Arthur Debrefeuille , France , 1885. (partie roleplay)

*Je me lève pour le saluer et lui serrer la main.*

-"Enchanté, Arthur Debrefeuille pour vous servir.
Effectivement, je suis en train de faire des recherches à propos d'un navire "le bric Bonne Ninette".
Il semblerai que le capitaine est survécu à son naufrage et je dois le retrouver s'il est encore vivant.
Je dois vous avouer que je pensais recueillir plus d'informations en venant ici mais je dois me résigné à repartir à la chasse aux informations.
A votre avis, où pourrais-je retrouver ce Ernest Briand?"

-"Vous permettez ?"

*Erwan se penche sur le livre que tu as devant toi et le parcourt pendant un moment avant de pointer son doigt sur un paragraphe avec un "ah" qui montre qu'il a trouvé ce qu'il cherchait.*

-"1839...bien, si le capitaine était jeune...disons dans la trentaine d'années, il aurait aujourd'hui entre 75 et 80 ans. Je dirais donc que vous auriez trois possibilités pour le trouver :
- Chez lui dans le meilleur des cas. Il vous faudra aller dans les postes afin de savoir où il réside à moins que vous sachiez déjà s'il est de Saint-Malo ou non.

-Dans une maison de retraite et dans ce cas il vous faudra les visiter pour savoir si votre capitaine y est.

-Dans un hôpital psychiatrique s'il a eu quelques soucis mentaux dans sa vie.

Mais pour commencer, vous pourriez allez directement dans les mairies pour vérifier les états civils afin de vous assurez qu'il n'est pas décédé. Enfin, c'est ce que je ferais, personnellement."

-"Oui vous avez raison......
Existe-t-il une amicale des marins à Saint-Malo?
Vu son age, ils devraient savoir s'il est toujours vivant et où je pourrait le trouver..."

-"Effectivement, c'est un excellent raisonnement, mon cher. Je connais l'amical des marins malouins, voici leur adresse."

*Il griffonne sur un papier l'adresse de leur association et te le tend. Le siège se trouve dans l'intra-muros, Rue du puits aux braies, un petit immeuble à côté d'un restaurant nommé "La cantine du corsaire".*

-"Je vous souhaite bonne chance pour vos investigations."

*Il te tend sa carte avant de te sourire.*

-"Si vous désirez encore mon aide, je vous la donnerais bien volontiers. Venez donc me voir un jour si vous en avez le temps et surtout l'envie. J'aimerais bien savoir comment se sera terminer votre recherche. A bientôt, mon jeune ami."

*Je prend sa carte.*

-"Je vous remercie de votre aide.
Il n'y a pas de problème, je vous dirai comment cette affaire se sera terminée."

*Je pars pour l'amicale des marins malouins.*

*Le petit immeuble qui abrite l'amical des marins malouins est coincé entre "La cantine du corsaire" et une boutique d'antiquités. Le rez-de-chaussée est composé d'une belle pièce avec un bureau en son centre.

Les murs sont tapissés de filets de pêche et décorés de tableaux représentant des scènes de pêche en pleine mer, des tranches de vie quotidienne à bord des grands voiliers au long cours ou de portraits de famille des équipages revenant de leur saison de pêche.

des bibliothèques basses contiennent des ouvrages faisant tous référence à la mer et à ses marins. Derrière le bureau, un petit couloir laisse voir un escalier qui monte vers les étages et quelques portes fermées. Le bureau est occupé par un vieux monsieur à lunettes rondes et aux cheveux courts, gris et un peu ébouriffés...comme si le vent de la mer avait fini par les rendre totalement rebelle au peigne ou à la brosse.

Le vieil homme à la barbiche bien taillée lève ses yeux gris vers toi et t'offre un sourire amical. Son regard te détaille et il hausse un sourcil mi-amusé, mi-intrigué avant de te dire.*

-"Bonjour, jeune homme. Vraisemblablement, vous n'êtes pas un marin et vous n'êtes pas ici pour vous inscrire à l'amical...Journaliste, peut-être ?"

*Un petite lueur d'espoir illumine les yeux du vieux loup de mer.*

*Je lui souris*

-"Presque, écrivain, je suis à la recherche d'un ancien marin de la région : le capitaine Ernest Briand. Il commandait "La bonne Ninette" il y a quelques années.
Et je suis en train d'écrire un livre sur les bâtiments coulés en mer. Je voudrais avoir la version du seul survivant de ce drame."

*Le vieux marin hausse ses sourcils broussailleux.*

-"Le capitaine Ernest Briand ? Voilà un homme très demandé depuis quelques temps...Il se trouve à l'hôpital psychiatrique du Placis Vert à Thorigné-Fouillard, près de Rennes. Le pauvre homme semble avoir eu quelques soucis mentaux depuis quelques mois.

C'est un vieux monsieur, mon jeune ami, qui va bientôt fêter ses 85 ans. Si vous le voyez, soyez patient car il est un peu sourd."

-"Comment ça? Très demandé? Par qui?
Je ne voudrai pas me faire doublé pour mon livre, mon éditeur risquerai de ne pas apprécier que j'écrive un livre sur un sujet déjà abordé par un confrère...."

*Je joue la peur et l'angoisse dans la dernière phrase...*

-" Eh bien , deux femmes sont venues me voir il y a deux mois à peu près. L'une ne m'était pas inconnue car il s'agissait de madame Ursule Bazin de Jessey. L'autre était plus jeune et plus...euh...comment dire ? Plus délurée, oui, c'est cela...plus délurée."

*Lorsque le vieux marin te fait la description de la jeune femme délurée, il te semble reconnaître la fiancée de feu l'armateur Lemoine...*

-"Rassurez-vous, les deux dames n'étaient pas ici pour écrire un livre mais pour avoir des renseignements sur le lieu de résidence du capitaine Ernest Briand. Elles cherchaient un présent à faire à Monsieur Lemoine si je me souviens bien leurs paroles."

-"cela ne vous semble pas étrange d'aller voir un ancien capitaine pour trouver un présent... Vous ne trouvez pas?"

-"J'avoue que cela m'a quelque peu interpellé mais ce capitaine fut un employé des armateurs Lemoine. J'ai pensé que ces dames voulaient avoir son avis pour être certaines de faire le bon choix de cadeau."

*Le vieux marin hausse les épaules.*

-"Enfin, la vérité c'est que je ne me suis pas vraiment poser la question..."

-"Hé bien merci pour tous ces renseignements, monsieur.
En vous souhaitant une bonne fin de journée."

*Je sors. Il ai quelle heure?*

*je cherche un restaurant pour me restaurer avant de me mettre en route pour l'hôpital psychiatrie. Je prend mon temps pour arriver au petit matin .*

(hrp : Il n'est que 16h dans le jeu, donc même si le train est lent, Arthur sera à Rennes bien avant le lendemain matin. Suivant ton post, je pars sur le principe qu'Arthur part après sa collation et prend une chambre dans un hôtel pour la nuit non loin de l'asile. Dis-moi si tu préfères agir autrement et je referais mon post. )

*Après t'être sustenter, tu pars pour Rennes et passe la nuit à l'hôtel le plus proche possible de l'asile du Placis Vert. Au matin, après un copieux petit déjeuner, tu arrives à la grille du bâtiment qui donne sur une vaste cour pavée avec de chaque côté des écuries.

L'entrée de la bâtisse est un hall avec un grand escalier sur la gauche qui monte à l'étage. Un bureau est occupé par un homme d'une trentaine d'années en blouse blanche. L'homme, cheveux coupés ras blond avec des yeux marrons, hausse un sourcil étonné lorsqu'il te voit.

Il te détaille quelques secondes avant de sourire et de se lever à ton approche. Il porte une inscription sur sa blouse : "Thomas Lédénec'h, IP". Il te fait un bref signe de tête en guise de bienvenue avant de parler.*

-"Bonjour monsieur, puis-je vous aidez ?"

-"Bonjour, Arthur Debrefeuille, détective privé, je travail pour la police de Saint-Malo."

*Je lui tend ma lettre d'introduction.*

-"J'ai appris que monsieur Ernest Briand fait parti de vos patient. Je souhaiterai le voir."

*L'infirmier regarde attentivement ta lettre d'introduction avant de hocher la tête. Il se lève et t'invite à le suivre dans un couloir situé sur la droite, à l'arrière de son bureau. il toque à la première porte à sa gauche avant de dire.*

-"Il y a là un détective privé mandaté par la police de Saint-Malo, monsieur, il désire voir le capitaine Ernest Briand..."

*Une voix agréable aux intonations cassées répond du fond du bureau.*

-"Faîtes le entrer, Thomas."

*L'infirmier te laisse alors passer et tu vois un homme très élégant d'une cinquantaine d'années te fixer, assis dans un fauteuil confortable, derrière un bureau de style Louis XV. L'homme a des cheveux blancs courts impeccablement coiffés et des yeux gris clairs.

Une petite barbiche soigneusement taillée et tout aussi blanche que sa chevelure accentue encore sa beauté. Pas de doute, l'homme a dû faire des ravages dans la gente féminine dans ses jeunes années. Son costume gris clair et gris anthracite lui va comme un gant. Sa carrure est athlétique malgré un très léger embonpoint. Il sourit et te fais signe de venir t'asseoir en face de lui.*

-"Soyez le bienvenu, je me présente, Adrien Marc'Heg, le directeur de cet établissement, enchanté. Alors, dites-moi tout, cher monsieur, vous avez toute mon attention."

*je m'assois.*

-" je vous remercie de me recevoir aussi vite. Votre patient à reçu la visite de deux femmes il y a quelque temps . Elles sont mêlées de près à mon enquête ainsi que votre patient lui-même.
Vous vous rappelé de leur visite?"

*Le directeur hoche la tête.*

-"Oui, je me souviens de la visite de ses deux dames. Elles désiraient avoir des renseignements sur le naufrage qu'avait subit le capitaine Briand. En fait, elles désiraient surtout savoir s'il restait quelque chose de l'épave du navire.

Cela m'a marqué car elles disaient vouloir utiliser un morceau de bois du navire pour faire sculpter une œuvre d'art à l'intention de l'armateur Lemoine. J'ai trouvé l'idée plutôt incongrue et le cadeau assez morbide...Mais ce n'est, bien entendu, que mon humble avis. Pardon, je m'égare, que désirez-vous savoir au juste ?"

*L'homme a semblé content de pouvoir se confier sur le sujet. Il est vrai qu'en tant que directeur d'un établissement psychiatrique, il ne peut guère confier ses doutes ou ses états d'âme à ses employés...*

-"Cela me semble également assez curieux comme cadeau.... Mais commençons par le début. De quoi souffre votre patient?"

*Je l'encourage à parler le plus possible pour pouvoir le moment venu récupérer des informations qu'il pourrait lâcher dans un moment d'égarement.*

-"Le capitaine souffre de paranoïa aiguë depuis de nombreuses années. Vous savez, il est arrivé dans notre établissement à peine un an après la tragique disparition de son navire et de son équipage.

Il est persuadé que les fantômes de ses marins morts en mer veulent se venger de lui. Le pauvre homme a été traumatisé par ce qui s'est passé."

*Le directeur secoue la tête avec tristesse, visiblement affecté de voir la vie d'un homme être réduite à tes terreurs quotidiennes.*

°°Cet homme me semble honnête et réellement préoccupé par l'état de santé de ses patients.°°

-"Le capitaine a été perturbé par cette visite?
Vous en a t'il parlé après?"

-"Assez perturbé, oui. Il disait, après la visite de ses deux dames, qu'elles allaient attirer les fantômes chez elles. Durant une journée ou deux, il a été plus calme puis ses vieux démons l'ont repris comme avant..."

-"Vous vous souvenez de la date précise de cette visite?"

*Je la compare avec celle du meurtre.*