Varn (Partie roleplay).

La chambre

Erik a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 30

*Tu fouilles la chambre avec attention et tu rends compte que même le contenu de la poubelle a été fouillé. Un petit morceau de papier est rester coincé dans le grillage de la poubelle. Il n'y a rien inscrit dessus mais la couleur du papier, un peu brun, ne correspond à aucun des papiers éparpillés sur le sol. Cela te laisse penser qu'au moins un, peut-être même plus, papier de la poubelle a été emmené. Alors que tu es aplati au sol pour vérifier que rien ne traîne sous les meubles, ton regard est attiré par un clignotement rouge, sur ta droite. Il s'agit d'un petit objet qui a dû glissé sous la grosse commode qui trône dans la chambre. Les tiroirs du meuble ont été tirés et vidés mais il semble que les tueurs n'aient pas vu que ce petit objet était là. Quand tu récupères l'objet, il s'avère être un petit com-vox avec une fonction limitée d'enregistrement. Le clignotement signale que l'enregistreur est plein.

Quand tu enclenche la fonction écoute de l'appareil, tu entends ceci :
"J'ai trouvé des preuves, il faut que je prévienne l'inquisition au plus vite !" Puis une autre voix, un peu plus lointaine réplique : "Tu n'en auras pas le temps, infidèle !". S'ensuit des bruits de lutte puis des tirs. Le cri d'un homme puis le choc sourd d'un corps lourd qui tombe. La voix qui était lointaine semble plus proche et marmonne : "Vite, il faut trouver tout ce qu'il a et l'emporter. Grouillez-vous, le bruit va attirer du monde dans un instant. Des bruits caractéristiques d'une fouille sauvage et rapide se font encore entendre durant quelques secondes avant que l'enregistrement ne se coupe, la capacité restreinte de l'enregistreur ayant atteint ses limites. Le reste de ta fouille ne donne rien de plus Pour cette pièce.*

Est ce que la voix du 2ème me rappelle quelqu'un ?

(hrp : Fais-moi un jet d'intelligence s'il te plaît.)

Int34

Erik a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 7

chuis en forme!

*Tu as beau te creuser les méninges, cette seconde voix ne te rappelle vraiment rien. Dommage, cela aurait pu faciliter votre recherche du ou des tueurs.*

"Allez, je fouille les toilettes..." en mettant de côté les éléments trouvés.
Per32

Erik a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 83

*Tu ne trouves rien. Les toilettes sont propres et il n'y a aucune trace de fouille.*

Le séjour

Erik a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 42

*Le séjour ne recèle aucun indice.*

(hrp : Mithras étant revenu dans la maison, on peut poursuivre le rp en section commune. Wink

)

Le lendemain matin, tu regardes la navette décoller du toit du manoir Hardring, emportant dans ses flancs Mithras. Tu ne sais pas quand vous allez vous revoir exactement car sa formation va durer plusieurs mois. Maximus vient jusqu'à toi, tout en regardant la navette s'éloigner il te parle.

- Vous devez être un peu chagriné du départ de Mithras. J'ai vu dans les données-historique d'Athéna que vous étiez équipiers depuis un bon moment déjà. Je comprend cela, j'ai été dans votre cas...

Il ne développe pas plus mais montre les marches menant à l'intérieur.

- Je suis venu vous cherchez car Darayan veut nous voir. J'ai préféré venir à la place de ce sale rat de...euh, enfin je veux dire à la place d'Eisen, l'intendant.

Il sourit avant de te précéder jusqu'au bureau de l'inquisiteur. Devant la porte ouverte, Eisen vous regarde arriver. Il fusille Max du regard, visiblement très contrarié qu'on ai pu empiéter sur ses plates-bandes. En passant, Max lui tapote l'épaule et chuchote.

- Allons, allons, reprenez-vous, Eisen, sinon vous allez nous faire un malaise.

A l'intérieur du bureau, tous les autres sont déjà là et pouffent de rire presque à l'unanimité. Seule Athéna reste stoïque. Darayan pousse un soupir exaspéré qui met aussitôt fin à ce moment de gaieté. Il t'indique un siège, Varn, avant de s'adresser à Eisen.

- Vous pouvez fermer la porte, mon ami, je n'attend plus personne.

Le "mon ami" a un effet revivifiant pour l'intendant qui bombe le torse et vous lance un regard méprisant avant de fermer la porte. Si le visage de l'inquisiteur reste parfaitement neutre, une petite lueur amusée vient tout de même éclairer son regard. Reprenant son sérieux, il met en fonctionnement un holopix qui montre l'extérieur de la ruche Sibellus. L'image zoom et laisse défiler quelques instants un terrain escarpé de collines avant de se fixer sur un ensemble industriel en férobéton gris noirâtre.

- Voici l'usine Méditek qui fabrique les médikits que nous connaissons tous très bien. Le directeur de l'usine, Ulrik Brenner, est l'un de mes contacts. Il y a quelques jours, il m'a signalé des activités suspectes à l'intérieur de son établissement. Des médikits disparaissaient de ses entrepôts. Jusque là, rien de fâcheux, il pensait à un simple réseau de voleurs sauf qu'hier, il a surpris l'un de ses ouvriers en grande conversation avec une autre personne grâce à un com-vox xénos. Il m'a fait part de sa découverte et je lui ai demandé de surveiller son ouvrier et de me faire un compte rendu régulièrement, le temps que je mettre en place une nouvelle équipe à lui envoyer et que celle-ci apprenne un peu à se connaître. Il ne m'a pas contacté ce matin comme il aurait dû le faire. après vérifications, il n'est pas rentré chez lui, hier soir, toutefois je sais qu'il se trouve à l'usine en ce moment et vivant car il possède une montre-data qui le prouve. Finalement, vous n'aurez pas le temps de vous familiarisez les uns avec les autres car le temps presse.

Darayan manipule l'holo-pix et la vue de l'usine disparait pour laisser place à son plan intérieur. Là, un point vert clignote.

- Voilà Ulrik, dans son bureau et vivant comme le prouve sa montre-data.

Max grimace.

- Ça n'augure rien de bon...

Darayan approuve d'un hochement de tête.

- Je suis bien d'accord, Max, et c'est pour cela que je vous envoie à l'usine. Cette dernière continue à tourner car arrêter la production, c'est prendre le risque d'alerter les xénos ou les hérétiques qui les servent qu'ils ont été démasqués. Une navette atterrit en ce moment-même sur le toit.

Il se tourne vers Léto.

- Léto, vous prendrez les commandes de la navette.

Elle acquiesce tandis que l'inquisiteur se tourne vers toi, Varn.

- A vous de jouer, Varn. Les données concernant l'usine sont en train d'être téléchargées sur la tablette-data d'Athéna. Il y a plusieurs milliers d'ouvriers dans cette usine, donc soyez prudents. On n'a pas eu le temps de procéder à des vérifications pour déterminer combien d'hérétiques pouvaient avoir infiltré les rangs des travailleurs. On a rien sauf la localisation d'Ulrik...Extrayez-le de l'usine, c'est votre mission !

Léto demande.

- Si on ne sait pas combien il y a d'hérétiques, on risque de se retrouver nez à nez avec des milliers d'entre eux et de se faire descendre avant même d'être arrivé au bureau.

Darayan secoue la tête.

- J'ai prévenu les gardes impériaux, ils sont en train d'encercler l'usine en ce moment même, Léto. Ils n'interviendront qu'à votre signal, Varn. Infiltrez-vous dans l'usine et récupérer Ulrik. Au moindre problème, déclenchez la charge des gardes impériaux.

Il vous regarde tous, un par un.

- Des questions ?

Sa voix se fait pressante, pour bien vous faire comprendre qu'il n'a pas l'intention de retarder outre mesure votre départ.

"Non aucune, extraction au plus vite, conservation de la chaine de production, c'est très clair. " Je me lève et reste 2secondes face à lui au cas où il voudrait rajouter quelque chose.

Darayan hoche la tête.

- Bien, allez-y.

Vous passez à l'armurerie afin de faire le plein de munitions. Vous gagnez ensuite le toit du manoir et dès votre arrivée à la navette, Léto se met aux commandes afin de décoller au plus vite. durant le trajet, Quintus demande.

- On fait comment, chef ? On atterrit et on entre comme si de rien n'était ?

Phil grimace.

- On risque de ne pas passer inaperçu parmi les ouvriers...à moins d'arriver discrètement, de piquer des tenues et de se mêler à eux. Vous en pensez quoi, chef ?

"On a le plan des locaux? Si on peut faire plus rapide que la porte..."

- Oui, voilà.

Athéna pianote sur sa tablette-data et l'instant suivant, tous le monde reçoit le plan de l'usine.

"J'avais l'espoir d'une fenêtre... rien en toiture non plus?
S'il n'y en a pas, les réseaux de ventilation de bureaux sont rarement assez grands et pas vraiment assez discrets pour faire passer du monde en site occupé, mais au cas où, on a des infos là dessus?

Piquer des tenues, c'est pas con, par contre, pas à trop de monde à la fois, on sait si la sécu demande des badges?

La dernière solution serait plus cash: on rentre par devant, on bloque les couloirs de part et d'autre et celui vers la zone de production.
Par contre, il faut la puissance de feu d'un porte avion et espérer de les surprendre... pas idéal...

Quelqu'un contacte l'escadron de la garde impériale pour définir un code d'intervention.
Leto, tu resteras aux commandes pour l'extraction au plus vite."

"Sinon, qui fait des audits sur leurs produits? Des medikits, ça doit être contrôlé j'imagine ? On peut simuler une visite inopinée..."

Athéna secoue la tête.

- Les fenêtres sont trop étroites pour laisser passer une personne adulte. La toiture a des caméras un peu partout et les canalisations sont impraticables.

Les soldats sont assez dubitatifs quand à ta proposition de bloquer les couloirs. Phil ajoute.

- Pour le coup, si on opte pour cette solution, on oublie complètement l'effet de surprise et la discrétion.

Maximus prend la parole.

- Je pense que votre idée de voler des tenues est assez bonne. D'après les plans, la sécurité est plus loin. Toutefois, il doit y avoir des caméra-pix de surveillance dès l'entrée et ça, c'est un souci.

Athéna sourit.

- Pas vraiment, la sécurité du site est compartimentée, c'est vrai, pour un maximum d'efficacité mais j'ai pu cracker les caméra-pix de l'entrée. Vous pourrez allez dans les vestiaires sans vous faire voir des caméras.

Elle fait une petite moue.

- Par contre, je ne peux rien pour ce qui est des ouvriers que vous pourriez croisé dans les vestiaire.

Arès te demande, Varn.

- Qui désignez-vous pour aller chercher les tenues qu'il nous faut, chef ?

"C'est pour ça que j'ai dit que ce serait la dernière solution... William, récupérer les uniformes ? Ca me paraît être dans tes cordes... tu veux peut-être être accompagné? Qui sait être assez discret et se fondre dans le décor...?"

Will hoche la tête.

- Oui, j'y vais avec Ykar. On ne sera pas trop de deux pour embarquer toutes les tenues qu'il va nous falloir.

Les deux hommes partent vers l'entrée de l'usine tandis qu'Athéna les suit grâce à leur traceur. Elle te montre sa tablette-data et tu peu donc suivre leur progression en temps réel. Tout semble bien se passer et ils reviennent au bout d'une quinzaine de minutes à peine. Tout le monde enfile les tenues avant que Maximus demande.

- On y va franco ? On se sépare ? On fait comment ?

Athéna pousse un soupir agacé.

- Nous n'aurons pas de visuel du bureau du directeur, chef.

Virgile a un sourire goguenard.

- Ben alors, ma toute belle ? Tu n'as pas réussi à cracker les caméras-pix du bureau ?

Athéna lui jette un regard glacial.

- Si, mais les caméras-pix ont été mises hors service.

Virgile prend un air penaud.

- Ah ? Euh, désolé.

Athéna perd son air guindé et sourit, amusée de voir le soldat dans l'embarras.

Je mets la tenue au-dessus de mon armure composite pour garder qque choses de discret, et je met la capuche dans une poche.

"Will, tu as vu des choses qui pourraient être importantes à savoir?
Sinon,on planque les armes, on se répartit par deux ou trois pour ne pas faire troupeau. Je vais chercher le directeur dans son bureau avec Max. Pendant ce temps, les autres, vous restez répartis dans les vestiaires et quelques-uns dans les couloirs comme si vous alliez à la cafétéria ou vers la ligne de prod sans trop vous éloigner.
Dès qu'on sort avec le directeur, tout le monde sort par petits groupes de 2 ou 3.
Leto, si on te dit "lance la charge", c'est que la situation part en vrille, tu demandes à la garde impériale de foncer.
Des questions ou des idées ? "

Will secoue la tête.

- Rien au niveau des vestiaires. Les agents de sécurité sont 4 côté infirmerie et 4 côté bureau du directeur. Ils sont détendus, preuve qu'ils doivent ignorés ce qui se trame sous leur nez. La porte du bureau du directeur est en face de celle des agents par contre...

Les autres grimacent en entendant ça...sauf Livia qui sourit.

- Pas de soucis, je m'occupe d'eux.

Elle montre un micro-masque qu'elle tient dans sa main tandis que dans l'autre se trouve une bombe aérosol.

- Je rentre, je ferme la porte et je libère le gaz contenu dans le "pschitt magique". Ils n'auront pas le temps de réagir et resteront endormis durant au minimum 1h.

Tous se tournent vers toi, Varn, pour savoir si tu approuves ce que vient de dire Livia.

"Pas très conventionnel mais autant éviter qu'ils nous dérangent... ils ne voient peut-être pas grand chose mais ça peut suffire. Athéna, les locaux secu sont filmés ? Si oui, peux tu y mettre une boucle, histoire que leurs collègues ne les voient pas dormir..."

Athéna acquiesce.

- Je m'y met de suite.

Elle prend sa tablette-data et pianote dessus durant quelques instants. Elle fini par relever la tête.

- C'est bon, j'ai mis une boucle sur les vidéos-pix de la salle de garde où va opérer Livia, ainsi que dans le couloir menant au bureau du directeur.

Livia hoche la tête et part à son tour. Vous attendez quelques instants avant d'entendre la voix, rendue nasillarde par le port du masque à gaz, de la jeune racaille dans vos com-vox.

- C'est bon, ils dorment, à vous de jouer ! Je reste en couverture dans la salle des belles au bois dormant, au cas où on viendrait nous cherchez des noises via le couloir.

Varn, tu prends Max avec toi et tu t'approches de la porte du directeur. Évidemment, celle-ci est fermée à clef...

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