Arthur Debrefeuille , France , 1885. (partie roleplay)

*En te concentrant sur le navire, tu réussis à voir, à travers la pluie, la silhouette d'une femme et deux plus petites tout proche d'elle qui se cramponnent tous aux cordages du navire en perdition...*

(hrp : On continue en section commune. )

*Le marin parle si bas que tu dois te rapprocher de lui pour l'entendre.*

-"J'sais bien qu'on va me prendre pour un fou mais j'ai vu des trépassés, m'sieur. Ils ont agrippés les flancs du navire et ils l'ont "aider" à chavirer. J'vous jure sur la tête de mes gosses que c'est la vérité !!"

*Je pose un regard bienveillant sur le pauvre homme.*

-"Je vous crois mon brave. Buvez quelque chose de chaud et reposez-vous. "

Al est avec moi?

(hrp : Oui, il est là.)

*Al fronce les sourcils en entendant ce que dit le marin. Il tapote amicalement l'épaule du pauvre bougre, plus choqué par ce qu'il a vu que par le naufrage en lui-même. Il le laisse boire un grand bol de café bien chaud et t'entraîne un peu à part.*

-"Qu'en penses-tu, Arthur ?"

-"Il y a encore quelques mois je t'aurais dit que c'est une histoire d'un marin superstitieux en état de choque mais maintenant.... Il y a peut-être un rapport entre la tentative de meurtre du comte....
Il faudrait savoir si c'est ce navire qui a été attaqué par hasard ou si c'est une personne en particulier qui été la cible."

*Al se gratte la tête.*

-"Comment faire ? Interroger tous les rescapés ? Ça va nous prendre du temps et bon nombre des personnes qui étaient sur le navire vont repartir vite sur le continent. On s'organise comment, Arthur ?"

*Al semble plein de bonne volonté et attend ta réponse.*

-"Bonne question... Pour la consultation des documents c'est mort ils sont au fond de la mer...
Il faut interroger les responsables et les "anciens" du bord.
Une fois fait, on s'attaque aux passagers et là je n'ai pas de solution miracle, il faut se fier à notre instinct."

*On se répartie la tache pour gagner du temps. en divisant la pièce en deux.*

*Ce qui ressort de ton investigation et de celle de Al, c'est qu'en effet, certains marins ont vu des formes de trépassés agripper le navire. Il semble que ces créatures se soient rapprochées des derniers passagers sauvés : c'est à dire la jeune femme avec les deux enfants que tu as sauvé. Les noyés avaient-ils l'intention de faire du mal au trio ou n'est ce qu'une coïncidence ?*

*Je vais la voir.*

-"Je ne me suis pas présenté : Arthur Debrefeuille."

*Tu cherches la jeune femme et les enfants mais tu ne les voient plus. En interrogeant l'hôtelier, tu apprends que la comtesse a invité chez elle quelques rescapés dont cette femme et ces enfants. L'hôtelier te sourit.*

-"Il est trop tard pour aller au manoir cette nuit mais demain matin, je suis sûr que le comte sera heureux de vous recevoir si vous devez vous y rendre."

(hrp : tu as plus d'une journée de décalage avec Ruby. Je fais une "avance rapide" pour te recaler à elle si tu veux bien. Si tu veux fair quelque chose d'autre avant, dis-le moi et je rectifierais.  )

*La journée du lendemain demande l'attention de toutes les bonnes volonté afin de s'occuper des rescapés. Toi et Al faites partie des "anges gardiens" et tu n'as pas une minute à toi avant plus de minuit. La journée s'est passé à aider le médecin à panser les blessures, a rassurer, à faire des démarches pour des papiers administratifs et à accompagner les gens jusqu'au bateau qui fait la navette entre l'île et le continent. Tu t'écroules littéralement sur ton lit et tu remets ta visite au manoir au matin.

Il est à peine 6h du matin lorsque l'hôtelier vient frapper à la porte de ta chambre. Il s'excuse aussitôt de te réveiller d'aussi bonne heure avant de te dire.*

-"Monsieur, la jeune femme que vous cherchiez...elle est en bas. Elle est arrivé il y a quelques minutes en titubant, les pieds bien amochés, la pauvrette et...en simple chemise de nuit. Je l'ai laissé avec le médecin qui la soigne mais j'ai préféré vous prévenir car je trouve cela bien étrange..."

(hrp : retour en section commune  )