Arthur Debrefeuille , France , 1885. (partie roleplay)

*En te renseignant, tu trouves une armurerie rue Saint-Vincent, dans l'intra-muros où tu peux refaire ton stock de munitions et trouver tout ce qu'il te faut. Le propriétaire, monsieur Ernest Leborgne, un ancien militaire de carrière d'une soixantaine d'années est un homme sociable et t'offre une bonne remise de bienvenue sur la facture totale de tes achats.

Une fois tes achats effectués, tu retournes, comme à ton habitude, à la bibliothèque des ursulines afin de continuer ta discussion avec sœur Marion. à ta question, elle secoue la tête négativement.*

-"Hélas, non, à moins de vous déguiser en femme pour entrer au couvent et vous faire passer pour une ursuline, vous n'y aurez jamais accès. Ce sont les archives de l'ordre, vous comprenez, Arthur, et la hiérarchie est très stricte en ce qui concerne ce domaine.

Néanmoins, moi, je peux m'y rendre et donc chercher pour vous. Cela prendra beaucoup de temps mais j'y arriverais peu à peu. J'espère y dénicher des renseignements qui vous seront utiles pour vous aidez dans votre tâche."

-"je vous remercie de votre aide...
Pour le moment ce qui m'intéresse le plus est de savoir les armes et les protections efficaces contre ce genre de créatures. C'est pour cela, également, que votre oncle risque de mettre utile. Quand pourrais-je le rencontrer?"

-"Je peux vous accompagnez demain en début d'après-midi, si vous êtes libre. Cela vous convient-il ? En attendant, je vais commencer mes recherches dans les archives et je vous dirais demain ce que j'ai pu dénicher."

-"j'ai déjà rendez-vous demain après-midi mais si vous voulez je suis disponible le matin."

*Sœur Marion secoue la tête.*

-"Cela ne me sera pas possible demain matin. Tant pis, remettons cela au surlendemain en début d'après-midi, cela vous convient-il mieux ?"

-"Pas de soucie, je vous laisse donc à vos études."

*Je me retire. J'emplois mon temps aux l’installation de la ville en attendant mon rendez-vous le lendemain avec l'inspecteur.*

*La journée passe vite et tu l'occupes à finir d'installer tes effets dans la vaste demeure.
En fin d'après-midi, un couple d'une cinquantaine d'années et une jeune fille de 16 ou 17 ans environ viennent se présenter à toi.

Ils sont envoyés par l'agence des gens de maisons de Saint-Malo afin d'assurer le service de la demeure. Isidore Cadiou, le père, est homme à tout faire. Désirée, son épouse, est cuisinière tandis que leur fille Amandine est femme de ménage. Ils possèdent tous trois de bonnes références et semblent être de braves gens.

Le lendemain après-midi, à 14h, au café "L'alchimiste", l'inspecteur Pierrick Magon est déjà là lorsque tu entres dans l'établissement. Il est installé à une table dans un coin de la salle où il n'y a personne. Lorsqu'il te voit arriver, il te fait un signe de tête et hèle le serveur afin qu'il se présente à la table.*

-"Bonjour monsieur Debrefeuille, vous désirez boire quelque chose ?"

-"Un café merci.
Vous avez réfléchis à ce que je vous ai dit lors de notre dernière rencontre?"

*Je m'assois en face de lui, le regardant droit dans les yeux et attendant sa réponse d'un air résolu.*

°°Son aide nous serait un atout non négligeable....°°

*Pierrick hoche la tête d'un air un peu las.*

-"Oui, disons, pour être entièrement honnête, que les événements policiers de ces derniers jours m'y ont grandement aidés. J'ai sur les bras une affaire de noyade inexplicable à résoudre et je n'arrive à rien.

Mon esprit cartésien a bien du mal à appréhender le...surnaturel comme élément judiciaire, vous comprenez ? Néanmoins, tout borné que je puisse être, je ne peux que constater les faits et les faits vous donne raison, monsieur Debrefeuille.

Partant de ce constat, il est évident que notre aide mutuelle nous sera profitable à tous les deux. J'accepte donc votre offre de vous aidez dans vos enquêtes autant que faire se peut. J'aurais d'ailleurs également besoin de vos services pour ma propre enquête si vous voulez bien m'aider..."

*Je vérifies autour de nous que nous ne pas écoutés par une tierce personne puis si c'est bon.*

-"Vous m'envoyez ravi. Je suis certain que nous ferons du bon boulot ensemble...
Si vous voulez commençons par votre affaire de noyade. Quels éléments avez-vous? Et que s'est-il passé d'après vous?"

°°Il ne faut pas le brusquer au début, il est assez intelligent pour appréhender ces choses avec un peu d'aide.°°

-"Oui, voilà : on a retrouvé le corps de l'armateur malouin François Lemoine dans son bureau au premier étage de sa demeure dans l'intra-muros. Les portes et fenêtres de la maison étaient toutes fermées et l'homme lisait visiblement son courrier lorsqu'il a été...lorsqu'il est mort.

L'autopsie a révélée qu'il est mort par...noyade. On a retrouvé des traces d'eau sur le parquet et sur le rebord de la fenêtre de son bureau. Le corps n'était pas du tout mouillé, ni même ses vêtements. Et d'après le médecin légiste, les poumons de l'armateur Lemoine étaient remplis d'eau de mer.

Personne n'a rien vu ni rien entendu dans la demeure et j'avoue que je ne sais plus quoi penser ni vers où me tourner...à part vous. Cette affaire me dépasse. Comment peut-on se noyer chez soi sans même être trempé ?"

*Je sors mon calepin pour prendre des notes.*

-"Cet homme avait-il des ennemis?
Quelle était sa situation financière?
Il n'est pas mort d'une embolie pulmonaire.
L'eau retrouvée dans les poumon et dans l'appartement est-elle la même?
Il y avait-il des traces de lutte?
L'intérieur de sa bouche a t-elle été inspecté à la recherche de traumatisme indiquant que l'on l'aurait forcé à absorber l'eau de force?"

*Je notes à fur et à mesure ses réponses.*

"Est-il possible que j'inspecte le bureau et le corps de la victime?"

-"Eh bien, il était sur un projet d'achat d'un bateau de croisière. Il se trouvait en concurrence avec le marquis Louis-Marie d'Aubéry et la veuve de l'armateur Jules Bazin de Jessey, madame Ursule Bazin de Jessey. Ils se livraient une bataille féroce pour remporter les enchères de ce navire.

Les trois famille sont en concurrence et en mauvais termes depuis des lustres d'après ce que j'ai compris. Pour l'heure, je n'ai rien trouvé qui puisse me laisser penser qu'un des deux a à faire dans l'affaire...du moins, de façon...euh...normale.

La situation financière des Lemoine est florissante. Ses affaires fonctionnent bien et ses bateaux commerciaux n'ont pas connus de graves avaries depuis longtemps. Il possède des actions en bourse qui lui rapportent un revenu plus que confortable. Bref, je n'ai rien trouvé de suspect de ce côté là.

Pour ce qui est de sa mort, le médecin légiste a bien spécifié qu'il s'agissait d'une noyade. Pour lui, Lemoine s'est noyé dans la mer et son corps a été ramener dans son bureau. Bien entendu, il n'a aucune explication à donner sur le fait qu'il n'était pas mouillé et que ses vêtements ne portaient pas de traces de sel marin pouvant laisser croire qu'ils avaient tout simplement séchés.

L'eau des traces du salon est bien de l'eau de mer, sans aucun doute possible et donc la même que celle retrouvée dans les poumons de la victime. Pour ce qui est des traces de lutte, disons que oui...c'est difficile à dire car bien que Lemoine a l'air de s'être plus ou moins débattu, il ne porte pas de traces réelles sur lui qui le prouvent.

C'est évidemment la première chose qu'a chercher le médecin légiste en examinant la bouche de la victime pour savoir si on l'avait forcé à boire de l'eau de mer. Il n'en est rien, d'après lui, le corps présentait vraiment toutes les caractéristiques d'une personne qui s'est noyée seule."

*L'inspecteur secoue la tête négativement.*

-"Le corps a déjà été enterré, monsieur Debrefeuille, mais vous pouvez aller examinez le bureau. Je vais vous donnez une lettre d'introduction auprès de la famille. Vous y serez en tant que consultant de la police ainsi vous ne devriez pas avoir de problême...pour peu que vous vous conduisiez bien. Cela vous convient-il ?"

*Je prend note des faits et range mon carnet.*

-"Cela me conviens parfaitement. Je vais me rendre directement à son bureau avant qu'il n'y ai eu trop de passage...
Je dois vous avouez que nous avons déjà eu à faire à des créatures très alaise en milieu aquatique. Je ne sais pas s'il y a un rapport mais je vérifierai une fois sur les lieux.
Ne vous inquiétez pour mon comportement envers les familles, j'ai l'habitude dans mon métier à travailler avec des familles en deuils, elles sont la majorité de ma clientèle."

*Sortant de sa sacoche de quoi rédiger le document, l'inspecteur écrit sa lettre d'introduction avant de te la donner.*

-"Monsieur Lemoine était fiancé depuis un an à mademoiselle Albertine Mongain, une petite couturière dont il s'était entiché. Elle vivait avec lui sous le même toit et la fille de feu Lemoine, Alice, également. Je vous souhaite meilleure chance qu'à moi, monsieur Debrefeuille. Tenez-moi au courant..."

-"Je n'y manquerai pas."

*Je me lève et lui sers la main.*

-"Je vais faire mon maximum, comptez sur moi."

*Je sors et pars vers l'adresse du bureau de feu monsieur Lemoine, à pied ou en calèche en fonction de la distance.*

*Le fiacre te dépose devant une belle demeure cachée derrière un épais et haut mur de pierre. Une grille en fer forgé laisse voir un joli parc arboré et une allée fleurie qui mène jusqu'à l'entrée de la demeure de caractère.

Dans l'allée, justement, tu vois un homme d'une quarantaine d'années qui arrose les fleurs et en prend grand soin. Près de lui jouent deux jeunes chiens, des épagneuls bretons...*

*Je sonne à la grille s'il y a une cloche sinon j'interpelle l'homme dans le jardin.*

*La clochette tinte quelques secondes et l'homme qui jardine redresse la tête afin de voir qui se présente au portail. Il te sourit et laisse ses outils de jardinage avant de venir vers toi.*

-"Bonjour monsieur, je peux vous être utile ?"

-"Bonjour, monsieur Debrefeuille, je travail pour la police de Saint-Malo et je souhaiterais voir mademoiselle Albertine Mongain."

*Ton habitude professionnelle te fait remarquer une très légère grimace lorsque tu mentionne le nom de mademoiselle Mongain sur les traits du jardinier. Il te sourit et hoche la tête.*

-"bien sûr monsieur Debrefeuille, veuillez me suivre je vais vous conduire."

*Il se dirige vers la demeure et entre dans un hall cossu où trône de beaux tableaux de navires anciens. Le hall, tout en longueur donne accès à plusieurs pièces dont un grand salon dont les portes sont ouvertes.

A l'intérieur du salon, une femme d'une trentaine d'années aux cheveux châtains clairs relevés en un chignon plus que négligé est en train de lire la gazette locale. Ses yeux marrons se fixent sur toi lorsque tu entres et une lueur intéressée se laisse lire dans ses prunelles un peu froides.

Elle est vêtue d'une robe noire au décolleté outrageusement plongeant qui laisse plus que deviner sa poitrine généreuse. Son maquillage est trop voyant et une impression de femme facile se dégage d'elle. Elle t'offre un sourire ravageur et bombe légèrement le torse afin de dégager encore plus sa poitrine du peu de tissu qui la recouvre encore.

Tu devine du coin de l’œil le dégout du jardinier qui a bien du mal à cacher ses sentiments vis à vis de cette femme. Il tente cependant de garder une voix neutre même si elle tremblotte un peu d'indignation.*

-"Hum, madame, voici monsieur Debrefeuille qui travaille avec la police, il désirait vous voir."

*A peine finie sa phrase, il s'incline plus pour te saluer toi qu'elle et disparait bien vite en fermant la porte du salon derrière lui. Albertine t'indique un fauteuil en face d'elle et pose sa gazette tout en te détaillant sans vergogne. Il n'y a sur son visage aucune trace de tristesse ou de chagrin.*

-"Que puis-je faire pour vous être agréable monsieur Debrefeuille ?"

*Sa voix est mielleuse et se veut sensuelle comme la position qu'elle prend dans son fauteuil.*

*Je souris en la voyant et je m'assois à son invitation.
Je lui montre bien que je ne suis pas insensible à son charme et toujours avec le sourire :*

-"Merci, et avant toute chose je vous présentes mes sincères condoléances. Je suis détective privé exerçant à Paris et j'ai été mandater par la police locale pour les aider dans l'affaire du décès de monsieur Lemoine...
Je suis désolé de venir vous déranger dans ce moment de chagrin mais je désirerais voir le bureau dans lequel la police a retrouvé son corps..."

*Voyant que son "charme" opère, la veuve avant l'heure t'offre son plus radieux sourire avant de se composer un visage attristé lorsque tu lui parle de condoléances.

Elle reprend vite son visage naturel et se lève avec une attitude langoureuse qui te laisse presque à penser qu'elle va t'annoncer le prix de sa passe d'une seconde à l'autre. Elle se tortille en marchant et te dit d'une voix toujours très sucrée.*

-"Bien sûr, suivez-moi."

*Elle te mène à l'étage en montant l'escalier avec une cambrure de reins si exagéré que tu te demande comment elle arrive à marcher. Une fois arrivée à la porte du bureau toutefois, tu vois qu'elle perd un peu de sa superbe et semble mal à l'aise. Elle ouvre la porte du bout des doigts et se retire sur le côté avec empressement pour te céder le passage.

Son visage exprime toute la superstition qui l'habite et la crainte que les vieilles légendes ne soient vraies. Elle te sourit à nouveau mais le sourire est crispé tandis que sa voix dissimule mal son anxiété.*

-"Voilà le bureau où mon fiancé est mort, je vous laisse y jeter un œil. Venez me rejoindre dans la pièce au fond du couloir lorsque vous aurez terminé. Je répondrais volontiers à vos questions."

*Elle s'éloigne et entre dans la pièce du fond avant de refermer la porte sur elle, te laissant seul dans le couloir, devant l'entrée du bureau...*

-"Merci avec grand plaisir mais je risque d'en avoir pour un petit moment."

*Une fois seul, je commence mon investigation sans bouger du pas de la porte.*

°° La police locale a dut rechercher tous les indices "normaux" dans cette pièce. Il faut que je trouve les autres...°°

*Au vu de mes connaissances des créatures bizarres que j'ai pu rencontrer je cherche tout ce qui pourrait m'indiquer qu'une créature non humaine soit entrée dans cette pièce.
De ma place je commence donc par observé les hauts (le plafond) sur 360°.
Puis ce qui est à hauteur de ma vu.
Je met un genou à terre et je refais un tour d'horizon.
Et enfin, à quatre pattes, pour observer le sol.
Une fois cela fait je me remets debout et je fais un pas en direction du bureau pour recommencer cette procédure jusqu'à atteindre le dit bureau.
Je fais attention à ce que je peux voir mais aussi aux odeurs et éventuellement aux bruits.
Une fois au niveau du bureau je cherche des traces dessus, je fouille les tiroirs, je cherche des caches.
Une fois le bureau passé au peigne fin je me diriges vers la fenêtre pour l'inspecter sous toutes les coutures.*

*Lorsque tes yeux se fixent sur le plafond, tu y distingue des auréoles plus sombres, preuve que la peinture blanc cassé a reçu quelque chose qui l'a salie. Il te faudrait un escabeau et une lumière supplémentaire pour pouvoir détaillé avec plus de précisions ce que tu vois car le plafond est haut...*

(hrp : je tiens compte de ce que tu as marqué après, rassure-toi, je te détaillerais le reste de tes actions au fur et à mesure. )