Arthur Debrefeuille , France , 1885. (partie roleplay)

*La banshee évite ta lame en ricanant mais Al n'est pas resté sans rien faire. Il charge la créature et la percute violemment. Elle est déstabilisée et tombe au sol, en même temps que Al. Cette chute te laisse quelques précieuses secondes pour tenter de récupérer ta lame et de frapper.*

(hrp : Un jet d'habilité s'il te plais.)

*Tu te précipites sur ta lame tandis que Al tente de son mieux de retenir la créature. Il tente de la bloquer mais reçois un coup de poing en pleine face qui l'assomme. De nouveau, Al te fait gagner quelques secondes supplémentaires pour te permettre de frapper.*

(hrp : Un jet d'aptitudes physiques s'il te plais ? et au fait, regarde dans la section "coin des modérateurs" pour répondre à ma question )

*Tu saisis ton arme et tu frappes aussitôt. Ta lame s'enfonce dans la gorge de la banshee qui te regarde en écarquillant les yeux de surprise. Lorsque tu retires la lame, la créature se tient la gorge, qui laisse passer un flot de sang, d'une main . De son autre main, elle lève son épée pour te frapper à la jambe.*

- Banshee =

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*Je tente une parade.....*

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*Ta parade ne bloque pas l'attaque de ton ennemie. La lame de l'épée transperce ta jambe de part en part au niveau du mollet droit : la douleur est fulgurante. La créature semble encore avoir de la ressource malgré la terrible blessure que tu lui a faites.*

(hrp : à toi de jouer. Où veux-tu la frapper ?")

*Je vise la tête.*

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41

*Ton geste est précis et surtout rapide pour ne pas laisser à la banshee le temps de réagir. Ta lame plonge dans le crâne, transperce le cerveau de la créature et ressort sur un côté de la tête. La banshee s'écroule, morte.*

*Je me laisse tomber à terre. Je me sers de la manche de ma veste pour me faire un bandage de fortune à mon mollet.*

-"Ça va Al?"

*Al refait surface et se tient la mâchoire en grognant de douleurs.*

-"Outch, elle a une sacrée droite, la bougresse."

*Il réalise à cet instant que tu es blessé.*

-"Arthur, ça va ? Bon sang, elle ne t'a pas raté non plus. Je vais t'aider à marcher. Il faut trouver les deux autres. Il ne doivent pas être bien loin. Par contre, j'espère que cette créature n'avait pas de serviteurs...Restons très prudents."

*Vous explorez les tunnels en faisant le moins de bruit possible et finalement, le dernier tunnel vous conduit à une salle avec une cellule où sont enfermés le médecin et l'inspecteur. Tous les deux sourient en vous voyant arriver et vous rassurent sur le fait que la banshee n'avait pas de serviteurs. Une fois libres, tous le monde sort du tumulus.

Le docteur Magnus propose d'aller jusqu'à chez lui afin de soigner ta blessure. Pierrick décline l'offre en expliquant qu'il doit rentrer chez lui. Ses traits tirés montrent qu'il a dépassé son seuil de tolérance pour la journée et qu'il a besoin de repos. Al te regarde et demande.*

-"Je crois qu'il vaut mieux suivre le docteur Magnus pour qu'il te soigne, non ?"

(hrp : As-tu pris l'arme de la banshee ou l'as-tu laissée sur place ?)

*Je vais me faire soigner et oui j'ai pris la lame de la créature.*

*Le docteur Magnus soigne tes blessures et te remercie encore, toi et Al, de l'avoir délivré. Il vous raccompagne à la porte. Tu sens bien que l'homme a juste envie d'oublier très vite ses déboires surnaturels et de reprendre une vie normale. Al t'accompagne chez toi. En arrivant, il te dit d'un air entendu.*

-"Je comprend le docteur Magnus. Je pense que ce brave homme va reprendre une vie normale et se tenir éloigné de tous ce qui sort de l'ordinaire. Bien évidemment, avec un voisin loup-garou, cela risque d'être difficile pour lui...Je prendrais bien une tasse de thé. M'en offrirais-tu une avant que je ne me mette à la recherche d'une chambre d'hôtel pour les jours à venir ?"

-"Tu plaisante. J'ai de quoi te loger ici. Tu ne vas pas dormir à l'hôtel!"

*Je vais préparé le thé avec des petits gâteaux.
On s'installe au salon.*

-"Je me dis parfois que j'aurais dût moi aussi reprendre une vie normale. J'ai en ce moment une sorcière qui m'en veut à mort. Ce n'est cd qui a de plus sûr dans la vie. Par moment j'ai l'impression de jouer avec le feu...."

*Al hoche la tête.*

-"Ah oui, Shayan m'en a vaguement parlé. Elle va tenter de t'aider mais je suppose que ta sorcière va se tenir sur le qui-vive. Peut-être serait-il bien de partir quelques jours afin de laisser le temps à shayan de régler son compte à cette donzelle ? Qu'en penses-tu ? Je te proposerais bien un séjour sur l'île de Bréhat. Ce n'est pas trop loin et cela te mettra à l'abri. Il y a un bon hôtel et le lieu est calme. Qu'en dis-tu ?"

-"Pourquoi pas. Un peu de repos ne me fera pas de mal. Quoique ma dernière expédition sur une île bretonne n'est pas été de tout repos."

-"Alors, c'est décidé, prépare tes affaires, nous partirons dès demain matin. Il faudra prévenir l'inspecteur afin qu'il ne s'inquiète pas de ton absence. Mais au fait, racontes-moi un peu ce qui t'es arrivé la dernière fois que tu as été sur une île bretonne, cela m'intéresse fort."

*Al te remercie pour ton hospitalité et fait honneur au thé et aux petits gâteaux. Il soupire d'aise et se détend dans un fauteuil moelleux du salon, attendant le récit de tes aventures îliennes.*

-"Disons que mon séjour sur l'île de Cézembre m'a confirmé l'idée qu'il existe des choses et des créatures qu'il ne faut pas avoir contre soi...."

*Je ne raconte pas plus sur mon aventure sur Cézembre.*

-"Allons nous coucher. Nous partirons demain matin de bonne heure."

*La nuit est réparatrice et tu te lèves le matin en pleine forme. Al est déjà debout et vous prenez le petit déjeuner ensemble. Un fiacre est appelé afin de vous menez jusqu'à la gare. Le train vous conduit jusqu'à Ploubazlanec et un fiacre termine de vous acheminez jusqu'à l'Arcouest où se trouve l'embarcadère pour l'île de Bréhat. La nuit est tombée lorsque vous arrivez devant l'hôtel du Port Clos de l'île.

Un homme d'une quarantaine d'années vous accueille en souriant. Il est grassouillet, a des cheveux courts roux et des yeux couleurs ambre du plus bel effet et porte de petites lunettes rondes.*

-"Bonsoir messieurs, vous désirez une chambre ?"

*Al avec un sourire plein d'humour répond.*

-"Plutôt deux chambres, merci. Pouvons-nous dîner ?"

*L'hôtelier hoche la tête et vous précède dans l'escalier jusqu'au premier étage. Il vous donne une chambre l'une en face de l'autre et vous dit que le dîner vous sera servi dans dix minutes. Les chambres sont identiques : un lit, une armoire, une commode, une table avec un broc, une bassine et un nécessaire de toilette.

Tu rejoins Al dans la salle vide du restaurant de l'hôtel et bientôt une femme grande, maigre, aux cheveux blonds relevés en chignon, aux yeux bleus d'une quarantaine d'années s'approche de vous.*

-"Je peux vous proposez pâté en croûte, brandade de morue et crème caramel. Cela vous ira-t-il, messieurs ?"

*Dehors, la brume venant de la mer commence à envahir la grève du port...*

-"Ça sera parfait."

*Une fois que le serveur est parti.*

-"Tu as une idée de ce que l'on pourra faire pour passer le temps sur cette île? N'oublis pas que je suis parisien, le calme oui s'enterré non. Il y a peut-être un café qui ferme un peu tard avec du monde...."

*Al sourit.*

-"Il y a le moulin Crech Tarek. Contrairement à ce que l'on peut croire, c'est un café. Erwan Crech est le descendant du meunier mais n'ayant aucunement la vocation pour faire de la farine, il a reconvertit le vieux moulin de son aïeul en café. Crois-moi, c'est un endroit vraiment étonnant et très convivial. Erwan fait venir des musiciens régulièrement et lui-même se met quelquefois au piano. On y boit du cidre ou du chouchen de bonne qualité et j'y ai fais des parties de cartes endiablées."

*Après le dîner, Al te mène à travers le brouillard jusqu'au vieux moulin. En approchant, une musique entraînante se fait entendre et lorsque Al ouvre la porte du lieu, un brouhaha bien sympathique vous accueille. Une bonne vingtaine de personnes se trouve dans la vaste salle et discutent, jouent ou écoutent avec entrain la musique jouée par les 4 musiciens présents. Derrière le bar, un homme d'une trentaine d'années, les cheveux blonds, les yeux noisettes avec un sourire jovial rivé aux lèvres essuie des verres.

Il vous salue d'une main à votre entrée et vous fait signe d'approcher. Il reconnaît Al et son sourire s'élargit. Les gens présents n'ont pas réellement bronchés à votre entrée. Ils sont visiblement habitués à voir des touristes dans leur île.*

-"Bonsoir Al, il y avait longtemps...Vous semblez en pleine forme..."

*Le barman te regarde.*

-"Bonsoir monsieur, enchanté de rencontrer un ami de Al. Alors messieurs, Cidre brut, chouchen ou simplement une bière ?"

-"Une bière pour moi merci.
Dis-moi Al : tu es un habitué des lieux?
On s'installe au comptoir ou en salle? Je ne voudrais pas déroger à tes habitudes? "

*J'observe l'assemblée en comptant bien profiter de cette soirée.*

-"J'ai passé une partie de mon enfance à l'Arcouest, chez une vieille grand-tante adorable. J'étais ami du fils du capitaine qui menait son bateau pour faire la liaison avec l'île de Bréhat. Du coup, avec Gwenaël, mon ami, nous passions souvent la journée sur Bréhat pour jouer et nous repartions avec le dernier passage du bateau. Lorsque je viens en Bretagne, j'ai gardé l'habitude de venir sur l'île faire un tour. Je viens alors au moulin boire un verre ou deux avant de faire une promenade et de regagner le continent. Voilà pourquoi Erwan Crech me connait assez bien. Viens, allons nous mettre dans le coin, là-bas, on a une vue de toute la salle et de la porte d'entrée."

*Al t'entraîne vers la fameuse table et le barman viens vous servir vos commandes. Al déguste ce qu'il a commandé : une grande bolée de cidre brut. Il te sourit tandis que les habitués se mettent à chanter un chant de marins entraînant. L'ambiance est vraiment à la fête et Al te demande.*

-"Alors, mon ami, n'est ce pas un endroit sympathique ? Peut-être veux-tu faire une partie de cartes avec moi ?"

-" Avec plaisir mon ami."

*La soirée est vraiment plaisante. Les parties de cartes s'enchaînent et les boissons également. Vers 4h du matin, vous regagnez l'hôtel dans un brouillard qui s'est un peu allégé. Lorsque Al frappe à ta porte, tu entends la cloche de l'église sonner midi. Al sourit en te voyant, les cheveux en bataille, devant la porte.*

-"Bien dormi ? Il fait un temps splendide, allons déjeuner puis je te ferais visiter un peu les lieux..."