Section commune.

j essaie de me reprendre en baissant mon rythme cardiaque

" Très bien j arrive "

Je regarde Mithras sortir
"C'est drôle de se préparer à un interrogatoire de l'inquisition comme ça et ne pas imaginer que ton Word Bearer t'aurait écrasée au mur comme une mouche sans se poser de questions sur tes conneries de données stockées je ne sais où... tu comptais réellement le maîtriser...?" Avec un sourire moqueur sur ma dernière phrase

Varn, Athéna te demande, via ton com-vox perso.

- Varn, s'il vous plait, rejoignez-nous.

"Allez, réfléchis bien à la merde dans laquelle tu es, petite catin..."

Je tourne les talons sans écouter ce qu'elle pourrait répondre et je sors.

Une fois la porte fermée
"Athena, tu n'as pas assez confiance en moi pour imaginer que je ne saurais pas me maîtriser ? Elle mérite de mourir et de façon lente et douloureuse mais je connais l'importance qu'elle a.
Elle est tellement imbue d'elle même et sûre qu'elle ne craint rien qu'elle parle... beaucoup...
Bon, vue la situation, on la transfère sur Scintilla?"

Athéna rougit jusqu'au oreilles quand tu lui dit qu'elle n'a pas confiance en toi. Elle hoche la tête, penaude, avant de s'excuser.

- Vous avez raison, je vous demande pardon. Vous sembliez tellement en colère que j'ai crains que vous puissiez la pousser dans ses retranchements. Elle est tellement imbue d'elle-même et surtout tellement folle qu'elle serait bien capable de mettre sa menace à exécution même sans qu'on la touche ou qu'on l'enferme.

Arès détend l'ambiance en ajoutant.

- Au moins, ça prouve que tu es bon comédien, chef.

Athéna reprend contenance et déclare.

- Oui, il faut l'emmener sur Scintilla afin que nos inquisiteurs s'entretiennent avec elle.

Elle fait une petite moue.

- J'aurais bien demandé à Galatée de la sonder mais vu la malignité de cette hérétique, je suis quasi-certaine qu'elle a des défenses psychiques conséquentes et qu'elle déclencherait son plan machiavélique au moindre signe qu'on tente de lire dans ses pensées.

Tibérius ajoute.

- Sans compter que Galatée a besoin de repos pour le moment. Elle a beaucoup donné de sa personne et se remet moins vite que toi, Mithras.

Képhren suggère.

- Même si elle a sûrement à voir dans la présence du Word bearer, je suis persuadé qu'elle n'est pas l'instigatrice réelle de cette opération. Elle a beau être intelligente, elle me parait quand même trop jeune pour avoir suffisamment de contacts capables d'avoir accès à cette pourriture du chaos. Elle a été sa complice, ça je n'en doute pas une seconde, mais je suis certain qu'il y a forcément un autre responsable pour le corps du Word bearer.

Les autres semblent approuver le raisonnement de Képhren. Léto regarde la liste des prisonniers et soupire avant de dire.

- Vu le nombre de prisonniers, c'est comme si on cherchait une aiguille dans une meule de foin.

Ykar secoue la tête.

- Réfléchissons, s'il y a vraiment le responsable de la venue du Word bearer dans les prisonniers, je le pense trop prudent et trop prévoyant pour se laisser découvrir aisément. Je pense qu'il resterait dans l'ombre pour ne pas attirer l'attention sur lui afin de pouvoir se carapater ou s'en tirer sans trop éveiller les soupçons sur sa réelle importance au sein de la secte.

Will approuve d'un hochement de tête et prend la parole.

- Ouais, Ykar a raison. Ce gars doit-être le plus quelconque possible et je suis sûr que les membres de la secte ne le connaissent pas vraiment.

Lukas demande.

- Tu penses à quoi ? Un des domestiques ?

Will secoue la tête.

- Non, Ils sont sans cesse accaparer lors des soirées comme celle qui a eu lieu à l'hôtel par les convives. Je pencherais plutôt pour un garde de la sécurité. Il se déplace parmi les convives sans attirer l'attention sur lui et peut ainsi observer et écouter en toute impunité.

Athéna pianote aussitôt sur sa tablette-data et plisse les yeux.

- Vu la fusillade qu'il y a eu à l'hôtel, il ne reste que 3 gardes de la sécurité vivants.

Elle fait un geste et un holo-pix apparait dans l'air. Vous y découvrez les visages des trois suspects ainsi que leurs noms :

- Atanar Arellus, un homme entre 30 et 40 ans, à la peau clair, au crâne chauve, aux yeux noirs et au physique de camionneur. Il est grand, costaud et a une petite bedaine qui montre sa trop grande consommation de bière.

- Valrek Sébaton, un homme d'une trentaine d'années à peine, au physique de surfeur, athlétique avec cheveux longs blonds, peau hâlée et yeux bleus. Un bellâtre musclé qui doit émoustillé les petites dames de la bonne société.

- Riak Barthusa, un homme noir à la carrure impressionnante et aux nombreux tatouages tribaux blancs sur le visage et le corps. Il porte des dreadlocks et possède des yeux d'un vert très clair. Il semble âgé de 25, 28 ans par là.

Athéna ajoute.

- Ces hommes n'ont pas de fichiers d'identité ce qui ne m'étonne pas vraiment. Il me faudrait un peu de temps pour découvrir leur passé...

Will a un sourire féroce.

- En attendant que tu puisses trouver des infos sur eux, rien ne nous empêche de les interroger, hein, chef ?

Arès tape dans son poing.

- Ouais et là, pas la peine de prendre des gants comme avec cette garce d'Aurora.

Léto a un sourire également.

- Et avec de la chance, on aura les infos que cette petite salope ne veut pas nous divulguer avant que nos inquisiteurs soient obligés de négocier avec elle. Rien ne me ferait plus plaisir que de voir sa tête quand on lui dira qu'on a ce qu'on voulait savoir et qu'on a plus besoin d'elle et qu'elle l'a dans l'os !

Vos équipiers vous regardent, Varn et Mithras, et attendent de savoir ce qui va se décider, impatients de pouvoir rabattre son caquet à la gamine qu'ils exècrent et qui se croit intouchable...

"J'avoue que lui dire qu'elle n'a aucun intérêt serait un petit plaisir...en attendant, bonne réflexion tout le monde, et toi Athéna, toujours aussi efficace !
J'ai toujours trouvé les gens avec des tatouages sur le visage particulièrement intéressants... je tente le Barthusa..." en faisant un clin d'œil

"Ah, et si besoin, pour savoir si je suis vraiment en colère, quand je le suis, je tue des gens..."
"Mithras, on y va à deux ou tu en gères un autre?"

" On y va à deux, je te laisse commencer je resterai dans un coin je ferai pas de bruit. Athena vois avec l accès que le banquier doit nous filer sur les comptes cela te permettra de croiser les infos sur les autres et remonter la piste des fonds. "

Je rentre dans la pièce sans le regarder, j'ouvre le dossier et après quelques secondes, je lève les yeux
"Riak Barthusa...? Des choses à me dire avant qu'on commence...?"

Athéna hoche la tête à ta demande, Mithras.

- Je m'y met de suite !

Vous entrez dans la pièce et Riak Barthusa vous regarde, à tour de rôle, semblant vous jaugez. Son expression est parfaitement lisse, neutre, impossible à lire sur ses traits ce qu'il ressent. Son regard est perçant et froid sans aucune animosité ou haine comme vous avez pu le voir dans les yeux des autres. Varn, quand tu lui poses la question, Riak répond d'une voix grave mais aussi neutre que son expression.

- Non, rien, posez vos questions.

"Ok, le nom c'est bon....sexe, lieu et date de naissance?"

Riak hausse un sourcil lorsque tu demandes son sexe mais c'est la seule expression qui passe sur son visage avant que ce dernier ne redevienne neutre. Il répond à tes questions, la voix toujours égale.

- Sexe mâle, lieu de naissance, le vaisseau-marchand Kenyamar, âge, 26 ans.

Il n'en dit pas plus et te fixe, attendant tes prochaines questions.

"Que faisiez vous avec ce groupe de personnes quand vous avez été interpellé ? "

- J'ai été engagé comme agent de sécurité pour la soirée par monsieur Erasmus Démétor. Il m'engage occasionnellement pour des événements comme ce genre de soirée. Quand vous êtes intervenus, je surveillais monsieur Démétor.

"Savez vous en quoi consistent ces soirées ? "

Il hausse les épaules.

- En des pseudo-cérémonies en hommage à d'anciens dieux ou quelque chose comme ça, je crois. Je ne suis pas employé pour réfléchir à ce que font les richards qui me paient mais pour les protéger. Le reste ne me concerne pas et ne m'intéresse pas...

je reste à l observé avec attention en retrait presque dans la pénombre de la pièce, je fais un jet de psyniscience pour voir si il n a pas quelque chose de particulier
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jilou a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 77

"Vous saviez ce qu'il y avait dans la galerie au sous sol ? "

Mithras, tu ne sens rien d'anormal autour de cet homme. Varn, le prisonnier te répond en fronçant les sourcils.

- Quelle galerie ? Vous parlez de quoi ? Des salles du sous-sol ?

"Non, de ce qu'il y avait derrière la statue... de l'objectif réel de la cérémonie, ce pourquoi vous pourriez être exécuté juste pour avoir été vu sur place..."

Il a vraiment l'air de ne pas savoir de quoi tu parles...mais est ce vrai ou joue t-il la comédie ? En tout cas, il te répond.

- Je ne sais pas de quoi vous parlez !

Je me mets face à lui, je le regarde dans les yeux
"Vraiment ? Et les enfants sacrifiés... tu ne les as pas vus...?"

Psychologie 42

Erik a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 70

C'est de la psychologie inversée, sur un malentendu... Laughing

Riak te fixe également, le regard dur et froid, avant de te répondre.

- Je vous l'ai dit, j'ai été embauché pour veiller à la sécurité de monsieur Erasmus Démétor, le reste ne m'intéresse pas.

Pressentant que sa réponse ne sera pas suffisante, il ajoute.

- Oui, je savais qu'il y avait des trucs de pas très clairs qui étaient prévus pour la soirée...

Il lâche, à regret.

- ... et que des gosses étaient impliqués mais ce sont des riches et ils ont le bras long, des contacts, des soutiens, bref, du pouvoir et de l'influence. Je ne me voyais pas dire quoi que ce soit pour les arrêter. De toute façon, ça n'aurait servi à rien si ce n'est à me faire perdre ma place et à me pourrir la vie pour en retrouver une ailleurs, ensuite.

Il hausse les épaules.

- Alors, j'ai fais mon boulot et c'est tout, le reste...ça ne me concernait pas.

Il reste à te fixer mais l'espace d'un instant, tu vois une petite lueur de culpabilité briller dans son regard. Il l'étouffe bien vite, néanmoins. Il est visiblement plus facile pour lui d'ignorer les choses qui lui déplaisent plutôt que d'y faire face...

je sort de mon coin, je m approche un peu
" Au vu de la situation il me semble que beaucoup de choses vont vous concerner en fin de compte. Une seule question, parmis les gardes de sécurité est ce qu il y en a un en particulier qui vous a sembler bizarre ou incompétent, en clair est-ce qu'il y en avait un qui ne semblait pas à sa place?"

Je continue à le fixer
"Reponds au monsieur, c'est mieux pour toi..."

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