Arthur Debrefeuille , France , 1885. (partie roleplay)

*après avoir déjeuner et t'être renseigner sur l'emplacement de la mairie , tu sors de l'hôtel pour t'y rendre à pieds.
le temps s'est dégradé et une pluie battante détrempe le sol.
un vent froid vient couronner ce temps de chien et tu entends derrière toi la voix de l'hôtelier.*

-"je crois bien que c'est partit pour le reste de la journée...le ciel est bas et les mouettes rasent le sol , c'est pas bon signe."

*alors qu'il dit cela , tu vois un fiacre s'approcher et venir s'arrêter devant l'hôtel.
en descend un homme d'une trentaine d'années incroyablement musclé.
il doit peser bien plus d'une centaine de kilos et mesurer pas moins de 2m.
l'hôtelier en reste bouche bée et regarde le nouvel arrivant avec une certaine crainte.

l'homme a un visage dénué de beauté et une mâchoire carrée qui n'aide pas à le rendre plus séduisant.
ses longs cheveux noirs de jais sont laissés libre et flottent dans le vent tandis que son regard tout aussi noir se pose successivement sur toi et l'hôtelier.
il est vêtu d'un costume élégant gris foncé et d'un manteau-cape noir en soie et velours.

il porte des gants de cuir finement décorés d'arabesques et tient une canne en bois sombre orné d'une tête de lion en argent.
il se retourne et jette négligemment au cocher quelques pièces de monnaie avant de s'approcher et de vous surplomber de toute sa hauteur.
sa voix , quand il parle , est grave et possède un accent britannique très prononcé.*

-"bonjour , qui de vous deux est le propriétaire de cet hôtel ?"

*après quelques secondes d'hésitation , l'hôtelier lève la main.*

-"eu , c'est...c'est moi , bonjour monsieur...je peux vous aidez ?"

*l'homme détaille brièvement ton voisin et lui répond avec raideur.*

-"c'est possible , je cherche la demeure du docteur Moriarty."

*l'hôtelier , soulagé de voir que le géant ne désire pas rester dans son établissement , se montre soudain plus enclin à le renseigner.
il lui indique le chemin à prendre et ose même demander.*

-"excusez-moi de vous demandez cela , mais votre route passe devant la mairie et monsieur voulait s'y rendre justement.
mais le temps est exécrable et je me permet de vous demandez si vous ne verriez pas d'inconvénient à partager votre fiacre avec monsieur jusqu'à la mairie ?"

*le géant hausse un sourcil et te regarde avec plus d'attention.
il te fixe sans sourire et aucune émotion ne se lit dans ses yeux sombres.
finalement , il acquiesce lentement.*

-"puisque notre trajet passe près de la mairie , je n'y vois aucune gène...vous pouvez monter."

*l'hôtelier se confond en remerciement avant de rentrer vivement dans son établissement.
le géant le regarde faire avec un sourire dédaigneux avant de remonter , à ta suite , dans le fiacre qui se met en route...*

*Assis en face du molosse de l'observe sans m'en caché.*

°° Belle bête s'il lui venait l'idée de ma sauter dessus : je le repousse du pied, les épaules contre la paroi du véhicule. Cela me laissera le temps de dégainer et de lui vider mon chargeur dans le buffet... Je ne suis même pas sûr que ça suffira, j'aurai du prendre de l'anti éléphant...°°

*Pour lui monter que sa forte stature ne m'impressionne pas.*

-"Et vous êtes en visite dans la région... Pour affaire ou vacances...C'est incroyable comme le temps peut changer rapidement..."

*Je continus jusqu'à ce qu'il me répond ou que l'un de nous arrive à destination.*

*l'homme te fixe d'un regard de prédateur qui est assez dérangeant.
il te répond en parlant d'une voix nonchalante.*

-"je viens rendre visite au docteur Moriarty durant mes vacances.
je suis le docteur Armand Fornirel de Paris.
et vous êtes ?"

*je me force de lui décroche mon plus beau sourire. En me tenant sur mes gardes.*

-" Arthur Debrefeuille détective privé, de Paris également.
Et vous êtes docteur en quoi?..."

-"en médecine légale , mon cher.
c'est une technique encore très récente qui permet grâce à un examen minutieux d'un cadavre de savoir comment il est mort et d'apporter des indications précieuses pour l'enquête policière qui découle de ces morts suspectes.

je travaille à la section de médecine légale de l'hôpital Necker à Paris.
et vous-même , quel est votre métier ?
êtes-vous en vacances dans la région ?"

*le voyage est court et bientôt , le fiacre s'immobilise devant la marie de Dinard...*

-"Comme c'est intéressant, nous sommes dans la même branche : vous trouvez comme ils sont mort et moi pourquoi... On est un peu collègue en fait.
Je travail en ce moment dans cette ville.
Tiens, je suis arrivé à destination je fut ravis de vous avoir rencontré monsieur, dommage que ce fut si court.
Je suis à l'hôtel devant lequel vous m'avez rencontré. Si vous désirez continuer cette conversation j'en serai ravi."

*Je descend de la voiture.*

HJ : Je n'ai pas répondu pour mon métier vu que je lui ai déjà dit dans le poste précédent.

(HRP : arf vi j'avais zappé , désolée )

*Armand hoche la tête.*

-"si j'ai du temps , ce sera avec plaisir monsieur Debrefeuille.
bonne après-midi à vous..."

*à peine descendu , le fiacre repart et tu gagnes rapidement l'intérieur du bâtiment administratif afin de ne pas te retrouver trempé par la pluie qui ne cesse de tomber.
dans le hall , un homme de cinquante ans te regarde avec intérêt.
il repose son journal et sourit de façon tout artificielle.*

-"bonjour monsieur , puis-je vous être utile ?"

HJ : pas grave ça arrive même aux meilleurs.


-" Bonjour, je souhaiterai rencontrer un ou une des collègues Gwendoline Lekerlan. je me nomme Arthur Debrefeuille, détective privé, chargé par sa famille d'enquêter sur sa disparition."

*Je lui montre le document signé par Edouard.*

-"Je viens de Paris pour résoudre cette affaire et de nombreuse personnes la bas se posent des questions sur la sûreté à Dinard et dans ses environs... Il serait aussi possible que j'ai besoin de d'interroger monsieur le maire... Il est dans la région en ce moment?...
Vous saviez que la famille de mademoiselle Lekerlan est du genre très influante comme on dit à Paris? Sa disparition a fait beaucoup de bruit à la capitale même si il semble qu'ici ça ne soit pas le cas."

*l'homme blémit en entendant ce que tu dis.
il se lève aussitôt et répond en bafouillant un peu , visiblement impressionné par ta tirade.*

-"oh...euh...oui , mademoiselle Gwendoline...ne dites pas cela monsieur , tout le monde ici s'inquiète grandement de la disparition de notre jeune collègue.
nous ferons tout notre possible pour vous aidez dans votre enquête comme nous l'avons fait avec la gendarmerie.
Monsieur Crolard , le maire , est en ville en ce moment oui mais il est très occupé.

il faudrait voir avoir sa secrétaire pour avoir un rendez-vous , c'est au premier étage.
mademoiselle Gwendoline travaille au registre des livrets de famille.
elle fait équipe avec madame Lebouteiller.
elle est au rez-de-chaussée , là , juste la porte à ma gauche..."

*Le visage ferme, je lève les yeux au ciel.*

-"Ne dérangez pas monsieur le maire pour le moment je commencerai par sa collègue, merci mon ami."

*je me dirige d'un pas décidé vers la porte située à sa gauche. Frappe fermement et entre sans attendre la réponse. Je fermes la porte derrière moi très content que ce coup de bluffe est marché.
Je me prépare à changer aussitôt de tactique (maintenant le charme). Je sourie et cherche du regard la collègue en question. *

*dans le bureau , la femme qui te fait face refroidit instantanément tes idées de charme.
elle possède un regard bleu glacial qui te foudroie sur place.
elle doit avoir une bonne quarantaine d'années , possède des cheveux châtains relevés dans un chignon parfait et une tenue grise foncée des plus strictes.
de petites binocles en fer finissent de donner à ses traits des airs de dragon ou de marâtre...au choix.

elle semble suffoquée que tu es pu entrer sans frapper et le ton frigorifique de ses paroles ne te laisse aucun doute sur ce qu'elle pense de tes manières.*

-"je ne sais pas d'où vous venez monsieur , mais ici , on frappe avant d'entrer.
c'est une des base de la politesse que l'on enseigne aux enfants dès leur plus jeune âge.
que désirez-vous ?"

*elle s'est lever et semble faire plus d'1,80m , ce qui est inhabituellement grand pour une femme.
ses lèvres se pincent de contrariété tandis que son regard courroucé ne te lâche pas...*

*J'ai un mouvement de recul.*

"Excusez-moi madame mais il me semble bien que j'ai frappé avant d'entrée mais il est vrai que je n'ai point attendu une réponse pour pénétrer en ces lieux.
En ce qui concerne la raison de ma présence : elle est assez simple. Je suis employé par monsieur Riou l'oncle de mademoiselle Gwendoline pour la retrouver et je me suis permis de venir vous déranger sur votre lieu de travail pour vous poser quelques questions à son sujet."

*Je dis le tout sur un ton paisible comme pour endormir un serpent et de la même manière je fais attention à ne montrer aucune faiblesse.*

°°En fait le gardien n'était pas à la première porte mais à la seconde.

*Madame Lebouteiller semble se radoucir un peu , autant qu'une femme de sa trempe puisse le faire en tout cas.
elle se rassoit et te fait signe de venir t'asseoir sur la chaise devant son bureau.*

-"ah oui , voila un grand malheur , vraiment.
je ne sais pas ce qui a pu arriver à Gwendoline mais je suis sûre que c'est grave car elle n'est pas du genre à disparaître comme cela sans prévenir.
avez-vous une piste ?
que puis-je faire pour vous aidez ?"

*le ton est toujours un peu sec mais le regard de Madame Lebouteiller est vraiment sincère...*

*Je m'assois sur la chaise.*

"Il semble en effet que cela soit grave, toutes les personnes que j'ai rencontré connaissant Gwendoline corrobore le fait qu'elle est une fille sérieuse...

Avez-vous remarqué un changement dans son comportement avant sa disparition? Ou vous a-t-elle parlé d'un rencontre inhabituelle qu'elle aurait fait quelques jours avant?

Je vous pose ces questions car la plus part du temps il y a un contact qui est pris entre le malfrat et sa victime."

*elle hoche la tête avant de dire.*

-"la seule chose dont je me souvienne c'est de son dernier jour ici avant sa disparition.
elle semblait très impatiente de finir sa journée de travail.
quand je lui ai demandé pourquoi , elle est rester très mystérieuse et m'a juste dit qu'il fallait qu'elle aille vérifier quelque chose qu'elle avait vu la veille avec son amie Angélique.

c'est tout ce que je peux vous dire sinon que c'était une fille qui faisait son travail correctement malgré une fâcheuse tendance à la curiosité.
voilà...autre chose ?"

*elle te regarde avec une certaine irritation et te fait voir la pile de documents administratifs dont elle doit encore s'occuper afin de bien te faire comprendre qu'elle n'a pas que cela à faire...*

-"Non je ne vous déranges pas plus.
Si par hasard vous vous rappeliez de quoi que ce soit à propos de Gwendoline : je suis descendu à l'hôtel du Prieuré."

*Je me lève, lui sert la main.*

-"Bonne journée madame."

*Et je sors de la pièce. En repassant devant l'homme à la porte.*

-"Dites à monsieur le maire de ne pas partir trop loin de son bureau dans les semaines à venir... Cela pourrais paraitre suspect dans l'administration de la capitale. Vous êtes sous les feux soyez prudent ça peux aller très vite..."

*Je me suis à peine arrêté pour lui dire ça. Jee continus mon chemin, sors de la mairie et me dirige vers la plage de l'Ecluse.*

*le pauvre homme se liquéfie littéralement à tes paroles et balbutie un vague charabia dont tu ne comprend que le "au revoir monsieur" de la fin.
dehors , il pleut toujours autant et quand tu arrives sur les bords de la plage de l'écluse tu es trempé jusqu'aux os.

la vue est superbe malgré cela , une colline à droite et à gauche encercle la plage de verdure qui se termine dans des rochers escarpés qui plongent dans la mer déchaînée.
de hautes villas se dressent sur les deux collines et tu vois sur ta gauche une sorte de tour de pierre qui caractérise les thermes de la ville ainsi qu'un hôtel , celui de la Reine Hortense , dont les chambres donnent vue directement sur la plage.



un peu à droite des thermes , tu vois se dresser une petite villa de pierres bordées de quelques arbres et d'un muret avec une tourelle.
d'après les indications que tu as pu avoir , tu as devant toi la villa que tu cherches...*



(hrp : c'est la villa blanche , désolée j'ai pas trouvé de photo d'époque )

HJ : Fait en cinq minutes montre en main.




*Je fais un tour d'horizon pour voir où se situent les commerces au alentours.
Après, je fais un petit tour dans ces commerces pour prendre des renseignements discrètement sur la villa. Qui y habite? Il y a t il beaucoup de passage?....
Il y a t il un commerce en face de la villa pour que je puisse m'y installer tranquillement avec des vus sur elle.
Sinon je me mets dans un coin sombre et je "planque".*

(hrp : t'es trop fort bravo )

*aux abords de la villa se trouve le grand casino de Dinard ainsi que l'hotel royal.



à une rue de là , tu vois le café des casinos (aujourd'hui plus connu sous le nom de Davy's) avec sa petite terrasse et tu cours t'y abriter.



un homme sort du café et te salue.
il doit avoir dans les quarante ans , les cheveux bruns et les yeux noirs et porte un costume bien taillé.
il sourit en inclinant la tête vers toi.*

-"rentrez donc mon bon monsieur , vous allez attraper la mort en restant dehors tout trempé que vous êtes."

*il t'invite d'un geste à entrer dans le café qui semble bien peu fréquenté à cette heure de la journée.*

*l'homme qui t'a dit d'entrer revient derrière le bar et se présente.
il se nomme Eugène Labarre et est le propriétaire du café des casinos.
il te sert ta bière tandis que son épouse , Mauricette , qu'il t'a présenté également , part chercher une couverture et des serviettes qu'elle te tend avec gentillesse.
Eugène écoute tes questions et t'invite à te défaire de tes vêtements trempés pour te rapprocher du poêle à charbon plus loin , au fond de la salle.

à part toi , il n'y a que deux autres clients , deux petits vieux , qui se disputent amicalement autour d'une partie de cartes.
ils n'ont prêtés attention à toi que durant quelques secondes avant de retourner à leur partie.
Eugène t'accompagne jusqu'au poêle et s'assoit dans un fauteuil en face du tien.

il se penche vers toi pour chuchoter afin de ne pas divulguer la teneur de votre conversation aux deux petits vieux pas très loin et à sa femme qui , l'air de rien , tente discrêtement de tendre l'oreille , curieuse.*

-"c'est un anglais , monsieur Hillerton , qui a acheté la villa , il y a pas un an.
il est venu avant en vacance chez le docteur Moriarty , un médecin anglais.
et visiblement il s'est plu à dinard du coup , il a acheté la villa Ker Willy.
il voyage souvent , monsieur Hillerton , de Londres à Dinard.
sinon , bah je saurais pas dire s'il reçois souvent du monde ou pas , mais c'est pas souvent que les lampes brillent chez lui et il aime bien laisser ses volets fermés.

une fois ou deux , j'ai un ami pécheur qui l'a vu descendre des caisses d'un chariot avec un autre gars très costaud.
ils faisaient vite fait pour ranger leurs caisses et toujours de nuit qu'a dit mon ami."

*il ait signe à sa femme.*

-"apporte-nous une bouteille de bière et un verre en plus , mon poussin adoré."

*sa femme sourit à son époux avant de s'exécuter et de ramener un plateau avec ce qu'il lui a demandé.
il prend la main de sa femme et y dépose un tendre baiser avant de lui dire merci et de la laisser repartir au bar...*

*Je l'écoute attentivement, me sèche et me réchauffe auprès du poële à bois. Je bois une grande gorgée de bière et fixe le patron dans les yeux."

°°C'est la deuxième fois que l'on me parle de ce docteur Moriarty, bizarre comme coïncidence surtout lorsque que l'on ne croit pas au coïncidence.°°

*Je tente de me mettre le patron dans la poche.*

-"J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'anglais dans le coin... Vu la taille et la situation de cette villa est a dût lui coûter une petite fortune... Ce Moriarty, lui aussi habite une villa de ce genre?...
Cet anglais sort de temps en temps de chez lui?..."

*Eugène hoche la tête.*

-"comme vous dites , elle a dû coûter cher , oui.
je suppose que cet anglais avait dû toucher un héritage pour pouvoir se la payer ou alors je ne sais pas comment il a pu se l'offrir.
c'est vrai que les anglais aiment bien Dinard , il en arrive de plus en plus.
tiens , rien qu'hier , il y en a trois qui sont arrivés d'après François , un de mes clients , un cocher.
bientôt on parlera plus français ici si ça continue..."

*il grimace à cette idée avant de répondre à tes autres questions.*

-"le docteur Moriarty ?
il habite une villa deux fois plus grande que celle de monsieur Hillerton.
il a une vue imprenable sur la plage de la fourberie et sur celle du port blanc.
quand à sortir de chez lui , c'est chose rare , mais ça arrive surtout quand Madame Hallett donne une de ses réceptions dans sa villa de "Monplaisir".
c'est pas pour rien qu'on la surnomme "la reine de Dinard" , hein.
elle donne , parait , les plus belles fêtes du coin et tout le monde se presse pour y être inviter....*

*la porte du café s'ouvre sur une jeune femme qui sourit et salue d'un bonjour au fort accent anglais les gens présents.
elle se dirige vers le bar pour commander un thé à l'épouse d'Eugènes qui se penche vers toi pour murmurer.*

-"ah bah tiens quand on parle du loup...voilà encore une anglaise..."

*J'observe la nouvelle arrivante, cherchant des détails pouvant m'en dire plus sur elle (ses habits, son maintient, etc...)

Au patron :*

-"C'est une habituée? Vous la connaissez?"