe, tu seras considéré comme un noble que tu es...une perspective qui ne peut que te plaire car il y a assez longtemps que l'on ne t'a plus vraiment traité comme tel...

En réponse à l'allusion aux secrets, le jeune polisson ne put s'empêcher de tenir sa langue :
- Après avoir éclairci ces mystères, je m'occuperai de vos secrets à vous, insista-t-il

En sortant, Astanndar se dit qu'il avait un défaut : il aimait trop les gens. Surtout les belles femmes certes, mais pas que. Avant de partir, il

Mais il lui fallait désormais se préparer pour ce soir.

Le jeune homme, tout ragaillardi par sa journée enrichissante obtint l'adresse de dame Doucemain auprès d'Avenar avant de repasser par chez lui. Il lui fallait choisir ses vêtements pour la soirée, pour faire "authentique". Il en profite pour se débarrasser de l'essentiel de ses armes, ne conservant que sa cape magique, sa gourde, ses anneaux et son khopesh, tout le reste étant superflu pour une soirée mondaine.

Une fois fait, (et selon l'heure) il se rend chez la "masseuse" de luxe.

Après t'être préparé, tu fais un saut à l'adresse de la dame Doucemain. L'établissement se situe dans le quartier moyen de la cité. Il s'agit d'une maison à trois étages avec jardin entourant la demeure. La pelouse est taillée de frais et est habillée de statues représentant la déesse Sharess. Des bancs sont placés sous des arbres à feuillages bas qui font comme des alcôves naturelles où les couples peuvent se retrouver en toute discrétion. D'ailleurs, tu en aperçois un en train de prendre l'air et de s'embrasser, à travers les feuillages. L'idée de ces petites alcôves naturelles est amusante autant qu'originale. L'entrée de la demeure est sobre et rien ne laisse supposer qu'il s'agit là d'une maison de plaisir. Une clochette permet de te faire annoncer et lorsque tu l'actionnes, la porte s'ouvre sur une ravissante jeune femme d'une vingtaine d'années à la peau noire. Des tatouages tribaux dorés parsèment sa chair et lui donne un air encore plus exotique. Ses cheveux, noirs, sont finement tressés et des fils dorés y sont entremêlés. Une robe de voiles aux teintes orange, jaune et marron met ses formes généreuses en valeur et un maquillage léger termine de rehausser sa beauté. Elle te sourit et s'incline brièvement.

- La bonne rencontre, seigneur, soyez le bienvenu chez la dame Ninon Doucemain et ses salons de détente. Je suis Ymani M'batha, suivez-moi, seigneur...

Tu suis la belle Chultienne dans un couloir qui mène à une grande pièce avec une dizaine de petits salons cossues où discutent des bourgeois et des nobles accompagnés de superbes jeunes femmes toutes vêtues de tenues mêlant l'élégance et la sensualité. Ici, pas de tenues vulgaires ou minimalistes comme on en trouve dans les maisons closes...la règle semble être élégance et volupté. Des servantes en tenues sobres vérifient que les clients ne manquent pas de boissons ou de nourritures avant de disparaître par une porte munie d'un rideau. Les discussions vont bon train dans les salons où l'on parle sérieusement, où l'on rit et où l'on se courtise mais toujours avec élégance et raffinement. Autour de la salle, des alcôves permettent de se retrouver dans une plus grande intimité et tu peux voir des couples s'embrasser et se caresser mais sans aller jusqu'à coucher ensemble. Au fond de la salle, un escalier monte aux étages où tu imagines que doivent se trouver les chambres. Dans un coin de la pièce, une petite estrade accueille quatre halfelins qui égayent les lieux avec une musique entraînante. Près d'eux, des danseuses du ventre calishites se trémoussent pour le plus grand plaisir des clients. Ymani te montre d'un mouvement de bras des salons où sont assises de jolies femmes qui discutent entre elle, un verre de vin à la main. Il y en a pour tout les goûts : blondes, brunes, rousses, humaines, semi-elfes, halfelines, gnomesses, naines...

- Choisissez votre compagne de détente, seigneur, elle se fera un plaisir de vous tenir compagnie.

Tandis qu'elle parle, tu vois sortir de derrière la porte au rideau une femme d'une quarantaine d'années, aux cheveux châtains mêlés de mèches blondes, à la peau claire et aux yeux ambrés. Sa chevelure est remontée en chignon, ce qui lui donne un air un peu sévère sans l'enlaidir toutefois. Elle porte une robe en soie et voiles du plus bel effet aux couleurs automnales qui lui va à ravir. Une parure de bijoux qui rappelle la couleur de ses yeux et un maquillage finissent de la mettre en valeur. Malgré son âge plus élevé que les autres femmes présentes, elle n'a rien à leur envier au niveau de la beauté. Son regard d'ambre se pose sur toi et tu y décèles une pointe de curiosité. Elle te sourit et te fait un bref signe de tête en guise de bienvenu. Au vu de la description qu'a pu te faire le notaire, pas de doute, tu es en présence de Ninon Doucemain.

On avait beau lui avoir expliquer où cela se trouvait, Astanndar n'avait pas idée d'où il mettait les pieds. Et il devait bien avouer être agréablement surpris. C'était peut-être l'endroit le plus incroyable de l'île. Comment avait-il pu ignorer cet endroit jusqu'ici ?

L'ouvreuse le surprit déjà. Il lui était rare de rencontrer une noire : Chult étant trop loin de l'Unther (et devenue trop pauvre et isolée surtout). Il suivit donc la perle des jungles chultiennes à travers la demeure et ses jardins. Il tâchait de rester digne et et bienséant, mais.. cela lui était difficile, et ses yeux furetaient partout, tandis qu'un sourire un peu trop franc illuminait son visage. Un tel endroit ne pouvait que mettre en joie l'hédoniste qu'il voulait être.

Partout or et beauté, répartis entre les clients d'un côté et leurs hôtes et hôtesses de l'autre.
Et ce, jusqu'au salon de réception final : un orchestre, des danseuses, à boire à profusion, des filles toutes plus belles que les autres et...

Astanndar s'arrêta sur la patronne. D'une certaine manière, elle dépareillait. Et puis, il l'imaginait étrangement plus jeune.
Cela lui rappela pourquoi il était là.

Mutin, il demanda à la belle Ymani :
- Je peux choisir celle de mon choix ? n'importe laquelle ?

Il fixait la jeune noire, amusé, avant de continuer :
- Alors, je désire m'entretenir avec... cette dame là. conclut-il en désignant miss Doucemain d'un signe de tête.
Il se demandait, sur le visage de la Chultienne, si ce genre de demande était courante.. En temps normal, lui trouverait ça complètement stupide de choisir la plus vieille.

Nullement étonnée par ta demande, la belle Ymani hoche la tête.

- Vôtre goût est sûr, seigneur, la beauté de dame Doucemain et son inégalable expérience ne sont plus à vanter. Toutefois, il s'agit de la propriétaire de la maison et il vous faudra son accord si vous désirez plus qu'une simple conversation...

Elle te regarde d'un air entendu avant de te conduire jusqu'à la dame en question. Elle s'incline très respectueusement devant Ninon et parle d'une voix soumise.

- Maîtresse, ce beau seigneur désire vous parlez.

Elle s'incline à nouveau face à elle, puis face à toi avant de te laisser aux mains de la propriétaire des lieux. Elle t'étudie un instant avec sérieux avant de laisser un fin sourire ourlé ses lèvres pulpeuses. Elle incline la tête en guise de salut et d'une voix de velours s'adresse à toi.

- La bonne rencontre, messire, soyez le bienvenu dans mon humble établissement...Je suis Ninon Doucemain, l'heureuse propriétaire. Que puis-je faire pour vous être agréable ?

En fait, c'est l'Untherite qui fut étonné par l'absence de réaction de la Chultienne. Ou elle jouait bien du violon, ou la dame Doucemain était réellement demandée et experte en dépit de toutes les minettes qui couraient partout. Quant à la deuxième partie de sa réponse, sur le consentement, il prit un air blessé :
- Ai-je l'air si désespéré ? Ou ressemble-je à un maniaque ?

Il disait cela d'un air vexé certes, mais c'était surtout pour la blague. Toujours est-il qu'elle le présenta à la propriétaire. Et Astanndar se retrouva désarmé face à la belle et la situation. Alors... il parla :
- Oh Dame Doucemain, je vois que les descriptions faites par votre amie étaient bien loin de la réalité. Tout ici est charmant ! ce disant, et si d'une main il attrapa un verre au passage, il lui proposa son bras, pour ne pas avoir à badiner devant tout le monde, vous la première ! En fait, je en m'attendais pas à tout cela... c'est un paradis ici.

Une fois à l'écart, il se permit de déshabiller la patronne du regard, avec un sourire appréciateur, avant de continuer en se noyant dans les prunelles d'ambre :
- Et pour vous dire la vérité, je suis venu ici pour satisfaire ma curiosité et aider une amie à résoudre ses problèmes. Et pour cela, je dois être en pleine forme pour la fête donnée ce soir chez le sieur Rochenoire... Et je suis preneur de tout conseil avisé le concernant...

Il aimait jouer, et il se demandait si la patronne savait son employeuse.

Ninon t'offre un charmant sourire avant de te répondre.

- Mon établissement se doit d'être à la hauteur de sa clientèle, messire, et je fais tout ce qu'il faut pour cela.

Elle incline la tête pour te remercier du compliment que tu lui fais concernant sa maison. Elle hausse un sourcil lorsque tu évoques une amie qui lui aurait vanté son établissement et t'accompagnes sans rechigner vers une alcôve. Une fois plus à l'abri des regards et des oreilles, elle te demande.

- Quelle est donc cette amie dont vous me parlez, messire ?

En t'entendant mentionner le nom de Rochenoire, elle fronce les sourcils avant de reprendre contenance.

- Je peux vous proposer quelques massages pour vous délassez afin que votre soirée soit parfaite. Quant à vous offrir des conseils concernant le sire de Rochenoire, je peux vous dire qu'il est féru de chasse et d'exotisme. Il aime découvrir de nouvelles contrées et apprendre des us et coutumes qu'il ne connait pas. Il apprécie également les objets venant de ces royaumes lointains que cela soit des livres, des parchemins, des œuvres d'art ou bien des histoires que l'on pourrait lui conter. C'est un homme exigeant mais qui sait se montrer généreux avec ceux qu'il apprécie. C'est aussi un adversaire redoutable si vous avez le malheur de lui déplaire et il n'hésitera pas à vous punir s'il se sent outragé.

Un fin sourire flotte sur ses lèvres.

- Voilà ce que je peux vous dire sur le sire de Rochenoire. Le reste appartient à la partie la plus privée de sa vie et je ne saurais vous en dire plus sans la violer...secret professionnel, si j'ose dire. Je pense que vous me comprenez, messire...

Elle se penche vers toi et tu sens son parfum, capiteux et envoûtant, qui vient titiller tes narines et tes sens.

- Mais quel est donc votre nom, noble seigneur ? Je n'ai pas le plaisir de le connaitre.

Ninon savait y faire pour mettre les gens en confiance, et Astanndar n'était jamais insensible au charme d'une belle courtisane. Elle savait mener sa barque pour en dire assez mais pas trop et poser les questions qu'il fallait. Il ne devait pas tomber dans son piège et la jouer finement lui aussi.

- He bien, vous aurez le bonheur de prodiguer vos bons soins au seigneur Astanndar d'Estremine, envoyé ici sur recommandation de la charmante dame Ellyssandre.

Et c'est en profitant du massage qu'il pourrait compléter la discussion sur le sieur Rochenoire :
- Visiblement, vous et Ellyssandre avez la même vision d'Angarrad, et je dois bien avouer que ce n'est pas pour me déplaire. Et je ne vois pas comment je pourrais avoir peur de lui ou de ses sbires, car je doute qu'ils m'arrivent à la cheville, même pris tous ensemble. Vous êtes au courant des derniers évènements subis par Ellyssandre..? Est-il vrai que vous travailliez ensemble autrefois ? Quel duo vous deviez faire !
On les disait proche, mais jusqu'à quel point ?

Lorsque tu mentionnes Ellyssandre, Ninon semble surprise mais ravie.

- Comme c'est généreux de la part de la dame Valdoré de recommander mon établissement. Je suis flattée et honorée de cette belle attention.

Tout en t'accompagnant au premier étage, elle continue la discussion.

- Seigneur Astanndar d'Estremine...un nom étranger, je suppose ? De quelle contrée venez-vous donc, seigneur d'Estremine ?

Elle te fait entrer dans une pièce où une douce chaleur humide t'accueille. Une odeur parfumée et fruitée vient titille tes narines tandis que tu découvres un véritable mini-hammam. Le sol est dallé de pierre claire un peu granuleuse avec des bancs taillés dans le même matériau. Des marches descendent dans un bassin où des remous ne cessent de faire des bulles à la surface de l'eau. Dans un coin de la pièce, une imitation de petite chute d'eau vient tomber dans un bac plat sans jamais le remplir. Dans un autre coin, une table en pierre granuleuse doit accueillir les masseuses ou masseurs et leur clientèle. Une armoire en bois gris scintille légèrement, preuve que la magie est à l’œuvre sur elle. Ninon montre la petite cascade avant d'ouvrir l'armoire où se trouve des portes-manteaux d'un côté avec quelques peignoirs et des étagères contenant des serviettes et des huiles de l'autre.

- Veuillez ôter vos vêtements, messire, et passer sous la cascade. Cela va vous faire un bien fou, vous verrez.

Tandis qu'elle sort des huiles, un peignoir et des serviettes, elle te répond.

- Pour vous répondre, messire, oui, je suis au courant du malheur qui touche la famille Valdoré depuis quelques temps. C'est bien malheureux de voir Beshaba s'acharner ainsi sur cette noble lignée. Puisse les dieux se montrer plus cléments envers eux. J'ai entendu dire que dame Ellyssandre avait été agressée chez elle et que l'on avait tenté de la tuer...

Elle frémit de colère et d'indignation à cette idée.

- J'espère que l'on retrouvera cet assassin et qu'il sera puni pour son forfait !

Quand tu abordes le fait qu'Ellyssandre et elle ont travaillé ensemble autrefois, Ninon a une seconde d'hésitation. Elle fini néanmoins par te dire.

- C'est vrai, nous avons travaillé ensemble et je dois dire qu'elle était une des meilleures. Son départ m'a attristé tout en me mettant en joie car un destin plus heureux s'offrait à elle. Je ne saurais jamais assez remercier Tymora pour lui avoir sourit ainsi !

Le franc sourire qu'elle a ne te laisse aucun doute sur le fait qu'elle dise la vérité. Une ombre de tristesse vient toutefois nuancer son attitude.

- Hélas, son nouveau statut ne lui permet pas ou peu de nous voir comme nous le voudrions toutes les deux. Elle fait partie du gotha maintenant et fréquenter une courtisane n'est pas très vu dans la bonne société.

Elle a un sourire taquin.

- Bien sûr pour les hommes, c'est différent.

Elle te demande.

- Vous avez de ses nouvelles, messire ? Va t-elle mieux ?

Tout en parlant, elle prépare la table en y déposant une grande serviette puis en alignant des huiles en vue du massage qu'elle va te faire. Elle désigne le bassin à bulles en souriant.

- Désirez-vous vous délassez un peu dans un bain d'eau chaude avant le massage ?

Son attitude se fait plus sensuelle.

- Préférez-vous un massage classique ou un massage plus pimenté ?

Se laissant entraîner par la maîtresse des lieux, Astanndar alimente la discussion :
- Dame Ellyssandre vous tient en haute estime de ce que j'ai compris. A juste titre, de ce que je peux en juger.

Il sourit lorsqu'elle souligne l'étrangeté de son nom, et rétorque :
- Je pensais que tout le monde était étranger sur celle île qui ne figure pas sur les cartes de l'Empire d'Unther. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi tout le monde ne se prétend pas de sang royal ici, vous par exemple, je suis sûr que vous auriez fait une parfaite princesse.
Il n'osa ajouter "en son jeune temps".
Après ce compliment, ils pénétrèrent dans une nouvelle pièce embuée tout à fait étonnante aux yeux du jeune homme : il y avait même une cascade ! Il s'exécuta sans gêne lorsqu'elle lui demanda de se mettre à son aise, dévoilant son corps imberbe (à la mode de chez lui), bien sculpté, et couvert de quelques cicatrices plus ou moins anciennes. Il se félicitait de ne pas avoir enfiler son armure ni de s'être trop encombré avant de venir ici. Ce faisant, il acquiesçait au résumé des faits touchant Ellyssandre :
- Vous avez de bons informateurs, et ne vous inquiétez pas, je suis chargé de retrouver l'assassin et son commanditaire. Et je n'échouerai pas. Quant à sa punition... Cela ne dépendra que de lui ! Vous n'auriez pas votre petite idée sur le sujet ? J'imagine que parfois les langues se délient ici.
Il sourit, amusé par les explications sur les rapports entre son employeuse et la masseuse, tandis qu'il passe docilement sous la douche :
- Alors peut-être aurais-je droit à quelques massages en guise de paiement complémentaire. Elle a certainement quelques restes, et du moins cela a bien fonctionné sur le seigneur Valdoré et je ne suis pas jaloux.
S'il ne releva pas l'élan de féminisme de la courtisane, n'ayant pas d'opinion sur ce sujet, il rassura Ninon sur l'état de son amie :
- Elle est toujours en vie et devrait s'en sortir sans trop de dommage. J'ai déjà connu pire entaille, mais je n'ai pas sa peau délicate.
Enfin, elle lui proposait de passer aux choses sérieuses, et le mercenaire haussa les épaules, un sourire charmeur sur les lèvres :
- Je viens ici en ami, alors je ne saurai vous commander, très chère. Faîtes ce qu'il vous plaira, pour une fois.
Lui aussi pouvait avoir des élans féministes.

Ninon sourit.

- C'est que nous avons vécu de nombreuses aventures ensemble...cela forge l'amitié.

Elle fronce les sourcils lorsque tu parles de l'empire d'Unther.

- L'empire d'Unther ? N'est ce pas un royaume proche de la Mulhorande ?

Elle secoue la tête quand tu demandes pourquoi tous ici ne se prétendent pas de sang royal.

- Outre le fait que cela serait un mensonge éhonté et pourrait attirer les foudres de Siamorphe, il est difficile de se faire passer pour une personne de noble naissance. Un noble a un port altier, une attitude, une prestance qu'il est difficile voire impossible à imiter. Non, tout le monde ne peut se faire passer pour noble, messire, ou il risque fort d'y laisser la vie s'il est démasqué. On ne plaisante pas avec la noblesse ici.

Elle sourit et te fait une petite révérence.

- Mais merci pour le compliment de me comparer à une princesse, c'est toujours plaisant à entendre.

Quand tu lui demande si elle a une idée sur la question de qui aurait pu en vouloir à la vie d'Ellyssandre, elle réfléchit avant de te répondre.

- Lorsque la dame Ellyssandre était à mes côtés, elle avait une grande rivale, Yrlana Maindeglace. Yrlana avait des vues sur le sire Valdoré à l'époque et je dirais que durant un temps la bataille a fait rage entre elles deux pour savoir qui aurait les faveurs d'Huguar. finalement, Ellyssandre a usé d'un stratagème pour évincer sa rivale.

Elle a un sourire amusé à ce souvenir.

- Elle a fait boire à Yrlana un verre de vin dans lequel elle avait versé une potion...Cela lui a fait pousser des verrues sur le corps ainsi que des poils fort peu gracieux qui ont horrifié le sire Valdoré. Elle a gagné le cœur d'Huguar et la rancune d'Yrlana.

Elle a un petit mouvement de la main.

- Enfin, tout s'est arrangé pour Yrlana qui a fini par trouvé un autre bienfaiteur qu'elle a épousé depuis. Certes, il n'a pas la même richesse qu'Huguar mais n'est pas à plaindre non plus. Aluzar Grifferouge est armateur et possède également un commerce de sucre plutôt lucratif. Bref, tout fini bien pour elle aussi mais je suppose qu'elle a gardé une haine tenace pour son ancienne rivale.

Elle fait une petite moue.

- Aurait-elle pu vouloir se venger ? Peut-être, mais quel intérêt d'avoir attendu si longtemps pour le faire ? A moins d'avoir voulu faire preuve d'une patience diabolique pour assouvir sa vengeance sans que personne ne vienne à la soupçonner...justement parce qu'il se sera passer beaucoup de temps depuis sa déconvenue.

Elle hoche la tête.

- Possible...A part cela, je ne vois personne d'autre, non.

Elle a un petit rire amusé quand tu lui parles d'un petit massage de remerciement de la part d'Ellyssandre.

- Je peux vous garantir que si vous passiez entre ses mains expertes, vous ne le regretteriez pas le moins du monde et que vous ne l'oublieriez pas non plus ! Mais je crains que cela reste de l'ordre du fantasme, messire, car la dame Ellyssandre est fidèle à son époux. Mais qui sait ce que l'avenir peut réserver ?

Elle a un petit clin d’œil espiègle tout en t'aidant à te sécher. Elle t'entraine ensuite vers la table en pierre et t'invite à t'y couché sur le dos. Elle se met alors à se déshabiller avec une grâce et une lenteur étudiée qui ne peut qu'émoustiller les sens. Son corps est remarquablement conservé, ferme et musclé juste ce qu'il faut. Elle prend alors une fiole d'huile et s'en badigeonne le corps, passant ses mains sur ses formes avec sensualité. Une fois huilée comme il faut, elle se met au pied de la table où tu es allongé et commence à grimper. Elle passe ainsi son corps sur tes pieds puis remonte peu à peu, avec douceur, se dandinant pour que ses formes épousent au mieux le moindre contour de ta peau. Elle utilise ses mains pour masser toutes les parties de ton anatomie sans exception. L'huile délicieusement parfumée t'inonde d'une fragrance qui exacerbe tes sens, si tant est qu'ils en ont encore besoin. L'expérience est intense, sensuel et t'amène à la jouissance avant de te détendre comme rarement tu ne l'a été. Ninon te sourit et se relève avant de t'inviter à passer au bassin à remous. Là, plongé dans une eau chaude, tu termines de te relaxer et tu te nettoies de l'huile qui parfume ton corps. Elle t'accompagne dans le bassin et te demande.

- Alors messire, vous sentez-vous détendu ?

Si Astanndar acquiesce sur l'amitié liant sa commanditaire et la patronne des lieux, il prend un air outré lorsqu'elle minimise la place de l'Unther par rapport à celle de la Mulhorande :
- L'Unther a apporté bien plus au monde que ces décadents de Mulhorandis. Ils ne doivent leurs réussites actuelles qu'à un fâcheux concours de circonstance. Mais je vous assure que nos Dieux et mes semblables sauront remettre les pendules à l'heure prochainement.

Par contre, il s'amuse de la pudeur de la belle quant à la noblesse :
- Comme pour les gens du peuple, il y a toutes sortes de personnalités au sein de la noblesse. Des meilleures aux plus méprisables, tant dans la façon d'agir que de se comporter. Et sur ces terres vierges, un petit mensonge peut aisément suffire à faire illusion... En Unther, Ellyssandre n'aurait jamais pu obtenir une telle position..
La façon de penser n'ayant pas d'importance à ses yeux, il semble évident qu'il a une haute opinion de lui-même.
- Il faut saisir les opportunités quand elles se présentent, et votre ami y est bien parvenue. Vous aussi d'ailleurs, d'une certaine manière.

Puis la dame de plaisir raconte une nouvelle anecdote croustillante mais passée sur l'ascension d'Ellyssandre :
- Si vous pensez qu'il n'y a plus de risque, je me fie à votre jugement. J'imagine qu'il en est de même avec Laéria Cormaeril et Kiriline Darowdryn... Il me reste à retrouver le sieur Honoris...

Puis, elle évoque les compétences d'Ellyssandre, ce qui ne manque pas de faire briller l'oeil du jeune cavalier :
- Son époux n'en a plus pour longtemps... Et jamais les lois n'ont empêché femmes de prendre amant. Les dispositions testamentaires de son futur défunt mari ne lui sont pas assez favorables pour que je m'engage dans un mariage avec elle.

Etre belle est nécessaire, mais pas suffisant. Astanndar se doit d'asseoir sa position par le meilleur des partis.
- Peut-être que la dame Astriel me plaira assez pour ça ! conclut-il en riant.

Enfin, le massage se révéla aussi parfait qu'il était prometteur. Et c'est un homme aux yeux pétillants de plaisir qui accepte la proposition du bain. Et il se devait de rendre la pareille à la jolie Ninon :
- Tous ceux qui passent entres vos mains tombent amoureux de vous, je parie !

Et il ferait de son mieux pour combler la dame à son tour, comblant son jeune âge par sa vigueur.

Ninon ne continue pas la discussion à propos de l'Unther, ayant bien compris que le sujet était quelque peu brûlant pour toi et ne s'y connaissant pas assez pour argumenter. Elle oriente la conversation sur un autre sujet.

- C'est vrai que les opportunités peuvent changer une vie de façon radicale. Ellyssandre a choisi de se marier et a eu bien raison. Elle s'est choisit un vie confortable et à l'abri du besoin...moi je préfère rester libre et côtoyer le milieu de la noblesse d'une façon différente mais qui me convient bien mieux.

Elle te sourit et te fait un clin d’œil espiègle. Elle redevient sérieuse pour répondre à la suite de tes propos.

- Oui, je suis quasi-certaine que le danger ne vient pas des anciennes rivales d'Ellyssandre.

Elle fronce les sourcils.

- Qui est le sieur Honoris ?

Quand tu parles d'un potentiel mariage avec la dame Astriel, Ninon glousse avant de répliquer.

- Encore faudrait-il qu'elle soit veuve pour pouvoir demander sa main, messire, et même ainsi, je ne suis pas certaine qu'elle vous accorderait un regard. C'est que la dame est assez hautaine...pour rester polie.

Le regard pétillant d'amusement, elle hausse les épaules.

- Mais je ne doute pas que vous ayez de la ressource pour capturer le cœur d'une dame de sa qualité.

Le bain est aussi savoureux en sensations que l'a été le massage et tu ne ménages pas tes efforts pour remercier Ninon qui s'en trouve plus que comblée. Après ce moment intense, le délassement de l'eau chaude est un vrai bonheur et lorsque tu ressors de la pièce, Ninon à tes côtés, tu es ragaillardi par ce moment passé dans son établissement. Le dur retour à la réalité se fait sentir cependant lorsqu'on te présente la note de 20 pièces d'or pour les prestations reçues. La note est salée mais vu la qualité de l'établissement, les prix élevés ne sont pas vraiment étonnant.Tu te sens plus léger, autant physiquement que financièrement...

S'il avait passé un moment extraordinaire, la facture présentée refroidit ses ardeurs quant à son retour prochain. Après tout, il n'avait pas besoin de ça pour obtenir ce qu'il voulait. Au moins avait-il un nouvel objectif secondaire : dame Astriel. Quoiqu'il fallait encore la voir pour la valider.
Et puis s'il n'avait rien appris de particulier, au moins avait-elle confirmé ce qu'il pensait.

Il prit donc congé de Ninon et de ses créatures de rêves sans omettre de parler du petit Lander qu'il enverrait peut-être prochainement..

Frais et dispo, il devait dès lors retourner à l'échoppe de Droog pour retrouver ses camarades..

A ton arrivée à l'échoppe de Droog, tu as la surprise d'y trouver une éblouissante rouquine aux yeux de flammes. son vêtement ne te laisse aucun doute sur sa profession : c'est une magicienne. Elle hausse les sourcils en te voyant entrer dans l'échoppe et désigne du doigt une petite pancarte accrochée à la porte où est écrit "Fermé".

- La bonne rencontre, messire, l'échoppe est fermée pour le moment.

La belle a un regard flamboyant du plus bel effet et sa chevelure ondule légèrement comme s'il s'agissait de flammes. Tu reconnais là les signes flagrants d'une ascendance génasi de feu. Sa robe de mage, verte claire brodée d'entrelacs vert plus foncé lui va à ravir et sa beauté naturelle rehausse encore l'aura envoûtante qui la caractérise. Son attitude concernant l'échoppe et sa familiarité comme si elle se trouvait chez elle te laisse penser qu'elle doit-être une amie de Droog...ou si ce n'est pas le cas, alors elle joue admirablement bien le rôle de l'amie proche.

Fatigué mais délassé arrivait le cavalier dans ses plus beaux habits chez le Sieur Droog. Et il s'arrêta dans le cadre de la porte lorsqu'on lui indiqua que c'était fermé. Sans perdre son temps il passait la porte malgré l'avertissement :
- Et pourtant je suis entré, se contenta-t-il de répondre sèchement.

C'est alors qu'il remarqua celle qui lui refusait l'entrée, et il ne put s'empêcher un "oh" appréciateur. S'il avait eu le plaisir de croiser de belles femmes dernièrement d'Ellyssandre à Ninon, il avait face à lui un tout autre calibre. Dans un style complètement différent, il n'avait pas vu plus belle créature depuis une certaine Salomëe. Ce Kobold avait décidément le chic pour attirer les miss.
Après un temps d'arrêt, il s'approcha d'elle, tendant la main comme pour lui remettre une mèche en place, et à sa hauteur lui demanda :
- C'est fermé. Je ne savais pas Droog intéressé par les femmes, alors je devrais vous demander de partir.

Qui était l'intrus à présent ?

Ton ton sec fait immédiatement réagir la superbe génasi. Elle se redresse tandis que sa chevelure semble s'animer un peu plus. Tu entends de légers crépitements provenant de ses mèches flamboyantes et son regard devient plus orangé. Elle te toise avant de te répondre sur le même ton que le tien.

- En l'absence de Droog, et avec son consentement, c'est moi qui m'occupe de l'échoppe.

Elle sourit mais son sourire n'a rien d'amical.

- Vous devriez apprendre surtout à baisser d'un ton avant d'ouvrir votre bouche.

Elle désigne la porte d'entrée que tu viens de franchir.

- Et c'est plutôt moi qui vais vous demandez de sortir de cette échoppe...

Visiblement, cette première rencontre n'est pas des plus chaleureuses...un comble quand on pense que tu es en face d'une génasi de feu !

Il ne put retenir un rire amusé :
- Mais c'est qu'elle a du répondant et ferait presque peur !

Il ne la croyait pas dangereuse alors Il s'avança, provocateur, jusqu'au comptoir.
- Je doute que le Sieur Droog ait pu consentir quoique ce soit d'où il est. Et puis surtout j'ai rendez vous ici.

Il hésita un instant à poursuivre, mais il prenait trop de plaisir pour se retenir :
- rendez-vous utile, apportez moi à boire mon petit

Les yeux de la belle se plissent tandis que ses lèvres murmurent quelque chose que tu n'arrives pas à comprendre. Elle fait un geste très discret de la main tandis que l'énergie magique l'entoure.

(hrp : Fais-moi un jet de volonté s'il te plait. Smile

)

Le jeune homme ne faisait guère attention et...

Le membre 'Astanndar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'D20' :

Astanndar (Partie roleplay). - Page 3 309194D20

Résultat : 2

Ton pied va pour se lever pour faire un nouveau pas vers la superbe rouquine quand il s'immobilise soudain. Tu n'arrives plus à bouger et toute ta volonté ne suffit pas à vaincre cette paralysie qui te laisse prisonnier de ton propre corps. Même parler t'es impossible, ce qui est plus que frustrant. La belle ne sourit pas de ta déconvenue et hausse un sourcil, le feu de la colère couve dans ses yeux flamboyants.

- Ai-je l'air d'une domestique pour que vous vous permettiez de me commander à boire ?

Elle secoue la tête et lève sa main devant elle pour que tu puisses y voir les flammèches danser sur ses doigts.

- Je pourrais vous cramer là, sans que vous puissiez vous défendre, et s'en serait terminé de votre attitude hautaine déplacée.

Elle a un sourire goguenard.

- Mais heureusement pour vous, je suis une amie de Droog et celle qui tient sa boutique en son absence. Puisque vous dites avoir rendez-vous, je vais vous laissez le bénéfice du doute. Tâchez donc de réfléchir un peu avant de vous adressez aux autres et de les prendre de haut, cela vous évitera des ennuis et des situations comme celle où vous vous trouvez actuellement.

Elle prend une petite minute pour se calmer avant de pousser un soupir.

- Je vais vous libérez mais au moindre geste malvenu de votre part, je n'hésiterais pas à sévir pour de bon. Il n'y aura pas d'autre avertissement.

Un petit geste de sa main et tu sens le contrôle de ton corps te revenir. Voilà une sensation très désagréable d'autant plus que cette paralysie n'atteint pas ton esprit qui est rester aussi vif qu'il l'est d'ordinaire. La belle sort de sa poche un parchemin qu'elle dépose sur le comptoir devant elle.

- Voici la preuve écrite que Droog m'a bel et bien demandé de tenir son échoppe durant sa captivité. Vous disiez avoir rendez-vous ? Aviez-vous commander quelque chose ou désiriez-vous un entretien en lien avec l'alchimie ?

La belle semble avoir réussi à calmer son tempérament volcanique...ce qui n'est pas un mince exploit pour une génasi de feu.

Alors qu'il perorait et s'amusait de la situation, son sourire se figea et sa langue se tut. Il comprit tout de suite ce qu'il se passait : la magie.

Cette petite allumeuse était une ville magicienne. Il aurait dû s'en douter. Peut être ses derniers exploits lui étaient montés à la tête et lui avaient fait perdre la prudence élémentaire... Bref, ça sentait le sapin.

Et puis sans crier gare (puisqu'il ne l'écoutait qu'à moitié), elle le libéra ou peut-être sa magie ne faisait plus effet...
Il secoua la tête et la détailla d'un air mauvais :
- vous avez laissé passer votre chance, remerciez votre dieu que je sois d'humeur magnanime...

Il ne s'intéressa pas au papier qu'elle présentait pour se justifier mais lui rétorqua cependant :
- j'ai rendez-vous ici pour sauver une dame de qualité. Pas vous à l'évidence...

"- vous avez laissé passer votre chance, remerciez votre dieu que je sois d'humeur magnanime..."

Ta phrase fait pouffer de rire la magicienne.

- Vous avez de l'humour, c'est bien.

Ta répartie suivante l'amuse tout autant.

- Non pas moi, en effet. Je n'ai nul besoin d'aide pour me sauver !

Elle réfléchit un instant avant de pousser un petit soupir.

- Bon, je vais me montrer diplomate comme pourrait me le demander ce cher Droog. Mon ami étant pour le moment indisponible, pourrais-je savoir avec qui vous avez rendez-vous dans son échoppe, je vous prie ? Et qu'en est-il de ce sauvetage d'une noble dame ?

Astanndar soupira, exaspéré par cette vile magicienne :
- Des gens que vous ne connaissez pas, comme Gayana et d'autres petits malfrats. De toutes façons, cela ne peut pas vous intéresser puisque vous êtes chargée de rester docilement ici.

Il était susceptible et se faire avoir le rendait bougon et cinglant.

» Droog (Partie roleplay).
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