L'affaire Éllyssandre de Valdoré : section commune.

Ils avaient les deux pieds dans le même sac. Jehans voyant qu’ils c’étaient fait pincer se préparait au pire en regardant Lander pour voir un moindre signe qui pourrait sauver la situation. Le rôdeur-roublard approchait sa main de l’une de ses rapières s’attendant à se débarrasser de l’intrus qui les avait repérés, mais était-il prudent de faire une telle chose dans cette situation, non. Il fallait se savoir vaincu et ne pas griller leurs chances. Le semi-drow prit un air surprit feintant ne pas vraiment comprendre, tout cela bien sûr pour gagner un peu de temps qui ne sait-on jamais pourrais leur apporter une opportunité.

Cherchant rapidement quoi dire, il ne trouvait rien mis à part de rester l’air un peu niais et bouche béante. Il fallait trouver une porte de sortie rapidement et le rustre sylvestre s’appuyait sur Lander pour les sortir de ce pétrin.

Amusé par la réaction par la réaction de surprise de Jehans, Lander esquissa un léger sourire, se demandant s'il devait faire durer un peu le quiproquo ou lever rapidement toute ambiguïté. Appréciant le sang froid du fils de Méliana, l'adolescent se hâta de répondre, histoire de mettre fin au supplice auquel était soumis le semi-elfe.

- Pas de panique, il est avec moi, dit-il en désignant son compagnon. Je te présente Jehans. Au fait, moi c'est Lander et toi ?

Un peu penaud, le jeune voleur réalisait qu'il ne connaissait même pas le nom de son contact et qu'il était temps de mettre un terme à cette lacune.

- As-tu réussi à découvrir quelque chose ? poursuivit-il à l'intention du serviteur. Nous, on s'disait qu'on irait bien faire un tour dans le bureau de Rochenoire pour trouver des indices dans ses documents. Tu crois que c'est jouable sans s'faire repérer ?

Secouant la tête, Lander cessa de se concentrer sur son déguisement et retrouva aussitôt son apparence humaine.

- Si j'me fais surprendre, il vaut mieux que l'invité dromite ne soit pas impliqué dans tout cela, expliqua-t-il avant de pouffer de rire. Fais pas cette tête, j'vais finir par croire que ma vrai tronche est plus moche que mon déguisement...

Astanndar, Sandryl sourit, amusée.

- Pour le bon partie, j'ai le temps et quelques prétendants déjà qui ne m'inspirent pas plus les uns que les autres.

Elle hausse les épaules.

- Je verrais le moment venu lequel de ces seigneurs me conviendra le mieux. Il lui faudra surtout s'accommoder de mon caractère quelque peu aventureux. Une personnalité faible me conviendrait assez, ainsi, je pourrais mener ma vie comme je l'entends sans avoir à me soumettre à un époux autoritaire.

Son sourire en coin et son espièglerie cache un caractère fort et la jeune damoiselle ne ressemble pas du tout au modèle standard de la jeune oie blanche à la naïveté éblouissante qui est souvent l'apanage des nobles jeunes dames à marier. Tu sens que cette jeune femme aimerait plus que tout vivre des aventures plutôt que de se trouver coincer dans un carcan qui l'étouffe et qui risque fort, à long terme, de l'aigrir. En attendant que ce jour sombre arrive et ternisse cette âme vive et joyeuse, cette dernière accepte bien volontiers ta badinerie et y répond avec plaisir. Quand tu abordes le cas Astriel et le fait qu'elle pourrait s'enticher de toi, Sandryl se met à grimacer avant de te murmurer à l'oreille.

- C'est bien là que vous devrez vous méfiez, mon cher ami, car son dernier favori ayant eu la mauvaise idée de badiner, lors d'une soirée, avec une belle jouvencelle, il a disparu dans les jours qui ont suivi. Comme vous, il était noble mais sa famille était loin...du Téthyr, si je me souviens bien et donc personne ne l'a cherché.

Elle baisse encore la voix pour te révéler.

- J'ai bien peur que le pauvre Reshvara Gullifort n'ai servi de proie lors d'une des chasses privées du seigneur Rochenoire...Je me suis laissée dire que tous les favoris de dame Astriel finissaient ainsi. Je crois que cette dame et son époux jouent ensemble à un jeu pervers qui se termine par la mise à mort du malheureux qui a osé s'approprier pou un temps la couche du maître.

Avec sa main, elle caresse légèrement ton oreille avant de se redresser et de reprendre la parole d'un ton toujours bas mais plus en chuchotant.

- Vous comprenez ma mise en garde ? Je n'aimerais pas vous voir disparaitre à votre tour, très cher, cela serait bien malheureux.

En voilà une information intéressante : la dame Astriel s'amuserait avec ses favoris avant de s'en lasser et de les laisser ensuite aux mains de son chasseur de mari. Ce dernier trouvant là un bon moyen de faire payer à l'outrecuidant son audace et sa traitrise. Comme le dit si bien Sandryl, voilà un jeu pervers qui montre combien l'esprit de la dame est aussi tordu que celui de son mari. Ces deux-là se sont bien trouvés, il n'y a pas de doute ! A ta question sur Ellyssandre, Sandryl hoche la tête.

- Oui je la connais un peu car elle fréquente certaines soirées où je suis également invitée. Nous nous sommes déjà croisés mais je n'ai guère eu le loisir de beaucoup discuté avec elle. C'est dommage, j'aurais aimé pouvoir mieux la connaître...elle a un parcours fort atypique et qui force le respect. Venue d'un milieu si éloigné du nôtre, elle a réussie à se faire épouser par le sire Valdoré et à apprendre très vite nos manières.

Elle pousse un petit soupir.

- Bien sûr, même si elle est invitée aux soirées, elle est souvent boudée par les nobles dames qui ne veulent pas se mêler à une roturière de son acabit.

Sandryl hausse les épaules avant d'ajouter.

- C'est bien dommage car on apprend beaucoup des autres et cela peut s'avérer précieux...

Gäyana, la sombre Araknéa te mène dans les jardins de la demeure et choisit un coin un peu à l'écart afin de pouvoir te parler plus tranquillement.

- Vous avez vu juste, dame Gäyana, en parlant d'un membre de ma famille que ce triste sire aurait enlevé. Ma mère est venue sur l'île afin d'y voir si elle pourrait y trouver un endroit agréable où résider. Sa dernière missive me racontait sa joie d'avoir été invitée par le sire Rochenoire, un noble de l'île, et son allégresse à l'idée d'entrer dans la bonne société de la cité. Ma mère est veuve de feu mon père, le baron Soiedelune et elle a voulu partir de la cité de Nashkel en Amn où trop de souvenirs douloureux la rendaient malheureuse. Elle m'invitait à venir la rejoindre quand je voudrais afin de voir par moi-même les douceurs de cette île. Hélas, à mon arrivée, elle avait disparue !

Elle secoue la tête.

- Je sais que ma mère ne serait pas partie sans me laisser un message pour me prévenir et la seule chose que j'ai pu retrouver c'est l'auberge où elle était descendue. Elle avait, heureusement pour moi, annoncer ma venue prochaine à l'aubergiste et lorsque j'ai donné mon nom il m'a tout de suite donné la clé de sa chambre en me disant qu'elle contenait deux lits. Dans sa chambre, toutes ses affaires étaient là, ce qui veut dire qu'elle n'a pas pu partir loin. En discutant un peu avec les gens du coin, j'ai pu apprendre qu'elle avait été abordée par un noble de la cité via une missive qui l'invitait à venir à l'une de ses soirées.

Elle lève le doigt devant elle.

- Ce noble Rochenoire, pour ne pas le citer, n'a pas rencontré ma mère de visu pour l'inviter. J'en déduis donc que quelqu'un l'a vu ou surveillé et a prévenu Rochenoire de sa présence en ville et que c'est à partir de ce moment-là qu'il a décidé de lui envoyé son invitation. L'aubergiste m'a effectivement dit qu'un homme était venu lui poser des questions sur ma mère notamment savoir si elle était seule ou si elle avait de la famille sur l'île. Pour qui, pourquoi ? Je n'en sais rien mais ce soir...je commence à entrevoir quelque chose qui ne me plait pas du tout et qui me fait redouter pour la vie de ma pauvre mère...

Elle te fixe tout en s'excusant.

- Pardonnez-moi de me livrer ainsi à vous, mais en observant Rochenoire, ce soir, je n'ai pu que constater tout l'intérêt qu'il vous porte et j'ai eu soudain un mauvais pressentiment. Je désirais vous parlez afin de savoir si, comme ma mère, vous étiez seule et sans famille sur cette île ? De plus, en discutant ce soir, j'ai appris qu'une personne de votre race serait venue à l'une des soirée de Rochenoire et je me demandais si cette dernière était de votre famille...

Elle attend ta réponse avec espoir car tu sens bien que son inquiétude pour sa mère n'est pas feinte. quant à dire que Rochenoire te surveille de près, elle réplique aussitôt.

- Oh, il ne risque pas de vous perdre de vue car trois de ses serviteurs ne vous quittent pas des yeux depuis votre arrivée.

Elle te désigne discrètement trois hommes, tous d'une trentaine d'années, cheveux courts bruns et yeux bruns, avec une livrée de gardes de la maison Rochenoire. Tu identifies bien les trois hommes afin de pouvoir les reconnaître aisément par la suite.

Jehans, ton air un peu niais laisse le jeune serviteur perplexe. Il hausse un sourcil, se demandant ce que tu peux bien faire dans cette pièce où tu n'es pas sensé te trouver. Il ouvre la bouche dans le but visible de te demander de sortir lorsque Lander le coupe pour expliquer le pourquoi du comment de ta présence. L'explication rassure aussitôt le jeune homme qui perd son air de défiance pour un autre bien plus cordial. Il s'incline devant toi alors et s'excuse.

- Pardon messire pour mon air peu engageant. Comprenez ma méfiance car ici les choses peuvent s'apprendre vite et je risque gros à contrer mon maître, comme je le fais.

Ce jeune homme semble finalement être un petit gars bien..du moins aux premiers abords mais tu as appris à te méfier des apparences qui, tu le sais plus que n'importe qui, peuvent être trompeuses...

Lander, le fils de Méliana hoche la tête lorsque tu le rassures sur la présence de Jehan et se présente à son tour.

- Enchanté, messires Jehan et Lander. Je suis Méliok.

Sur cette présentation rapide, il répond à tes questions.

- Alors, j'ai appris que mon maître a fait appel à des gardes supplémentaires pour ce soir afin de surveiller les invités les plus exotiques. Je ne sais pas exactement combien il y a de gardes en sus ni même qui ils surveillent pour le moment mais je vais continuer à regarder discrètement afin de vous fournir l'information !

Il reprend son souffle et ajoute.

- Je sais qu'il doit partir dans la nuit pour rejoindre son îlot privé comme il le fait à chaque fois qu'il a des invités venant de contrées lointaines.

Il grimace.

- J'ai bien peur, messires, que dès demain on apprenne que de nouvelles personnes ont disparu...

Il lève le doigt avant de reprendre.

- J'ai aussi remarqué que des gardes surveillaient étroitement une jeune dame. En m'approchant un peu j'ai pu entendre un peu de leur conversation et j'ai l'impression qu'ils soupçonnent cette dame d'être une "infiltrée".

Il hausse les épaules.

- C'est le mot qu'ils ont utilisé...Quant à savoir ce que cela peut bien vouloir dire, je n'en ai aucune idée !

Lorsque tu reprends soudain ta véritable apparence, le pauvre Méliok sursaute vivement et a juste le temps de mettre sa main devant sa bouche pour ne pas crier de surprise. Il se reprend et sourit devant ton bon mot. Il secoue la tête et te rassure aussitôt.

- Que nenni ! Je préfère de loin votre tête actuelle !

Il hoche la tête de façon affirmative quand tu lui demande si c'est jouable de gagner le bureau de Rochenoire sans se faire repérer.

- Oui, je peux vous conduire, via les couloirs des serviteurs jusqu'à celui menant au bureau de mon maître. Avec la soirée en cours, il n'y a que peu de risque de tomber sur quelqu'un...mais restez prudents.

Il vous invite, toi et Jehan, à le suivre. Une fois dans le couloir, Jehan disparait littéralement à ta vue comme à celle de Méliok qui s'arrête net avant de chuchoter.

- On a perdu votre ami ?

L'ami en question manifeste sa présence par un murmure afin de vous rassurez mais Méliok a beau chercher autour de lui, il ne voit rien. Ne cherchant pas plus à comprendre et ne voulant surtout pas s'éterniser dans le couloir au risque de croiser d'autres serviteurs qui pourraient se montrer trop curieux, il reprend sa marche rapide. Il vous entraine ainsi jusqu'à un escalier qui monte au premier étage de la vaste demeure. Cinq minutes plus tard, il s'arrête devant une porte et te chuchote.

- Voilà, derrière cette porte c'est le fond du couloir et la porte donnant sur le bureau de mon maître. Je dois vous laisser mais je reviendrais régulièrement dans la pièce en bas afin de vous y voir si vous avez besoin de moi. Que Tymora vous sourit !

Astanndar prenait beaucoup de plaisir à converser avec la jeune Sandryl. Il appréciait sa vision de la vie et son ouverture d'esprit.
- une chose est certaine, l'époux que vous choisirez aura beaucoup de chance, chère Sandryl... Tant que vous restez vous même !

Il rebondit sur le cas Ellyssandre aussi :
- oui, Ellyssandre est assez... Épatante ! Même s'il m'est encore difficile de la cerner complètement... Je ne sais jamais si c'est du lard ou du cochon avec elle.

Et pour finir, il la pressa doucement contre lui, déposant un baiser léger au coin de ses lèvres, lui même tout sourire :
- Merci pour vos conseils et avertissements. Je vous promets de ne rien faire d'irréparable avec notre moitié d'elfe. Et de m'en sortir vivant. Si chasse il doit y avoir, je n'en serai pas le gibier !

Il finit par s'écarter un peu d'elle, un peu à regret, alors qu'il côtoyait de bien plus belles femmes, dernièrement...

- Je m'en vais me présenter à Angarrad, j'ai hâte de me faire mon avis sur notre hôte.. vous pouvez m'accompagner, j'en serais honoré...

Puis il irait rejoindre le sieur Rochenoire, cherchant ses compagnons des yeux au passage... gayana comptait fleurette dans un coin, Jehans et Lander étaient introuvables, et il ne voyait pas Ambre non plus...
Bref, une fois une nouvelle coupe dans sa main, il se porta au devant du maître des lieux.

Jehans écoutait avec attention et il fit les yeux sévères quand il entendit dire son véritable nom au jeune humain, mais il comprit aussi que cet oubli de Lander ne devait pas entacher leur avenir. Lorsqu’ils vinrent pour quitter et avant de disparaitre il redemandait à Lander son bandeau question de changer d’apparence si jamais il se faisait prendre pour ne pas être associé à Jehans puis qu’il lui remettrait avant d’apparaitre parmi les invités. Il prit l'apparence d'un humanoïde banal aux cheveux brun yeux brun et tout habillé de noir puis s'engouffrait dans les ombres en place.

Il suivit le chemin au mieux de ses capacités ombrageuses jusque devant la porte du bureau du sir Rochenoir. Il n’intervint pas de suite, laissant Lander tenter d’ouvrir la porte qui pouvait sans doute être débarrée, sinon il faudrait voir pour la suite. Le rôdeur roublard toujours en restant bien caché, pendant ce temps faisait le guet pour prévenir le jeune humain si jamais quelqu’un venait.

Ecoutant l'histoire de Araknéa la gith lui répondit en chuchotant:

Ce Rochenoir est visiblement un chasseur qui enleve ses futur victimes pour les chassait sur son ile privé avec ses amies... On peux dire que je me suis jetait dans la gueule du loup mais je suis venu accompagné. Si nous avons l'occasion de libérer les personnes enlevé nous tenterons de le faire mais il nous faut de preuve pour l'incriminer....

Soudain a l'évocation, que un Gith soit déjà venue a une de ces réceptions Gäyana demanda:

QUI ? qui vous a dit qu'une personne de ma race était déjà venue ici! Il faut que je le questionne! Enfin elle avait un piste un peux plus sérieuse concernant son mentor même si c'elle si ne présageait rien de bon...

Mais gardant son tempérament sous contrôle elle observant d'un coup d'œil les hommes qui était charger de la surveillier.

Avec un petit sourire, Lander avait sermonné Méliok, lui rappelant de ne surtout pas l'appeler messire et insistant pour que le serviteur le tutoie. Après tout, l'adolescent était le cadet des deux et il n'avait vraiment rien d'un noble ou de quelqu'un de la belle société.

- Tymora m'a toujours manifesté ses faveurs, murmura le jeune voleur devant les conseils de prudence. Mais tu as raison, il ne faut pas en abuser. Merci de toutes ces informations, très utiles pour nous. Dépêche toi de filer afin qu'on ne te surprenne pas avec nous. Si tu pouvais nous dégoter des tenues de serviteurs, ce pourrait être très utile également. Il suffirait de les cacher quelque part dans notre lieu de rendez-vous, je me fais fort de les trouver rapidement.

Laissant Méliok s'éclipser, Lander confia sans hésiter le bandeau de déguisement à Jehans. En effet, la même prudence qui lui avait fait abandonner l'apparence de dromite s'imposait pour son complice semi-drow. Plus leur apparence serait banale et moins ils risquaient de griller leur couverture et, par là-même, celle de c eux qui les avaient accompagnés à la soirée.

Après avoir écouté quelques secondes pour détecter une éventuelle présence dans le couloir derrière la porte, Lander entrouvrit discrètement celle-ci afin de jeter un coup d'œil discret. Puis, rapidement, il comptait se porter à hauteur de la porte du bureau. Après s'être assuré de l'absence de tout piège, la crocheter devrait être un jeu d'enfant, quitte à y aller lentement pour s'assurer du succès.

Astanndar, Sandryl hoche la tête.

- Oh mais vous pouvez être sûr que je resterais la même. Je n'ai nulle envie de changer... même et surtout pas pour mon époux. Il devra me prendre telle que je suis ou ne pas me prendre du tout.

Elle te fait un clin d’œil complice quand tu lui parles d'Ellyssandre.

- Ah ça, vous n'êtes pas le seul à vouloir la cerner. Elle aime entretenir le mystère...c'est ce qui fait une partie de son charme, non ?

Elle frémit de ta proximité et de ton "presque" baiser sur ses lèvres avant de te murmurer.

- Que Tymora vous sourit, très cher, je serais triste qu'il puisse vous arrivez malheur. Vous êtes une personne fort intéressante que j'aurais plaisir à revoir. Alors si vous passez par la demeure des Bellegarde, n'hésitez pas à venir me rendre visite, je serais ravie de vous recevoir...

A ta demande de venir avec toi pour approcher Rochenoire, elle acquiesce avec un sourire.

- Ma foi, pourquoi pas ? Allons-y !

Sans plus attendre, elle t'entraîne jusqu'au sire Rochenoire. Aux côtés du maître des lieux, se trouve deux autres hommes que Sandryl s'empresse de nommer afin que tu connaisses leur nom avant de leur être présenté. Le premier qu'elle te désigne est un homme bedonnant d'une quarantaine d'années aux yeux marrons et à la tignasse brune qui a du mal à rester peignée comme il faut. Sa face rougeaude est mangée par une barbe brune bien taillée qui cache les imperfections de sa peau acnéique. Il est vêtu d'une tunique en soie beige clair, d'un gilet de soie marron, d'un pantalon en lin noir et de bottes en cuir marron. Il porte des bagues en or et citrine ainsi qu'une grosse chaine en or autour du cou.

- Cet homme est le sire Malokar de Cranssac. C'est le neveu de sire Bérenger de Grand-havre, un noble âgé que vous avez peut-être vu ce soir...il est en fauteuil roulant. C'est un vieil homme cultivé que j'aime à aller voir pour nos conversations sur bon nombre de sujets. Le sire de Cranssac est son seul héritier et un être répugnant qui me dégoute assez. Il est prétentieux, libidineux et d'une hypocrisie sans nom...surtout vis à vis de son oncle. Que ne ferait-il pas pour rester dans ses petits papiers. Pff...

Elle te désigne le second personnage, un homme à la stature imposante qui doit avoir dans les 30 ans, les cheveux courts, châtains clairs, les yeux noisettes, vêtu d'un bel ensemble de lin marron et beige. Il porte des bracelets de force en cuir gravés de runes et possède un regard de prédateur...de chasseur.

- Et voici le sire Drakorian de Malefosse, un grand ami du sire Rochenoire. Ils partent régulièrement chasser ensemble.

Le temps de t'expliquer cela et tu es devant eux. Le sire Rochenoire, la cinquantaine, mince sans être maigre, les cheveux courts grisonnants, les yeux d'un gris acier des plus froids, vêtu d'un ensemble cuir et soie noir et argent du plus bel effet, hausse un sourcil avant de demander.

- A qui ai-je l'honneur ?

Jehans, caché dans les ombres du couloir, tu surveilles du coin de l’œil ton jeune compagnon pour t'assurer que tout se passe bien pour lui. En même temps, tu reste vigilant et prêt à agir au moindre signe de danger approchant. Les environs sont silencieux mais tu perçois, venant d'en bas, les bruits de musique et de conversations des invités de la soirée. Pour l'heure, rien ne bouge...

Gäyana, Araknéa hoche la tête et te répond.

- Vous avez raison, il nous faut des preuves...mais je crains que nous ne puissions les trouver que sur son île privée. Votre envie de libérer les personnes prisonnières sur cette île est également la mienne mais nous devons trouvés d'autres gens pour nous aider. A deux, nous ne pourrons rien faire.

Enfin à ta question sur qui lui a parlé de ton mentor, elle te désigne un jeune éphèbe d'une vingtaine d'années fort bien vêtu d'un ensemble en soie et lin bleu ciel. Il a une chevelure longue et ondulée blonde et de superbes yeux bleus qu'il a souligné d'un trait de noir pour les faire ressortir d'avantage. Il accompagne une dame d'une soixantaine d'années qui possède un chignon de cheveux poivre et sel impressionnant par sa hauteur. Tu te demandes bien si elle n'aurait pas mis des tuteurs à l'intérieur pour l'empêcher de tomber. Elle est vêtue d'une robe de soie et de dentelles violette et parme qui froufroute autour de sa silhouette un peu enrobée. Elle porte une superbe parure boucles d'oreilles, collier, bagues et bracelets en or et améthyste et porte à ses pieds des escarpins de cuir assortis à sa robe.Ses petits yeux gris admirent avec intérêt une danseuse serpentine qui ondule au gré des notes de musique, jouées par un trio de musiciens.

- La dame se nomme Yrélia de Fauveloup et le jeune homme à ses côtés, son neveu, est Danilo de Fauveloup. Je peux vous les présentez, si vous le désirez ?

Pour le moment, les hommes qui te surveillent ne font rien d'autre et ne semblent pas décidés à bouger pour se rapprocher de toi. C'est déjà une bonne chose...

Lander, ton rappel à l'ordre en ce qui concerne le fait que Méliok te tutoies et ne te donne pas du "messire" fait son petit effet. Le jeune homme baisse la tête, un peu penaud avant de reprendre du poil de la bête pour te dire.

- Pas de soucis pour les livrées de la maison, mess...euh...Lander. Je vais vous les apporter ici dès que je le peux. Comme ça, vous les trouverez facilement. Bon courage à vous...

Méliok partit, tu montes l'escalier qui mène au premier étage avec Jehan et tu restes quelques instants à écouter derrière la porte pour savoir si le couloir est libre. Comme aucun bruit ne te parviens, tu ouvres la porte et vous entrez tous les deux dans le vaste couloir silencieux. La porte du bureau est en bois solide et la serrure est...triple ! Le moins que tu puisses penser c'est que le sire Rochenoire ne veut pas que quelqu'un d'autre entre dans son bureau. Est ce à dire qu'il y cache des choses compromettantes ? C'est bien possible. En tout cas, ces trois serrures sont un défi à relever pour toi...

(hrp : Lander, un jet de fouille pour chaque serrure s'il te plait.)

Du haut de sa "longue" expérience, Astanndar sourit à l'assurance de Sandryl quant au fait de rester toujours la même :
- Je vous souhaite de rester telle que vous êtes et de ne pas trop faire de concessions avec le temps. Car vous êtes peut-être le meilleur parti de cette île, finalement.

Cette dernière affirmation était prématurée, mais pas forcément très loin de la réalité. Astanndar ne cherchait pas vraiment une épouse, et il ne l'avait imaginé telle que semblait l'être la fougueuse Sandryl. En fait, jusqu'ici, il l'imaginait comme toutes les femmes qui feraient un bon parti en Unther : belle, riche, discrète. Le reste n'avait que peu d'importance. Mais il n'était pas dans l'Empire agonisant, et sur Gemmaline, les choses étaient différentes, et bien plus simples. Il ne bénéficiait ici lui-même pas du prestige qui lui revenait de droit, mais il jouissait d'une liberté bien grande. Ce qu'il n'avait pas prévu, était que le choix serait si vaste. Il avait rencontré tant de personnes intéressantes sur cette île : la capitaine des flammes prismatiques, la forte Hercrone, l'expérimentée Elyssandre, la glaciale Astriel, la flamboyante Ambre qui le faisait chavirer et bien sûr Salomë, l'infame demi-drow qui apparaissait et disparaissait sans cesse de sa vie.
Et pour finir cette petite brune qu'était Sandryl Bellegarde, pas la plus jolie ou la plus riche, mais peut-être celle avec le plus de vitalité, celle qu'on ne remarque qu'après mais qu'on n'oublie pas...

Et voilà qu'elle s'inquiétait pour lui et comme Astriel, lui proposait de la visiter, la malice en moins certainement. Il lui sourit, amusé que ce petit bout de femme puisse s'inquiéter pour un grand gaillard comme lui :
- Je viendrai vous rendre visite sitôt sortie des griffes d'Astriel, et Isis me protège, en un seul morceau.

Puis elle accepta son offre de l'accompagner auprès de Rochenoire, et lui décrit même le pédigree de ses acolytes. Il en prit bonne note, et s'il ignora superbement le Cranssac, il fit un signe de tête à l'homme aux bracelets de force, avec un petit sourire amusé, et bien sûr au maître des lieux :
- Angarrad Rochenoire ? Je suis Astanndar d'Estremine d'Unther. Je ne vous présente plus dame Sandryl Bellegarde qui me fait l'honneur de m'accompagner...
Il ne s'abaisserait pas à une quelconque révérence, préférant parler d'égal à égal avec cet homme :
- J'en profite pour vous présenter les hommages des Valdoré, que je représente actuellement, et évidemment vous féliciter pour votre superbe soirée, magnifiée par les toutes les rumeurs qui circulent, la qualité de vos invités divers et variés et surtout les talents de danseuse de votre épouse.

Il regardait le seigneur droit dans les yeux, toujours souriant, surtout après ses sous-entendus.

¤Mais quel paranoïaque, ce mec ! Comme si quelqu'un de mal intentionné voulait entrer dans son bureau...¤, pensa ironiquement Lander en s'accroupissant devant la porte.

Tout en sortant ses outils de leurs emplacements, le jeune voleur examina attentivement chaque serrure, se gardant bien d'y toucher encore. Pour le moment, il s'agissait de déterminer si un piège quelconque s'activerait au moment du crochetage.

[hrp]Fouille à +6

Lander a effectué 3 lancé(s) d'un (D20.) :: 9 , 11 , 12

[/hrp]

Voyant les trois serrures Jehans comprit que s’ils réussissaient à entrer, ils trouveraient de quoi incriminer Rochenoir. Le jeune demi-drow aurait voulu lui aussi surveiller les serrures, mais ne voulait en aucun point déranger la concentration de Lander qu’il laissait faire son travail. Le sien c’était de surveiller pour ne pas être pris. Ce n’était pas la première fois qu’il était dans cette position, mais sans savoir pourquoi il ressentait, ici, une forme d’excitation. En Outreterre c’était de la peur, mais en cet instant il avait une forme d’euphorie qui l’envahissait et qui lui donnait presque des ailes.

Un pas de plus vers les humains, sentait-il intérieurement, le simple fait d’accompagner Lander des cette escapade sournoise venait de tisser un lien unique et unissait plus profondément la relation entre lui et le jeune humain. Il réalisait qu’il pouvait maintenant être capable de faire la différence entre haïr, tolérer. Sa tolérance lui apportait l’avantage de peut-être pardonner à certains, voir admettre, excuser et même accepter la présence de certains humains auprès de lui. Il évoluait certainement et c’était grâce ou depuis son arrivée sur cette île. La rencontre de Lander, Timio, son père, les paroles d’Ambre, tout cela avait fait son bout de chemin qui donnait encore plus d’armes au jeune ex-sombre.

Ses oreilles étaient tellement en alerte qu’il entendait la musique sous eux. Son attention devait rester forte et il se préparait, tout comme en Outreterre, au pire à chaque moment.

Toujours dans les ombres et en perception.

aux réponse de Araknéa Gäyana acquiesça est lui répondit doucement :

Qui vous dit que je suis venue seule.... j'ai des allié sur qui comptait et je suis sur que nous pouvons nous en faire d'autre a cette soirée qui réuni aussi bien les chasseur , les chassé est ceux qui veulent les retrouvait...

Puis plus discrètement, elle ajouta: Aussi faite attention a leur breuvage a l'odeur de prune, il sans serve pour rendre leurs cible plus docile a invité autre part... si vous voyait ce que je veux dire...

Puis revenant sur le sujet de son mentor elle approuva en demandant : Avec plaisir présentait les moi..

Finit-elle de dire en observant Ambre ,Rochenoire est les serviteurs qui la surveiller.

Astanndar, le maître des lieux te détaille avec attention avant de hocher la tête brièvement en guise de salutation. A la mention de Sandryl, il te quitte des yeux pour fixer la damoiselle sus-nommée.

- Dame Sandryl, c'est toujours un plaisir de vous voir.

Revenant sur toi, il ajoute.

- En effet, je connais dame Sandryl.

Il plisse les yeux.

- D'Unther, dites-vous ? Comme c'est intéressant. Voilà une contrée que je connais fort peu...

Son visage se crispe légèrement lorsque tu fais référence au talent de danseuse de son épouse mais il fait comme si de rien n'était et reprend la parole, un petit sourire cruel aux lèvres.

- Oui, l'Unther...n'est ce pas ce un sous-secteur pauvre de la prestigieuse Mulorande ?

Le sire de Cranssac glousse, visiblement très content de te voir humilié alors que tu l'a ignoré superbement l'instant d'avant. Le sire de Malefosse se contente, lui, d'un sourire amusé.

Lander, tu inspectes les trois serrures et tu n'as aucun doute sur le fait que tu peux les crocheter sans problème. Fort de cette certitude, tu peux te mettre au crochetage rapidement.

(hrp : Allons-y pour trois jets de crochetage, Lander. Wink

)

Jehans, ton ouïe aux aguets te permet de distinguer un bruit de pas léger qui monte les escaliers. Quelqu'un approche...au vu de la légèreté du pas, c'est soit une femme, soit un adolescent ou un enfant. La question est : la personne qui est en train de monter les escaliers va t-elle s'arrêter au premier étage ou va t-elle continuer à monter plus haut ? Si elle ne s'arrête pas, tout va bien et elle ne vous verra pas. Si elle s'arrête au premier étage, il ne lui faudra que quelques secondes avant de vous apercevoir au bout du couloir...

Gäyana, Araknéa hoche la tête lorsque tu parles de tes alliés. Par contre, elle grimace lorsque tu dis vouloir en trouver d'autres ici à cette soirée. Elle te glisse alors.

- Je ne suis pas certaine que nous trouverions des alliés ici, ma dame. Beaucoup sont comme nous et ne connaissent pas Rochenoire.

Elle montre la réception en cours.

- Pourquoi croiraient-ils que leur hôte, si prévenant, sachant si bien recevoir, puisse être un épouvantable chasseur qui en veut à leur vie ? Parce que deux dames qu'ils ne connaissent pas plus que le maître des lieux le leur dit ?

Elle secoue la tête.

- Non, dame Gäyana, nous passerions pour de vilaines commères qui veulent juste médire sur ce "brave homme".

Elle lève le doigt.

- Par contre, bien observer les invités exotiques pourrait-être une bonne solution pour savoir qui Rochenoire a décidé d'enlever ce soir. Nous verrions aussi les invités les plus méfiants et ces derniers seraient les plus à même d'être approchés par nous et les plus faciles à convaincre de nous rejoindre, vous ne croyez pas ?

Elle ajoute.

- Quant à approcher les gens qui recherchent les disparus, il faudrait déjà dresser une liste des gens disparus pour tenter d'interroger leurs proches, si proches il y a...

Elle te jette un regard effrayé quand tu parles de se faire des alliés parmi les chasseurs.

- C'est dangereux car on ne sait pas lesquels sont pour Rochenoire ou contre lui. Un de ses fidèles amis pourrait nous trahir, non ?

Elle prend bien note de ton avertissement concernant les breuvages drogués et t'en remercie vivement. Elle hoche la tête lorsque tu lui demande de te présenter la dame et son neveu et t'escorte jusqu'à eux. Elle fait une brève révérence avant de les saluer.

- La bonne rencontre dame Yrélia et messire Danilo. Je viens vous présentez ma nouvelle amie, dame Gäyana.

Le duo familial t'observe avec curiosité mais sans surprise, prouvant les dires d'Araknéa, comme quoi tu n'es pas la première de ta race que ces deux-là rencontrent. D'ailleurs, la dame déclare en souriant.

- Ma dame, vous êtes la seconde personne de votre race que nous rencontrons. Je suis Yrélia de Fauveloup et voici mon neveu, Danilo de Fauveloup. Comment trouvez-vous la soirée ? Très réussie, n'est-il pas ?

Du coin de l’œil, tu vois que tes "surveillants" restent à distance tout en suivant tes déplacements. Ambre vient de se faire inviter à danser par un jeune noble calishite et va rejoindre les autres danseurs au centre de la pièce. Quant à Rochenoire, tu vois Astanndar qui arrive jusqu'à lui, accompagné par une jolie brunette, et qui entame une discussion...

Il avait fait fort, et la réponse fut cinglante. Astanndar soutint le regard de Rochenoire de longues secondes, des éclairs dans les yeux, leva les yeux de dégout en croisant le regard de Cranssac, avant de se radoucir tout à coup et d'éclater de rire :
- Ahahah ! Vous avez raison, j'ai mérité cette réponse !

Il tendit la main au maître des lieux en guise de paix, avant d'ajouter :
- Il faut croire que le déclin de ma patrie me rend légèrement aigri, monseigneur. Si cela vous chante, j'ai déjà promis à votre épouse, en échange des quelques pas échangés, de donner un cours d'histoire sur l'Empire d'Unther demain. Je serais évidemment honoré si vous y assistiez, vous aussi.
Il donnait des gages, pour retourner la situation et adoucir le cruel seigneur, avant d'enchainer sur un sujet plus important, avec un air aussi intéressé qu'excité :
- Mais en discutant avec vos invités, j'ai cru comprendre que vous organisiez quelques chasses sur vos domaines. Et j'ai entendu des histoires extraordinaires à base d'hydre à cinq têtes. Je suis curieux de voir ce qu'il en est. Cela me changerait beaucoup des gnolls, elfes noirs, archimages et agents de Mask ou Shar. Vous-même y participez en personne ? Messire de Malefosse aussi je présume ?
Entre-temps, il jetait aussi un œil à sa cavalière du moment, cherchant à comprendre d'un regard ce qu'elle pouvait penser de la scène qui se déroulait sous ses yeux, elle qui connaissait mieux les manières des seigneurs de cette soirée. Il en profita aussi pour l'attirer un peu plus près de lui, lui prodiguant un sourire charmant : elle lui plaisait, mais pouvait de surcroît lui être utile en étant sa caution de moralité. Allier l'utile à l'agréable...

Rassuré par son examen attentif des serrures, Lander esquissa un petit sourire et fit légèrement tourner entre ses doigts le fin crochet qu'il venait de sortir de l'étui dissimulé dans ses vêtements. Toujours accroupi devant la porte, le jeune voleur s'attaqua à la première serrure. Logiquement, sa dextérité naturelle devrait lui permettre de venir rapidement à bout de son verrouillage.

Confiant en la sécurité que lui conférait le guet discret de Jehans qui surveillait ses arrières, il n'avait jamais été dans l'aussi bonnes conditions pour forcer une porte. Et, de toute façon, si la serrure se montrait un peu trop récalcitrante, il lui suffirait de prendre son temps afin d'assurer son ouverture.

Il s'agissait néanmoins de ne pas se montrer trop confiant et de s'attaquer ensuite aux deux autres serrures. Une fois la porte déverrouillée, Lander se mettrait sur le côté avant de l'ouvrir, attendant quelques secondes, histoire de voir si cette action déclenchait quelque chose.

[hrp]Prends le temps de faire 20[/hrp]

En entendant les pas, de suite, le rustre forestier mit ses mains sur les poignes de ses armes puis rapidement expirait pour se calmer. * Pas de sang ici, pas de sang, c’est possiblement le gamin qui revient. * Se dit-il espérant avoir raison.

Ne voulant pas prendre de chance il approchait Lander pour l’avertir de son bout du pied droit que quelqu’un approchait, prenant bien soin de rester dans les ombres auprès de lui.

Il continuait sa garde pendant que Lander jouait l’artiste avec les serrures. Il aimait ce moment où tout pouvait basculer en un instant, et intérieurement il savait aussi que Lendys veillait à la grande justice et que Rochenoir était possiblement rendu à l’heure des comptes. Il était heureux de participer à cette affaire, autant qu’avec l’enquête de la mère de Timio, il sentait en lui une valorisation. Il servait la justice et elle lui rendait son pesant d’or, c’était donnant donnant.

Gäyana avait du mal s'exprimer pour avoir un retour aussi protecteur envers Araknéa. Il fallait mieux choisir c'est mot car son intention était plus d'enqueter sur de futur allié qui recherchait eux aussi des personne disparu comme elle et de ne pas bien sur calomnier le représentant des lieux ce qui risquerait fort apporter trop l'attention sur elle qui risquerait d'apporter des soupsons...

Puis quand elle évoqua la liste les disparues, Gäyana répondit:

Mais il y en a une que nous avons obtenir du guet... Puis en lui chuchotant elle lui révella les nom qu'elle avait retenue :

Ashérane Erzaly
Coryana Korax
Drax Diamariss
Uruk Longuecorne

Ainqi que bien d'autre qui n'ont surement pas pu être signaler

Lui expliqua ment brièvement les détaille de ce que elle savait, elle ce laissa ensuite accompagner au Fauveloup.

Répondant avec courtoisies, elle leurs répondit:

Mes hommages messire, cette soirée est vraiment exceptionnel pour découvrir est s'enrichir de savoir sur les divers race que compte féerune, toril est ses plans... Mais je suis intrigué.... Il est assez rare pour nous de voyager a moins que cela ne soit quelque chose d'important... Comment était mon semblable ? Est que faisait t-il? Vous a-t-il dit ce qu'il chercher ?

Temps de question quel pouvait enfin poser. Même si cela ce relever de la précipitation, la petit Gith avait enfin une piste pour retrouvait son mentor .

Astanndar, ta décision de rire de la réplique cinglante du maître des lieux s'avère être la bonne façon de l'aborder. D'abord surpris par ta réaction, Rochenoire fini par en sourire, appréciant visiblement l'humilité dont tu fais preuve à son égard...du moins, est-ce ainsi qu'il le perçoit. Souriant à son tour, il saisit ta main et la serre amicalement.

- Eh bien, je serais ravi, en effet, d'entendre ce que vous avez à dire sur votre patrie, messire d'Estremine. Je suis toujours intéressé par tout ce qui touche les contrées lointaines ainsi que les us et coutumes qui vont avec. C'est un enrichissement personnel que j'affectionne tout particulièrement.

L'enthousiasme avec laquelle il déclare cela n'est pas feint et ils semble que ce chasseur né soit réellement friand de ce qui touche à l'exotisme dans son ensemble. Lorsque tu abordes la chasse aux gibiers hors du commun sur ses terres, il plisse les yeux, méfiant. Mais tes déclarations sur tes propres choix de "proies", à savoir gnolls, elfes noirs, archimages et agents de Mask ou Shar balaient bien vite sa suspicion. Avec un haussement de sourcil montrant sa surprise, son regard change, devenant plus intéressé.

- Hmm, vous avez vous-même des gibiers plutôt insolites, messire.

Il baisse d'un ton.

- J'ai en effet l'habitude de chasser du gibier qui change des sempiternels cerfs, sangliers et autres ours qui constituent l'ordinaire des proies ramenées à la maison.

Il se penche un peu vers toi et poursuit, toujours en baissant la voix.

- Mais vous ne devriez pas parlez aussi ouvertement de vos choix de proies car il y a des lois sur cette île qui interdisent ce type de chasse.

Il sourit d'un air entendu.

- Mais si cela vous intéresse, je pourrais vous invitez à venir participer à l'une de nos chasses.

Il glousse quand tu parles d'une hydre à cinq têtes et secoue la tête, amusé.

- J'avoue que je n'ai jamais eu encore à chasser ce genre de bestiole. Il faut dire que cette créature n'est pas réputée pour son intelligence et que, pour ma part, j'apprécie tout particulièrement les proies avec de l'intelligence. Toutefois, il serait amusant, je pense, de faire une chasse sur ce genre de créature, une fois de temps à autre. Cela nous reposeraient...

Il se tourne vers le sire de Malefosse et lui demande.

- Qu'en penses-tu, mon cher ami ?

Drakorian de Malefosse hoche la tête.

- En effet, cela pourrait-être amusant tant que ce genre de chasse reste anecdotique.

La dernière question de Rochenoire te donne en sus la réponse que tu attendais concernant le sire de Malefosse et sa participation à ces chasses peu communes. D'ailleurs, il la valide encore d'avantage en te répondant.

- J'ai le plaisir de faire partie des équipiers de sire Rochenoire, en effet.

C'est ce moment que choisit que Malokar de Cranssac pour se rappeler aux bons souvenirs de Rochenoire.

- Je serais également honoré de pouvoir y participer !

Rochenoire hausse un sourcil et toise le sire de Cranssac, goguenard tandis que Malefosse fronce le nez d'un air dégoutté. visiblement, les deux hommes ne semblent pas emballés par l'idée d'avoir cet homme parmi leur coéquipiers de chasse. Tu comprends leur réticence car Cranssac a plus le profil d'un dandy pédant que d'un chasseur. Mais, peut-être les apparences sont-elles trompeuses ? Après tout, tu as déjà rencontré dans ta vie des hommes que tu n'aurais pas soupçonné une seule seconde d'être de redoutables prédateurs. Le regard de Rochenoire se plisse soudain, comme s'il venait d'avoir une idée et sa physionomie change pour se faire plus amicale vis à vis de Cranssac. Il fini par dire d'un ton enjoué.

- Eh bien, puisque cela semble tellement vous tenir à coeur, mon cher, je vous invite à participer à notre prochaine chasse sur mon île privée.

La joie de Malokar est si grande qu'il se met à applaudir et à faire de petits bonds sur place en bafouillant.

- Oh mer..merci...merci...merci messire ! Je suis ravi !

Rochenoire a du mal à cacher son dégoût face à cette réaction parfaitement enfantine qui n'a rien de noble. Le sire de Malefosse, lui, a du mal à se remettre de sa surprise d'avoir entendu son ami inviter ce "boulet" de Cranssac à venir à l'une de leur chasse. Par contre, il se montre particulièrement synchrone avec lui pour ce qui est de prendre un air dégoutté devant la façon qu'a Malokar de Cranssac de montrer son contentement. Quant à ta compagne, Sandryl, elle fronce les sourcils quand tu parles de chasse aux gnolls, elfes noirs, archimages et agents de Mask ou Shar. Elle fait une petite moue, visiblement pas très à l'aise avec l'idée de chasser des créatures intelligentes. Elle écarquille les yeux de surprise lorsque Rochenoire parle ouvertement de ses chasses particulières et se montre encore plus mal à l'aise. Le fait que tu l'attires un peu plus vers toi la fait se raidir et tu comprends qu'elle interprète ton geste comme une sorte de "menace voilée" au cas où elle aurait voulu partir. Elle cache alors son malaise sous une façade souriante et enjouée que dément son regard. Comme pour l'enfoncer d'avantage dans son mal-être, Rochenoire la fixe d'un air peu amène et lui dit.

- Je compte sur vous, dame Sandryl, pour ne rien dire de ce que vous venez d'entendre, n'est ce pas ? Il serait vraiment fâcheux que cela se sache...

Le regard menaçant qu'il lui lance la tétanise et elle balbutie avec difficulté, tentant de garder un minimum de fierté.

- Bien entendu, vous...pouvez comptez sur...sur moi.

Elle offre un sourire crispé au maître des lieux qui hoche la tête, satisfait. Quelque chose te dit qu'il n'hésiterait pas une seconde à faire disparaitre l'indiscrète si elle venait à ne pas tenir sa promesse... Rochenoire se tourne vers toi et reprend la conversation comme si de rien n'était.

- Je compte partir sur mon île demain après-midi pour une chasse, justement...si cela vous tente, mon navire, "La furie des mers", lèvera l'ancre vers la quinzième heure. Vous serez le bienvenu !

Lander, tu commences à crocheter la première serrure en prenant ton temps. Tu entends clairement les petits claquements caractéristiques qui t'indiquent que les crans de sécurité s'ouvrent les uns après les autres. Enfin, la première serrure s'ouvre. La seconde serrure ressemblant fortement à la première, tu n'en fais qu'une bouchée et le cliquetis qui suit prouve qu'elle aussi est ouverte. Tu t'attaques à la dernière serrure, rassuré, et là, tu tombes sur un problème. Cette serrure, qui semblait de prime abord de même nature que les deux premières s'avère être bien plus complexe. Tu sens soudain une résistance et tu comprends aussitôt qu'il s'agit d'un piège qui ne demande qu'à se déclencher. Il va te falloir faire preuve de prudence et de finesse pour le désamorcer. Comme un malheur n'arrive jamais seul, c'est le moment que choisit Beshaba pour se rappeler à tes bons souvenirs par le biais de Jehans. Tu sens le pied de ce dernier te toucher afin de t'indiquer que quelque chose cloche. Suspendant une seconde ta respiration, écoutant de toutes tes oreilles, tu fini par distinguer le pas léger d'une personne qui approche. Voilà de quoi te mettre une pression supplémentaire. Le temps t'es compté...

(hrp : Lander, fais-moi un jet de désamorçage s'il te plait.)

Jehan, discrètement tu préviens Lander du bout de ton pied. Ce dernier a une réaction qui te montre qu'il a compris et il suspend sa respiration pour écouter. Il met quelques secondes à entendre là où toi, tu entends le bruit depuis un moment. Le bénéfice de ton héritage elfique...il faut bien que tu puisses en tirer quelques avantages. Lander prévenu, il se remet au travail tandis que tu guettes le bout du couloir. Certes, les éclairages ne sont pas énormes mais tu doutes que cela suffise pour camoufler Lander au regard de celui ou celle qui arrive. Il va falloir réagir vite sans faire de bruit pour ne pas risquer d'attirer plus de monde. Dans les secondes qui suivent, tu vois apparaitre une femme d'une quarantaine d'années, vêtue d'une robe longue en soie or et noire, portant une parure de bijoux d'onyx et d'or massif. Elle avance, pour l'heure, d'un démarche assurée tout en fouillant dans une bourse qu'elle porte à la ceinture. Le fait qu'elle ne regarde pas devant elle te laisse quelques instants avant qu'elle ne relève la tête et découvre Lander...

Gäyana, Araknéa prend bonne note des noms que tu donnes et tique en entendant l'un des noms.

- Coryana Korax...oui, j'ai entendu parlé de sa disparition.

Elle prend un air malheureux.

- Je l'a connaissais depuis peu mais je la trouvais très gentille. Elle venait d'arriver à Gemmaline et était ravie à l'idée de s'y installer. Elle était orpheline...Ce qui en faisait une proie facile pour Rochenoire.
f
Elle secoue la tête, réellement émue de cette disparition. Une fois les présentations faites, tu interroges les Fauveloups concernant le Ghitzeraï qu'ils ont rencontré. C'est dame Yrélia qui te répond et te donne la description de ton mentor. Elle termine sa description par ces paroles.

- Il se nommait Gweïnar si je ne me trompe pas.

Elle se tourne vers son neveu et lui demande.

- C'est bien ça, Danilo ?

Le jeune homme approuve d'un hochement de tête.

- Oui, c'est bien cela, ma tante.

Dame Yrélia te demande.

- Vous le connaissez peut-être ?

Danilo poursuit.

- Pour répondre à votre question, je crois qu'il était sur l'île à la recherche d'une personne.

Il semble réfléchir avant de continuer.

- Un renégat ? Une personne qui a trahi ? C'était quelque chose de cet ordre là, si je me souviens bien.

Il hausse les épaules.

- C'est tout ce que je peux vous dire.

Dame Yrélia ajoute alors.

- Il fréquentait la taverne de la Belle rencontre, dans ce quartier. Il y venait pour y retrouver une personne du nom de Véronia Daguesang.

Elle grimace.

- Une dame peu recommandable.

Danilo se met à rire.

- Allons, ma tante, ne soyez pas si rigide.

Il te regarde et déclare.

- Il s'agit d'une courtisane, voilà pourquoi ma tante ne l'apprécie guère.

Dame Yrélia hoche la tête.

- Tout à fait, cette sorte de personne n'a rien à faire dans le quartier noble !

En attendant, tu viens d'apprendre des choses importantes : Tu connais maintenant un lieu qu'a fréquenté ton mentor et une personne à qui il a parlé...

Parfait ! Il se l'était mis dans la poche. Il avait réussi le tour de force d'être assez précis pour être crédible, et assez vague pour ne point trop en dévoiler. Et visiblement, son choix des mots avait entourloupé tout le monde. Evidemment, quand il parlait de gnolls ou de drows ou de mages, certes il avait eu maille à partir avec ces gens, mais c'était moins une chasse que les désagréments de ses contrats et missions. Il arbora alors un sourire entendu, et acquiesça à la demande de discrétion sur le sujet :
- Oh, pardonnez-moi, j'ai encore quelques lacunes sur les lois de ce pays. Et je ne pensais pas qu'il puisse y avoir ici d'oreilles indiscrètes, après tout, c'est votre soirée, et vos obligés ici.

Il haussa les épaules, comme s'il clôturait le sujet, puis une scène, cocasse et pathétique eut lieu : la gagatisation de Cranssac. A l'unisson avec Rochenoire et Malefosse, il dévisagea le jeune Cranssac d'un air atterré et conclut, d'un air sibyllin :
- L'important dans une chasse est de trouver sa juste place...

Par contre, il pensait profiter de la présence de Sandryl, mais ce plan se retourna pleinement contre lui, et les menaces à peine voilées contre sa cavalière lui firent prendre un air au moins aussi inquiétant, mais à destination des deux maîtres chanteurs :
- J'accepte volontiers votre invitation pour demain, mais... Il est inutile d'accabler Sandryl de vos sous-entendus, messires : je me porte garant et tout seigneur bien avisé en ferait de même pour elle. Nous savons tous ici comme elle est aussi discrète que perspicace et personne n'aime se voir rappeler des choses qu'il sait déjà, surtout avec un air aussi lugubre. Et je serais fort peiné si quelque chose ou quelqu'un touchait au moindre de ses cheveux.

Il avait pour objectif autant de réfréner les ardeurs des deux mâles que de rassurer la jeune Bellegarde. Et ce faisant, il avait accepté deux invitations à la même heure...
- Cependant, je vais devoir présenter mes excuses à votre épouse, l'histoire promise de l'Unther devra attendre quelques jours de plus, puisque je vous accompagne demain. D'ailleurs, dois-je amener montures et seconds ? Je ne connais pas bien vos coutumes ici, et je n'ai jamais eu l'occasion de chasser sur une île. Les bois de Meth étaient assez proches et touffus pour nous éviter ce genre de facéties...

Il profita du détournement d'attention de ses questions pour desserrer son étreinte protectrice autour de sa belle, la laissant libre de l'abandonner.. ou juste d'être plus à l'aise ! Il profitera même d'un moment d'échange entre les trois nobles pour susurrer quelques mots rassurants à l'apeurée : "je suis avec vous, tout ira bien".

Au bout d'un moment il expliquera aussi d'un ton tout à fait innocent, comme si cela lui échappait :
- j'espère que Virguaine et les têtenoires ne seront pas trop embrumés demain matin !

Il ne voulait pas oublier la vraie raison de sa présence ici...

Concentré sur son "travail", Lander sentit une pointe d'adrénaline le parcourir alors qu'il identifiait un piège au niveau de la dernière serrure. Décidemment, ce défi tenait toutes ses promesses et le poussait à se surpasser.

- Allons, Tymora, ne m'abandonne pas maintenant, murmura-t-il tout en introduisant délicatement ses outils dans l'étroit orifice.

Essayant de faire abstraction de son environnement, il restait dans sa bulle, respirant lentement. À Jehans de gérer l'arrivée de l'intru, le jeune voleur avait déjà assez à faire avec l'ouverture de cette porte...

Désamorçage à +12

Lander a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 6

Gäyana écouta avec attention et concentration ces information qu'elle mémorisa pour les gardait en mémoire....Enfin une vrai piste ce dessiner a elle...même si certaine de ses révélation semblait quelque peux étrange... un renégat ? quelqu'un qui a trahis ? peux être le commanditaire de ceux qui les avait fait venir sur cette ile....

La taverne de la belel rencontre...Véronia Daguesang un lieux est un nom que la jeune gith ne manquerait pas d'y poser des question...

Remerciant ses hôtes elle leurs répondit:

Gweïnar est mon mentor, nous avons était séparer l'ors de notre venue sur cette ile... Grace a vous j'ai une piste pour le retrouvait et je vous en remercie. Mais dite moi, vous avez l'aire de bien connaitre ces soiré ,Je me trouvait tout a l'heure avec Messire Rochenoir et Malefosse et il semblait quelque peux en tension l'un envers l'autre... Vous seriez pourquoi ?

Astanndar, Quand tu mentionnes ton étonnement vis à vis d'oreilles indiscrètes parmi les invités de la soirée, Rochenoire fait une petite moue dégoutée. Il te répond tout en gardant un ton bas.

- Il y a toujours de sale petits rapporteurs qui sont prêt à la trahison pour une miette d'attention du prince de l'île.

Il a un imperceptible mouvement de tête en direction de Cranssac qui ne se rend compte de rien. Il accompagne son petit mouvement d'un hochement de tête entendu avant de poursuivre.

- Mieux vaut alors rester un tantinet discret...ou amadouer les indélicats.

Un rictus mauvais ourle les lèvres du maître des lieux et cela ne te dit rien qui vaille. Est ce pour toi qu'il sourit ainsi ou est ce pour le sire de Cranssac ? Certes, ta conduite avec son épouse peut avoir agacé ton hôte mais cela suffirait-il à ce qu'il veuille t'attirer dans un guet-apens pour se venger ? Ou est ce pour attirer Cranssac dans une de ces chasses "hors-la-loi" afin de pouvoir le faire chanter ensuite ? Après tout, s'il participe à l'une de ces chasses, il sera considéré comme aussi hors-là-loi que les autres. Les deux choix sont possibles et te laissent dans l'expectative. Rochenoire balaie la salle du regard avant de s'exclamer.

- Certes, ce sont mes invités mais cela ne fait pas d'eux des amis pour autant, loin de là.

Il fixe ses yeux sur toi.

- Ici, les intrigues de cour ont lieu comme partout je pense.

Il hausse un sourcil interrogateur.

- A moins que dans votre patrie les choses se passent différemment ?

Ton expression concernant l'attitude déplacée de Cranssac fait glousser Rochenoire qui renchérit d'une voix amusée.

- Je n'aurais pas dit mieux !

Tu vois que cette simple déclaration t'a encore fait gagner des points dans l'estime naissante du seigneur des lieux. Le regard approbateur de Drakorian de Malefosse te laisse à penser que chez lui aussi, tu as pris du galon mais mieux vaut rester sur ses gardes face à ces deux hommes qui ne semblent pas être des enfants de cœur, loin de là...Hélas, ta réplique suivante concernant Sandryl et les menaces à peines voilées qu'elle vient de recevoir te fait reculer à nouveau dans l'estime des deux hommes. Tu le vois immédiatement à leur attitude qui devient suspicieuse. Les deux hommes se regardent et Malefosse secoue la tête doucement. Rochenoire hoche la tête à ce déni silencieux et se tourne à nouveau vers toi en haussant les épaules.

- Vous vous portez garant pour une damoiselle que vous venez à peine de rencontrer ? C'est...charmant. Mais si vous craignez tant pour sa sécurité, peut-être devriez-vous plutôt rester avec elle et oublier mon invitation...

Cranssac se met à glousser, ravi, déjà, à l'idée de te voir éjecter de la prochaine chasse privée de Rochenoire. Le maître des lieux susurre alors.

- Quant à mes...menaces, elles restent ce qu'elles sont...un simple rappel de bon sens. Il est toujours bon de rappeler certaines choses afin qu'elles ne soient pas trop vite oublier.

Il s'incline devant Sandryl, tout sucre.

- Je m'excuse si mes paroles ont pu vous être désagréables, très cher.

Sandryl, embarrassée et légèrement inquiète, sourit néanmoins avant de répondre.

- Il n'en est rien, messire Rochenoire, rassurez-vous.

Elle incline la tête avec grâce et tapote ta main avant de te dire.

- Nous devrions peut-être laisser messire Rochenoire à ses autres invités et ne pas trop le monopoliser.

Aïe ! Si tu pars sur ces dernières paroles, l'invitation à la chasse privée ne tient plus. Il va te falloir rattraper le coup si tu veux avoir encore ta place parmi les équipiers du maître des lieux. Tu n'imaginais pas Rochenoire aussi susceptible mais cela t'a, au moins, dévoilé une partie de son caractère impétueux. Il te faudra faire très attention à ce que tu dis si tu veux amadouer la bête... La mention de Virguaine et les têtenoires fait hausser les sourcils aux trois nobles. Visiblement, ces noms ne leur sont pas connus. Cranssac pose la question que tous se posent.

- Qui sont Virguaine et les têtenoires ?

Il fronce les sourcils, se demandant si cela a un rapport avec le sujet de la chasse. Pensant que c'est le cas, il en profite pour en rajouter une couche, ravi de pouvoir te clouer le bec.

- Vos gens peut-être ? Eh bien, vous n'aurez pas besoin de les déranger, semble t-il...En tout cas, pas pour la chasse.

Il se met à glousser comme un dindon, heureux de sa répartie. Tu entends Sandryl marmonner discrètement entre ses dents.

- Mais quel benêt !

A bien y réfléchir, que les noms de ces mercenaires soient inconnus des trois nobles n'a rien de vraiment étonnant. S'ils devaient en connaître un, cela serait plutôt celui de l'intermédiaire, c'est à dire Karhal Ku'ryl.

Lander, Prenant tout ton temps, tu fixes ton esprit sur le désamorçage du piège, laissant à Jehans le soin de s'occuper de la visiteuse imprévue. Au bout de quelques secondes qui te paraissent des minutes, tu entends le déclic qui t'annonce que tu as réussi à rendre le piège inopérant...Ouf ! Le reste est du gâteau et tu crochète la serrure sans aucun autre problème. Tu tournes la poignée et la porte s'entrouvre sans aucun bruit, te prouvant que les gonds sont entretenus régulièrement. Encore une fois, la déesse de la chance semble t'accompagner et cela à de quoi te rassurer.

Gäyana, Dame Yérilia hoche la tête d'un air entendu.

- Ma chère enfant, les soirées de messire Rochenoire sont toujours très appréciées et vous pouvez comprendre pourquoi.

Dit-elle en faisant un geste ample pour montrer la pièce.

- Vous y trouvez tout ce qu'il faut pour y passer une excellente soirée : de la musique, des spectacles, de bons mets, des gens du gotha pour y entendre tout les derniers potins et, cerise sur le gâteau, la découverte de gens venant de lointaines contrées. Ce genre de soirées est très prisées parmi la noblesse de l'île, vous savez. Beaucoup tentent de rivaliser avec le sire Rochenoire pour réussir à avoir des réceptions aussi belles mais peu y parvienne.

Danilo te montre, d'un hochement de tête le sire de Malefosse.

- Messire de Malefosse fait partie des rares qui peuvent se targuer d'avoir des fêtes aussi intéressantes que celles de Rochenoire. C'est pourquoi ils sont souvent en concurrence mais ils sont amis de longue date et s'il leur arrive quelquefois d'avoir des rapports tendus, cela ne dure jamais.

Dame Yrélia renchérit.

- C'est vrai et je crois qu'ils se heurtent le plus souvent sur le sujet de la chasse. Ce sont de grands chasseurs tous les deux, vous savez , et ils restent rivaux dans ce domaine, malgré leur amitié sincère. Aucun des deux ne veut admettre que l'autre est meilleur ou a de meilleur domaine de chasse.

Elle soupire.

- Ah les hommes !

Danilo glousse, amusé.

- Eh oui, ma chère tante, tous incorrigible, que voulez-vous !

Les deux parents rient de bon cœur ensemble.

(hrp : Jehans, voici un plan pour mieux te faire voir à quoi ressemble le lieu où tu te trouve avec Lander. Désolée, j'ai tendance à oublier que des fois mes descriptions sont un peu brouillonnes. Embarassed

L'affaire Éllyssandre de Valdoré : section commune. - Page 12 8076

Bien mal pris la main dans le sac. Il fallait agir rapidement et ne pas faire couler le sang. Jehans voyait une fin tragique à cette mission, mais rapidement les images de Timio apprenant la mort de son père et de sa mère lui interdisaient d’utiliser la violence sur cette dame. Pourquoi Timio et cette situation? Se posait comme question le sylvestre lorsque rapidement suite à sa réponse silencieuse, il entrevit Lander pousser la porte d’entrée du bureau du maitre des lieux puis soudain, il touchait son bandeau de déguisement puis prit l’apparence de Rochenoir qu’il venait de rencontrer dans la grande salle du bas.
Il n’entrait pas à la suite de Lander, il gardait un certain temps pour voir si la dame levait la tête ou pas. Il voyait presque que tout en gris tellement son cœur battait rapidement, mais il restait surpris de voir qu’il ne tremblait pas, son esprit était clair, calme et son corps agissait comme il se le devait, juste que l’excitation du moment était plus fort et l’audace de pousser plus loin encore le subterfuge était insoutenable.
*Le contrôle Jehans garde le contrôle, elle ne vous a pas vue et si elle te voit, fait un simple signe de la main en salutation puis entre dans le bureau et referme la porte. Rochenoir est pressé et occupé, elle doit le ressentir et le constater… Fait Jehans, fait ce qu’il se doit, rien de plus, rien de moins.*

Il s’exécutait tel que sa pensée lui ordonnait. Le moment lui parut une éternité, tellement qu’il repensait au matin de cette journée, lorsqu’en visitant le premier marchand de vin qu’il s’était promis d’entrer dans la peau du voleur de spiritueux pour mieux le cerner et là, il était exactement dans la situation qu’il avait demandée. Était-ce Lendys qui le guidait ou un autre dieu ? Un nom lui vint, Fenmarel Mestarine, le loup solitaire… Oui, le dieu que vénérait son demi-frère Sylvanôr, fils de Smylla et d’Yvae Starym le grugach gardien sylvestre… Il eut un sourire réalisant que dans une pareille situation aussi périlleuse, il peut avoir le temps à de telles pensées.
De dos, il tournait légèrement la tête et son regard se portait sur la dame juste avant d’entrer.

Utilise le bandeau pour prendre l'apparence de Rochenoir. Discrétion +10

Jehans a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 14

De bons points de marqués et d'autres perdus, mais Astanndar n'en avait cure et il avait dit ce qu'il avait à dire pour gagner sa place demain et protéger comme il put la jeune Sandryl. Il se permit toutefois avec un air d'excuse d'ajouter :
- Vous avez raison, c'est du bon sens, mais vous savez bien que les femmes nous font parfois perdre la tête et dire des choses irréfléchies. Et je me suis toujours fait fort de bien savoir juger de la nature des gens, et je sens que Sandryl est une dame de qualité sur qui l'on peut compter.

Il fit un petit sourire désolé à l'héritière à son côté, lui demandant encore quelques instants, pour répondre plus complètement à leur hôte :
- Les intrigues de cour sont certainement plus vicieuses et mortelles en Unther, le pouvoir de l'Empereur Gilgeam était bien moins lâche que sur cette île. La quiétude de ce lieu étant sujet à relâchement, j'en conviens. Cela peut être un avantage pour mieux connaître ses invités...

L'Untherite balaya la question des mercenaires d'un geste de la main et s'expliqua :
- Non, pas mes gens, des débiteurs plutôt, mais je ne veux pas vous embêter plus avec ces misérables... Et j'ai déjà peine à souffrir leur présence pour ne pas vous l'imposer demain à votre partie de chasse, surtout qu'il y aura bien assez de bras cassés demain, n'est-ce pas sieur Cranssac ? conclut-il d'un air moqueur.

Il préféra ne pas pousser le sujet plus loin, et évita de parler de Karhal Ku'ryl, il aurait d'autres occasions pour cela. Il rebondit pour finir sur la chasse de demain :
- Je n'ai de toutes façons besoin de personne d'autres pour chasser que ma monture. Même si le seigneur de Kara Tur était fort intéressé aussi par vos exploits, mais il ressemble plus à un marchand qu'à un chasseur, contrairement à vous.

Il lui semblait avoir mis les choses au clair et assuré sa présence pour demain. Il pouvait donc prendre congé et converser plus tranquillement avec la Bellegarde... ou retrouver ses compagnons.
- L'affaire étant entendue, mes seigneurs, je vous remercie encore de votre offre et saurai m'en montrer digne, comme toujours. Sur ce, je vous laisse profiter de vos autres invités, et déterminer les plus dignes de nous accompagner...

Une fois fait, il entrainerait Sandryl à l'écart, et lui chuchotera à l'oreille ses excuses pour les embêtements qu'il lui causait, tout en l'assurant de sa sincérité sur la protection et les sentiments qu'il lui accordait : Je serai à vos côtés tant que nécessaire et que vous apprécierez ma présence, très chère. Et soyez sans crainte, je ne suis pas un tueur, contrairement à ces tristes sires. Il lui proposerait une danse par après et aussi un nouveau verre pour se remettre de toutes ces émotions et joutes verbales.
Pour l'instant, il était sous le charme des yeux turquoises.

(hrp : Invitée, détection, D20 + 5 = 25, réussi)

Jehans, tu tentes d'être discret mais Beshaba semble te coller aux chausses car la dame lève alors la tête et te vois. Heureusement, tu as eu le temps d'ouvrir un peu plus la porte, de pousser Lander devant toi afin qu'il entre et de le cacher aux yeux de la dame avec ta stature de Rochenoire. Un peu gênée, elle répond à ton hochement de tête avant d'ouvrir une porte sur sa gauche et d'entrer dans la pièce. Tu vois qu'elle referme la porte sur elle et tu n'attends pas plus pour entrer dans le bureau et faire comme elle. Vous voilà tous les deux dans le bureau de Rochenoire. Devant vous, deux chaises font face au bureau du maître des lieux. Derrière le bureau, son siège et derrière encore une grande cheminée, éteinte pour l'heure. De chaque côté de la cheminée, une étagère remplie de livres et de parchemins. Deux fenêtres doivent données sur le jardin mais les rideaux sont tirés, ce qui vous assure une complète discrétion. Côté gauche de la pièce, deux coffres fermés, sur la droite, la même chose. La pièce est propre et silencieuse. Vous entendez la musique et les voix des invités au loin, en sourdine...

L'affaire Éllyssandre de Valdoré : section commune. - Page 12 0lvq

Astanndar, avec diplomatie, tu récupères plutôt bien ta maladresse aux yeux de Rochenoire et Malefosse. Ta petite pique à Cranssac, termine de convaincre les deux hommes de revenir sur leur décision de t'exclure de leur chasse à venir. Au grand déplaisir de Malokar, Rochenoire, hoche la tête et te répond.

- Ah comme vous avez raison, messire, les femmes...toujours difficiles de leur résister.

Il ajoute.

- Je vais faire confiance à votre jugement !

Il regarde l'asiatique dont tu lui parles et approuve en souriant.

- Vous avez raison, c'est un marchand. Il m'intéresse mais pas pour faire partie d'une de mes chasses.

Rochenoire te laisse prendre congé et te rappelle pour le lendemain le nom de son navire, "La furie des mers",et l'heure où il lèvera l'ancre : vers la quinzième heure. Une fois éloigné, tu rassures Sandryl qui te sourit et se décrispe un peu.

- Je suis fort aise d'apprendre que vous n'êtes pas un tueur, messire. Mais en ce cas, comment appelez-vous le fait de chasser des gnolls, elfes noirs, archimages et agents de Mask ou Shar ?

Elle tend la main devant elle.

- Loin de moi l'idée de me sentir proche des gnolls ou des agents de Mask ou de Shar, mais les elfes noirs et les archimages ? Tous les elfes noirs ne sont pas des engeances inhumaines et les mages ne sont pas tous des êtres malfaisants...

Elle fixe ses beaux yeux turquoise sur toi et semble attendre ta réponse. En attendant, elle se laisse guider vers les autres danseurs et te laisse l'entraîner dans une danse lente et douce qui est parfaite pour l'aider à se remettre de ce moment difficile qu'elle vient de passer. Quand tu parles de prendre un verre, elle accepte avec plaisir. Tu sens qu'elle préfère une discussion à continuer à danser...

» Section commune.
» Section commune.
» Section commune
» L'affaire Aryldinn Soufflenuit : Section commune.
» Section commune