Arthur Debrefeuille , France , 1885. (partie roleplay)

*Je ne 'approche pas de lui pour vérifier s'il est bien mort. Je cours rejoindre les autres en remettant mon arme dans ma poche.
Arrivant au niveau de l'hôtelier je lui dis (en profitant qu'il ai des témoins autour).*

-"Il faut appeler la police, l'agresseur est sur la plage la bas."

*En montrant du doigt le corps étendu sur la plage.*

*l'hôtelier t'écoute et acquiesce avant de partir en courant vers l'écurie de l'hotel afin de prévenir plus vite la police.
deux clients sont partis en criant qu'ils vont chercher un médecin au plus vite tandis que Al regarde ,les yeux exorbités , Elizabeth qui se vide de son sang.
elle a un sursaut , tousse en crachant un peu de sang et s'immobilise , les yeux à jamais ouvert sur le ciel lourd et orageux d'un pays qui n'est pas le sien.

Al retient sa respiration , n'arrivant pas à croire que la journaliste est morte dans ses bras.
son esprit refuse l'évidence et il se met à la bercer doucement en lui parlant d'une voix réconfortante.*

-"ne t'inquiète pas , Elizabeth , le médecin va arriver très vite , tout va bien..."

*un client resté là , s'approche d'Arthur et lui chuchote.*

-"la jeune femme est morte , je le crains...et ce pauvre homme est en train de perdre l'esprit , j'en ai bien peur..."

*Je regard le client dans les yeux un peu perdu. Mes nerfs retombent et mon cerveau analyse ce qui vient de se passé.*

°°Pourquoi??? Pourquoi je n'ai pas senti ce danger plus tôt. Cet homme, enfin ce qu'il en reste, était mortellement dangereux et je ne l'ai pas vu. La morte de cette demoiselle est de ma faute. J'aurai dût arracher la tête de cette chose pour être sûr qu'elle ne revienne pas...
Mais si elle l'a fait une fois...°°

*Je pars en courant dans l'autre sens vers le cadavre que j'ai laissé sur la plage. En même temps je recharge mon arme.*

°°Cette fois ci tu ne te relèvera pas!!!°°

*le client de l'hôtel te regarde faire volte face et repartir vers le bord de l'eau sans comprendre.
Al se met à pleurer et crie son désarroi...une saine réaction qui l'empêchera, peut-être, de sombrer dans la folie.

le corps de Brian n'a pas bougé de place, pourtant, entre les éclairs et le vent mêlé de pluie, tu n'est pas si sûr de sa totale immobilité...*

*Je ne veux pas prendre de risque : je me place à un mètres de lui et le garde en joue en visant la tête.*

°°Bouges mon salaud et là je t'attends!!!! Je sais que tu en es capable!!! Bouffer une amie tu vas voir!!!....°°

*Vu de l'extérieure il est clair que l'on peut douter de sa santé mentale...
Je reste dans cette position jusqu'à l'arrivée de la police.*

*les clients de l'hôtel évacuent Al et Elizabeth vers l'intérieur de la bâtisse.
tu te retrouves seul sur la plage où la pluie continue de tomber mais en bruine tandis que les derniers grondements de l'orage meurt au loin.
le vent souffle un peu plus fort et le temps semble s'étirer.
tu as l'impression que des heures se sont écoulés tandis que tu fixes comme un fou le corps sans vie de l'infirmier britannique.

enfin , tu entends au loin des voix et tu vois arriver avec des lanternes la police de la ville.
deux hommes avec un brancard les accompagnes et tandis que les deux policiers te demandent de ranger ton arme , ils saisissent le corps de Brian et le pose sur la civière avant de repartir avec.
les deux policiers t'encadre jusque sur le devant de l'hôtel où un corbillard attend près de deux chevaux sellés.

ils embarquent le corps de Brian dans le corbillard et entrent ensuite dans l'hôtel pour prendre celui d'Elizabeth.
ils repartent accompagnés d'un des deux policiers tandis que l'autre te fait entrer dans le bâtiment.
au salon , les clients , choqués , sont assis et l'hôtelier ne cesse d'aller de table en table pour servir des boissons chaudes ou fortes.

Al est assis , seul , dans le fauteuil près de la cheminée.
il a sa tête dans ses mains et est secoué de sanglots.
personne n'est venu le réconforter et tous le regarde avec embarras.
le policier commande à l'hôtelier trois verres de cognac et il t'invite à rejoindre Al avant de s'asseoir lui-même dans un des fauteuil.
il sort de sa poche un calepin et un crayon et vous regarde tour à tour longuement avant de dire.*

-"hum...alors , puis-je savoir ce qui s'est passé ?"

*J'obéis aux policiers comme un automate. Je ranges mon arme et les regarde emporter les corps.*

°°J'espère que cette fois c'est bien la dernière fois que l'on se rencontre... Mais on ne sait jamais de nos jours si les morts reviennent à la vie...°°

*Lorsque l'hôtelier arrive avec les trois verres de cognac je lui demande de laisser la bouteille et je vide trois verres cul sec coup sur coup me laissant un peu de temps pour préparer mon discourt officiel pour la police.*

-"Je suis détective privé enquêtant sur les disparition des jeunes filles sur Dinard."

*Je lui montre mes papiers ainsi que mon permis de port d'arme.*

-"Je travail en parallèle pour l'inspecteur Magon de Saint-malo, vous pouvez lui demander."

°°J'espère qu'ils ne le feront pas je ne suis pas sûr d'avoir son soutien malgré sa gentillesse...°°

-"Cette homme et son amie (je désigne Al) me donnaient un coup de main pour collecter des indices. Un policier et une journaliste trouvent des choses que le commun des mortel ne voient pas..."

°°Un peu de pommade ça ne peut pas faire de mal.°°

-"Nous avions rendez-vous avec cette homme sur la plage, celui sur lequel j'ai tiré dessus, lorsqu'il s'est violemment jeté sur la demoiselle la blessant mortellement. J'ai agit en légitime défense même si cela ne l'a pas sauvé..."

*Je me tiens prêt à rectifier Al s'il ne va pas dans mon sens prenant son état de choc pour excuse.*

*le policier t'écoute sans t'interrompre et note scrupuleusement tes dires sur son carnet.
il patiente quelques secondes supplémentaires afin de s'assurer que tu n'as rien d'autre à ajouter et te demande.*

-"vous aviez rendez-vous avec l'homme que vous avez abattu ?
vous le connaissiez donc.
pouvez-vous me dire depuis quand vous le connaissiez et comment vous vous êtes rencontrés ?
autre chose...pourquoi aviez-vous rendez-vous au juste ?"

*il pose ses questions sans trahir la moindre émotion pour le moment.
visiblement , le policier tente d'en savoir plus avant de se faire une réelle opinion de l'affaire.
Al continue à sangloter , totalement inconscient de ce qui l'entoure...*

-"Pour être précis ce sont les deux autres qui le connaissait, je ne l'ai rencontré qu'une seul fois et très brièvement.
il devait non donner des réponses à certaines questions sur mon enquête et il voulait le faire sans témoin.
Je ne m'explique toujours pas sa réaction..."

*Je n'ai pas trop de mal à mentir car c'est presque la vérité et je suis encore sous le choc des événements de la soirée.*

*le policier regarde Al et abandonne l'idée de l'interroger ce soir.
il clair que le jeune homme n'est pas en état pour répondre à un interrogatoire.
te voyant quelque peu choqué aussi , il soupire et se lève en rangeant son calepin.*

-"hum , vous venez de vivre des moments traumatisants , je ne peux qu'en convenir.
je vais vous laissez vous reposer et je reviendrais demain matin vers 10h afin de reprendre mes questions.
je vous demande à tous deux de ne pas quitter la ville et de rester à la disposition de la police."

*après avoir prit vos noms et adresses , le policier part discuter un instant avec l'hôtelier avant de sortir.
Al a fini de sangloter et pose un regard vide sur le feu de cheminée qui crépite doucement...*

*Je salue le policier lorsqu'il sort.
Je retourne vers Al et voyant son état je touche doucement son épaule pour essayer d'attirer son attention. En lui parlant doucement :*

-"Al?...Al???... Il faut que l'on parle. Ne cherché pas une raison à ce qu'il vient de se passé, il n'y en a pas.
C'est un geste barbare de la part d'un homme malade... Ce n'est pas de sa faute et je ne pense qu'il avait conscience de ce qu'il a fait... C'est la faute d'un autre homme et pour lui faire payer son geste immonde il faut d'abord que nous nous sortions de cette mélasse et pour cela nous devons nous accorder...
Al????.... Vous êtes avec moi?"

*Je vérifie que je ne parle pas dans le vide.*

*ta voix qui devient impérieuse finit par tirer Al de sa torpeur éveillée.
il cligne des yeux et met quelques secondes à récupérer tes paroles au fond de sa mémoire troublée.
il les digère et tourne son regard vers toi.
une peine infini s'y lit ainsi qu'une grande culpabilité.
mais par dessus tout , une colère froide contre celui par qui tout est arrivé...Moriarty.
il hoche lentement la tête et se lève.*

-"je vous entend , Arthur.
vous avez raison , nous devons discuter...venez montons dans ma chambre.
nous y seront plus tranquille pour parler."

*joignant le geste à la parole , il te précède dans l'escalier et monte dans sa chambre où il attend que tu sois entrer pour refermer la porte à double tour.
il t'invite à t'asseoir au pied du lit tandis qu'il s'assoit à la tête.
il te fixe et reprend la parole.*

-"que dois-je dire ?
comment expliquer ce qui est arrivé ?
j'avoue ne pas savoir comment faire."

*il se passe la main dans les cheveux , inquiet...*

-"De dois vous avouer que je n'ai pas l'habitude d'inventer des histoire pour la police locale. Je n'aime pas tuer un homme sans pouvoir expliquer clairement mon geste à la justice.
Et faire comprendre que votre ami avait faim et qu'il a trouvé notre journaliste à son goût c'est un coup à se retrouver directement en prison voir pire."

*Cette situation m'énerve et j'ai du mal à le cacher même si je sais qu'Al est au bord de la crise de nerf et que je dois l'épargner.
Je garde le silence quelques secondes pour faire tomber la pression des deux cotés...*

-"Il me faut un maximum d'élément pour ne pas se faire avoir bêtement en leur donnant un mensonges qui risque de tomber rapidement. Qui vous a vu tout les trois réuni, qui sais que vous êtes ami, ce genre de chose.
Si on vous a vu réuni tout les trois on aura du mal à faire tenir l'histoire du rendez-vous sur la plage au milieu de la nuit... Qu'est ce qui aurai pu changer entre vous??...

Bon reprenons depuis le début et votre arrivé à Dinard. Ou habitiez vous en arrivant vous avez rencontrez du monde?"

*Al réfléchit et se met à parler d'une voix mal assurée.*

-"nous sommes installés...enfin nous étions tous installés chez ma tante Mina.
elle vit à Dinard depuis longtemps et tient une boutique de vêtements et d'articles pour les bains de mer.
elle sait donc que nous étions amis , Brian , Elizabeth et moi.
elle ne sait rien , par contre , de ce qui nous a amenés ici réellement.
nous lui avons fait croire que chacun de nous avait envie de faire sa vie dans les parages."

*il fronce les sourcils , tâchant de ne rien omettre d'important dans ce qu'il va dire.*

-"Elizabeth a eu des contacts avec les journalistes de "L'union des deux villes" , un journal local de Saint-Malo.
savoir exactement ce qu'elle leur a raconté pour avoir accès à leurs archives , par contre , je ne saurais le dire.

hum...voyons voir qui avons-nous vu ensuite ?
ah oui , nous avons vu , Brian et moi , monsieur Ernest Heverard , le gardien de l'entrée du manoir de la Vicomté et monsieur Alexandre Brassant , un archéologue qui a un chantier sur la plage de la Fourberie.
ceci suite à notre découverte d'un fait divers qui nous avait paru sortir de l'ordinaire.
ma foi , à part ces gens et vous-même , nous n'avons rencontrés personne d'autre je crois."

*Al réfléchit encore et hausse les épaules.*

-"nous sommes restés assez discrets et je crois que nous n'avons pas été vu par trop de monde.
je me déplaçais plus avec Brian qu'avec Elizabeth.
elle préférait agir seule pour rester justement la plus inaperçue possible.
mais les gens qui ont pu nous voir ensemble ne pourront pas nier que nous étions amis tous les trois..."

*Al soupire.
il ne voit pas bien quoi raconter à la police pour tenter d'expliquer ce qui s'est passé sur la plage...*

-"Bon, il est clair que nous ne pouvons pas dire que vous ne vous connaissiez pas. Notre plus gros soucie est de devoir expliquer pourquoi nous nous sommes donné rendez-vous à la plage et non à l'hôtel. Les policiers ont déjà interrogé l'hôtelier et ils savent que je suis revenu vous cherchez pour vous entraîner dehors juste avant le drame.
Ce qui c'est passé sur la plage : ils vont conclure d'eux-même à un excès de folie ou à de la rage. Il ne faut pas chercher à expliquer cet événement si nous ne voulons pas passer pour des suspects. Nous répondrons franchement et dirons la vérité sur ce qui c'est passé la bas.
Reste à trouver une raison pour le lieu..."

*Al écarquille les yeux.*

-"leur dire ce qui s'est passé là-bas ?
comment expliquer une telle chose , même en restant évasif ?
un accès de rage soit , mais il faut bien qu'il vienne de quelque part ou qu'il soit déclencher par quelque chose.
qu'est ce qui aurait pu rendre une personne folle de rage au point d'aller mordre à pleine dent la gorge d'une jeune femme ?"

*l'anglais ouvre les bras dans un geste d'impuissance , ne voyant rien qui puisse faire l'affaire pour contenter , ne serait-ce qu'un peu , la curiosité professionnelle des policiers.*

-"avez-vous une idée à me proposer ?
j'avoue sincèrement ne pas savoir quoi dire à ce sujet..."

*Je le regarde sans comprendre, puis souris.*

-"Je crois que tu souffre d'une déformation professionnelle, tu n'es plus à Londres en train d'enquêter sur une sombre histoire de meurtre.
Dans cette affaire tu n'es pas l'inspecteur de police mais un simple témoin. Ce n'est pas à toi de donner une explication, tu es simplement là pour dire ce qui c'est passé, c'est tout : un homme a sauter à la gorge d'une femme et a commencer à la dévorer. Je sais ce n'est pas commun mais c'est comme ça que ça s'est passé.
Les corps confirmeront nos dires et il ne faut pas essayer d'inventer une histoire. Pour ce qui concerne les raisons : ce n'est pas à nous d'en trouver, c'est le travail de la police locale.
Lorsque tu étais à Londres c'était les passants, témoin d'un crime, qui te disais qui a fait cela et pourquoi? Non, c'est pour répondre à ces questions que tu étais payé...

Non, le soucie c'est d'expliquer ce que nous faisions tous les quatres sur la plages à cette heure tardive, sous la pluie...

C'est la dessus que nous devons réfléchir."

*Al approuve et se creuse la tête.*

-"il faut trouver quelque chose de..."

*soudain , on frappe à la porte assez vivement.
Al sursaute et vous entendez une voix masculine et dure.*

-"police , veuillez ouvrir je vous prie."

*Al te lance un regard anxieux avant d'aller ouvrir.
le policier qui vous a accompagné tout à l'heure jusque dans l'hôtel entre avec un air légèrement penaud.
il est suivi par un homme d'une cinquantaine d'années à la grande moustache poivre et sel et aux cheveux de la même couleur coupés très courts.
il passe devant le policier que vous connaissez déjà et se présente.*

-"inspecteur Léon Tréguénou , bonsoir messieurs."

*son regard suspicieux passe de Al à toi avant de continuer.*

-"je suis navré de vous dérangez mais mon jeune adjoint ici présent n'a pas fait son travail correctement.
c'est pourquoi je viens faire ce qu'il aurait dû faire lui-même."

*Al regarde le jeune homme et l'inspecteur , se doutant de ce qui va suivre.
il pose toutefois la question.*

-"et qu'a-t-il oublié de faire ?"

*l'inspecteur a un sourire crispé.*

-"il n'a pas oublié , monsieur , il a juste reporté un interrogatoire des principaux témoins.
ce qu'il n'aurait pas dû faire.
je viens donc vous posez quelques questions sur ce qui s'est passé ce soir..."

*Al se raidit quelque peu mais il semble qu'il n'y ai que toi à l'avoir remarqué.
le jeune policer sort son calepin et son crayon et s'apprête à prendre note de tout ce qui va être dit.
l'inspecteur vous regarde tous les deux , hésitant sur qui interroger en premier.
finalement il opte pour une autre solution en disant.*

-"alors , qui veut commencer à nous raconter ce qui est arrivé ?"

°°Le meilleur mensonge est la vérité ou presque...°°

*Je fixe le sol.*

-"Par où voulez-vous que je commence? Si c'est ce qui c'est passé ce soir et bien, Je rencontré Brian quelques heures avant ce drame. Cela faisait quelques temps que je ne l'avais pas vu et il m'a dit qu'il avait des information à nous fournir concernant notre enquête. Il ne voulais que nous rencontré dans un lieu publique et qu'il préférait un coin tranquille. C'est comme cela que nous nous sommes retrouvés tout les quatre sur cette plage.
La suite s'est passée très vite, Brian s'est jeté sur Elizabeth, il était comme fou... J'ai dut faire usage de mon arme pour essayer de lui sauver la vie mais trop tard..."

*Al se détend aussitôt , trouvant l'explication que tu viens de donner suffisamment convaincante.
l'inspecteur , quand à lui , fronce les sourcils.*

-"de quelle enquête parlez-vous au juste ?"

*Je regarde le policier a qui j'ai eu affaire en premier puis l'inspecteur.*

-"je pensais que l'on vous l'avais dit, je suis détective privé et j'ai été engagé pour retrouver une jeune fille disparue.
J'ai de fortes raisons de penser que mon affaire est malheureusement liée à celle des corps des jeunes filles que l'on a retrouvé sur la plage...
Vous comprendrez également que je ne peux vous donner le nom de mon client."

*l'inspecteur hausse les sourcils.*

-"vous ne pouvez pas me donner le nom de votre client ?
c'est bien fâcheux pour vous , car si je ne peux vérifier vos dires auprès de votre client , vous comprendrez que je vous emmène avec moi au poste afin de prendre le temps de mieux me renseigner sur votre personne."

*Al grimace à cette idée et tente d'intervenir.*

-"inspecteur , ce que vous dit monsieur Debrefeuille..."

*l'inspecteur lève la main et arrête net l'anglais.*

-"non , pour l'instant , j'interroge monsieur Debrefeuille et je ne désire entendre que lui.
rassurez-vous , votre tour viendra."

*Al pince les lèvres , presque vexé de s'être fait rabrouer de la sorte.
il croise les bras et te laisse répondre.
soudain , venant de dehors , un bruit effroyable de métal broyé se fait entendre.
l'inspecteur sursaute et court vers la fenêtre de la chambre pour l'ouvrir.
à l'extérieur , le vent a de nouveau forcit et la pluie redouble de violence tandis qu'il regarde , les yeux écarquillés , un navire qui vient de se fracasser sur les rochers non loin.*

-"par tous les saints , un naufrage , vite..."

*il se tourne vers le policier près de lui et le pousse vers la porte tout en le suivant.*

"allez chercher du renfort , il va y en avoir besoin."

*avant de franchir la porte , il vous regarde et vous dit.*

-"nous reprendront plus tard , venez aider ces pauvres marins..."

*Je m'approche de Al et lui dit discrètement :*

-"Ne vous inquiétez pas pour moi avec ce policier, ça fait partit du jeu. Même s'il me fait passer la nuit en prison il ne pourra pas me garder bien longtemps
Ne le provoquez pas je ne voudrais pas qu'il se venge sur vous.
Aller allons donner un coup de main à ces pauvres marins, ou policiers je ne saurais dire."

*Je sors en courant et me dirige verss le bateau.*

°°C'est une drôle de coïncidence quand même... J'espère que cela n'a rien a voir avec notre affaire.°°

*dehors , les rochers de la plage du Prieuré ont éventrés un navire marchand de bonne taille.
la mer est très haute et déchaînée , rendant l'approche dangereuse.
les clients de l'hôtel ainsi que les policiers restent à regarder le navire qui grince épouvantablement à chaque vague qui déferle.
tous le monde scrute et crie afin d'appeler les marins du bateau , mais personne ne semble décidé à entrer dans l'eau glacée...*

*J'enlève mon manteau et le donne à Al.*

-"Tu peux me garder ça, merci."

* Je me dirige vers une personne ayant une lanterne et la prend en la remerciant. Je me dirige vers le bateau en faisant attention de ne pas éteindre la lanterne. Le froid ne me dérange pas plus que ça au vu de mes années d'entraînement à l'armée. Je suis les rochers de la plage jusqu'au bateau pour ne pas avoir trop à nager, en fait j'espère avoir pied jusqu'à lui.
(Mon arme est visible dans son étui sous mon bras gauche)*