Section commune.

*Arthur réussit à s'approcher suffisamment près de la coque du navire pour saisir un cordage et tirer dessus.
il lui faut une bonne dose de force pour faire se décrocher le cordage , heureusement mal attaché sur le pont.
le cordage en main , le détective nage entre les débris et les rochers pour finalement grimper sur un pic rocheux qui sort à peine de l'eau.

à peine stabilisé sur son promontoire improvisé , trois silhouettes se glissent hors du trou béant.
l'homme soutient l'une des femmes tandis que la seconde nage à leurs côtés.
la mer est forte et menace de les entraîner à chaque instant.
il lance le cordage vers les silhouettes afin de les aider.

Sullivan voyant arriver le cordage tend la main et le saisit.
aussitôt , il l'enroule autour de la taille de blandine et crie à Alice de s'en saisir avec lui.
le vieil homme halète , épuisé et frigorifié.
il crie de toute la force de ses poumons pour se faire entendre.*

-"tirez-nous de grâce , nous n'en pouvons plus..."

*il s'exprime , bien évidement , en anglais...*

*Je tire de toutes mes forces pour les ramener jusqu'au rocher sur lequel je me tiens.
Une fois ceci fait je me prépare à les aidé à rejoindre la plage en suivant les rochers.*

Cet homme est un bienfaiteur pour avoir une corde à portée de main et une telle force...la mienne a disparue depuis bien longtemps...je comprends pourquoi les chats n'aiment pas l'eau... ça vous entraine par le fond, avec l'impression d'étouffer, de suffoquer, quelle horrible sensation...

Mais il faut se battre, nous avons de l'aide, il ne faut pas la gâcher!

-Courage!

*Alice est la première a saisir la main secourable d'Arthur qui l'aide à se hisser sur le bout de rocher qui pointe hors de l'eau.
Sullivan projette toutes ses dernières forces dans ses bras pour hisser à son tour Blandine , bien affaiblie.
tandis qu'il la porte et qu'Arthur la saisit pour l'aider à le rejoindre , une vague plus forte que les autres frappe de plein fouet le vieil homme.

déjà épuisé , il n'a pas la force de lutter et est emporté par la vague dans le noir de la mer en furie.
il disparaît presque aussitôt dans l'écume , entraîné loin de vous.
le vent forcit encore et devient , tout comme la mer , votre ennemi.
Arthur , glisse et agrippe les rochers pour tenter de regagner le plus vite possible le rivage.
les cris se font plus rares autour de vous , la mort rôde en maîtresse absolue , guettant la moindre erreur que vous pourriez commettre...*

*Je récupère ma corde et attache l'une des extrémité autour de ma taille et love l'autre dans ma main gauche.*

-"Mesdemoiselles accrochez-vous à la corde autour de ma taille et surtout ne la lâché pas, je ne pourrais pas vous récupérer."

*Je commence ma progression vers la plage en m'accrochant aux rochers.
Dès que je serai à distance je lancerai l'extrémité de la corde aux personnes présentent sur la plage pour qu'ils nous tirent.*

-Mr Sullivan... mon murmure se perdit dans les profondeurs des eaux glacées, celles qui emportaient un ami...

C'est le moment tragique du livre, celui ou l'on se dit que l'on aurait pu et du faire ceci avant ce moment...la force me manque, mes genoux flanche, seules les larmes sur mes joues ont encore la force de se précipiter vers le sol...je déteste comparer ma vie à un livre...

*Al surveille votre progression avec anxiété.
quand Arthur est assez près , il lance le cordage et l'anglais s'en saisit avant de tirer en reculant, aidé par d'autres clients de l'hôtel.
peu à peu, vous revenez vers la plage et bientôt l'eau n'est plus qu'à la hauteur de votre taille.

Al lâche alors le cordage et entre dans l'eau pour aider le détective à récupérer les deux jeunes filles.
autour de vous, les secours s'organisent peu à peu et l'hôtelier crie à tous de venir s'abriter dans son établissement qui est le bâtiment le plus proche.
les clients de l'hôtel et les policiers arrivés en renfort aident les marins rescapés à grimper la petite colline qui surplombe la plage pour gagner l'hôtel...*

*je demande l'aide de Al pour m'aider à regagner l'hôtel. je sais que vu mon séjour dans l'eau il faut que je me réchauffe rapidement, tout danger n'est pas encore écarté.
Une fois à l'hôtel, je vais dans ma chambre pour me sécher et me changer.
Une fois cela, fais je descend au rez de chaussée pour connaître les raisons de ce drame...*

*Al aide les jeunes femmes à remonter vers l'hôtel puis les confies aux bons soins des clients qui sont restés au sec.
un jeune homme d'une vingtaine d'années à la chevelure rousse flamboyante, s'occupe de Blandine et d'Alice.
ils leur apporte bien vite des couvertures et du thé chaud pour les réchauffer.

Al fait comme Arthur et monte se changer afin de ne pas attraper froid avant de redescendre pour aider.
le cuisinier de l'hôtel prépare de la soupe avec du lard et des infusions tandis que l'hôtelière amène des couvertures, des peignoirs et quelques vieux vêtements propres pour permettre aux rescapés de se changer.

l'hôtelier court pour préparer des chambres à la hâte afin d'y loger pour le reste de la nuit les pauvres gens frigorifiés.
les policiers, continuent à faire la navette entre l'hôtel et la plage pour accompagner les naufragés, remettant à plus tard l'interrogatoire des survivants.

le jeune homme roux se nomme Hubert Frémant et venait d'arriver, le soir même, de Rennes pour rendre visite à sa grand-mère.
il enroule les couvertures autour des épaules des jeunes femmes et leur verse du thé avant de leur tendre les tasses en leur demandant d'une voix douce.*

-"avez-vous besoin d'autre chose, mesdemoiselles ?
je vais aller voir si je peux vous trouvez des vêtements secs et peut-être une chambre pour vous reposez."

*il part vers la cuisine tandis qu'Arthur et Al redescendent de leur chambre.
les personnes les plus proches d'eux sont les deux jeunes femmes que le détective à sauver...*

*M'adressant au deux demoiselles :*

-"Vous vous remettez de votre bain forcé??? On ne peut pas dire que votre arrivé soit des plus discrète... Vous savez se qui s'est passé?"

*Je commande une soupe aux lards avec un cognac.*

M'assurant de la santé de Blandine je remercie l'homme roux sans savoir quoi répondre à sa question... puis à l'homme qui nous a sorties de l'eau:

-Aucune idée

C'est bien la seule réponse qui me vient à l'esprit...il fait vraiment bon ici.

-"Ah....."

*je cherche des yeux un membres d'équipage s'il y en a un dans la pièce.*

Me rappelant brusquement le pourquoi du comment nous étions dans la cale...

-Sachez juste que cette jeune fille était enfermée dans une caisse dans la cale, nous tentions de la délivrer Mr Sullivan et moi lorsque nous furent enfermés dans la cale à notre tour jusqu'à cet accident...

Le mot accident me fait sourire... bienfait pour ces imbéciles. Je le perd en repensant à Mr Sullivan...

*juste à côté de vous, un homme grelotte sous sa couverture en buvant une tasse de thé chaud.
il est vêtu comme un marin, semble avoir dans la vingtaine d'années passées et possède un regard hanté.
le jeune homme roux revient pour annoncer qu'une chambre est à la disposition des deux jeunes femmes et leur laisse la clé.
voyant qu'Arthur et Al sont près des demoiselles, il s'incline avant d'aller aider d'autres rescapés...*

*Mes yeux s'agrandissent lorsque qu'Alice me dit que la jeune femme assise à coté d'elle était enfermé dans une caisse.
M'adressant à cette personne.*

-"Pardon??? Mais pourquoi??? Il faut le signaler à la police!!! Qui vous a fait ça?"

°°Je suis tombé dans une ville de fou!!!!°°

Comme un fantôme, elle pose un regard sur les gens comme si elle voyait à travers... Sans doute imagine-t-elle autre chose ? Sans doute le choc qui l'empêche de parler ou même de faire attention à ce qui passe autour.... elle se laisse faire, manquant de tomber dans les pommes au moindre effort.

*Al cligne des yeux et regarde Blandine, perplexe.
il se tourne légèrement vers Arthur pour dire.*

-"je crois que cette jeune femme est en état de choc..."

-"Oui ça se comprend vu ce qu'elles viennent de vire...
Allons voir si nous pouvons avoir d'avantages informations avec ce matelot."

*Je me dirige vers l'homme habillé en marin.*

-"Drôle de journée, n'est-ce pas? La cote n'est pas évidente à la navigation, les courants sont traître et les récifs partout, surtout lorsque c'est la première fois que le barreur arrive dans le coin..."

*J'espère le faire réagir, on dit que les marins ont un égaux assez développé...*

*le marin lève les yeux vers toi en secouant la tête, il parle en anglais.*

-"non monsieur, notre capitaine connaît bien le chemin, cela fait bien 10 ans qu'il le fait régulièrement.
mais...cette tempête s'est levée d'un coup et puis..."

*il regarde autour de lui pour être sûr que les policiers ne vont pas l'entendre.*

-"il s'est passé de drôle de choses durant la traversée..."

*l'homme a baissé le ton et continue à secouer doucement la tête comme pour tenter de chasser ce cauchemar qu'il est en train de vivre...*

-"Attendez."

*Je vais au bar et demande une bouteille de rhum puis reviens à ma place.*

-"Tenez buvez un verre cela vous fera du bien... Vous me parliez de drôles de chose qui se seraient passées durant la traversé?"

*le marin te lance un regard plein de gratitude quand il voit la bouteille de rhum et s'en sert un verre qu'il boit cul sec.
tandis qu'il remplit à nouveau son verre, il dit tout bas.*

-"oui monsieur, des choses étranges.
beaucoup de mes collègues sont tombés malades, ils devenaient de plus en plus faibles chaque jour et deux sont morts durant la traversée.
d'autres se sont mis à délirer sur le fantôme d'un moine qui se serait mis à hanter le navire.
cette traversée n'a pas été comme les autres, monsieur, non, vraiment pas..."

*il boit son second verre et le remplit à nouveau sans y toucher toutefois.
il guette ta réaction pour s'assurer que tu ne le prend pas pour un fou.
Al a vivement sursauter en entendant le marin parler d'un moine et tend l'oreille.
même si le matelot chuchote, la table avec les jeunes femmes étant tout près, il peut entendre la conversation sans soucis...*

*Je sors mon carnet et note les dires de cet homme. A voix basse et d'un air sérieux :*

-"Savez-vous de quel était la nature de votre chargement? Vous aviez des passagers?"

°° Décidément cette ville reçoit bien des saloperies d'Angleterre!°°

-"Quel étais votre port de départ?"

-"nous sommes partis de Portsmouth , monsieur.
quand à notre marchandise...il y avait des oeuvres d'art, des rouleaux de tissus, des ballots de bourrache, des caisses de terre pour des expériences scientifiques, des bouteilles de grands crus pour des restaurants et sûrement d'autres choses.
c'est le capitaine ou le second qui savent tout ça en détail, monsieur.
quand aux passagers..."

*le marin a l'air un peu mal à l'aise.
il regarde les policiers alentours et se penche un peu plus pour chuchoter.*

-"normalement, on ne devait pas en avoir mais...mais je sais que le capitaine a fait monter un couple à bord.
c'est le cuisinier qui me l'a dit...il amenait leur repas devant leur cabine.
c'est tout ce que je sais, moi, je ne les ai pas vu..."

* Au moment où le marin parle de la terre transportée soit disant pour des raisons scientifiques je regarde Al pour voir s'il a comprit le rapprochement.
Re portant mon attention sur le marin :*

-"Savez-vous si le capitaine ou son second se sont tirés indemne du naufrage?"

°° Si j'arrive à mettre la main sur le journal de bord je serais à qui cette terre était destinée. Cela me constituera une preuve tangible dans cette affaire farfelue...°°

*le marin regarde dans le salon avant de tristement secouer la tête.*

-"je n'en sais rien, monsieur...je l'espère."

*peu à peu, le salon se vide, les rescapés montent à l'étage pour se reposer et les policiers quittent l'hôtel.
il ne reste que Al et les deux jeunes filles, toi et le marin ainsi que le personnel de l'hôtel qui remet un peu d'ordre dans la pièce.
le matelot fini par se lever à son tour et s'apprête à aller se coucher.*

-"je vais aller dormir un peu...j'en ai bien besoin, bonsoir et merci de votre aide.
sans vous tous, il ne resterait pas grand monde du "Mauresque"..."