Arthur Debrefeuille , France , 1885. (partie roleplay)

-"Avec grand plaisir...
Savez-vous quand votre maître rentrera-t-il?"

*En entrant j'observe l'intérieur en cherchant quelque chose d'anormal.*

-"Le docteur Magnus est partit tôt ce matin au quartier des pêcheurs, à la sortie de la ville. Les pauvres gens sont presque tous tombés malade et le docteur a eu peur qu'il ne s'agisse d'une épidémie. Il ne rentrera certainement pas de bonne heure. Je dirais pas avant au moins l'heure du dîner.

Il a eu de la chance de ne rien attraper. Ce n'est pas comme Mr Lemorlec, le vétérinaire, qui a été bien malade. Pauvre homme, déjà que j'ai bien faillit lui causer involontairement du tord l'autre soir au dîner en ne sachant pas qu'il était allergique à l'argent. Heureusement qu'il a vu que les couverts étaient de ce métal sinon, vous imaginez la catastrophe ?

Bref, la pauvre docteur est revenu du quartier des pêcheurs malade comme pas possible. Il a même passé la nuit chez monsieur alors qu'il habite dans l'immeuble, pour dire..."

*Pendant que Pierrick interroge la cuisinière sur les cambriolages, tu observes discrètement les lieux et tu vois dans le couloir deux marches descendantes vers une porte en métal. Cette porte n'est pas visible de l'entrée. Tu supposes qu'il s'agit soit d'un étage inférieur soit d'un accès direct à la cave de l'immeuble. A part cela, rien dans ce que tu vois ne laisse à penser que quelque chose sortant de l'ordinaire se trouve ici.

Pierrick te regarde de temps à autre tout en notant ce que lui dit la cuisinière sur un calepin. Il t'interroge du regarde afin de savoir si tu vois quelque chose ou pas...*

*Je viens parler en face de cette dame.*

-"Mr Lemorlec a dormi quelle nuit précisément ici?"

-"La nuit dernière, monsieur."

*La cuisinière te regarde avant de regarder l'inspecteur.*

-"Pourquoi ? Vous ne soupçonnez tout de même pas monsieur Lemorlec de faire partie de ces brigands ?"

-"Non rassurez-vous mais nous aurions besoin de le voir pour lui poser quelques questions...
Où ce situe son appartement?"

-"Au deuxième étage, monsieur."

-"Je vous remercie pour votre aide. Nous repasserons peut-être ce soir pour voir le docteur.
Bonne journée madame."

*J'entraine l'inspecteur hors de l'appartement.*

-"Nous nous sommes peut-être trompé d'ennemi. Allons voir ce vétérinaire."

*Je monte les deux étage et je frappe à la porte de l'appartement du vétérinaire.*

*La porte s'ouvre sur une jeune femme d'une trentaine d'années à peine, grande, athlétique, possédant un visage ravissant quoiqu'un peu trop carré. Ses cheveux bruns sont attachés en queue de cheval et ses yeux noisettes sont amicaux.

Elle est vêtue d'une robe aux tons d'automne de bonne qualité sans être luxueuse qui la met bien en valeur. Elle sourit et demande.*

-"Bonjour, c'est pour quoi ?"

*Derrière elle, tu vois jouer deux bambins d'une dizaine d'années environ. La petite fille a les cheveux blond platine et des yeux bleu clair tandis que le garçonnet a la chevelure et la couleur d'yeux de sa mère. Pierrick sort son petit discours d'enquête sur des cambriolages avec aplomb.

Il a eu le temps de le peaufiner avec la cuisinière du rez de chaussée. Bien qu'il soit convaincant et qu'il n'hésite pas, tu notes le haussement de sourcils de la jeune femme et une petite lueur de suspicion qui s'installe presque aussitôt dans son beau regard noisette.

Néanmoins, devant la plaque d'officier de police de Pierrick, la jeune femme, épouse du vétérinaire et répondant au prénom d'Auréline, s'efface pour vous invitez tous les deux à entrer. Aussitôt, les enfants s'en vont continuer leur jeu dans leur chambre, habitué à laisser la place aux adultes.

En bonne maîtresse de maison, Auréline propose une tasse de thé ou de café, au choix. Pierrick, qui ne veut pas paraître malpoli, accepte une tasse de café. Les yeux de la dame se posent sur toi afin de savoir si tu prendras également quelque chose.*

-"Du café également.... Vois mari était-il présent?"

°°Je n'avais pas prévu la présence d'une famille. Je n'aime pas ça... Il sont également lycanthrope?°°

-"Nous avons appris qu'il était souffrant????....."

* J’observe ses réactions éventuelles.*

*Elle te verse un café et s'en sert un dans la foulée avant de s'attabler avec vous deux. Elle hoche la tête lorsque tu parles de son époux.*

-"Oui mon mari est présent mais il se repose et je vous demande d'excuser son absence. Il a été très malade hier et il reste encore affaibli par la forte fièvre qui l'a saisit. Je suppose qu'il a attrapé le virus qui touche les pauvres gens du quartier des pêcheurs à la sortie de la ville.

Ce vilain mal a fait des morts parmi ces infortunés pêcheurs et mon époux accompagnait deux de ses collègues médecins pour soigner la population du quartier. Ils avaient grand peur que le mal ne s'étende au reste de la ville."

*La gamine aux cheveux platine montre le bout de son nez derrière le mur du couloir donnant dans la cuisine et dit d'une voix ravie de s'immiscer dans la conversation des grands.*

-"Oui, papa a été attaqué par la méchante banshee. Il a eu de la chance de ne pas périr."

*Auréline sursaute vivement et se tourne vers sa fille d'un air sévère.*

-"Je t'ai déjà dit de ne pas écouter les bêtises que peut te raconter ton frère, mon ange. Tu sais bien qu'il adore te faire croire n'importe quoi. Allez file dans ta chambre et continue à jouer sans faire trop de bruit, je te prie."

*La petite fille ouvre la bouche pour dire quelque chose mais le regard dur de sa mère lui cloue le bec et elle soupire avant de disparaitre derrière le mur.*

*Je regarde l'inspecteur puis reviens sur la femme du vétérinaire.*

-"Nous devons parler au plus vite à votre mari. Je sais que cette requête peut sembler incongrue mais c'est d'une importance capitale que nous puissions nous entretenir avec lui."

*J'essaye de la persuader de nous laisser voir son mari... Un jet???????*

*D'abord réticente, Auréline finit par soupirer avant de hocher la tête.*

-"Soit, suivez-moi, mais je m'excuse encore de vous obligez à vous entretenir dans la chambre avec mon époux. Mais il est encore bien faible."

*La jeune femme vous mène donc la chambre où son mari se tient, assis, dans le lit. C'est un homme d'une trentaine d'années passées, à la chevelure blonde platine presque blanche, aux yeux d'un bleu très clair et à la barbiche soigneusement taillée. Sa taille est impressionnante, tout autant que son gabarit.

L'homme mesure plus de 2m, visiblement, mais son visage souriant inspire confiance et atténue l'impression de danger qui émane de sa forte stature. Pour l'heure, ses traits sont tirés et il semble fatigué. Il sourit néanmoins et fait un signe de tête à son épouse qui vous laisse entre hommes.

Félicien vous fait invite d'un geste de la main à vous assoir dans des fauteuils qui forment avec une petite table basse, un mini salon dans la chambre.*

-"Je vous en prie, messieurs, asseyez-vous. Je suis navré de vous recevoir ainsi mais j'ai été très malade ces dernières heures et je me remet doucement d'une forte fièvre. Je suis le docteur Lemorlec, enchanté, que puis-je faire pour vous ?"

*je m'assis.*

-"Nous sommes désolés de vous déranger mais nous enquêtes sur des faits étranges qui se seraient produit dans la régions...
Mais dites moi qu'est ce qu'il vous est arrivé... Vous semblé d'une constitution à toute épreuve... Une fièvre soudaine?"

*Je l'observe attentivement pendant toute notre discussion.*

Roule.........

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85

Zut

*Les traits du vétérinaire ne te livrent rien de spécial mais, depuis ton arrivée dans cet appartement, tu as une vague sensation de danger. L'impression est diffuse mais bien présente et dérangeante. Félicien hausse les épaules et répond d'une voix lasse.*

-"J'ai aidé un confrère à soigner des pêcheurs malades à la sortie de la ville. Il semblerait qu'une épidémie touche ces gens et j'ai bien peur que cela ne s'étende si nous n'y prenons garde. Mais vous parlez de faits étranges se déroulant dans la région...De quoi parlez-vous au juste ?"

* J'ignore sa question.*

-"La maladie qui frappe ses pêcheurs est la même qui vous clou au lit?"

*Le vétérinaire approuve d'un hochement de tête.*

-"Oui, mais ne craignez rien, je ne suis plus contagieux."

*Le fait que tu n'ai pas répondu à sa question semble avoir quelque peu contrarié le bonhomme qui fronce les sourcils. Quasi au même instant, le sentiment de danger qui émane de lui se renforce et tu vois l'inspecteur se contracter. La main de Pierrick glisse vers son arme, caché son son pardessus. Tu ne sembles pas être le seul à ressentir l'impression de danger imminent. La voix d'Auréline derrière Pierrick le fait sursauter et pousser un petit cri de surprise.*

-"Tout va bien messieurs ?"

*Tu vois de la sueur perler au front de Pierrick qui se ressaisit de son mieux. Il offre un sourire crispé à la dame et répond d'une voix qui reste très assurée malgré l'état de stress du policier.*

-"Oui, madame, tout va bien, merci."

* J'attends que la femme parte et je me prépare à ce que le vétérinaire réagisse très mal. Je me prépare à me défendre avec mon couteau en argent.*

-"Je sais que vous n'êtes pas malade... Enfin de la façon traditionnelle du terme.... Je connais la nature de votre mal. Vous avez croisé une femme qui vous a jeté un sort...
Dites moi ce qui s'est passé la nuit où vous êtes tombé soit disant malade. Je peux vous aider."

*Le vétérinaire ouvre des yeux ronds lorsque tu lui dis qu'il a été victime d'un sort. Il fronce les sourcils un peu plus et tu vois du coin de l’œil Pierrick saisir la crosse de son arme et la sortir un peu de son étui. Le géant assis dans son lit secoue la tête et dit d'une voix las.*

-"Par Gaïa, bien des gens semblent être au courant de choses dont ils ne devraient même pas avoir conscience dans cette ville..."

*Il pose son regard pénétrant sur toi et sur Pierrick et semble hésiter à parler. Il fini par hausser les épaules avant de reprendre la parole.*

-"Bien, puisque vous semblez si bien renseigner, je ne vais pas vous cacher ce que je sais. Un ancien tumulus se trouve près du quartier des pêcheurs. Une banshee en est la gardienne et oui, lorsqu'elle m'a vu, elle m'a lancé un sortilège comme elle l'a fait aux pauvres hères de ce quartier. J'ai la chance d'être plus robuste et d'y avoir survécu, mais cela tue les pêcheurs et j'ai peur que cette...malédiction ne finissent par toucher toute la ville. Voilà, vous en savez à peu près autant que moi.

Mon confrère, le docteur William Magnus, qui habite au rez de chaussée est en ce moment même en train de se documenter afin d'en savoir un peu plus sur cette créature et comment la combattre. Il est soit dans l'intra muros, soit au quartier des pêcheurs. Mais vous, comment savez-vous ? Qui vous a mis au courant de ce qui se passe ?"

*Le vétérinaire t'observe bien, toi, et ne semble pas faire cas de Pierrick qui a pourtant visiblement la main sur la crosse de son arme. Comme s'il "sentait" que tu dissimules sur toi de l'argent massif.*

*Je me calme et ne pense plus à utiliser mon couteau.*

-"J'ai également des problèmes avec une sorcière en ce moment et je fais attention à ma protection autour de moi. J'habité près d'ici et une amie a détecter le sort que vous porter sur vous. J'ai cru que cette sorcière vous avait jeter un sort pour me tuer. Voilà pourquoi nous sommes ici mais il semblerait que nous ayons affaire à deux sorcière différentes..."

*Félicien hausse les sourcils.*

-"Deux sorcières ? Voilà qui est fâcheux, en effet. Peut-être pourrais-je vous aidez...Enfin, lorsque je serais tout à fait remis. Je pense que demain, tout sera rentrer dans l'ordre pour moi."

*Pierrick se détend également, sentant la tension émanant du vétérinaire fléchir. Étrangement, la sensation de danger émanant de cet homme varie selon son humeur. Pour l'heure, il semble être moins méfiant et moins sur la défensive vis à vis de vous deux, ce qui explique que vous vous sentiez mieux. Le vétérinaire te demande d'un air fort intéressé.*

-"Mais dites-moi plutôt comment êtes-vous au courant des sorcières, des sorts ou de ce qui touche au surnaturel, messieurs ?"