Arthur Debrefeuille , France , 1885. (partie roleplay)

*Al , encore sonné , acquiesce et te suis comme un automate jusqu'à l'hôtel.
dans le coin salon , Elizabeth , qui lisait un livre , le pose sur la petite table près de son fauteuil en vous voyant arriver.
elle se tend aussitôt devant la pâleur de vos visages respectifs.
Al se laisse tomber dans un fauteuil , près de la jeune femme et se met à fixer le feu de cheminée , tout proche , d'un regard absent.
la journaliste finit par demander d'une voix rongée par l'inquiétude.*

-"mais enfin , l'un de vous me dira-t-il ce qu'il s'est passé pour que vous soyez dans un tel état ?"

-" Oui mais laissez moi cinq minutes avant."

*Je redescend au bar de l'hôtel et j'achète une bouteille de whisky. Je paye et remonte avec trois verres.
De retour dans la chambre, je sers trois bon verres, vide le miens cul sec, m'en ressers un , le vide de la même manière et le remplis de nouveau.
Je m'assoie en face de la journaliste.*

-"Nous nous sommes rendu chez ce docteur, et nous avons fouiné chez lui et en particulier dans sa cave...
je penses que si nous attendions à voir ce que nous avons vu nous nous serions bien passé de cette petite visite.
Le spectacle qui nous attendait était, comme dire,... Je ne suis même pas sûr de ce que j'ai vu...
Nous avons trouvez un homme attacher sur une table, il semblerai qu'Al le connaissait."

*Je jette un coup d'œil à Al pour voir s'il tient le coup.*

-"Une femme était en train de lui dévorée le ventre. Le pire dans cette histoire de fou c'est que cette femme est la personne pour laquelle on m'a engager pour la retrouver. Maintenant je ne sais plus trop ce que je vais pouvoir raconter à sa famille... "J'ai retrouvé votre nièce mais je suis désolé pour vous mais elle préfère manger des personnes vivantes. Vous comprendrez bien que ces nouveaux goûts culinaires ne correspondent plus à votre train de vie ordinaire..."
Je suis dans une drôle de merde...
J'ai du prendre une décision radicale pour votre ami, j'en suis désolé...
Je ne m'attendais pas à ça... Vous auriez une explication?"

*Al te laisse finir ton récit et redresse juste un peu la tête pour balbutier d'une voix blanche.*

-"c'était...c'était Brian , Elizabeth...cette...cette chose l'a dévorait et il a abrégé ses souffrances.
il n'y avait plus rien à faire...mon dieu...c'est moi qui l'ai entraîné dans cette histoire.
moi...c'est moi..."

*sa voix vacille et il reprend sa tête dans ses mains pour pleurer tout son saoul.
la jeune journaliste devient blême et met sa main sur sa bouche.
son regard horrifié va de Al à toi afin de s'assurer qu'elle a bien entendu.
ton attitude lui prouve que oui et elle-aussi , étouffe un sanglot avant de se retourner pour pleurer la mort du jeune infirmier.

il leur faut à tous les deux une bonne heure pour surmonter le choc et le chagrin premier de cet épouvantable événement.
les larmes un peu taries , ils restent silencieux un long moment et Elizabeth finit par prendre la parole avec du mal.*

-"l'explication c'est que Moriarty fait des expériences contre-nature qui ont produit des monstres.
il semble utiliser des cadavres frais pour tenter de les ramener à la vie , enfin , c'est ce que je pense en tout cas..."

*Al , toujours très affecté , hoche la tête.*

-"nous le pensions aussi , Elizabeth..."

*la bouteille à pris une sérieuse claque. La tête commence a me tourner mais je préfère cela au souvenir de ce qui vient de se passer.*

-"Je ne suis pas aussi sûr que vous de cette conclusion. Nous ne savons pas si les personnes étaient mortes avant de connaître cette fin tragique...
Il faut penser à l'avenir...
Que faisons nous maintenant. Je suis pour prendre contact avec ce docteur lors d'une des soirées huppées du coin. Nous ne pouvons pas aller voir les autorités avec notre histoire sous le bras, on ne nous croira pas et le temps qu'ils se décident à aller voir ils ne trouveront plus rien... "

*Je me sers un énième verre...La moitié dedans le reste sur la table...*

*Elizabeth semble effrayer à l'idée de rencontrer le docteur Moriarty.*

-"vous ne croyez pas qu'une confrontation directe risque de nous nuire ?
enfin , je veux dire...pour l'heure , le docteur Moriarty ne me connais pas et j'avoue que je préférerais que cela reste ainsi encore longtemps."

*la voix de la jeune femme tremble , la mort de Brian l'affecte beaucoup et elle tente tant bien que mal de garder contenance face à vous.
Al regarde le détective et hoche la tête , visiblement groggy par la disparition tragique de son ami.
il se lève , va au comptoir et revient avec une bouteille de whisky et un verre à son tour.

il descend d'affiliée deux verres avant de se caler dans le fauteuil , les yeux toujours brillants de larmes.
Elizabeth tapote amicalement sa main libre posée sur l'accoudoir du fauteuil afin de le réconforter...*

-"Je ne cherche pas la confrontation directe mais lors d'une réception. Il y aura du monde... Il faut que je le vois d'homme à homme, je ne comprend pas ce qui se passe dans cette maison, si ce sont des expérience sur des êtres humains, il faut les dénoncer à la police, mais il nous faut des preuves avant tout.
On ne peut pas parler aux autorités de se que nous avons vu lors de notre petite visite de cette nuit... C'est bien dommage..."

*Je regard Al droit dans les yeux.*

-"Etes vous sûr de ne rien me cacher?"

*Al te regarde , surpris de ta question.*

-"non...je ne crois pas."

*le jeune anglais a bien du mal à se concentrer et Elizabeth vient à son aide en te questionnant à son tour.*

-"vous ne désirez pas de confrontation , mais vous voulez rencontrer le docteur Moriarty tout de même.
qu'allez-vous lui dire ?
ne vous méprenez pas sur mes paroles , monsieur Debrefeuille , je désire juste savoir comment vous allez approcher ce grand malade sans risquer de le rendre suspicieux à votre égard.

après la mort de...de Brian et votre fuite , il va être sur le qui-vive , vous ne croyez pas ?
en tout cas , quoique vous fassiez , restez prudent de grâce..."

-"Ne vous inquiétiez pas : je ne compte pas faire une approche directe. De son coté s'il ne veux pas éveiller les soupçons sur lui il ne va rien changer à ses habitudes. Je compte donc sur ce fait pour qu'il se présente bien à ses soirées.
Il faut connaître son adversaire et j'espère me faire une petite idée sur cet homme en lui parlant directement.
Je connais un de ses collègue, un certain docteur Fornirel. Cela, je l'espère, me permettra d'avoir un premier contact avec lui..."

*Elizabeth hoche la tête et poursuit après un instant de réflexion.*

-"je crois que votre meilleure chance d'approcher le docteur Moriarty sans paraître suspect serait de vous faire connaître de madame Hallett.
c'est la personne incontournable de la ville semble-t-il , en tout cas pour ce qui est du gota.
je ne sais que peu de chose de cette femme , cependant , elle fréquente régulièrement la plage de l'écluse et vous pourriez la rencontrer durant ses bains de soleil.

d'après ce que j'ai pu entendre , elle invite facilement les gens qu'elle trouve intéressantes même si elle ne les connaît pas vraiment.
sinon , c'est une femme d'une cinquantaine d'années qui aime énormément l'afrique.
c'est une mondaine , elle doit aimer l'art sous toute ses formes et ceci peut vous aidez à trouver des sujets de conversations pour l'aborder.

enfin , ceci n'est que mon humble avis , bien entendu.
mais devenir un invité de madame Hallett pourra vous ouvrir bien des portes à Dinard.
par contre , est-ce une bonne idée de vous présenter comme détective ?
je n'en suis pas sûre..."

*Al écoute distraitement et ne répond rien , regardant les flammes du feu de cheminée , perdu dans ses pensées.*

-"Oui, l'idée d'une rencontre à la plage de l'Ecluse semble bonne, mais ne vous inquiétez pas pour changer de personnage j'ai mon idée sur le sujet.
Etant ancien militaire, je jouerai mon propre rôle en oubliant une partie; J'ai moins de chance de faire une gaffe, je ne suis pas non plus un acteur..."

*Je me frottes les yeux et me lève.*

-"Il est tard et nous avons du pain sur la planche demain. Je pars sur l'idée de l'Ecluse et vous?"

*Elizabeth t'approuve.*

-"très bien , je tacherais de rester en retrait car le docteur Moriarty ne m'a jamais vu.
par contre , il connait déjà Al et pourrait l'identifier très facilement.
il ne faut donc pas qu'il se montre.
tu es d'accord ?"

*le jeune anglais relève la tête et vous regarde , d'abord un peu perdu , puis se reprenant quelque peu.*

-"oui , je suis d'accord.
il me connaît et je ne peux donc pas me faire voir à vos côtés , Arthur , sinon je compromettrais vos actions.
je resterais comme Elizabeth en retrait.
mais je serais prêt à agir au cas où il se passerait quelque chose.
Arthur , avez-vous une seconde arme à me prêter ?"

*sans même s'en rendre bien compte , Al utilise ton prénom.
il semble petit à petit reprendre le dessus mais il est clair que la mort de son ami l'a profondément touché.*

-"avez-vous des souhaits sur ce que nous pourrions faire tandis que vous approcherez madame Hallett ?"

-" Je n'ai pas trop d'idées pour le moment. Je penses que nous avons en face de nous au moins trois personnages clef : le docteur Moriarty, le docteur Fosnirel et monsieur Hillerton.
Pour le premier je n'ai pas besoin de vous faire un topo, pour le deuxième je l'ai rencontré et il s'est présenté comme étant un docteur en médecine légal ce qui colle bien avec le drôles de choses que nous avons croisées récemment.
Le troisième est le propriétaire de la villa, un anglais, faisant de nombreux aller retour entre Dinard et son pays natal et ayant une sale réputation...

Si vous pouviez chercher des renseignements sur ces personnes???

Je vais aller dormir. je vous souhaite, si cela est possible une nuit sinon paisible au moins calme."

*Je les salue et je monte dans ma chambre s'ils n'ont plus rien à ajouter.*

*Elizabeth hoche la tête.*

-"je vais tacher de me renseigner sur eux dès demain.
en attendant , Al , tu devrais te faire discret.
n'oublie pas que Moriarty connaît ton visage.
donnons-nous rendez-vous ici demain soir , cela vous va monsieur Debrefeuille ?"

-"Oui, c'est parfait.
Bonne nuit."

*je vais me coucher.
Le lendemain, je me lève de bonne heure, fais ma toilette et je descend à la réception pour voir si j'ai reçu du courrier.
Puis, je vais prendre mon petit déjeuner en lisant le journal avant de me rendre à la plage de l'Ecluse en milieu de matinée.*

*sur la plage , plusieurs groupes se promènent en profitant du soleil clément aujourd'hui.
la majorité est constitué de domestiques amenant les enfants des familles riches à la plage pour s'amuser.
toutefois , tu finis par repérer une femme dont l'âge correspond à celui de Madame Hallett en train de se promener.

elle est vêtue d'une robe de matinée bleu clair et bleu foncé admirablement assortie à son ombrelle et porte un chignon fait à la perfection.
c'est une femme encore belle malgré son âge et elle a dû rendre fou amoureux bien des hommes durant sa jeunesse.
sa domestique est une femme de son âge aux traits grossiers , au corps rondouillard engoncé dans une robe bordeaux et écru qui ahane bruyamment en suivant tant bien que mal sa maîtresse.

madame Hallett ne semble pas s'en apercevoir et discute de la beauté du paysage avec sa dame de compagnie , du moins tu supposes qu'il s'agit de sa dame de compagnie...*

°°Je ne peux pas l'aborder comme cela en pleine rue.°°

*Je suis ces deux dames sans me faire repérer attendant une occasion de les aborder.*

°°J'espère qu'elles n'ont pas fini leur promenade et qu'elles rentrent chez elles.°°

*Madame Hallett décide , au grand bonheur de sa dame de compagnie , de se reposer quelques instants sur un banc de fer forgé situé à l'entrée de la plage.
la pauvre domestique sort un mouchoir et s'essuie le front qui dégouline littéralement de sueur tandis que sa maîtresse s'extasie sur le paysage.*

-"ah ma chère Louise , que j'aime ce paysage marin.
c'est exquis , vous ne trouvez pas ?"

*la pauvre Louise hoche la tête et ses yeux ,un peu globuleux , se posent sur toi.
elle te fixe et t'offre un sourire qu'elle veut charmeur...*

*Je me rapproche du banc, lève mon chapeau et le remets en signe de salue.*

-"Charmante journée ne trouvez-vous pas, mesdames?"

*En parlant à la dame de compagnie.*

-"Vous semblez souffrir de la température matinale. Voulez-vous que j'aille vous chercher un verre d'eau?"

*Louise élargit son sourire et te répond en minaudant un peu.*

-"oh quelle délicate attention , je vous remercie bien de votre sollicitude , monsieur...monsieur ?"

*la dame de compagnie attend avec un intérêt certain de connaître ton nom tandis que madame Hallett t'offre un sourire bienveillant.
elle incline la tête en guise de préambule et semble , elle-aussi , attendre que tu te présentes pour en faire autant...*

-"Debrefeuille, Arthur Debrefeuille,... On me nomme aussi capitaine : un héritage de mon service dans la Royale en Afrique...
Mais quel bavard je fais alors que vous vous déshydratée sur ce banc. Vous préférerez peut-être un thé qui est plus désaltérant qu'un simple verre..."

*Je fais surtout attention de ne pas aller trop loin. N'ayant pas assez de renseignements sur ces dames : je reste prudent.*

*le regard de madame Hallett s'illumine quand tu parles de l'Afrique.*

-"oh vous connaissez l'Afrique , vous aussi ?
que voilà une heureuse rencontre.
allons , Louise , levez-vous avant de défaillir de soif.
nous allons aller boire un thé...et peut-être que monsieur Debrefeuille nous fera le plaisir de sa compagnie ?
je vous avoue ne pas avoir souvent l'occasion de parler de l'Afrique avec les gens qui m'entourent.
ah oui , je manque à tous mes devoirs de politesse , veuillez me pardonnez.
je me présente madame Hallett , enchantée..."

*Je la salue courtoisement lorsqu'elle se présente.*

-"Cela sera avec grand plaisir... En effet, j'ai eu la chance de connaître ce continent lors de mess nombreuses missions. Je doit vous avouer que mes connaissances sont plus en rapport avec les tributs et les personnes que j'ai rencontrer la bas que sur la culture littéraire..."

*Je les accompagne pour le thé.*

*madame Hallett et Louise te précèdent au café des casinos et commandent toutes deux du thé.
la mondaine te fixe avec intérêt et te questionne.*

ainsi vous avez des connaissances sur les tribus africaines , monsieur Debrefeuille ?
vous étiez dans une caserne ?
où se situait-elle ?
enfin je veux dire près de quelle ville ?

*Eugène vous apporte le thé et se retire en te regardant avec curiosité...te voir avec "la petite reine de Dinard" semble l'impressionner.
madame Hallett attend tes réponses en souriant et en versant son thé tandis que Louise te dévore des yeux...ton charme a fait une victime.*

-" J'étais en poste en Haute-Volta et de ce fait j'ai vu beaucoup de Mossi, un peuple fière. Je dois vous avouer que je ne suis pas bon pour les langues vivantes et que malgré tout ce temps passé la bas je parle très mal le moré, leur langue.
Je ne suis pas resté dans ce pays et j'ai fait pas mal de voyage sur ce merveilleux continent mais vous comprendrez que je dois rester discret sur certains points de mais voyages... Ils n'étaient pas tous "touristique" si vous me comprenez..."

*Je n'inventes rien et ne parle que de ce que je connais. Je ne dis pas que je suis devenu détective privée juste retraité de l'armée.
pas de mensonges = pas de bourdes.*

*les yeux de madame Hallett s'illuminent.*

-"oh , vous avez été en Haute-Volta ?
moi aussi , et j'ai passé quelques belles années à Ouagadougou.
j'ai voyagé un peu dans ce pays et je suis passé par Kaya et Ouahigouya...c'est une contrée sauvage mais d'une beauté redoutable.
je serais ravie de vous entendre me parler du peuple de ce pays et si cela ne vous dérange pas , je vous invite à venir me voir chez moi , à la villa "Mon plaisir" un après-midi."

*Louise vient alors à ton secours sans même le savoir , trouvant vraisemblablement qu'attendre "un après-midi" est trop long.*

-"madame , nous avons le professeur Gustave Flandres qui sera présent lors de votre prochaine soirée."

*Louise se tourne vers toi et explique.*

-"le professeur Flandres est un historien passionné de ce pays qui sera sûrement ravi de pouvoir discuter avec vous."

*madame Hallett approuve et te sourit.*

-"mais oui , suis-je sotte , je n'y pensais plus , écoutez , si vous n'avez rien de prévu peut-être pourriez-vous venir à cette petite soirée que je donne demain soir ?
je suis sur que ce cher professeur Flandres aura un interlocuteur de choix avec vous.
qu'en pensez-vous , mon cher ?"