Arthur Debrefeuille , France , 1885. (partie roleplay)

*ton entraînement te permet de résister au froid mordant de l'eau.
tu avances , ballotté par les vagues furieuses , en t'accrochant de ta main libre aux rochers.
par moment , la mer a tant de force que tu dérapes , t'égratignant la main sur la roche acérée.

le navire penche dangereusement vers la droite et tu vois son flanc déchiqueté par la pierre qui le retient prisonnier.
un trou béant se voit au niveau de la cale et tu distingues des formes qui tentent de sortir de là.

sur le pont , des marins crient avant de sauter dans l'eau , s'écrasant pour la plupart sur les rochers.
les autres , moins paniqués , lancent des cordages par dessus-bord pour se laisser descendre sur la roche frappée par les vagues.
l'eau est le plus grand danger car elle ne cesse de frapper furieusement la roche.

tu vois deux marins , à peine descendus du navire par le cordage , se faire happer par la mer.
ils gesticulent quelques instants avant de disparaître dans les vagues incessantes.
les silhouettes que tu distingues mieux sont celles de deux jeunes femmes et d'un homme qui ont bien du mal à lutter contre l'eau pour se sortir de la cale...*

*Je me dirige prudemment vers eux en faisant attention de ne âs me faire accrocher par des débris.
J'essaye de récupérer une corde assez longue.
Une fois cela fait je m'en servirai pour les sortir de là.
Je trouve une position ne me mettant pas trop en danger puis je leur cris :*

-"Je vais vous envoyer une corde, vous vous y accroché les uns après les autres pour que je puisse vous tirez."

*Je lance un bout de la corde, je me cale, s'il le faut je lâche la lanterne, puis je tire dessus dès que je sens une résistance au bout.*

*Je profite d'être dans ma chambre d'hotel pour vérifier que mon plus beau costume soit impeccable. Si ce n'est pas le cas je le fais apporter au pressing du coin.
Puis je descend, vérifie une dernière fois s'il je n'ai pas d'autre missive avant de me rendre au Café du casino.*

°°Il semblerai que tout mes contacts ici n'ont pas de nouvelles, ni le commissaire de Saint-Malo, ni l'archéologue,etc... Il ne me reste plus qu'à attendre que la journée se passe.°°

*J'en profite pour jeter un coup d'œil à la faveuse villa...*

*la villa de madame Halleth est superbe.
elle ressemble à ceci :

https://servimg.com/view/12201076/4

(hrp : désolée, encore une fois j'ai pas réussie à trouver une image plus ancienne ...comme tu vois Bobby c'est l'actuelle mairie de Dinard )

une jeune fille de 16 ou 17 ans sort de la villa au moment où tu passes.
c'est une jolie métisse antillaise dont les yeux bleus clairs te fixent un instant avant qu'elle ne te sourit et te fasse un discret signe de tête en guise de salut.

sa tenue ne laisse aucun doute sur sa fonction, c'est une domestique.
elle porte deux grands paniers tressés vides et se dirige vers le centre ville, comme toi...*

*Je l'observe attentif au moindre comportement suspect. Avec ce qui ronde en ce moment dans la région je m'attend à tout.
Je reste discret et si j'ai le moindre doute d'être observé ou repéré je reprend ma destination première.*

*rien d'étrange dans le comportement de la jeune fille qui prend la direction du centre-ville.
en la suivant du regard, tu vois arriver vers toi Alice...*

(hrp : suite dans la section commune donc )

*le cocher hoche la tête et file à l'adresse que tu lui a indiqué.
il s'y arrête et t'y dépose avant d'empocher sa course et de reprendre sa route.

le majordome de monsieur Riou, un homme mince et un peu hautain d'une soixantaine d'années, t'ouvre la porte de la demeure et t'invite à le suivre dans un petit salon.

il t'y fait patienter quelques instants avant que ton ancien client n'apparaisse, l'air assez surpris de te voir.*

-"monsieur Debrefeuille...pardonnez mon étonnement et n'en prenez pas ombrage.

votre visite me fait grand plaisir, n'en doutez pas.
mais en vous voyant ainsi, j'ai cru qu'il y avait du nouveau dans l'affaire de ma pauvre nièce défunte.

un élément qui serait peut-être venu à vos oreilles ?
cela ne la ramènera pas, hélas, mais s'il existe encore une part d'ombre dans l'affaire de son assassinat, j'aimerais le savoir afin de connaître la vérité.

c'est ma façon à moi de lui rendre un dernier hommage, vous comprenez ?
mais je manque à tous mes devoirs d'hôte, excusez-moi, désirez-vous boire quelque chose ?"

-"Un café, je vous remercie.
Je doit vous avouer que je ne vous ai pas tout dit concernant l'affaire du meurtre de votre nièce. Certaines personnes sont concernées directement dans cette affaire et elles ont échappées à la justice.
Pour le moment, je n'ai pas assez de preuves pour les trainer devant un tribunal et vu leurs positions sociales cela risque de demandé beaucoup de temps.
Je ne suis pas seul à recherche la vérité. Cette petite équipe d'enquêteur prend des risque, un de nos camarades est à l'hôpital actuellement et nous avons perdu quelques amis chers.
Avant de continuer je dois vous avouer que certaines parties de cette affaire sont difficilement admissible pour un esprit trop cartésien. Nous travaillons contre des personnes utilisant des manières exotiques voir ésotériques... je préfère que nous soyons d'accord dès le début sur ce point.
Nous voulons continuer notre enquête mais malheureusement nous manquons de moyens. Bref, nous cherchons un mécène et j'ai pensé que vous seriez susceptible de nous aider."

*J'attends sa réaction en le fixant du regard.*

*le terme "ésotérique" fait tiquer Edouard Riou, mais il se reprend rapidement.
il fait un petit geste de la main comme pour chasser ses propres doutes et dit.*

-"ne m'en dites pas plus tant que vous ne serez pas absolument sûr de vos informations et que vous n'aurez pas des preuves irréfutables à me procurez.
je ne veux pas avoir de faux espoirs, vous comprenez ?

je suis vraiment navrée que l'enquête que je vous ai donné soit à l'origine de la perte d'amis et de l'hospitalisation de votre camarade.

rassurez-vous, monsieur Debrefeuille, je prendrais en charge vos dépenses afin que toute la lumière soit faîte sur la mort tragique de ma chère nièce.

faîte-moi parvenir vos factures que je réglerais sans tarder, soyez en assuré !"

*le domestique apporte le café et t'en sert une tasse avant d'en servir une à son maître.

il s'éclipse de nouveau afin de vous laissez seuls.
Edouard boit quelques gorgées du breuvage fumant avant d'ajouter.*

-"quels sont vos besoins immédiats, mon ami ?"

*Je me détend un peu.*

-"Nous aurions besoin de louer une villa le temps de l'enquête. Moi-même et mes collaborateurs ne demandons pas de rémunérations. Nous avons autant que vous le besoin de connaitre toute la vérité et cela nous suffit.
Si vous pouviez prendre en charge le louer cela nous aiderai..."

*je bois une gorgée de café pour le laisser répondre.*

*il hoche la tête.*

-"je prend en charge votre location, ne craignez rien.
toutefois, il va me falloir quelques jours, je pense, pour trouver une villa.

où souhaitez-vous qu'elle soit située : Saint-Malo ? Dinard ? Pleurtuit ?
La richardais ?"

-"Une amie de la région est déjà partie à la recherche d'une villa mais un coup de main ne serai pas de refus.
Nous cherchons, soit sur Saint-Malo ou sur Dinard peut importe... Personnellement je préférerai sur Dinard lais nous aurons des aller-retour a faire entre les deux c'est inévitable.
Pour en revenir aux preuves dont vous me parlez je dois vous prévenir de suite que vu la tournure des évènements elles risques d'être difficiles à croire. Je vous fais la promesse de vous rapporter toute la vérité sur cette affaire mais je ne peux pas vous garantir que vous me croirez.
je préfère que les choses soient claires dès le début."

-"j'avais bien saisis, monsieur Debrefeuille, ne vous inquiétez pas.
je vais voir à vous trouvez une villa.

si votre amie trouve avant moi, faîtes-le moi savoir, je vous prie, afin que je ne continue pas à chercher en vain."

*il te laisse finir ta tasse de café et te raccompagne jusqu'à la porte de chez lui.*

-"je vous tiens au courant...à l'hôtel du Prieuré à Dinard, c'est bien cela ?
vous y êtes toujours, n'est ce pas ?"

-"C'est bien cela et encore merci pour tout."

*Je lui sert la main et pars.*

*tu repars vers l'embarcadère et tu prend le bateau pour la traversée vers Dinard.

en approchant du quai de la petite station balnéaire, tu vois un attroupement, un peu sur ta gauche.

des gens entourent le corps détrempé d'une femme.
deux hommes sont en train de la tirer de l'eau sur la berge.

les quelques passagers du bateau où tu es poussent des exclamations en voyant la scène.

l'un des deux hommes qui ont portés secours à la malheureuse la saisit à bout de bras pour la porter.
tu as un terrible choc lorsque tu reconnais en la noyée...Alice !!*

*Je me précipite.*

-"ALICE!!!!!"

*J'aide l'homme à l'allongé sur le sol et je recherche ses signes vitaux.*

-"Allez chercher un médecin!"

-"Alice? Tu m'entend?"

*J'appelle un fiacre pour me rendre à l'embarcadère.*

°°Cette histoire de fouille ne me dise rien qui vaille... Il vaut mieux se préparer au pire.°°

*Une fois à Saint-Malo je me dirige vers le couvent des Ursulines.
J'ai l'intention de me renseigner sur le lieux des fouilles et de me procurer de quoi me défendre contre ce qui pourrai sortir de cette terre maudite.*

*Soeur Marie-Angèle te laisse te servir de la bibliothèque des Ursulines et te prête même main forte dans tes recherches.

après des heures à consulter des livres dont juste un passage, parfois, fait référence au lieu des fouilles, tu réussis à faire une synthèse des informations récoltées :

(hrp : voir le mp )

*A soeur Marie-Angèle:*

-"Si je me retrouve en face de ce druide noir : comment pourrai-je le combattre?
Je crains qu'il ne soit trop tard pour le retenir dans sa prison...
Pourriez-vous bénir ma lame avant que je ne parte?"

-"moi, non, mais notre prêtre, peut le faire.
donnez-moi votre lame, Arthur, je vais la lui amener.

quand à combattre ce druide noir, son pouvoir semble venir de ses connaissances et elles se trouvent dans sa grotte.
si elles sont détruites, il y a de bonnes chances que son pouvoir soit détruit avec.

ensuite, il ne restera qu'un spectre qui pourra être anéanti par un rituel de la foi.
que cette foi soit catholique, musulmane, ou autre importe peu.
la foi est une arme puissante dans les mains du croyant..."

-"Pour le rituel c'est loupé.... Mais pour ce qui est de détruire une grotte : ça c'est plus dans mes cordes...."

*Je me lève et fais quelques pas dans la pièce.*

-"Vous sauriez s'il y a de gros chantiers dans la région? Utilisant de la dynamite...."