Arthur Debrefeuille , France , 1885. (partie roleplay)

*Marie-Angèle secoue la tête avant de dire.*

-"mais attendez, votre archéologue...il doit en avoir lui ou en tout cas, il doit pouvoir s'en procurer facilement.

il est fréquent que des petites doses d'explosifs soient utilisées pour casser la pierre trop dure lors des fouilles archéologiques, non ?

sinon, il y a les carrières de Brandefert, près de Corseul...au moins, là-bas, vous êtes sûr de trouver de la dynamite."

-"Vous savez le professeur est un passionné et si je lui demande de la dynamite pour faire sauter sa découverte je ne suis pas sûr qu'il apprécie.
Je serai plus rapide à faire un aller retour à la carrière que de discuter avec toute cette bande d'intellectuelles....
Je vous confis ma lame. Je vais louer un cheval pour faire un aller retour à la carrière et je reviens."

*Je sors de la pièce à la recherche d'un cheval à louer si la soeur n'a plus rien à ajouté.*

*Marie Angèle te regarde partir en te disant.*

-"dieu vous garde !"

*la location du cheval te prend une demi-heure environ mais il te faudra une journée entière pour faire l'aller retour Dinard-Corseul.
sachant qu'il y a des relais équestre pour changer ta monture en cours de route...*

C'est partit!!!!!

*tu arrives à Corseul vers 21h le soir, éreinté par ton trajet à cheval et affamé.
le premier bar-restaurant-hôtel que tu rencontre se nomme "Le Val de Gravel".

lorsque tu y entre, la salle du bar est vide excepté un vieil homme édenté ayant dépassé les 70 ans au moins qui chantonne entre deux lampées de vin rouge.

le barman sourit en regardant son client qui doit être un habitué des lieux.
c'est un homme d'un peu plus de quarante ans, aux cheveux châtains et aux yeux d'une teinte dorée peu commune.

c'est un très bel homme, athlétique avec un air engageant.
le genre d'homme dont la présence bienveillante rassure.

sur la gauche du bar, un escalier monte certainement aux chambres de l'hôtel tandis que sur le côté droit, une salle de restaurant accueille un couple de jeunes gens et une tablée d'amis qui parlent fort et rient avec gaieté.

une belle jeune fille de 17 ou 18 ans, les cheveux châtains relevés en chignon, les yeux aussi dorés que ceux du barman sert les clients avec un sourire chaleureux vissé aux lèvres.
le barman relève les yeux et te fixe, élargissant son sourire.*

-"bonsoir, monsieur, que puis-je faire pour votre service ?"

*Je m'installe au comptoir.*

-"Une pinte pour moi et de l'eau fraîche avec de l'avoine pour mon cheval."

*Je m'inspire de la pièce, je suppose que la serveuse est la fille du barman vu les yeux... On ne doit pas beaucoup aimer les étrangers dans le coin du coup je ne brusque pas la conversation.*

-"Quoi de neuf dans le coin?"

*le barman rit de bon cœur.*

-"ah mon bon monsieur, si vous venez à Corseul pour espérer avoir des événements marquants, vous vous trompez d'endroit !
y a pas plus calme comme endroit."

*il fait signe à la jeune fille qui approche et te fais un signe de tête.*

-"quand tu auras une minute, tu pourras t'occuper du cheval de monsieur, Maëlle ?"

*la jeune fille hoche la tête et t'offre un sourire charmant avant de répondre.*

-"bien sûr, père."

*le barman te sers une pinte et te demande.*

-"désirez-vous mangez ? ce soir on a une bonne soupe de poireaux, de la brandade de morue et du kouign amann en dessert..."

-"Avec plaisir....
Je suis venu dans votre beau pays pour la carrière. Pourriez-vous me dire où elle se trouve?"

*Je me prépare à une réaction d'étonnement de la part du barman.*

-"J'aurai besoin de matériel..."

*il hausse effectivement les sourcils, perplexe, mais hausse les épaules tout de suite après.*

-"bien sûr, la carrière se trouve à la sortie de la ville.
vous continuez la rue tout droit et vous allez finir par tomber dessus mais à cette heure-ci vous n'y trouverez personne, mon bon monsieur.

cependant, vous trouverez Augustin Guivarch, le patron de la carrière de Brandefert, à quelques rues de là."

*la jeune Maëlle vient te chercher pour t'installer à une des tables et te sert ton repas qui est fort bon quoique un peu lourd pour le soir.
pendant que tu manges, les autres clients finissent leurs assiettes et s'en vont les uns après les autres.

lorsque tu termine ton dîner, il ne reste plus que toi et le vieux pilier de bar dans l'établissement.

Maëlle a disparu quelques minutes, le temps de s'occuper de ton cheval, certainement et revient pour débarrasser.
le barman, sitôt ton repas fini, te dit.*

-"ma fille va vous accompagnez jusque chez les Guivarch, monsieur.
resterez-vous pour la nuit ou doit-on préparer votre monture pour votre retour ?"

-"Je partirai dès mon retour.... Que pouvez-vous me dire sur cet Augustin Guivarch?...."

*Je cherche à savoir comment aborder ce type sans perdre trop de temps pour avoir ce que je veux.*

*le barman sourit et fait un signe de la main.*

-"oh vous verrez, c'est un brave homme, il est très sociable.
vous inquiétez pas, va, il ne vous accueillera pas avec un fusil."

*le barman rit et son pilier de bar avec lui à cette bonne blague.
Maëlle lève les yeux au ciel et soupire avant de te sourire.*

-"venez monsieur, je vais vous conduire."

*elle t'emboîte le pas et te mène à travers les petites rues de la ville jusqu'à une jolie maison de pierre du pays.
elle pousse le portail et s'arrête devant la porte de la demeure.
elle se tourne vers toi et te dit.*

-"je vais frapper si vous voulez bien, monsieur Guivarch me connaît, il sera moins méfiant."

*se rendant compte que ses paroles pourraient être mal interprétées, elle rougit et rajoute.*

-"euh, enfin , je ne veux pas dire que vous avez l'air de...d'un voyou, monsieur, mais vous comprenez, il fait nuit et à cette heure, c'est rare d'avoir de la visite par chez nous, surtout d'un étranger."

*elle a un petit sourire d'excuse et attend que la porte s'ouvre.
une minute plus tard, la porte laisse passer un homme d'une cinquantaine d'années avec une bonne tête.

ses yeux verts s'écarquillent en voyant la jeune fille et deviennent ronds quand il te voit, toi.
perplexe, il demande avec un sourire amical, néanmoins.*

-"Maëlle ? que viens-tu faire ici à cette heure avec ce monsieur ?
bonsoir monsieur..."

*il te fait un signe de tête et laisse la jeune fille s'expliquer.*

-"ce monsieur désirait vous voir de toute urgence alors je l'ai conduit chez vous, comme mon père me l'a demandé."

*Augustin relève les yeux vers toi.*

-"ah , eh bien, merci ma petite Maëlle, rentre vite il ne fait pas bien chaud ce soir.
entrez monsieur, je vous en prie..."

*il se déplace et d'un geste t'invite à entrer.
la jeune fille te fait une petite courbette d'adieu et repart vers l'établissement de ses parents.*

-"Je vous remercie et excusez-moi de venir vous déranger à une heure aussi tardive."

*J'entre chez lui.*

-"Je suis assez pressé et donc je n'irai pas par quatre chemin.
D'abord permettez moi de me présenter : Arthur Debrefeuille, détective privé."

*Je lui présente ma carte professionnel.*

-"J'ai absolument besoin d'articles qui ne sont trouvable que dans votre carrière : de la dynamite....
Je vous rassure de suite ce n'est pas pour détruire un établissement gouvernemental ni un attentat. je sais que ma demande peut vous paraître bizarre, que vous ne me connaissez pas mais cela prouve que je suis au aboit et qu'il me faut absolument cette dynamite.
J'aurai pu la voler directement à la carrière mais je suis respectueux de la propriété d'autrui et de la loi."

*je lui laisse le temps de digérer toutes ses infos et j'attend ses réactions.
Je le regarde droit dans les yeux.*

*l'homme prend quelques secondes pour scruter ton regard avant de hocher la tête.
il va à son bureau prendre deux feuillets et te les tend.*

-"ce sont des exemplaires qu'il me faut toujours faire remplir par les clients qui achètent de la dynamite.
je vous laisse y mettre vos noms, prénoms, adresse et profession, monsieur Debrefeuille.

signez les deux documents et je vous en laisserais un et garderais le second."

*pendant que tu remplis les feuillets, il demande à son domestique de préparer son cabriolet.
lorsque tu as signé les documents, il t'en laisse un et enferme le second dans le tiroir de son bureau.

il ne perd pas de temps, ayant compris que tu étais vraiment pressé, et prend son pardessus avant de sortir dans la cour de sa maison.

le cabriolet est prêt et le cheval attend sagement les ordres de son maître.
Augustin t'invite à monter à ses côtés et part au grand trot vers sa carrière.

il ne vous faut pas une demi-heure pour vous y rendre, prendre la dynamite et revenir jusque devant l'hôtel "Le Val de Gravel".
Augustin te dépose, te souhaite bon retour et rentre chez lui.
il n'a posé aucune question, visiblement le manuscrit que tu as signé lui suffit amplement comme garantie.

le retour te paraît long mais au bout d'un temps qui t'a paru infini, tu distingue le chantier de fouilles.
quand ta monture s'arrête, haletante, tu vois deux silhouettes dans les ruines.

en t'approchant, tu reconnais Alexandre et Phinéas qui se tiennent près d'une entrée qui fut jadis murée et qui est dorénavant fracassée en plusieurs morceaux...*

(hrp : retour en section commune )

-"Que s'est-il passé? Qui a ouvert cette porte?"

*Je regarde avec inquiétude l'entrée m'attendant à y voir sortir un être maléfique d'un instant à l'autre.*

Ouups erreur de manipulation....

*tu cours jusqu'à l'église qui, bien entendu est fermée à double tour.
encore quelques mètres et te voilà devant la porte du presbytère à frapper sur la porte comme un forcené.
tu finis par entendre la voix ensommeillée du père derrière la porte.*

-"oui, oui, voilà, j'arrive, une minute."

*lorsqu'il ouvre la porte, le curé plisse les yeux avant de te reconnaître.
aussitôt, il blêmit et regarde, paniqué, derrière toi.*

-"ah non, pas encore, pitié mon dieu..."

*il faut dire que cela ressemble fort à votre première rencontre qui se fit également en pleine nuit.*

*Je lui sourie.*

-"Je crains mon père que nous ayons une nouvelle fois besoin de votre église pour nous y réfugier.
Laissez moi entrer et je vous expliquerai de quoi il en retourne."

*le curé t'arrête d'un geste de la main catégorique.*

-"pas ici, mon fils, le presbytère n'est pas un lieu consacré."

*il fait un pas en arrière, saisis son manteau et l'enfile à la va-vite tout en prenant les clés de l'église.
il sort alors à ta suite et vous vous dirigez tous les deux vers la grande bâtisse religieuse.

une fois à l'intérieur, la porte bien refermée à clé derrière vous, le prêtre t'entraîne dans la petite salle où se trouve les ustensiles du culte.

il allume un chandelier et le pose sur la table de la pièce avant de t'inviter à t'asseoir sur une des chaises qui l'entoure.
il ouvre un placard et en sort deux verres et une bouteille de cidre.

il pose les deux verres sur la table et les remplit tous les deux avant d'en mettre un, d'office, devant toi.
il s'assoit à son tour et boit quelques gorgées avant de parler.*

-"buvez mon fils, cela vous fera du bien et dites-moi tout.
dans quelle histoire étrange vous êtes-vous encore retrouvez.
je vous écoute..."

*Je bois une gorgée de cidre.*

-"Merci mon père.
Depuis notre dernière visite nous avons fais pas mal de chemin. Nous avons continué notre lutte contre ces créatures de l'enfer, nous avons perdu des amis mais aussi gagné des batailles...
Notre dernier combat m'a opposé à un esprit d'un druide maléfique qui a été déterré lors de fouilles menées près d'ici, vous en avez sans doute entendu parlé...
Il a fallu que j'agisse vite pour détruire son antre qui lui procurai une force trop grande pour nous si nous avions dut le combattre.
bref, j'ai réussi à l'affaiblir mais pas à le détruire. Du coup, il va chercher vengeance et dans cette vengeance des personnes innocentes risquent de mourir.
Il a fallu que je trouve rapidement un endroit où les abrité et tout naturellement j'ai pensé à votre église.
Ils ne devraient pas tardé...."

*Je reprend une gorgée de cidre.*

*le prêtre t'écoute attentivement et fronce les sourcils lorsque tu parles d'un esprit maléfique.
il hoche la tête quand tu dis que les autres vont arriver.*

-"vous avez bien fait de leur dire de venir ici, mon fils.
quand à cet esprit, il faudrait le chasser mais pour cela il faut un homme de foi."

*il grimace, pas très sûr d'être à la hauteur pour ce genre de tâche.*

-"je ne suis pas certain d'être assez fort pour me dresser face à cette créature...j'ai la foi, bien entendu mais je n'ai jamais pratiqué ce genre de rituel."

*le pauvre curé devient très inquiet à l'idée d'être confronté à un esprit du mal...*

-"Le fait que vous nous procurez un abri pour la nuit est déjà un grand soulagement pour nous. Si vous ne voulez pas vous impliquez plus dans cette affaire je le comprendrai.
D'après mes renseignements cet esprit, même s'il est très ancien, devrai pouvoir être détruit par un rituel... Je dois vous avouez que ce n'est pas mon domaine de prédilection et que je ne serai d'aucun secours dans cette affaire. Je ne peux ne combattre que physiquement, ce qui pour son cas restera insuffisant mais je compte bien le ralentir assez longtemps pour le rituel fasse effet.
nous devrions ouvrir la porte de l'église pour accueillir mes amis."

*le curé sursaute en entendant les coups à la porte tandis que tu lui dis la seconde qui suis d'ouvrir à tes amis.
il s'exécute et ouvre avant de refermer rapidement à double tour une fois tous le monde entrer.*

(hrp : retour en section commune )

*Après plusieurs jours de recherches, tu as enfin déniché un hôtel
particulier adéquate pour toi et les autres. La demeure se trouve non
loin de la cathédrale d'intra-muros, ce qui est appréciable, et d'une
petite chapelle, la chapelle Saint-Aaron, ce qui est encore mieux.

La maison est sur deux étages plus un grenier et une cave qui font la superficie de la bâtisse. Largement de quoi abriter tous le monde sans être à l'étroit. La demeure comprend : une belle salle à manger, une cuisine, un grand salon avec cheminée, une salle-bibliothèque et une salle d'eau au rez-de-chaussée.

Au premier étage : 5 chambres avec toilettes et salle de bain privative, 3 bureaux et 2 petits salons. Au second étage : 5 chambres avec toilettes et salle de bain privative, 2 petits salons, une salle de jeux pour les enfants et deux bureaux.

Le grenier est partagé en deux parties : la première est réservée au personnel avec 6 chambres et une salle de bain (avec toilettes) commune et la seconde aux propriétaires des lieux.

La seconde partie est pour l'heure encombrée d'un bric à brac divers et varié mais peut-être aménagée comme l'on veut. La cave contient la réserve, la cave à vins, la pièce de stockage des ustensiles de ménage, la réserve de charbon et de bois et la buanderie.

Chez les Ursulines, tu as fait la connaissance de la nouvelle bibliothécaire, une jeune soeur de 20 ans, Marion, qui est elle-même très curieuse du surnaturel tout en étant prudente. La jeune femme semble bien comprendre le danger que cette voie obscure recèle.

Sœur Marion te parle un jour du père Yves, son oncle, qui officie au hameau de la Buzardière, à quelques kilomètres de l'intra-muros. Elle t'explique que ce dernier pourra venir bénir la maison que tu viens de trouver.

Le père Yves est, comme sa nièce, curieux du surnaturel mais prudent lui aussi. Elle propose de t'accompagner afin de lui rendre visite quand cela t'arrangera le mieux.
Elle te dit qu'il vaut mieux faire appel à lui plutôt qu'au père Erouan de la cathédrale de Saint-Malo qui risque fort d'être moins ouvert et moins compréhensif.

Tes recherches dans la bibliothèque des ursulines sont assez frugales,
pour le moment. Marion t'aide de son mieux afin de dénicher dans les
ouvrages des informations vraiment utiles. Elle t'explique que la
bibliothèque possède des archives mais ces dernières ne sont pas du tout
accessibles au public.

Il lui faudra beaucoup de temps pour trier les vieux livres et multiples
feuillets dispersés dans les étagères des archives afin d'y trouver des
choses intéressantes mais elle est volontaire pour le faire et s'y est,
d'ailleurs, déjà mise.

Elle désire aussi voir son oncle afin de lui demander où trouver
d'autres ouvrages qui pourraient enrichir votre savoir à tous les deux
sur ce vaste sujet.

Tu reçois également une lettre de l'inspecteur Pierrick Magon qui te fixe rendez-vous pour discuter du sujet que tu sais au café "L'alchimiste", rue Saint-Thomas dans l'intra muros à 14h pour le lendemain.*

*Je m'installe dans un des bureaux dans lequel je range toutes les notes que je peux faire chez les Ursulines. Je recherche également une armurerie à Saint-Malo, je refais mon stock de minutions pour mon arme, j'achète un fusil de chasse, de quoi fabriquer des munitions (chose courante à cette époque).
Je cherche également un fourreau pour la lame que j'ai récupérée pour pouvoir la transporter discrètement (de nuit chose je penses impossible en plein jour).

J'envois un courrier aux membres du groupe pour leur donner l'adresse et en leur disant qu'il peuvent en profite à leur convenance.*

Si tu veux bien on peut reprendre lors de ma dernière entrevu avec Marion :

-"Il y aurait-il un moyen d'avoir accès à la partie réservée de votre bibliothèque?"