Arthur Debrefeuille , France , 1885. (partie roleplay)

*Je lui souris.*

-"Mais qui vous parlé de juge ou de justice ordinaire?
Vous vous êtes lancer dans des pratiques dépassant la compréhension des communs des mortels. Vous vous doutez bien que les conséquences de vos actes seront juger à un niveau spécifique."

*Elle fronce les sourcils et perd son sourire avant de hausser les épaules.*

-"Je ne risque rien de la part des esprits torturés de ces pauvres naufragés. Ils se sont vengés et reposent enfin en paix. Vous avez vos réponses, monsieur Debrefeuille, je ne vous retient pas."

*Elle te montre négligemment de la main la porte de sortie.*

*Je suis étonné par sa réponse pour je ris de bon coeur.*

-"Vous pensiez que je parlais que vous alliez subir un contre sort de la part des naufragés morts.....
Non, je ne suis pas naïf à ce point! Si vous devez être jugés et surtout condamné cela sera le fait d'une tierce personne."

*Je me dirige vers la sortie.*

*Elle se lève et te raccompagne à la porte finalement. Sur le parvis de sa somptueuse demeure, elle te demande.*

-"Je suis curieuse de savoir ce que vous comptez faire pour la si délicieuse fiancée de Mr Lemoine. Après tout, l'idée est venue d'elle...je n'ai fais que lui servir de banquière. La demoiselle a finement joué et hérite d'une bonne partie de la fortune de cet incorrigible romantique."

-"Qui est le plus coupable?
La personne qui fournit l'arme ou celle qui s'en sert?
Madame."

*Je pars et appel un cocher pour me rendre à la demeure de Lemoine.
Arrivé sur place je demande à voir la veuve de Monsieur Lemoine.*

*Lorsque tu arrives, le serviteur te mène dans la chambre de la veuve qui est en train de déballer plusieurs boites qui contiennent des robes neuves et autres fanfreluches diverses et variées. Le tout est étalé sur le lit de la dame qui s'extasie devant en présence d'une femme de chambre qui les retire peu à peu de leur boite colorée.

Lorsqu'elle te voit, elle fait un signe de la main à la servante qui se retire en refermant la porte derrière elle. Aussitôt la bonne sortie, les yeux d'Albertine deviennent aguicheurs et elle susurre de sa voix mielleuse.*

-"Oh comme vous arrivez bien, monsieur Debrefeuille, vous allez pouvoir me dire ce que vous pensez de mes nouvelles tenues. Je viens de les acheter et j'aurais grand besoin de l'avis d'un homme cultivé tel que vous."

-"Mais avec grand plaisir!"

*Je souris et je la laisse commencer son essayage.
Après quelques minutes :*

-"Je sors juste de chez une de vos amis. On parlait de vous."

*Albertine prend une de ses tenues et la met devant elle afin que tu puisses avoir un aperçu de ce que la toilette peut donner. Elle n'a visiblement pas l'intention de les essayer sur le champ mais désire plutôt un avis masculin autre que ses domestiques.

Elle regarde avec envie la robe aux teintes d'automne magnifique qui a dû coûter une fortune avant de relever les yeux vers toi lorsque tu dis sortir de chez l'une de ses amies. Elle semble curieuse et demande.*

-"Ah oui, vraiment ? De moi ? et que disiez-vous donc, cher monsieur Debrefeuille ? Du bien, j'espère ?"

*Elle papillonne des cils et t'envoie un clin d’œil lourd d'invitations non formulées mais ô combien réelles.*

*Sur le ton de la.conversation et en observant ses réactions .*

-"J'étais chez madame Usure Bazin. Une bonne amie à vous.
Nous parlions de votre petit arrangement concernant votre mari..."

*Les traits d'Albertine se figent sous l'effet de la stupeur. Ses yeux s'écarquillent de surprise et elle blêmit. Ses doigts deviennent maladroits et elle lâche la sublime robe qu'elle tenait pourtant fermement l'instant d'avant.

Il est évident qu'Albertine n'a pas le sang-froid et surtout la présence de madame Ursule Bazin de Jessey. Elle tente pourtant de donner le change et se penche pour ramasser sa robe.*

-"Oh, euh, quelle maladroite je fais..."

*Sans te regarder, elle récupère sa robe et vient la déposer délicatement sur son lit. Elle reste dos à toi et touche ses autres robes sur le lit afin d'en choisir une autre. Elle te répond.*

-"De quel arrangement parlez-vous, monsieur Debrefeuille, je ne saisis pas bien."

-" Je parle de la sculpture en bois que vous avez offert à votre mari.
Je parles de la visite que vous avez effectuées toutes les deux à un patient d'un hôpital psychiatrique pour vous procurer le bois de cet objet....
Elle m'a confiée que vous tirez très active dans votre "affaire", voir le cerveau de votre duo..."

*Albertine devient livide et a le plus grand mal à rester stoïque. Un tic nerveux vient faire tressauter son œil droit tandis que ses mains se tordent l'une dans l'autre. Elle secoue la tête en te faisant à nouveau face et te regarde d'un air totalement paniqué malgré ses efforts pour paraître normale.*

-"Vous êtes totalement fou d'avoir cru les mensonges d'une femme qui n'a jamais aimé mon cher fiancé. C'est...c'est vrai que nous avons été ensemble voir le capitaine mais c'est elle qui m'a dit que cela serait un cadeau hors du commun. Je lui ai fait confiance...je...je n'y suis pour rien !"

*Ses explications semblent plutôt embrouillées.*

-" D'après ses dires c'est vous qui aviez le plus à y gagner dans cette affaire....
Vous voulez me faire croire que vous faisiez confiance à cette personne, qui de notoriété publique était l'ennemi en affaires de votre mari, pour lui faire un cadeau "original"....
Cela sera dur à faire croire à ces messieurs de la police."

*Elle fait le tour de son lit à baldaquin et vient s'asseoir sur le bord, à l'opposé de là où te te trouve.
Elle se penche comme si elle se prenait la tête entre les mains pour pleurer et tu l'entends sangloter. Pourtant, l'instant suivant, elle se relève lentement, comme accablée, le dos un peu vouté et se retourne.

Quelque chose en toi, un sixième sens peut-être, te fait réagir car tu pressens le danger imminent. En effet, lorsqu'Albertine te fait de nouveau face, elle a un pistolet en main et s'apprête visiblement à tirer.*

(hrp : Un petit jet d'habilité afin de voir qui agit en premier ?)

Jet d'habilité pour Albertine :

Nath a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :

58

*Je tente de la désarmer.*

*Elle se défend bec et ongles mais tu réussis à lui retirer l'arme des mains. Elle te lance un regard venimeux et t'offre un sourire carnassier et mauvais.*

-"Il y a d'autres moyens pour vous faire taire, mon cher !"

*Je fais quelques pas en arrière.*

-"Il semblerait que je me sois trompé d'ennemi...
Je ne pensai pas que vous étiez à la tête de votre duo."

*Se rendant bien compte que tu es au courant de toute l'affaire. Albertine tombe le masque et laisse voir le visage hideux d'une femme opportuniste et sans scrupules qui a manipuler son monde par appât du gain. Son regard froid et malveillant en dit long sur son peu de moralité.*

-"La vieille mégère n'attendait qu'une opportunité pour se débarrasser de son concurrent. Je la lui ai offerte sur un plateau d'argent. Oh, bien sûr au début, elle est montée sur ses grands cheveux mais ensuite elle a réfléchit et y a vu tous le bénéfice qu'elle pourrait en tirer.

C'est vrai que l'idée était de moi et elle était plutôt bonne, non ? J'étais certaine que la police ne se résoudrait jamais à admettre que la mort de l'armateur Lemoine relevait d'un acte paranormal. A notre époque où la science est à l'honneur, ce serait avouer combien la police reste superstitieuse.

Alors, si la police ne peut expliquer l'affaire Lemoine de façon rationnelle, je savais qu'elle ferait tout son possible pour enterrer très vite ce dossier gênant. Et voilà que vous arrivez comme un cheveu sur la soupe et que vous mettez votre nez où il ne faut pas.

Vous n'avez que deux choix, monsieur Debrefeuille, vous taire ou mourir...Que préférez-vous ? Réfléchissez bien car même au fond d'une prison, je pourrais vous atteindre très facilement !"

*Je mets son arme dans ma poche.
Je prend ses paroles très au sérieux sachant que la menace est fondée.*

-"Après l'agression les menaces.
Vous pensez que vous êtes ma première affaire en paranormale. Vous croyez que vous êtes la seule à maîtriser cet art...
Je vous en pris pas ce genre de paroles avec moi. Je ne suis pas de la police et du coup je ne suis pas limité à la prison après un jugement pour traiter votre cas.
Votre arme que j'ai dans la poche pourrait très vous avoir servis à mettre fin à vos jours... Ou l'agression d'une jeune héritière aurait mal tournée...
Vous voyez ce genre d'accident....
Alors madame croyez moi je ne suis pas la bonne personne à menacer...."

*Je la mixe en réfléchissant réellement à la suite de mes actes pour son cas.
Je ne joue pas la comédie quand je parle de la tuer.*

*Elle fronce les sourcils face à tes menaces et semble réfléchir quelques secondes avant de dire.*

-"Personne ne croirait à un suicide, on me connaît et une femme qui vient de faire des emplettes pour se faire belle ne met pas fin à ses jours à peine une heure après ses achats. Quand à une agression...on vous a vu entrer, Debrefeuille, et cela vous accuserait sans aucun doute possible !

Bien sûr, vous pourriez organiser quelque chose d'autre, je n'en doute pas...bien, disons en ce cas que nous sommes à armes égales et que nous détenons chacun de quoi faire disparaître l'autre. Partant de ce constat, poursuivons chacun notre route en laissant l'autre en paix. Que dites-vous de cette proposition ?"

*Elle te fixe également, son regard prouve qu'elle non plus ne plaisante pas et qu'elle prend bien note que tes paroles cachent une réelle menace pour sa vie. L'ambiance est tendue dans la pièce et on entendrait presque une mouche voler entre chacune de vos phrases...*

-"La réponse ne m'appartient pas. Ce sera la personne qui m'appeler mise sur cette affaire qui décidera des suites à donner.
Je vous tiendrai informée de sa décision."

*Albertine fronce les sourcils à nouveau.*

-"La personne qui vous a mise sur cette affaire peut très bien entendre de votre bouche que vous n'avez rien trouvé de concluant, Debrefeuille. Réfléchissez bien à ce que vous aller faire...peser le pour et le contre. Mon offre est ce qu'il y a de mieux pour vous comme pour moi.

Une autre solution risquerait fort de mal se terminée...Pourquoi cherchez-vous les complications ? C'est de l'argent que vous voulez, c'est cela ? Vous désirez me faire chanter ? Ce serait jouer un jeu très dangereux, vous savez ?"

-"Je suis venu pour savoie quelle était votre implication dans cette affaire.
J'ai ma réponse.
Je ne vous menace pas. C'est vous qui avez sortie une arme pour me menacer.
Je suis un professionnel et je laisse mon client décider de ce qu'il fera des informations qu'il m'a demandé."

-"A partir du moment où vous dites la vérité à votre client, je considère que vous décidez de me dénoncer, Debrefeuille. Que pensez-vous que fera votre client ? Qu'il gardera vos réponses à ses questions sans avertir les autorités ? Et d'ailleurs qui est ce mystérieux client ?"