Astanndar (Partie roleplay).

Astanndar, la charmante génasi glousse en comprenant que les nuances de la mode féminine sont pour toi un mystère que tu n'as pas encore réussi à percer.

- En effet, la robe écailles cuivrées est de couleur orangée avec des reflets métalliques du plus bel effet dont certain tirent même sur le vert par moment, selon la lumière qui l'éclaire. La robe sombre grenat est de couleur rouge foncée et enfin la camaïeu de vert possède plusieurs teintes de vert allant du vert clair au vert foncé.

Lander, en te voyant entrer, Ambre te sourit.

- La bonne rencontre, jeune Lander, contente de te revoir.

A ta question sur sa présence ici, elle te répond en faisant un geste qui englobe l'échoppe.

- Je ne cherche rien, mon jeune ami, je suis ici à la demande expresse de Droog, justement. Il m'a demandé de tenir son échoppe le temps qu'il sorte de prison. Puisse Tymora lui sourire afin qu'il puisse être libéré rapidement.

Elle fronce les sourcil légèrement.

- Mais et toi, que viens-tu faire ici ? Puis-je t'aider ? Tu as besoin de quelque chose ?

Astanndar, quand tu demandes à Ambre si elle connait déjà Lander ,elle acquiesce.

- Oui, j'ai rencontré Lander à l'école de magie.

Lorsque tu poses la question au jeune garçon concernant la couleur de la robe, elle sourit, amusée, et attend de voir ce qu'il va te répondre...

(hrp : Rendez-vous à "L'affaire Éllyssandre de Valdoré : section commune" pour continuer tous ensemble. Wink

)

Tandis que la calèche vous mène tranquillement vers la demeure des Bellegarde, Sandryl te susurre à l'oreille avant de te la mordiller doucement.

- J'ai hâte de vous montrez mes petits talents cachés, mon cher. J'en frissonne d'avance...

Ses doigts s'entremêlent aux tiens et elle sourit, ravie déjà à l'idée de passer le reste de sa nuit à tes côtés. La calèche s'engage dans une rue étroite d'où débouche une multitude de petites ruelles qui servent aux domestiques et aux livraisons des grandes demeures nobiliaires. Un raccourci pour vous menez plus vite vers le petit nid d'amour qui vous attend. Mais Beshaba semble avoir envie de se rire de toi et soudain les chevaux se cabrent tandis qu'un homme leur barrent le passage. Surpris, le cocher tente, du mieux qu'il le peut, de calmer les chevaux et crie après le malotru.

- Vous êtes fou ?!? Dégagez de là, espèce de loqueteux !

En effet, aux premiers abords, la tenue de l'empêcheur de trotter en rond prouve qu'il ne s'agit pas d'une personne roulant sur l'or. Il porte une armure de cuir cloutée sale et mal entretenue, des gants usés et ses vêtements noirs ne sont plus de la première jeunesse. Sandryl pousse un cri de frayeur en voyant de chaque côté de la calèche deux autres hommes qui s'approchent, épée courte en main. Un dernier vient se placer derrière la calèche afin de parer à une fuite éventuelle. Tous ont le visage caché par un foulard noir poussiéreux. L'un des deux hommes sur ton côté te fait un bref signe de tête avant de parler d'une voix ferme mais qui reste courtoise. Son parler ne laisse aucun doute sur le fait qu'il s'agit là d'un homme du bas peuple et que cette attaque n'est qu'une banale attaque de voleurs. Ils ne pouvaient pas plus mal tomber, alors que ta fin de soirée s'annonçait si pleine de promesses...

- La bonne soirée, dame et messire, veuillez nous donner vos effets personnelles et vous pourrez repartir tranquillement sans qu'il ne vous soit fait aucun mal.

Il montre dans geste de la main ses comparses et ajoute, avec moins de courtoisie.

- Résistez d'une façon ou d'une autre et vous finirez votre vie ici et nous aurons, quand même, vos effets personnelles. Le choix est vôtre alors...choisissez bien !

Tu sens sur ta manche les doigts crispés de Sandryl qui te montre ainsi sa crainte. Elle ne pipe mot toutefois, préférant te laisser régler les choses comme tu l'entends...

(hrp : une petite initiative ?)

Après avoir approuver une sortie rapide et discrète, et tout en demandant au valet chargé du message de bien signifier sa présence à la chasse de demain, il accompagnait avec un plaisir non dissimulé la jolie brune aux yeux clairs. Elle le rendait fou de désir et il devait se contenir pour ne pas lui sauter dessus de suite.

Perdu dans son parfum, entre mots doux et caresses, il n'avait qu'une hâte, arriver à bon port. Il allait encore l'embrasser lorsque la calèche fit une embardée, Beshaba remplaçant Sunie et Ishtar. Un instant, il espéra qu'il ne s'agissait que d'un fêtard trop imbibé pour faire attention aux passages des chevaux, mais bien vite il déchanta. Son premier réflexe fut de serrer contre lui sa noble amie pour la rassurer, avant de se montrer aux malandrins.

Il se félicita d'avoir eu la présence d'esprit d'emmener son khopesh et sa gourde magique, à défaut de porter son armure ou son écu. Il murmura à Sandryl de rester derrière lui et de ne pas le quitter d'un pas, avant de se présenter sur le marche-pied au chef de leurs agresseurs :

- Cocher, mets toi à l'abri dans la calèche, je vais régler cette affaire.commença-t-il, avant de s'adresser aux voleurs, presque avec compassion : Allons mes gens, n'avez-vous pas honte de venir troubler notre soirée ? Vous n'êtes que six, et je suis Astanndar d'Unther, autrement dit, vous n'avez aucune chance. **

Il les toisa du regard, une main sur la garde de son épée, et l'autre sur sa bourse magique.

- Rentrez chez vous et vous serez toujours en un seul morceau ce soir. Personne n'a envie de voir de bain de sang ce soir, et je ne veux pas gâter ma tenue.

Il ne doutait pas de ses capacités à régler ce problème, mais il avait de meilleurs projets qu'une bagarre.

Citation :

Initiative : 1D20 +4

Astanndar a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 4

**Intimidation : 1D20 +10

Astanndar a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 13

(hrp : Initiative

- Voleur 1 : 21
- Voleur 2 : 20 +
- Voleur 3 : 20 -
- Voleur 4 : 17 (intimidé)
- Astanndar : 8
- Sandryl : 7
- Cocher : 6)

Le cocher, écoutant ton ordre, ne se le fait pas dire deux fois et se tasse sur son siège, bien décidé à ne pas entrer dans ce conflit qui pourrait lui coûter la vie. Ta prestance, mise en avant par ton intimidation, ébranle 3 des malandrins. Celui à l'arrière de la calèche et l'un de ton côté préfèrent même déguerpir plutôt que d'affronter cet homme dont ils sont certains qu'il leur fera la peau s'ils osent s'opposer à lui. Le troisième intimidé, lui, malgré la crainte que tu lui inspire reste sur place. Les trois derniers, eux, n'ont pas le moins du monde été impressionnés par ta prestation et restent très menaçants. Sandryl, malgré sa frayeur, sort de sous sa robe une dague et en menace les voleurs de son côté. Elle tente comme toi une intimidation.

(hrp : Sandryl, intimidation, D20 + 3 = 10, raté)

Malheureusement, sa voix tremble trop pour être persuasive et les deux malandrins continuent à avancer vers elle. Le voleur 2 secoue la tête avant de t'attaquer tout en disant.

- Tu n'as pas écouté mon avertissement, tant pis pour toi !

(hrp : Voleur 2 attaque avec son épée courte, D20 + 8 = 27, réussi, Dégâts 5. D20 + 3 = 8, raté)

Le bougre est rapide et sa lame te touche au niveau de la cuisse droite. Sa seconde attaque, moins précise, te rate de peu grâce à ta parade, bien placée. Le voleur 3, entendant son chef, bondit sur le marche-pied de la calèche et attaque Sandryl.

(hrp : Voleur 3 attaque avec son épée courte, D20 + 4 = 16, réussi, dégâts 4)

La lame vient transpercer le bras de Sandryl qui pousse un cri de douleur mais ne lâche pas sa dague. Le voleur 4, imite son comparse, il saute sur le marche-pied et attaque à son tour la jeune noble.

(hrp : Voleur 4 attaque avec son épée courte, D20 + 4 = 23, réussi, Dégâts 5)

Le coup porte et la lame de l'épée courte plonge dans le flanc de Sandryl qui a un soubresaut et crie de nouveau face à la douleur qu'elle ressent. Le cocher reste tassé dans son siège surveillé de près par le voleur 1 qui garde les chevaux mais reste sur le qui-vive, prêt à intervenir pour aider ses coéquipiers.

Astanndar (Partie roleplay). - Page 5 O5di

(hrp : Initiative

- Voleur 1 : 21
- Voleur 2 : 20 +
- Voleur 3 : 20 -
- Voleur 4 : 17 (intimidé)
- Astanndar (dégâts 5) : 8
- Sandryl (dégâts 9) : 7
- Cocher : 6

a toi de jouer. Wink

)

Astanndar haussa un sourcil de surprise à la réponse du chef des voleurs, surtout en voyant deux de ses compères fuir sans demander leur reste :

- Tu es fou ou stupide, seule la mort t'attend à présent !

Il eut à peine le temps de terminer sa phrase qu'un cri se fit entendre derrière lui, tandis que le voleur se jetait sur lui et lui portait un coup d'épée qui lui entailla la cuisse. La douleur annihila la surprise et sa colère s'accentua encore lorsqu'il entendit de nouveau la douleur de Sandryl. L'anneau terne à son doigt se mit soudain à briller, activé par la colère intense de son porteur.

- Comment osez-vous vous en prendre à ma fiancée? rugit-il furieusement.

D'un seul mouvement, le jeune homme dégaina d'une main son khopesh enchanté qui crépitait déjà, et de l'autre arracha sa gourde magique de sa ceinture. Dans l'instant qui suivit, sa lame électrique fendit l'air pour déséquilibrer le malandrin et avec un geste maîtrisé, s'abattre ensuite sur l'homme à terre** tandis que son autre main faisait sauter le bouchon de sa gourde et en révélait un flot magique et multicolore qui provoqua une explosion de fumée colorée réveillant... ***

L'Untherite était colère et n'avait qu'une hâte, en finir vite avec celui-là pour sauver sa mie.

Spoiler:

PV : 72 + 14(temporaire : rage de berserker) - 5 = 81
CA : 10 +2 (dex) +1(esquive contre voleur 2)-2(Rage de berserker) = 11

Active son anneau de la chapelle : Rage de Berserker pendant 3 rounds+4 : +4 en force, +4 en constitution, -2 à la CA, +2 en volonté

Action de mouvement : Dégaine son khopesh et prend sa gourde => AO possible pour voleur 2 ?
Action simple : Croc-en-Jambe(a) contre le voleur 2, suivi d'une attaque(b) gratuite contre voleur 2 à terre si le croc en jambe passe.
(a) - Attaque de contact au corps à corps au khopesh : 1D20+13

Astanndar a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 2

- Test de force contre voleur 2 (le voleur défend avec sa force ou sa dex) : 1D20+8 (+4(FOR)+4(Don))

Astanndar a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 3

(b) - Si le défenseur tombe : attaque gratuite au khopesh : 1D20+13 (pas de bonus de DEX à la CA pour le voleur 2)

Astanndar a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 16

- Dégâts éventuels : 1D8+4(FOR)+1(Altération)+1D6(Electricité) CRIT sur 17-20 (acérée)

Astanndar a effectué 1 lancé(s) d'un (D8.) :: 2

+

Astanndar a effectué 1 lancé(s) d'un (D6.) :: 2

Se relever provoque une AO.

Jet pour le monstre convoqué avec la gourde, selon l'ordre de la liste de Gemmaline (1d20 +1d8)/2 arrondi au supérieur

Astanndar a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 20

+

Astanndar a effectué 1 lancé(s) d'un (D8.) :: 7

Spoiler:

Spoiler:

Le voleur réagit avec rapidité et souplesse, il part ton attaque tout en évitant ton croc-en-jambe. Son regard goguenard montre combien ta déconfiture l'amuse, ce qui n'est pas fait pour diminuer ta rage. Toutefois, son amusement ne dure pas lorsqu'au contact du sol, près de lui, le liquide magique qui s'écoule de ta gourde laisse apparaitre un serpent aux étranges couleurs changeantes. La bête n'attend pas et attaque aussitôt.

Spoiler:

Les crochets du serpents se plantent dans la cuisse du voleur 2 qui pousse un cri de douleur.

Spoiler:

Le bougre, s'il n'a pas apprécié la morsure, ne ressent pas les effets du venin de la bestiole. Décidément, Beshaba semble s'amuser à tes dépends...Sandryl, malgré ses blessures, continue à ne pas vouloir se laisser faire face à ses agresseurs. Elle tente un coup de pied sur le voleur 3 tout en tentant de se défendre contre le voleur 4.

Spoiler:

Elle relève promptement le bas de sa robe de sa main libre, découvrant une jambe bien galbée, qu'elle déploie soudain avec force. Son pied percute le voleur 3 en plein torse et l'envoie valdinguer au bas de la calèche. Il chute lourdement sur le sol, lâchant son arme du même coup. Un sourire triomphal vient ourler les lèvres de la jeune femme, contente d'avoir réussi son coup. Le cocher, quant à lui, reste prostré. Une chose est sûr, il ne brille pas par son courage. Le voleur 1, soudain inquiet à l'idée que ce pleutre puisse soudain retrouver un semblant de bravoure, indique du doigt une direction et lance au cocher.

- Dégage d'ici tout de suite et tu auras la vie sauve, reste et tu mourras !

Le cocher ne se le fait pas dire deux fois et bondit littéralement de sa place pour sauter sur le pavé de la rue. Il file sans demander son reste, trop heureux de s'en tirer à si bon compte. Pendant ce temps, le voleur 2, furieux de ta petite surprise, t'attaque à nouveau, il te crache, haineux.

- Tu croyais me faire peur avec ton ver de terre ? Pauvre idiot, tu vas crever bêtement, tu aurais mieux fait de m'écouter !

Très sûr de lui, il brandit son arme et t'attaque à nouveau.

Spoiler:

Ta parade le surprend et l'agace, tu le vois dans son regard mais il continue à te provoquer.

- Jolie défense mais cela ne te sauvera pas longtemps !

Tandis que le voleur 3 tombe au sol, le voleur 4 profite de la vulnérabilité de Sandryl pour l'attaquer à nouveau.

Spoiler:

Hélas, Sandryl ne peut parer le coup et l'épée s'enfonce dans son ventre. Elle pousse un cri strident et tente de se reculer pour échapper à son agresseur. Ce dernier ricane tout en avançant vers elle, épée levée...

(hrp : Initiative

- Voleur 1 : 21
- Voleur 2 (dégât 1) : 20 +
- Voleur 3 : 20 -
- Voleur 4 : 17 (intimidé)
- Astanndar (dégâts 5) : 8
- Sandryl (dégâts 14) : 7
- Cocher : 6

A toi de jouer.)

Tout semble aller de mal en pis. Sandryl est sûrement sérieusement blessée et il perd son temps avec l'autre imbécile ici. Le pire, est que fatigué, surpris, énervé ou un peu éméché, il manqué sa manoeuvre, touchant son ego.

Heureusement, la rage le submergeait et il n'avait pas le temps de se lamenter, préférant maudire* son adversaire pour abréger au plus vite ce combat, en crachant son venin verbal :
- Sombre idiot, tu vas souffrir mille morts, et ce sera très long !

De nouveau, il tenta de faire trébucher son adversaire et de lancer son enchaînement mortel, avant de verser la dernière dose magique de sa gourde, faisant apparaître une nouvelle créature aux côtés du voleur...

Puis, ignorant le sort du voleur2, il le laissera au sort de ses créatures convoquées et se porte au secours de Sandryl, qu'il découvre bien trop blessée à son goût, jetant un regard haineux sur les deux voleurs :
- Fuyez tant que vous le pouvez encore !

S'il avait pensé à la sécurité initiale du cocher, les événements l'avaient complètement sorti de son esprit, et il ne le voyait, tout aveuglé qu'il était par sa colère.

Spoiler:

(hrp : Comme tu as répondu vite, je me permet une entorse à mon rythme de réponse pour cette fois, histoire de finir le combat. J'espère que tu ne m'en tiendras pas rigueur. Wink

)

Spoiler:

Soudain, comme si Beshaba s'était lassée de jouer avec toi, la chance tourne. Le voleur 2 subit visiblement les effets de ton tourment et sa résolution vacille quelque peu. Profitant de ce moment propice, tu lui fait un croc-en-jambe qui le fait basculer et l'envoie s'écraser sur les pavés de la rue. Il pousse un grognement de douleur dû à la chute et tente de se relever aussitôt. L'opportunité est trop belle et tu ne te gènes pas pour en profiter. Tu plonges ta arme sur lui et tu le touche au niveau du ventre. Cette fois, il pousse un hurlement de douleur, bien loin du petit grognement d'il y a quelques secondes. De ta main libre, tu laisses couler le liquide magique de ta gourde qui libère, dans une nuage de fumée, une créature vaguement humanoïde constituée d'un amalgame de chair marron qui semble couler, comme le ferait de la cire en train de fondre. Dans une sorte de vagissement lugubre, elle se jette sur le voleur 2 qui, cette fois, se met à hurler de terreur.

Laissant le lémure et le serpent s'occuper du pauvre ou qui a cru pouvoir te tenir tête, tu te tournes vers les voleurs qui agressent Sandryl. A ta surprise, tu constates qu'elle a réussi à faire tomber le voleur 3, ce qui te montre qu'elle n'est pas sans ressources. Tes paroles, empreintes de haine, tétanise une seconde le voleur 4, déjà intimidé par ta présence. Entendant les hurlements du voleur 2, le courage lui manque et il bondit sur le pavé avant de s'enfuir à toutes jambes dans les méandres des rues de la cité. Il ne t'oubliera pas de sitôt...Reste le voleur 3 qui vient de se relever et qui hésite.

Spoiler:

Finalement, il se décide, fait volte face et court rejoindre son comparse dans les rues de la cité. De l'autre côté de la calèche, les hurlements ont cessé. Le lémure est en train de finir de déchiqueter ce qui était le voleur 2. Le voleur 1, constatant combien leur petite attaque de la nuit tourne au vinaigre, prend ses jambes à son cou et disparait aussi vite qu'il était apparu. Hélas, les chevaux, n'ayant plus personne pour les tenir et effrayés par l'odeur démoniaque du lémure se mettent à paniquer avant de partir au triple galop dans la rue. Sandryl est vivante mais en piteux état et il lui faut des soins rapidement. Pour l'heure, le plus urgent est de reprendre le contrôle des chevaux avant qu'ils ne fracassent la calèche sur un mur d'une maison...

(hrp : un petit jet de dressage pour tenter d'arrêter les chevaux ? Et sinon, Astanndar gagne un niveau. Wink

)

Il jeta un œil amusé au singe cannibale (de viande grillée par la foudre : tout le monde a droit à un repas chaud) que sa gourde avait apparaître et se tourna finalement avec un sourire sadique vers les détrousseurs restants. Sa conquête était mal en point, mais aussi surprenant qu'il y paraisse, elle s'était défendue bec et ongles. Son sang ne fit qu'un tour.

Il y avait longtemps qu'il n'avait pas ressenti telle colère, et elle était libératrice. Au sens propre, puisqu'il avait fait fuir tous ses ennemis. Emporté par sa colère, il allait tous les poursuivre, mais deux choses l'en empêchèrent : Sandryl vilainement touchée par ces pleutres, et les chevaux qui firent une embardée et partirent au galop.

Si Sandryl ne craignait rien, lui manqua de tomber de la calèche, et se jeta vite sur les rennes pour ralentir la folle course des chevaux effrayés. Tout à son affaire, il s'enquit, à sa manière, de la belle ballottée dans la calèche :

- Je t'interdis de mourir !

L'anneau brillait toujours à son doigt, mais bientôt fatigue et lassitude s'abattraient sur lui, il lui fallait redresser la situation avant que cela n'arrive.
Au moins, il savait où trouver un prêtre, et y allait en calèche serait plus rapide : direction le temple !

Spoiler:

Tu réussis prendre l'ascendant sur les deux chevaux et tu continues à les faire avancer au triple galop pour mener la calèche et Sandryl jusqu'au temple d'Ilmater. Le barouf que fait ton attelage quand tu arrives dans la rue du temple, attire la curiosité d'un novice qui en garde l'entrée. Dès qu'il voit Sandryl et tout le sang dans la calèche, il comprend l'urgence de la situation et se met à crier.

- Mère Linéa ! Mère Linéa ! Nous avons une urgence !

Alors que tu stoppes les chevaux devant la porte du bâtiment, cette dernière s'ouvre à la volée pour laisser passer une femme d'une soixantaine d'années, mince, aux membres secs. Ses cheveux courts gris ont la même teinte que ses yeux mais malgré son apparence austère, son regard est d'une grande douceur. Sans même prendre le temps de te parler, elle saute prestement dans la calèche et aussitôt pause ses mains sur les blessures de ta jeune amie. Tandis qu'une aura bleutée irradie de ses mains et se diffuse dans le corps de Sandryl, la prêtresse te sourit et te dit d'une voix rassurante.

- Ne vous inquiétez pas, mon fils, ses blessures sont impressionnantes mais pas mortelles.

Voilà une information des plus rassurantes. Alors que les dernières traces de blessures disparaissent de la peau de la jeune femme, elle ouvre les yeux lentement. Un peu perdue, elle regarde autour d'elle, inquiète, avant de te voir. Elle te sourit alors et te dit, d'une voix faible.

- Je ne m'attendais pas à ce genre de fin de soirée...

La prêtresse demande au novice d'aller chercher du renfort et une civière. Elle fixe sa patiente puis toi.

- Mieux vaut que vous passiez le reste de la nuit ici, jeune damoiselle. Si tout va bien, on vous reconduira chez vous dans la matinée.

Sandryl hoche la tête, visiblement éprouvée par ce qui vient de lui arriver. Elle te fixe d'un air de regret et secoue la tête.

- Je suis navrée, mon ami, mais je crois que nous allons devoir retarder notre petit tête à tête...Enfin, pour peu que vous en ayez encore envie, bien entendu...

Remarquant tes blessures, la prêtresse s'approche de toi pour te soigner et te demander, par la même occasion.

- Est ce une rixe entre jeunes gens ?

Il est vrai que vu vos tenues, il est facile de croire que votre agression a eu lieu avec des jeunes gens de votre milieu. Tous le monde sait que les fêtes des jeunes nobles ont tendance à se terminer avec des blessés plus ou moins graves...

Rarement, le jeune homme s'était montré si pressé. Heureusement aussi que la nuit était si avancée, il aurait renversé quiconque se serait trouvé sur son passage. Arrivé au temple, il fit arrêter les chevaux fumants au pied du temple. Un jeune novice accourut et constatant les dégâts appela vite une personne compétente.

Il eut à peine le temps de sauter au bas de la calèche qu'une vieille dame accourut pour porter les premiers soins à Sandryl. Alors qu'il posait déjà un flot intarissable de questions sur l'état de la brune et d'ordres pour presser la prêtresse, cette dernière le rassura bien vite. Il fut surtout convaincu lorsque la noble demoiselle fit un trait d'humour sur le drame qui venait de se jouer.

- Après vos exploits de ce soir, je n'en ai que plus envie que de vous voir encore.

La prêtresse le soigna à son tour, avec toute cette agitation, il en avait même oublié avoir été égratigné. Elle s'interrogea sur la cause de ces blessures, et il secoua la tête :

- Une bête bande de voleur, les autres ont fui dans les rues après que j'ai tué le premier. Mais ces lâches ont eu le temps de blesser dame Bellegarde...

L'Untherite reporta toute son attention sur sa protégée :

- Je suis heureux et soulagé de voir que vous allez mieux, pardonnez-moi de n'avoir pas su vous protéger mieux... Permettez que je veille sur vous ce soir encore avant de vous conduire demain chez vous.

Il ne savait pas si c'était possible, mais il tenait à rester avec sa mie. Il s'imaginait la veiller toute la nuit, oublieux qu'il était lui-même épuisé après ces efforts et cette longue journée d'enquête et de fête. Et puis, il n'avait rendez-vous qu'en milieu d'après-midi pour jouer les chasseurs.

Mère Linéa secoue la tête lorsque tu demandes à rester auprès de Sandryl pour le reste de la nuit.

- Je suis désolée, mon fils, mais nous n'avons plus de chambres de libre.

Elle te sourit néanmoins.

- Mais ne craignez rien, votre amie ne risque rien ici. Nous veillerons sur elle. Revenez à la huitième heure, demain matin, et vous pourrez alors la raccompagner jusqu'à chez elle.

Visiblement, la prêtresse ne semble pas décider à te laisser dormir près de ta dulcinée...

Le mercenaire foudroya la prêtresse du regard, lorsqu'elle lui dit non. S'il insista encore, allant jusqu'à les menacer de représailles s'il arrivait quoique ce soit à sa cavalière, il finit par abdiquer devant l'obstination de la vieille.

Il promit alors à Sandryl de revenir au petit matin et lui souhaita en attendant de bien se reposer.

Après avoir maudit encore la prêtresse, il finit par retourner à la calèche, direction la boutique de Droog. Au moins ne rentrerait il pas à pied...

C'est frustré de ne pas avoir pu rester aux côtés de Sandryl pour la nuit que tu repars en direction de l'échoppe de Droog. Tu rentres dans la cour arrière de la boutique et y range la calèche avant de mettre les deux chevaux au box avec une bonne fournée de luzerne. L'échoppe est vide et tu patientes...tu patientes...tu patientes...et tu finis par t'endormir. C'est les bruits de la rue qui te réveille et la voix tonitruante d'un crieur des rues qui annonce la huitième heure du jour. L'échoppe est toujours vide...bizarre. Pourtant, vous vous étiez donner rendez-vous ici. Est bon ou mauvais signe ? Difficile à dire...Pour l'heure, tu as mieux à faire : Aller chercher Sandryl ! Après une petite toilette rapide, tu files au temple d'Ilmater ou tu es accueillis par un jeune novice d'une vingtaine d'années au visage profondément marqué par des cicatrices de variole. Comme si cela ne suffisait pas, il te sourit, dévoilant une dentition cariée qui ferait pâlir un zombi. Lorsque tu lui annonces venir chercher Sandryl, il te répond que cette dernière est déjà partie !

- Mère Linéa a fait prévenir la famille de dame Bellegarde et une calèche est venue la prendre à la septième heure.

Pourtant, tu avais bien dit à la prêtresse que tu viendrais chercher Sandryl ce matin. Une situation qui a de quoi énerver...

Enervé et épuisé après toutes ces épreuves, le jeune soupirant traversa la ville en maugréant et maudissant la vieille pie. Arrivé chez Droog, qu'elle ne fut pas sa surprise de constater qu'il était seul. Les autres auraient fait un détour, ou rencontré quelques résistances sur la route. Il ne s'inquiétait pas de suite, certain que chacun pourrait surmonter une bande de voleurs comme ceux rencontrés.

Il fit toutefois le tour de l'échoppe et des chambres pour s'assurer qu'ils n'étaient pas déjà tous couchés et...

- Chou blanc.

Il décida donc de laisser un mot sur le comptoir, indiquant qu'il était bien rentré, et partit se coucher à l'étage, n'y tenant plus.
Au petit matin, le brouhaha de la ville le réveilla. Il était en retard ! Il avait promis à Sandryl de passer la chercher au petit matin.

Une fois prêt, son armure enfilée et ses armes ceintes, il repartit au temple chercher la courageuse benjamine des Bellegarde. Sur la route, il repensa à tout ce qu'il avait prévu : retrouver son aimée et s'assurer de sa bonne santé ; trouver l'adresse de l'elfe noir pourvoyeur de mort ; confronter Karhal Ku'ryl et ses mercenaires, Virguene et compagnie ; participer à la chasse avec Rochenoire. Et il devait trouver le temps de déjeuner et d'expliquer ses avancées à Ellyssandre.
Un sacré programme, mais alors qu'il se demandait comment tout faire en une journée, il arrivait déjà à destination.

Reçu par un jeune vérolé (bien mal gâté par son dieu, pensa-t-il), il apprit qu'elle avait déjà quitté le temple. Il prit sur lui pour ne pas exploser de colère de suite, avant de poser ses exigences :

- Ecoutez-moi bien et ne me faites pas répéter si vous tenez à garder forme humaine : vous allez me conduire séance tenante auprès de Linéa !

Son ton était sans appel, et la menace à peine voilée.
Mais qui donc était cette vieille pie pour oser se mettre en travers de Sa Sandryl ?

Le jeune novice pâlit devant ta menace et bredouille quelques phrases incompréhensibles tant il est chamboulé. Il fait volte face, laissant sa place de portier pour te conduire séance tenante au bureau de la mère Linéa. Il frappe respectueusement à sa porte et dès qu'il entend la voix de la prêtresse lui intimant l'ordre d'entrer, il ouvre la porte et, prudent, te laisse passer sans t'annoncer. Quelque chose lui dit que tu n'es pas en grâce de patience et que te faire poireauter, même quelques secondes, pourrait lui en coûter. Le regard de la prêtresse se pose sur toi et le sourire qu'elle t'offre est amical.

- La bonne rencontre, mon fils. Je vous en prie, donnez-vous la peine d'entrer.

D'un petit geste, elle donne congé au novice qui ne demande pas son reste et referme promptement la porte derrière toi, bien content de retourner à sa porte d'entrée du temple. Mère Linéa t'invite à prendre un siège.

- Asseyez-vous, mon fils. A votre attitude, je comprends que vous avez appris le départ de la damoiselle Bellegarde...n'est-il pas ?

Après avoir impressionné des voleurs, au tour d'un jeune novice. Au moins, c'était toujours efficace et il se trouvait déjà dans le bureau de la reine-mère du temple. Elle semblait l'attendre et il prit le sourire amical de la vieille pour une moquerie, ce qui ne manqua pas de l'agacer plus encore. Il se refusa à s'asseoir et s'approcha du bureau, posant ses mains dessus et surplombant la mère supérieure :

- Comment va Sandryl ? Et où est-elle à présent ? Nous avions convenu que je l'amène chez elle ! Comment avez-vous pu vous permettre de faire autrement ?

L'attitude et les manières de la prêtresse l'excédait au plus haut point, et il ne décolérait pas :

- Quel plaisir mesquin pouvez-vous tirer de tels agissements ?

D'abord surprise par ta véhémence, la prêtresse retrouve vite contenance et fronce les sourcils. Elle ne semble pas trop appréciée ta façon de lui parler. Se raidissant quelque peu, elle te rétorque.

- Comment ai-je osé faire autrement ? Mon fils, nous sommes ici dans un temple, pas dans une prison dont vous seriez le directeur. Je n'ai d'ordre à recevoir que de mon dieu et de mes supérieurs. En faites-vous partie ? Je ne le crois pas.

Reprenant un peu de calme, elle radoucit sa voix.

- Quant à vous dire où se trouve la damoiselle Bellegarde, Ses parents ont fait apprêter une calèche afin de la ramener chez elle. C'est donc là que vous pouvez vous rendre afin de la visiter.

Restant un peu pincée, elle rajoute.

- Quant à tirer des plaisirs mesquins de mes agissements comme vous le dites si bien, je n'ai guère le loisir ou le temps pour de telles peccadilles. Reprenez-vous, mon fils, vous vous égarez et votre attitude est, au mieux, digne d'une personne du peuple peu éduquée.

Le camouflet est bien là, même s'il est dit de façon posée...

Il roula des yeux avec ses réponses et attaques. Bien sûr, c'était dans l'ordre des choses, mais tout de même : quel toupet !
Au moins, il avait une idée d'où était sa destinée.

Il poussa un large soupir d'agacement.

- Nous nous étions mis d'accord. Vous l'avez rompu unilatéralement. Votre cœur est aussi sec que votre loyauté chancelante. Si votre dieu n'y trouve rien à redire, il choisit bien mal ses serviteurs.

Il s'éloignait déjà du bureau de la prêtresse, lorsqu'il invoqua les dieux vengeurs :

- Ramman et Assuran en sont témoins : s'il est arrivé quoique ce soit de fâcheux à ma dame, il vous en coûtera.

Il sortit du bureau en colère, et sans écouter plus longtemps, retourna chercher sa calèche, direction la demeure des Bellegarde.

Après quelques minutes à sillonner les rues de la cité, tu te retrouves devant le somptueux hôtel particulier du sire Dorion de Bellegarde et de son épouse, la dame Isabeau, parents de Sandryl. Lorsque tu te présente à l'entrée de la demeure, tu est accueillis avec déférence par un domestique d'une quarantaine d'années à la chevelure argentée et aux oreilles suffisamment pointues pour qu'il s'agisse d'un semi-elfe, même si son visage et le reste de sa morphologie est très humaine.

- La bonne rencontre, messire, puis-je vous demandez votre nom afin de le présenter à mon maître ?

Tout en disant cela, il te fait entrer et te guide vers un salon cossu et actionne une petite tirette avec clochette. Dans la minute qui suit, une servante arrive et te salue à son tour. L'homme te demande alors.

- Puis-je vous proposez une collation pour vous faire patienter, messire ? Du thé ? Du café ? Autre chose ?

Qu'il est sympathique d'avoir affaire à de bons domestiques qui s'enquièrent ainsi de ton bien-être. Certes, cela ne vaut pas les esclaves dévoués d'une maison Untherite mais après le face à face tendu avec la prêtresse d'Ilmater, cela est relaxant...

Si les temples jouaient sur son humeur plus que de raison, revenir à la "maison" était réconfortant. Retrouver son monde, réel ou fantasmé est toujours rassurant.
Un domestique pour le réceptionner, voilà qui était plaisant. Cela lui rappelait qu'il aurait à engager quelques personnels pour sa future demeure. Comme cela était demandé poliment, il répondit d'un ton égal :

- Heureuse rencontre aussi. Je suis le seigneur Astanndar d'Estremine d'Unther. J'aurais plaisir à converser avec votre maître, surtout après les événements de la nuit dernière.

Il n'était pas certain de l'état d'esprit du sieur Bellegarde, alors autant arracher quelques informations à ses valets. Surtout qu'il avait le temps de lui faire une réponse rapide entre le moment où il recevrait son café, et celui où il irait quérir son employeur.

D'ailleurs, s'il commandait un café, il haussa un sourcil étonné à cette offre, c'était un mets coûteux... Mais il est vrai que sur Gemmaline, certains produits étaient plus accessibles qu'ailleurs. Il délaisserait néanmoins les fauteuils proposés pour en profiter pour jouer les curieux en attendant le maître de maison. Ainsi, il déambulerait dans la pièce, faisant mine de s'intéresser à ses décorations diverses.

Tandis que la servante s'éclipse pour préparer ton café, le serviteur hoche la tête.

- Il est vrai que les manants de la cité semblent ne plus avoir de sens commun. S'attaquer ainsi à de nobles personnes est intolérable. Mon maitre est outré et est bien décidé à faire entendre son mécontentement au guet pour le laisser aller de ses hommes.

Il te sourit, les yeux remplit d'admiration.

- Tymora soit louée, vous étiez auprès de ma jeune maîtresse lors de cette attaque et vous l'avez sauvé. Croyez-bien que mon maître vous en sera reconnaissant.

Que voilà des paroles réconfortantes. C'est toujours un plus d'être présenter à un noble en étant en position de force et de ce point de vue, quoi de mieux que de se trouver être le sauveur de la fille de ce noble personnage ? Pendant que le serviteur va chercher son maître, tu regardes autour de toi pour découvrir de somptueux tableaux représentant des paysages d'une île que tu ne reconnais pas. Toutefois, les habitations que tu distingues, les navires qui sillonnent les côtes ne te laissent aucun doute sur le fait qu'il s'agisse d'architecture et de bateaux elfiques. Serait-ce Éternelle Rencontre ? Alors que tu te poses cette question, la porte s'ouvre, laissant passer la servante avec un plateau. Elle dépose le contenu du plateau sur la table : 2 sous-tasses, 2 tasses, 2 cuillères, 1 pot à sucre et 1 à lait ainsi que la cafetière. A peine le tout poser, elle s'éclipse de la pièce mais ne referme pas derrière elle. En effet, quelques secondes plus tard, apparait un homme grand, athlétique, d'environ 45 ans. Il possède des cheveux courts grisonnants et un regard vert intense. Il est vêtu d'un ensemble de lin blanc brodé de fils dorés très élégant. Il te salue avec un sourire chaleureux.

- La bonne rencontre, messire Astanndar d'Estremine d'Unther.

Le plus naturellement du monde, il s'installe à la table et sert le café. Il t'invite à t'assoir à ton tour, si ce n'est pas déjà fait.

- Comme je suis heureux de faire votre connaissance ! Ma fille m'a expliqué sa mésaventure de la nuit passée et votre présence qui lui a sauvé la vie. Je ne sais comment vous exprimer ma gratitude, mon jeune ami.

Il te tend la tasse remplie dont les effluves odorantes de café sont une véritable invitation à boire et à voyager par le goût. Il ne tarde pas lui-même à prendre quelques gorgées avant de soupirer d'aise.

- Ahh ce café de Maztica, quel arôme, quel goût !

Il fixe son regard sur toi et te questionne.

- Mais vous-même, n'avez-vous pas été blessé ? Racontez-moi donc votre version de ce qui s'est passé.

Il sourit.

- Non pas que je ne crois pas ma fille, loin de là, mais vous connaissez les jeunes filles. Elles sont promptes à enjoliver les choses, à les rendre plus chevaleresques et romantiques...

Son regard, interrogateur, n'attend que tes paroles pour connaitre le fin mot de l'histoire...

Un sourire d’apaisement vers Ambre pour la soutenir dans l’épreuve était pour le forestier une première, non habitué à ce genre de manière, il trouvait non désagréable de s’occuper de quelqu’un. Il sentait en lui une forme de sentiment valeureux qu’il appréciait.

Les questions d’Ambre semblaient de plus en plus cohérentes, signe que la drogue se dissipait puis il lui répondit un peu inquiet…

-Oui nous sommes au port, mais ce qui m’inquiète le plus c’est que Astanndar devait vous surveiller et vous vous retrouvez ici puis enlevé, alors moi qui devait surveiller Gäyana, mais qui est aller visiter le bureau de Rochenoire pour en sortir par les égouts puis que Lander est ici avec nous, où est donc Astanndar ainsi que Gäyana? –

Il semblait réfléchir puis reprit…

-Astanndar n’est pas le genre exotique pour Rochenoir, mis à part sa condescendance, mais Gäyana… Et sur le navire l’un des marins à parle de diversion, j’ai eu peur que vous ne soyez pas sur le navire à ce moment-là… Ce maudit humain doit avoir un autre navire dans une baie cachée alors! – Dit-il un peu fâché de s’être fait avoir de cette façon, ce qui prouvait qui lui manquait encore beaucoup d’expérience dans la fourberie et que Rochenoire était plus astucieux qu’il aurait imaginé. Groignar arrivait alors avec sa question puis Jehans lui répondit souriant…

-Ho que oui lieutenant, nous avons là de quoi vous offrir un bon logis et de quoi se nourrir pour quelques lunes. –

Revenant vers Ambre pour l'aider à marcher il vit arriver les deux enfants avec un marin ligoté. Un peu surpris et non en même temps. Lander tout comme lui avait commencé sa petite organisation, et de cela viendrait une belle opportunité pour les deux parties. Ensemble les informations et l’entraide seraient le nec plus ultra pour l’avenir. La petite avait de la répartie et une bonne dose de jugeote, elle avait tout à fait raison, il ne fallait pas trainer ici puis aller à l’échoppe de maitre Droog, mais ils avaient un prisonnier avec eux, l'interrogerait-il ici? Surement pas chez maitre Droog, il semblait déjà dans la poisse avec les autorités.

Des paroles du serviteur, il déduisit de suite plusieurs choses : Sandryl était saine et sauve, appréciée, et avait vanté ses mérites, trois points qui le mettaient en joie. Il sourit, rassuré et heureux, au serviteur qui filait prévenir le maître de maison.

- Et transmettez mon affection à votre courageuse maîtresse !
.

Il observa d'un oeil distrait les différents tableaux lorsque la porte s'ouvrit pour le café, puis son hôte, qui se présenta affable et avenant et fit comme chez lui.

- Seigneur Bellegarde !

Il s'assit face à lui et se contenta d'opiner lorsque les compliments sur le café furent faits. Il n'y connaissait rien en l'espèce, et il trouva ça, chaud, amer, et bien plus intéressant que le thé, mais beaucoup moins qu'un bon vin. Aux questions posées, Astanndar commença par reposer sa tasse et s'installer confortablement au fond du fauteuil. Puis, avec un sourire bienveillant, il raconta sa propre version :

- Je ne sais ce que vous a expliqué votre fille, mais c'est assez simple en soi. Nous rentrions de chez Rochenoire lorsque de pauvres hères ont souhaité nous dépouiller. Ca a tourné vinaigre, et votre fille s'est défendue avec beaucoup de vigueur à deux contre un, le temps que je fasse un premier exemple qui les convainquit tous de fuir. Et je l'ai conduite ensuite au temple qui lui ont administré les soins nécessaires.

Il ne voulait pas encore s'attarder sur le pourquoi ils rentraient ensemble, mais se devait d'insister, en ignorant la question de ses propres blessures :

- Vraiment, votre fille a été courageuse, vous pouvez être fière d'elle. Et j'espère que vous ne vous êtes pas trop inquiété cette nuit.

Il finit son café, et se redressant :

- Me permettrez-vous de revoir votre fille, mon ami ? J'aimerais m'assurer qu'elle ne me tient pas rancœur pour les désagréments causés.

Le sire Bellegarde écoute ta version des faits avant de hocher la tête.

- Oui, c'est bien ce que ma fille m'a raconté. Vous vous êtes montré chevaleresque et j'apprécie cela. Ce sont des valeurs qui se perdent, hélas, de nos jours chez les jeunes nobles. Il m'est plaisant de voir qu"il n'en est rien chez vous, mon ami.

Répondant à ta demande de revoir Sandryl il te sourit.

- Votre demande est acceptée et d'ailleurs, elle va être exaucé d'ici peu...

En effet, à peine a t-il fini de parler que la porte s'ouvre sur une Sandryl en pleine forme vêtue d"une superbe robe grenat et or du plus bel effet. Ses boucles d'oreilles pendantes en or torsadé et grenat véritable viennent s'assortir magnifiquement avec sa tenue. Elle te salue avec élégance avant de s'assoir à son tour dans un fauteuil. Elle hèle le serviteur afin qu'il ramène du café chaud et une tasse supplémentaire pour elle. Lorsque le domestique ressort de la pièce, elle te fixe avec bienveillance.

- La bonne rencontre, mon sauveur adoré !

Reprenant un peu de sérieux, elle ajoute.

- Comment allez-vous, mon ami ? Je n'ai pas eu de vos nouvelles depuis cette nuit et je m’inquiétais de savoir si vous vous étiez remis de vos blessures.

Le sire Bellegarde termine sa tasse avant de se lever.

- Jeunes gens, je vais vous laissez entre vous. Le travail m'appelle mais...

Il te désigne avec bonhommie.

- Je compte sur vous, mon jeune ami, pour dîner avec nous ce soir. Venez donc pour la dix-neuvième heure, nous prendrons l'apéritif et je vous présenterais à la famille.

Il jette un regard à sa fille.

- Enfin, si tu le veux bien, mon enfant.

Sandryl acquiesce en souriant.

- Et comment, père !

Le sire Bellegarde approuve et te salue avant de vous laissez seuls tous les deux. A peine son père sorti, Sandryl te demande.

- Alors, comment trouve-tu mon cher père ? Pas trop inquisiteur ?

» Varn (Partie roleplay).
» Droog (Partie roleplay).
» Lander (partie roleplay).
» Kira (partie roleplay).
» Gäyana (Partie roleplay).