Jehans (Partie roleplay).

(hrp : section spécifique au personnage)

Arrivé à l'école de magie, tu es pris en charge par un jeune mage semi-elfe de lune aux cheveux coupés très courts bleu nuit et aux yeux bleu pâle. Il se présente à toi.

- La bonne rencontre, messire, je suis Tanariel Lunétoile, enchanté. Que puis-je faire pour vous ?

Lorsque tu lui parles d'un sortilège pouvant permettre d'ajuster un vêtement au corps de son propriétaire, il acquiesce en souriant.

- En effet, ce sortilège existe bel et bien et nous pouvons vous le fournir pour la modique somme de 30 pièces d'or.

Jehans se disait que même si on ne leur donnait pas le contrat sur une tête, qu’ils pouvaient, s’ils tombaient sur un recherché, tenter de l’intercepter et de le ramener à la justice. Quoi qu’il en fût, le forestier était très heureux de voir qu’il ne manquerait pas de travail pour son avenir. Il aimait ce qu’il faisait présentement, il se sentait utile pour la population en général et ce qui le surprenait le plus, c’était qu’il le faisait d’une façon désintéressée. Bien certainement que les primes étaient de mise et il ne refusait pas de faire de l’or, mais il ne ressentait pas le besoin de s’enrichir monétairement, au contraire, il voyait la prime comme un moyen de s’offrir de meilleur résultat pour la chasse en utilisant des objets magiques ou des sortilèges, ainsi que des armes plus performantes. Il réinvestirait possiblement ses gains pour augmenter ses chances de réussite lors de ses chasses. Il avait déjà en tête de s’offrir les moyens de prendre en possession le marché de la prostitution qu’il voyait plus comme des maisons de tolérance. Il ne changerait pas le monde, sachant très bien que c’était le plus vieux métier du monde, mais il y avait moyen d’en faire un lieu plus civilisé, sans violence pour les travailleurs, un lieu où ce serait les travailleurs qui choisiraient le client et non l’inverse. Il rêvait d’une maison ouverte à tous, ou chacun trouverait son plaisir et/ou tous les plaisirs seraient assouvis, peu importe la nature du plaisir. Lui, secrètement, il aimait les bains chauds et qu’on lui masse les pieds en même temps, il n’avait aucun rapport charnel dans ce plaisir, juste un bien-être secondé d’un plaisir le libérant de douleur aux pieds.

Sa rêverie fut de courte durée, car il devait se rendre à l’école de magie et il devait le faire prudemment. Son nouvel emploi lui demandait d’être vigilant, d’avoir les yeux tout autour de la tête donc pas de place à la rêverie. Wyrm, encore une fois, fut assigné à le suivre d’un peu plus loin question de ne pas se faire remarquer avec lui; un chien errant n’est jamais remarqué, mais une personne accompagnée d’un chien, oui.

Une fois sur place et prit en charge par le semi-elfe, il répondit aux dires de ce dernier.

-Vous excuserez mon ignorance de la magie, mais me faut-il avoir ce vêtement avec moi ou dois-je lire le sortilège en présence du vêtement ou devez-vous le faire par vous-même? Est-ce que le sortilège sera permanent ou il sera éphémère? -

Sa gêne était visible, même si au fond de lui il voulait en savoir plus, il semblait mal à l’aise de le demander puis il continuait.

-De plus, j’avais commandé un bandeau de déguisement à ma connaissance maitre Droog qui est venu vous voir hier, je crois, il est prêt? Et autres questions, combien couteraient un moyen de traçage sur un article, exemple; je ne veux pas perdre ma bague, je lui colle un traçage dessus pour la retrouver, peu importe qui l’aurait sur lui. Et est-ce qu’un moyen magique pourrait me permettre de transporter plusieurs tonneaux d’un poids de 125-150kg, et ce, dois passer dans un tout petit conduit d’une dizaine de centimètres? -

Il s’arrêtait là pour commencer, car il avait encore plusieurs questions, mais ne voulait pas plus attirer l’attention, surtout qu’il réalisait que ce qu’il venait de demander pouvait attirer des soupçons. Un vêtement ajustable, un bandeau de déguisement, un moyen de traçage et un moyen de disparaitre avec une lourde cargaison. Vraisemblablement, cela faisait demande d’un voleur puis il réalisait par le fait même que la réaction du jeune mage pourrait peut-être lui révéler des indices pour l’enquête en cours. Il s’armait donc de diplomatie, de psychologie et de renseignement.

HRP: Diplomatie, psychologie et renseignement. HRP.

(hrp : Diplomatie, D20 + 4 = 21, réussi. Psychologie, D20 + 2 = 22, réussi. Renseignement, D20 + 4 = 15, réussi.)

Tanariel répond à tes questions avec courtoisie.

- Il faut, en effet, avoir le vêtement avec vous et je dirais même sur vous pour lancer le sortilège et que celui-ci fonctionne. N'oubliez pas qu'il s'agit d'un enchantement pour réajuster le vêtement donc si ce dernier n'est pas porté, les ajustements ne se feront pas et le sort échouera automatiquement. Ce sortilège peut-être lancé par un non-mage sans aucun souci...

Il lève un doigt pour préciser.

- ...Pourvu que cette personne ai un minimum de connaissances pour manier les objets magiques.

Il sourit et secoue la tête à ta question sur la permanence du sortilège.

- Non, le sort n'est que temporaire. Il durera un temps qui varie selon la puissance du magicien qui l'aura lancé. Le standard est de 3h. Pour une durée plus longue, il vous faudra quelques pièces d'or supplémentaires. Si vous désirez une permanence, il vous en coûtera 500 pièces d'or en sus des 30 pièces d'or du sortilège d'ajustement.

Lorsque tu lui parles du bandeau magique, il fronce les sourcils et se penche pour ouvrir un tiroir. Il en sort une sorte de sculpture qui te rappelle vaguement un gros coquillage sur un socle en bois foncé. Il se met alors à parler dedans.

- Métaris, vous êtes là ?

A ta grande surprise, une voix un peu nasillarde sort du coquillage pour lui répondre.

- Oui, maître Lunétoile. Que puis-je pour vous ?

Le semi-elfe lui explique ta commande et lui demande de vérifier si l'objet est terminé ou non.

En attendant la réponse, il se redresse et te demande.

- Alors, messire, quel sera votre commande ? Un simple sortilège d'ajustement temporaire ou la version permanente ? Si vous choisissez la version permanente, je ne saurais trop vous suggérer de prévoir un bijou ou un objet à stockage de sortilèges autre qu'un vêtement afin de pouvoir utiliser le sortilège sur tout ce que vous déciderez de porter.

Il précise.

- Si le sortilège d'ajustement permanent est lancé sur un vêtement seul, il n'y aura que ce vêtement qui pourra se réajuster alors qu'avec un objet à stockage de sorts, vous pourrez étendre le sortilège sur tout ce que vous porterez mais...

Il lève le doigt.

- ...il ne durera que tant que vous porterez ce que vous avez ensorcelez sur vous. Une fois le vêtement, l'armure ou quoi que ce soit que vous portez retiré de votre corps, l'enchantement sera annulé. Vous comprenez ?

Tu n'as pas le temps de lui répondre que la voix nasillarde se fait de nouveau entendre.

- Maître Lunétoile, la commande est prête, je vous l'amène ?

Tanariel se penche sur le gros coquillage.

- Oui, amenez-la moi, je vous prie.

Ayant remarqué ta gêne pour le questionner sur la magie, Tanariel te rassure.

- J'ai cru noté que vous étiez un peu gêné pour poser des questions concernant la magie. Il ne faut pas, je suis aussi là pour cela et si vous désirez en apprendre plus, n'hésitez pas à revenir nous voir, nous pourrons alors vous allouez un jeune mage qui se fera un réel plaisir de vous informez plus avant.

On toque à la porte et après le "entrez" de Tanariel, un halfelin à la moustache frisottée du plus bel effet entre avec un petit coffret plat à la main. Il te salue, salue Tanariel avant de poser le coffret sur le bureau. Il s'incline bien bas et sort. Étonnamment, la voix de l'halfelin n'est pas du tout la même que celle qui sortait du coquillage. Est ce le dénommé Métaris ou une autre personne que celle qui a répondu ? Mystère. Tandis que le semi-homme sort de la pièce, Tanariel termine de te répondre.

- Pour en venir à ce que vous me demandiez, oui, il est possible d'enchanter un objet afin de pouvoir le tracer. Mais cela coûte assez cher car en réalité, il faut un enchantement sur l'objet que vous désirez protégé et un autre sur un autre support pour vous permettre de le retrouver.

Il réfléchit avant de poursuivre.

- Je dirais qu'il faut compter 2500 pièces d'or pour le mécanisme magique de traçage. A ce prix s'ajoutera celui de l'objet que vous désirez protéger, à moins bien sûr que vous possédiez déjà cet objet.

Ta dernière question fait hausse les sourcils du semi-elfe avant de le faire sourire.

- Eh bien, on peut dire que vous avez des questions très pointues, messire.

Il réfléchit un moment, prenant son menton dans sa main avant de te répondre.

- Je dirais qu'il faudrait soit un sortilège de rapetissement pour faire passer les tonneaux dans un conduit aussi petit, soit un sortilège permettant de transformer les objets en gaz.

Il hausse les épaules.

- Bien sûr, un sortilège de téléportation pourrait régler le problème également sans avoir à passer par un conduit si petit mais puisque vous n'en avez pas parlé, je suppose que cette possibilité n'est pas envisageable...je me trompe ?

Tu remarques que tes questions, très (trop ?) ciblées, ne manquent pas d'interpeler ton interlocuteur et que ce dernier commence à avoir une lueur soupçonneuse dans le regard. Toutefois, il ne dit rien sur le sujet. Est ce parce qu'il attend d'en savoir plus ou parce qu'il considère que cela ne le regarde pas vraiment ? Mystère...

La vérité accompagnée de franchise est toujours payante et en prenant compte de ce fait Jehans perdit un peu de sa gêne, le mage devant lui l’aidant. Ce dernier gardait une réserve sur ses soupçons et le forestier appréciait. Le rustre forestier continuait donc amicalement…

-L’ajustement n’est pas pour moi, c’est pour une amie Githzerai qui vient d’être invitée à une soirée huppée chez Angarrad de Rochenoire, tout comme moi, elle est très minimaliste dans ses vêtements, puis elle se demandait si elle serait mieux de faire faire une tenue sur mesure, mais le temps nous presse un peu, ou si elle faisait faire un sortilège sur sa tenue. J’avoue que trois heures est peut-être un peu serré pour elle, la soirée devrait être plus longue et j’imagine mal l’invitée voire sa robe se désajuster en pleine danse ou discussion devant l’hôte. Pour moi et bien… Ayant besoin aussi de côtoyer des gens de tout acabit, un bandeau de déguisement est très pratique, un peu comme mon amie, j’aime bien le confort et la protection de mes habits, mais lorsque je dois faire affaire avec des gens plus… civilisés et qui ont un goût vestimentaire bien différent du mien et bien c’est plus facile d’approche… moins choquante pour eux en fait, c’est une question pour moi d’avoir une forme d’empathie pour eux… bref, je vous remercie. –

Jehans avait une certaine confiance envers le jeune mage, ses compétences lui ayant révélé que ce dernier était franc et qu’il gardait une gêne dans ses propos assuraient au rôdeur-roublard qu’il devait tenir sa langue. Bien sûr, Jehans se demandait s’il le devait vraiment avoir confiance, lui qui n’en avait aucunement pour personne, devait, s’il voulait évoluer dans son métier, s’ouvrir et prendre des décisions qui allait à l’encontre de ses principes. Rien de facile à se décider de suivre une voie qui doit vous faire évoluer. Toujours en dehors de sa zone de confort, c’était là que l’apprentissage entrait. Du moins devait-il le croire pour commencer. Il continuait plus en avant…

-Donc je vais faire part à mon amie de vos propositions et elle décidera ce qu’elle voudra bien pour elle, nous reviendrons alors pour faire ajuster son vêtement si telle est son choix. Nous travaillons sous couvert, elle et moi, vous comprenez? Et nous sommes sur les traces d’un malfrat qui est plutôt rusé, un voleur qui sévit en se narguant un peu trop de la justice, et les dernières questions que je vous ai posées, sont le fruit d’une ruse que mon amie à eut, avoir une forme de traçage sur les objets que notre voleur apprécie, mais comme nous nous étions fait dire des travailleurs de la caserne, la magie est trop dispendieuse pour eux et si nous considérons le montant des primes que nous recevons pour attraper un tel voleur, il est hors de question que nous utilisions, nous aussi, les moyens magiques.-

Il semblait triste et découragé puis ajoutait sur un ton plus enjoué…

-Nous allons devoir alors faire preuve de plus d’ingéniosité pour prendre notre voleur. Je dois vous remercier Tanariel pour vos précieuses informations, je reviendrai, soyez en certains. –

Jehans prit le bandeau et demandait…

-Il y a un mot de commande pour le bandeau pour choisir le type de déguisement que je veux?-

Définitivement, le rustre forestier n’avait pas de grande connaissance de la magie, mais il était sincère et il n’avait jamais eu peur du ridicule. Pour lui le ridicule était de ne pas poser de question et de rester dans l’ignorance. Il fouillait ensuite dans l’une de ses poches pour récompenser les précieuses informations et remis une pièce d’argent à Tanariel en le remerciant poliment.

Lorsque tu mentionnes le nom d'Angarrad de Rochenoire, Tanariel grimace.

- Je ne saurais trop vous conseillez de rester vigilant, très cher. De nombreuses rumeurs courent sur ce noble concernant de mystérieuses disparitions ayant lieu après ses réceptions.

Il fait une petite moue.

- Il se murmure qu'il ferait kidnapper certains de ses invités lorsque ceux-ci quittent sa demeure.

Il lève la main.

- Oh, bien entendu, rien n'a jamais été prouvé, il est trop futé pour cela. Mais cela n'empêche pas les rumeurs de courir et le fait que votre amie soit une Githzeraï m'incite à vous dire de bien la surveiller. Le sire de Rochenoire aime l'exotisme et votre amie, de part son origine, est tout à fait le genre de personne qui pourrait l'intéresser. D'après ce que j'ai pu entendre, les disparus ont tous en commun d'être des personnes exotiques...

Il hausse les épaules.

- Ne me demandez pas ce qu'il peut faire avec les kidnappés...je n'en ai pas la moindre idée.

Revenant à la raison de ta présence, il ajoute.

- Vous avez raison, trois heures risquent de faire court pour une réception...Mieux vaudrait tabler sur cinq heures au moins. Comptez 5 pièces d'or par heure supplémentaire à rajouter au sortilège.

Lorsque tu lui explique le pourquoi de ton besoin d'un sortilège de traçage, Tanariel hoche la tête.

- En effet, l'idée est bonne...je dirais même excellente mais onéreuse, il est vrai.

Il réfléchit avant de proposer.

- Il y a peut-être une autre solution...

Il te fixe intensément avant de continuer.

- Je pourrais vous fournir un sortilège de traçage temporaire contre un service que vous me rendriez au moment où j'en aurais besoin. Qu'en dites-vous ?

Il s'explique.

- Je ne pourrais pas faire le sortilège permanent mais je peux vous en fournir un qui durera 24h à partir du moment où le voleur se saisira de l'objet qui possède le traçage magique.

Il hausse un sourcil interrogateur.

- Intéressé ?

En attendant ta réponse, il désigne le bandeau.

- Oui, le mot de commande est "Aspectus". Il vous suffit ensuite de visualiser ce que vous désirez montrer aux autres pour que le bandeau entre en action.

Comment une seule pièce d’argent faisait délier les langues, l’évadé en était bien content, mais il suspectait que le jeune mage avait plus de sincérité que l’esprit mercantile, seul le temps pourrait lui révéler. Jehans hoche la tête de façon affirmative lorsque le jeune mage lui parle de l’hôte qui les recevrait dans la soirée. Persuadé que Gäyana et lui ont manqué de s’informer auprès de la caserne si Angarrad de Rochenoire était suspecté; surement si le jeune mage en avait eu vent. Le rôdeur-roublard sourit un peu puis…

-Mmmmm, je vous remercie énormément très cher, nous nous étions aperçus que ce type n’était pas clair, nous avions tous deux des doutes et comme je vois, les doutes semblent fondés. Je prends bien note de votre recommandation pour l’ajustement et pour le service, vous me voyez ravi. J’accepte volontiers de vous rendre service si vous nous offrez la chance de prendre le malfrat la main dans le sac, je ne peux refuser. –

L’ex-sombre était heureux, il aimait le troc et ce genre de service était pour lui une façon honnête d’opérer tout en faisant deux heureux par le fait même. Il ramassait son bandeau puis le rangeait dans la poche secrète de sa veste de cuir. Sourire aux lèvres il ajoutait…

-Vous ne savez pas comment vous nous rendez heureux des deux grands services que vous nous offrez, je vous remercie encore de tout cœur, que Lendys veille sur vous Tanariel Lunétoile. Pour l’ajustement je vais de ce pas rencontrer ma collègue et reviendrai le plus tôt possible avec elle si besoin est. De toute façon nous allons nous revoir pour le service offert de traçage, à bientôt.

Dit-il allant serrer la main du jeune mage en guise de bonne entente et pour sceller leurs accords. Ensuite Jehans devrait aller prestement voir Gäyana qui devait être allé chercher Droog et Lander pour la soirée, ensuite il devrait aller à la caserne pour s’informer du noble douteux et ensuite aller chercher de quoi habiller Gäyana.

Ayant pris congé du jeune mage, tu sors de l'école de magie avec ton bandeau flambant neuf bien rangé dans ta poche. Ce dernier va te permettre de prendre des apparences différentes qui te seront plus qu'utiles pour ton nouveau métier de traqueur. Sur le chemin qui te mène à l'échoppe de Droog, lieu de rendez-vous où tu dois retrouver Gäyana et les autres, tu entends les conversations des passants qui relatent l'incendie qui a eu lieu la veille au soir à la taverne de la lanterne rouge. Jusque là rien de très intéressant pour toi jusqu'au moment où tu entends ceci :

- Oui, il parait que l'incendiaire et meurtrier d'un des clients de la taverne est un kobold alchimiste ayant une échoppe en ville. Vous vous rendez compte ? J'ai toujours dis que cette race était source de tracasseries et j'avais bien raison...la preuve !

Un kobold alchimiste ayant une échoppe ? Y en a t-il un autre dans la cité à part Droog ? Une seule façon de le savoir...se renseigner !

C'était impossible, Jehans n'en revenait pas et en même temps qui d'autre aurait pu faire une tel chose. *Quoique Droog à des façons bien à lui de voir les choses et les dires des badauds ne sont pas toujours les plus véridiques.* Restait que cette information inquiétait beaucoup le rôdeur-roublard. Le Kobolt avait toujours été bien avec lui et Jehans lui était en quelque sorte redevable. restait maintenant à en savoir plus sur les véracités des dires.

* Alons donc, prenons ce bandeau et teston le! De plus je verrai si pour cette réception ceci pourrait être utile. * Prenant place dans une sombre ruelle à l'abri de tout regard, le néophyte du déguisement ajustait le bandeau puis prononçait le mots de commande mentalement puis se visualisait en demi-elfe noble arborant une fine moustache et barbichette avec des vêtements soigner digne d'un couturier avec une armure de cuir propre des bottes hautes arborant une dague et un fléau d'arme à sa hanche gauche.

Par la suite il demandait à Wyrm de le suivre comme à son habitude dernière puis s'informait avec soins et diplomatie, ici et là dans la rue au propos de cet alchimiste meurtrier qui avait mit le feu à la lanterne rouge. Observant attentivement la réaction des badauds il se plaisait à ne pas être lui. S'appliquant à jouer un rôle, le jeune évadé prenait un malin plaisir à ce nouveau jeux. Les idées lui venait de toute part et réalisait l'avenir de sa double vie bien différente que le matin même.

Ensuite il s'empressait, toujours en gardant cette apparence, d'aller à la rencontre de Gäyana à l'échoppe de Droog. Le moine le reconnaitrait-elle? son enthousiasme du moment était palpable.

Ton apparence aidant, tu apprends quelques renseignements supplémentaires concernant "l'affaire de la lanterne rouge". des passants t'expliquent que Droog aurait demandé une info au tavernier et que ce dernier lui aurait demandé un paiement pour la lui fournir. Le kobold aurait alors très mal réagit et aurait fait voler dans tout les sens des verres, des bouteilles et divers autres objets du comptoir et des étagères avoisinantes. Lorsque le tavernier aurait voulu le faire cesser, le kobold aurait déclenché des feux qui auraient brûlé gravement un enfant. Des clients voulant aider le tavernier, l'alchimiste s'en serait prit à eux et en aurait tué un. Il aurait été recherché toute la nuit et au petit matin, c'est lui-même qui se serait rendu à la caserne où il se trouverait actuellement, bien enfermé dans une geôle. L'avenir de l'alchimiste ne semble pas très rose...

A ton arrivée à l'échoppe de Droog, tu trouves la porte ouverte et un jeune homme, te tournant le dos, qui observe Gäyana en train d'écrire une missive au comptoir. Immédiatement, tu remarques des bris de verre sur le sol, des sachets éparpillés et une balance en fer renversée, preuve qu'il s'est passé quelque chose d'anormal dans la boutique. Qui est ce jeune homme ? Est-il celui qui a endommagé l'intérieur de l'échoppe ? Vient-il aider ou menacer ? Il te faut t'approcher pour le savoir...

(hrp : La suite en section comune. Smile

)

Jehans, tandis qu'elle continue à t'aider pour remplir le bac, elle réagit à tes propos en soupirant et te répond.

- Il faut savoir se montrer indulgent, Jehans, et pardonnez aux jeunes gens inconscients comme semble l'être Astanndar. Il a été élevé dans une culture très différente de la votre où la jeunesse dorée a pratiquement tout les droits lorsque l'on nait noble. Montrez-vous magnanime et ne soyez pas prompt à vouloir occire les autres. C'est souvent ainsi que l'on brutalise son âme immortelle de façon irrémédiable. La justice doit-être rendue, je suis d'accord avec vous mais il faut savoir modérer ses pulsions et infligez des leçons qui ne soient pas mortelles. Rendre justice, c'est aussi faire comprendre à l'autre son ou ses erreurs afin qu'il puisse y réfléchir et s'en amender s'il est intelligent ou en subir les conséquences s'il est trop bête. Une personne morte n'a plus la possibilité d'apprendre de ses erreurs et la justice n'est pas rendue dans ce cas.

Elle se tourne de côté sans te regarder pour autant pour ne pas te mettre mal à l'aise durant tes ablutions et sourit.

- Astanndar aurait bien besoin d'apprendre l'humilité et la sagesse, cela je vous l'accorde volontiers. Quelques bonnes leçons pourront le faire réfléchir, je n'en doute pas. Je suis bien placée pour savoir qu'il est difficile de changer quand on a été habitué à agir d'une certaine façon mais j'ai la foi et je suis de celles qui pensent que bon nombre de personnes ont droit à ce qu'on leur donne une seconde chance...

Elle te regarde d'un air entendu.

- Vous n'êtes pas d'accord ?

Un sourire malicieux se peint sur ses lèvres et tu comprends qu'elle désire te faire comprendre que cette seconde chance, tu l'as eu toi-même. Soudain, elle réalise combien son geste d'entraide t'émeus et hausse les sourcils avant de sourire. Elle semble touchée de te voir aussi "chamboulé" et prend conscience de combien ta vie n'a pas dû être facile pour que tu réagisses ainsi face à une aide somme toute banale pour elle. Elle secoue la tête et réplique.

- Chaque personne mérite d'être aidée, soutenue et valorisée, Jehans. C'est bien souvent parce que les autres ont été immondes avec elle qu'une personne devient odieuse envers autrui. Oh, je ne suis pas idiote, je sais bien que certains spécimens sont irrémédiablement mauvais jusqu'au tréfonds de leur âme, mais ceux-là ne sont pas aussi nombreux qu'on veut bien le croire.

Elle te regarde et fait une petite moue qui lui va à ravir.

- Je crois que vous avez eu un vie très dure, Jehans, et qu'on ne vous a pas donné beaucoup de marque d'affection depuis votre venue au monde. Je crois que vous vous êtes forgé une véritable armure au fil du temps pour vous protégez contre les horreurs que l'on pourrait vous faire subir encore aujourd'hui. Se montrer sans pitié, repousser les autres d'une façon ou d'une autre, c'est se protéger certes, mais c'est aussi s'isoler terriblement.

Elle te fait un clin d’œil et montre Wyrm qui se frotte contre sa jambe pour lui montrer sa gratitude.

- J'en veux pour preuve votre amour pour Wyrm. La plupart des gens ne voient en lui qu'un vulgaire animal de compagnie...moi je vois un membre à part entière de votre famille, Jehans, votre "petit frère" ou votre "fils adoptif" si vous préférez. Un être qui ne vous a jamais fait de mal et qui, au contraire, vous prouve tous les jours son amour, son attachement et son dévouement. Il serait prêt à mourir pour vous et je ne doute pas un seul instant que vous feriez de même pour lui.

Elle te sourit.

- N'est ce pas ?

Durant tes ablutions, Ambre s'absente pour te laisser de l'intimité et te dit.

- Je suis dans la pièce à côté. Je vais fureter dans les grimoires de Droog. Appelez-moi lorsque vous aurez terminé que je m'occupe de votre coiffure.

Une fois baigné, nettoyé et habillé, la belle génasi revient pour te coiffer. Elle t'invite à t'assoir sur une chaise et plonge ses doigts dans ta chevelure encore mouillée. Aussitôt, tu sens une douce chaleur se répandre sur ta tête tandis qu'elle promène ses mains pour sécher la moindre mèche humide. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, tes cheveux sont secs et l'opération a été très agréable. Avec des murmures, elle modèle par magie ta chevelure en y incorporant des fils argentés et en torsadant ta mèche blanche pour la mettre en valeur. Une fois sa coiffure terminée, elle t'amène vers une psyché afin que tu puisses t'y regardé de près. L'image que le miroir te renvoie est stupéfiante ! Un jeune homme totalement différent, à l'allure altière, à la tenue recherchée sans être extravagante et à la coiffure mettant bien en valeur les traits de son visage te fixe d'un air étonné. Derrière toi, la sublime Ambre met ses poings sur ses hanches et te demande.

- Alors, que pensez-vous du résultat final ?

Wyrm remue la queue et semble, lui-aussi, conquis par ta nouvelle apparence.

Les paroles d’Ambre s’imprimaient de façon indélébile dans l’esprit de l’évadé. Si en d’autres occasions, le jeune demi-drow aurait sans nul doute renversé cette conversation, cette foi il écoutait et il ne cachait pas le fait qu’il comprenait, mais surtout qu’il saisissait les sages paroles et recommandations. À sa question posée, Jehans se rembrunit, son regard se faisait sévère et il répondit avec tact et douceur quand même…

-N’avoir aucune pitié dans son âme ni pardon, ne donner aucune seconde chance, tels sont les ordres de Lendys, cela peut paraitre sévère, mais c’est essentiel. Toutes les actions ont une réaction appropriée et proportionnelle, c’est là que vos paroles vont avoir de l’effet sur moi Ambre, je ne suis pas Lendys, je me dois de me parfaire en ce monde, me modeler de ce qui m’entoure, de ceux qui sans le savoir guide mes pas… Je n’ai pas eu de seconde chance, j’ai pris ma vie en main, j’ai osé l’évasion, je me suis extirpé des fanges putrides de l’Outreterre et de cela, il y a un prix, un prix fort à payer…-

Il écoutait la suite puis pour appuyer les dires de la magicienne, il enlevait sa chemise laissant apparaitre un dos lézardé de coups de fouet ainsi que le torse, il y avait des cicatrices de torture sur tout le corps et sur le même ton…

-Voici mes marques d’affection, elles sont le garant de ce que je suis aujourd’hui, créées par de jeunes nobles qui appartenait soi-disant à une élite, mais vous avez cruellement raison, elles sont devenues mon armure, elles devraient devenir ma source d’amour, d’ouverture et d’acceptation, mais je crains ne pas être encore rendu là… Vous voyez Ambre, nous sommes venus sur cette île à la recherche d’un moine qui serait en mesure de guérir mes plaies intérieures et au contraire j’ai rencontré un jeune humain, pire un enfant humain et son paternel, Droog, Gäyana et vous, alors oui, il me faut travailler encore plus fort pour ne pas rejeter les autres. Vos paroles ont eu un bon effet sur moi Ambre, je vous en remercie profondément, vous rencontrez à été une bénédiction, un privilège. –

Pendant son bain, les paroles sages revinrent constamment travailler dans l’esprit du rôdeur-roublard, lui changeant les idées noires qu’il avait eues pour Astanndar, mais chaque action à une réaction, c’était son aphorisme, l’humain subirait quand même la réaction, elle serait juste moins dramatique, Ambre lui avait ouvert d’autres perspectives, effectivement, il y avait multiples façons d’opérer, il fallait juste éliminer la mise à mort.

Après la coiffure quand il se vit dans la psyché il n’en revenait pas, il avait peine à se reconnaitre, il venait véritablement de trouver l’apparence de Tuan Mac Caïryll, le frère jumeau de Jehans. Une pierre deux coups. Un sourire heureux se dessinait sur le visage du rustre qui ne put s’empêcher d’enserrer dans ses bras la magicienne qui venait de faire plus d’un miracle avec lui en si peu de temps. Il y avait dans sa rusticité une douceur incroyable.

-Merci Ambre, je vous suis grandement reconnaissant, pour tout. – Dit-il en lui souriant de bonheur en laissant un clin d’œil en guise de complicité.-Vous savez, je suis à tenter d'implanter un frère sur l'île, mon frère jumeau et il vient de prendre forme devant moi, grâce à vous, j’en ai besoin pour une couverture et créer ainsi un réseau d’information, c’était l’idée première, mais voyez-vous Ambre, il sera aussi celui qui m’aidera à accomplir, vos précieuses recommandations. Merci encore une fois.-

Il resplendissait, tout son être venait de changer, en quelque mots justes, la magicienne venait de réaliser une autre magie, précieuse pour l’avenir de l’ex-sombre.

Ambre retient une exclamation en voyant toutes les cicatrices sur ton torse, tes bras et ton dos. Elle secoue la tête et son regard s'embue à la pensée de tout ce que l'on t'a fait subir.

- Je comprend votre dureté, Jehans, on le serait à moins après avoir enduré tant de cruauté...

Elle fronce les sourcils.

- Vous semblez avoir une certaine aversion pour les humains...Ce sont eux qui vous ont fait tant de mal ?

Elle sourit à nouveau.

- En tout cas, c'est bien de lutter contre cette aversion et de ne pas mettre tous les humains dans le même panier. Chaque personne est différente et peut être pleine de bonté même parmi un peuple qui d'ordinaire n'est pas enclin à ce genre de penchant.

Tes remerciement agrandissent son sourire.

- Mais de rien, voyons.

Toutefois, elle hausse les sourcils lorsque tu lui parles de ta couverture "frère jumeau" pour monter un réseau d'informations.

- Voilà qui est intéressant. Et ce réseau d'informations, il servira à quoi et à qui ?

Le ton qu'elle prend te montre qu'elle est juste curieuse d'en savoir plus sur ton projet, rien de plus.

Jehans laissait voir un faciès neutre puis à la question d’Ambre, ses sourcils se froncèrent et son regard devint dur et contrôlé. Il prit un temps avant de répondre et il ne fallait pas être dupe pour voir qu’il devait aller puiser profondément en lui pour ne pas éclater de colère.

-Cette aversion vient de ma génitrice, du moins, commence avec elle, quelle race laisserait son nouveau-né entre des mains meurtrières sans vouloir tenter de le reprendre, pire, les seules fois que je la voyais, c’était pour assister à la purge entre enfants mâles, le pire elle me faisait savoir qu’elle était là. Entourée de son élite noble, elle me regardait avec un large sourire me faire battre, humiliée, rabaisser, et... Elle n’attendait même pas que je puisse aller la voir après, elle quittait avant même que je prends contact... À chaque purge, elle y était et ce qu’elle n’a jamais pu savoir était que c’était sa présence qui grandissait ma haine, mes forces... Je tuais pour lui montrer qu’un jour, ce serait son tour et lorsque ma chance, de la saisir est venue... J’y étais presque, à peine une longueur de bras... Elle, l’humain parmi les drow, m’a échangé impunément en me balayant de la main car je n’avait pas été accepté par l’élite, ne pouvant pas être accepté à Mlée Magthere, la Bregan D’aerthe m’ont saisi et j’ai dû œuvrer pour eux jusqu’à ma sortie... Moment ou Jarlaxe Baenre voulant profiter de moi, mais surtout de ma haine des rivvins m’a laissé à un grugach de la surface... Ce fut sincèrement, mes plus beaux jours de liberté... Jusqu’au moment où des rivvins, des humains vinrent assassiner le grugach et...-Son visage était gris terne, son regard était loin, ses traits devinrent durs, ses points se refermaient la rage montait, mais ce qui l’avait fait patienter pendant les purges l’avait tellement raffermit dans sa volonté qu’il se contrôlait, avec peine, mais il y arrivait puis son regard se levait dans ceux d’Ambre. Elle comprit à ce moment qu’il allait dévoiler une chose qu’il n’avait jamais parlée, il l’avait tellement enfouit en lui que juste le fait d’y penser faisait éclore de nouvelles colères et dans un presque silence, laissant ses yeux rougirent de honte...– Ils m’ont violé, tous, en riants grassement pendant que les autres torturaient mon seul parent de la surface, m’obligeant à regarder... Les uns après les autres m’ont souillé...-Le silence qui s’ensuivit était mortuaire, il essuyait la larme qui avait coulé sur sa joue gauche et en reprenant du teint, il secouait la tête pour chasser les souvenirs pénibles et dit moins triste...- Depuis j’oeuvre contre cette race et une chose qui s’est profondément ancré en moi, depuis la rencontre avec ce paladin de Torm, Vela, fait en sorte que je reste confiant qu’ils ne sont pas tous aussi vils, mais c’est plus fort que moi, cette aversion est mon souffle, ma vie et possiblement ma liberté. -

Ambre savait lire les gens, c’était indéniable, car avec habilité, elle prit l’initiative de lui poser une question qui changeait complètement son attitude du moment, il devint plus vivant, plus énergique et répondit avec enthousiasme, mais encore dans un presque silence, comme s'il avait peur à des oreilles trop tendues.. – Ha, c’est pour la justice, la grande justice, depuis ma mauvaise passe, je suis devenu comme vous pouvez l’imaginer, un chasseur, un chasseur de primes en fait, je chasse les humains avec Wyrm et tant qu’à faire pourquoi ne pas chasser pour aider, pour servir la justice locale qui manque de ressource et de moyen pour contrer les fourbes de tout acabit, alors pour infiltrer la racaille, je dois avoir une double vie... Vous comprenez Ambre que j’aurai besoin d’aide et avec ce bandeau de déguisement, j’ai pensé me faire un jumeau qui brouillerait mes pistes. Je me suis aperçu que lorsque j’ouvre pour les autres que je suis plus performant, étant moins égoïste, je tiens à performer pour ne pas décevoir... C’est mon truc à moi. –

Le sourire était revenu, il se regardait encore une fois et semblait rehaussé dans son intégrité puis banalement, il demandait...– Vous croyez Ambre que je pourrais dissimuler mes armes pour la soirée ou il serait plus sage de les laisser ici ? -

Au fur et à mesure que tu racontes ton histoire, tu vois l'horreur se peindre sur le visage d'Ambre. Elle t'écoute sans t'interrompre et lorsqu'elle est certaine que tu as terminé, elle secoue la tête, effarée. Des larmes coulent sur ses joues tandis qu'elle s'approche pour te serrer dans ses bras. Elle te chuchote, bouleversée.

- Par les dieux...ce que vous avez vécu...je comprend mieux votre aversion.

Ne voulant pas t'indisposer, elle te lâche et recule tout en essuyant les larmes sur ses joues. Elle te fixe et le plus sérieusement du monde te dit.

- Ce que vous venez de me dire restera entre nous, soyez-en sûr, Jehans. Je ne peux qu'admirer encore plus votre volonté de passer au-dessus de votre haine et de prendre en compte le fait que tous les humains ne sont pas d'ignobles immondices.

Elle baisse les yeux avant de les relever. Les flammes dansent à l'intérieur de ses superbes prunelles et laissent voir une colère mal contenue.

- Je ne crois pas que je pourrais me montrer si magnanime à votre place.

Elle hausse les épaules.

- Il faut dire que ma nature profonde n'aide pas vraiment à la retenue et que je dois me battre continuellement avec moi-même pour ne pas me laisser envahir par la colère.

Elle a un mince sourire.

- C'est le lot de chacun de porter son fardeau et les dieux savent combien il peut être lourd parfois.

Elle saisit délicatement ta main dans la sienne et tu ressens de nouveau cette chaleur si particulière et si agréable qui émane de sa peau. Cette sensation apporte un indéniable bien-être qui apaise et calme. Étrange spécificité pour une créature dont la nature la plus profonde est à l'opposé de cet état de fait. Son regard se fait amical.

- Mais le destin sait mettre sur notre route des êtres qui nous aident et nous apportent amitié et soutien. Ils nous élèvent au-dessus de nous-mêmes et nous devenons meilleurs grâce à eux.

Elle tapote ta main avant de la relâcher et de te montrer son approbation face à tes explications sur ton métier de chasseur de prime. Elle acquiesce encore d'avantage quand tu lui parles de ton intention d'aider la justice en te fabriquant une fausse identité et de t'en servir pour infiltrer les milieux louches.

- C'est une excellente idée, Jehans, et je serais ravie de vous aidez si vous en avez besoin.

Lorsque tu évoques le souci de garder tes armes sur toi, elle réplique aussitôt.

- Cela ne sera pas difficile, avec quelques sortilèges, de les rendre invisibles. Elles le resteront tant que vous ne vous en servirez pas et le redeviendront lorsque vous arrêterez de les utiliser.

Elle réfléchit avant d'ajouter.

- D'ailleurs, il serait bon que je lance ce sortilège sur toutes les armes de ceux qui vont aller à cette soirée avec nous.

Sur ce, elle incante et tu vois sous tes yeux la tenue et la coiffure d'Ambre changer. La voilà dorénavant avec les cheveux relevés en un chignon élaboré qui lui va à ravir. Dans ses mèches rousses, des perles et des fils de soie de couleur verte viennent rappeler avec bonheur la teinte de sa tenue. Sa robe, tout en camaïeu de vert, est en soie brodée de noir du plus bel effet. Le sortilège va même jusqu'à lui avoir déposer sur le visage une touche de maquillage léger qui rehausse encore sa beauté naturelle. Une fois "prête", elle t'invite à la suivre.

- Retournons vers les autres, je pense qu'ils doivent nous attendre pour partir à la soirée...

(hrp : Retour à L'affaire Éllyssandre de Valdoré : section commune pour la suite. Wink

)

Tu t'engages dans les égouts et tu suis le tunnel qui s'ouvre devant toi. Les côtés te permettent de rester au sec tandis que le milieu est rempli d'eau marron peu ragoûtante qui coulent en débit soutenu. La pénombre ne te gène pas et tu avances rapidement tout en cherchant un tunnel ascendant qui te permettrait de revenir à la surface. Soudain, tu entends des bruits suspects et tu aperçois à une douzaine de mètres de toi un groupe de trois créatures qui semblent t'attendre. Le groupe face à toi est composé d'un gobelours et de deux gnolls. Le gobelours est vêtu d'une armure de cuir et possède une morgenstern ainsi qu'une dague à son côté. Les deux gnolls, eux, ont une armure de cuir clouté et sont armés de hache d'armes et de dagues. Le gobelours te désigne du doigt et parle d'une voix gutturale.

- Déposes tout ce que tu as sur toi et on te laissera repartir sain et sauf !

Étonnant, d'ordinaire ce genre de bestiole attaque d'abord et discute ensuite...Il semblerait que ces spécimens soient plus évolués que les autres. Ce qui n'est pas forcément plus rassurant...

À la demande de Lander, Jehans fit une grimace de désaccord. Pourquoi il devait partir tandis que lui devait rester, de plus cette intervention faisait du rôdeur-roublard celui qui avait quitté la soirée sans dire au revoir à Rochenoir et il serait dans les soupçonnés de la soirée, ce qui n’aidait pas sa cause. D’un autre côté, sécuriser les documents de Rochenoir bien à l’abri chez Droog était inévitable. Il acceptait, mais visiblement de reculons. C’est seulement lorsque la porte se refermait derrière lui qu’il réalisait que dans les égouts il risquait gros, surtout habillé comme un noble. * Aller fait face Jehans, tu en as vu d’autre puis tu est mieux ici qu'avec cette bande de nobliaux humains agaçants et hypocrites. * Se dit-il.

Ce ne fut guère long avant d’avoir de la visite, étrangement ils semblaient l’attendre, quoiqu’il serait fort possible que Rochenoir puisse les avoir placés ici pour sécuriser la sortit et à bien y penser il était maintenant clair comme une eau de roche que c’était le cas. * Tu apprendras Jehans, tu apprendras à ne pas te fier à un humain, c’est la dernière fois que j’écoute cette race. * Se dit-il maugréant la situation.

-Malheureusement pour vous je ne peux pas et de toute façon vous y perdriez au change, je n’ai rien sur moi qui peux vous être utile et les derniers à avoir demandé la même chose se sont retrouvé sans tête, alors à vous de voir! – Ses pupilles rougeâtres dans la pénombre trahissaient bien la partit drow de son sang, puis intérieurement le demi-drow senti en lui une vague d’adrénaline qui le réconfortait. Un sourire carnassier apparut sur ses lèvres, mais sa nouvelle fonction sur l’île demandait d’avoir des contacts et surtout de l’aide pour sa couverture et ce n’était pas à tuer tous les malfrats qui se présentait à lui qu’il réussirait à ce faire une troupe. Les derniers avaient refusé, normaux, des humains, mais eux, peut-être qu’ils accepteraient, alors il tentait un engagement.

-Je me présente Tuann Mac Cayrryl puis je dois avouer que vous tombez pile-poil. Je cherche exactement une troupe comme vous qui connaissent bien les égouts, je paye bien à ceux qui savent se montrer loyaux et serviables à mon service, et ce, aussi longtemps que vous serez vivant, bien entendu. Si vous acceptez de travailler avec moi, vous serez traité à l’égal de vos menus services que vous me rendrez. Êtes-vous déjà à la solde de quelqu’un? –

Durant les parlementaires, sa nature étudiait les possibilités de s’en sortir seul contre trois. * Le gobelour va être à l’étroit avec sa lourde morgenstern et il va falloir le tenir dos au mur, les deux gnolls sont perfide, rusé et vont attaquer selon les règles de meute ce qui me donne un tout petit avantage de défense dans mon art de combat. * Pensait-il dans son étude du cas.

Il eut une pensée pour Lendys et il trouvait approprié qu’il leur propose un tel arrangement, Jehans croyait à l’équilibre des choses et au lieu de tuer ces trois opportunistes, ils pourraient, ensemble, continuer d’évoluer pour la justice, renforcissant ainsi le sentier qu’avait emprunté le rôdeur-roublard. Il fallait absolument à Jehans garder les documents en sécurité, se trouver de l’aide pour les égouts et autres travaux, se faire une réputation au nom de Tuann Mac Cayrryl puis de réussir à entrer dans le milieu interlope de l’île. Sinon, et bien, il allait fortement défendre sa vie pour réussir.

Il attendait là patiemment la réponse du gobelour qui semblait être celui qui prenait les décisions dans ce trio. Peut importait la décision finale du gobelour il accepterait la situation et ferait face, et ce, jusqu’à la mort si cela était le choix de Lendys.

Diplomatie +6

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Psychologie +4

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Tu réalises bien vite que la menace n'est pas la bonne solution face à ces trois là. Se voir déposséder de leur tête s'ils s'attaquent à toi ne leur fait ni chaud ni froid voire même exciterait leur agressivité naturelle. Par contre, le gobelours t'écoute attentivement lorsque tu proposes de les embaucher et semble intéressé. A ta demande sur le fait de savoir s'ils sont déjà à la solde de quelqu'un, le gobelours acquiesce avant de te répondre.

- Pour le moment, notre patron est le sire Rochenoire.

Il plisse les yeux.

- Mais..ça peut changer, faut voir combien tu proposes.

Les gnolls, moins intelligents, ont envie d'en découdre et l'un d'eux couine vers le gobelours.

- L'patron, il a dit de trucider quiconque passerait par ici, alors qu'est ce qu'on attend, hein ?

Le poing du gobelours vole à une vitesse stupéfiante et vient s'écraser sur la truffe de l'impatient qui jappe de douleur avant de faire deux pas en arrière.

- Ferme ta grande gueule, Gruffo, tu vois pas qu'on cause avec messire Mac Cayrryl ?

L'autre gnoll, plus prudent, reste à distance histoire de ne pas se prendre une mornifle à son tour. De même, il reste silencieux, préférant laisser le gobelours parlementer. Le silence revenu, le gobelours revient vers toi.

- Alors ? Tu proposes combien comme salaire ?

L’ardillon avait donc bien pris, restait maintenant à garder la prise bien en main. La réponse du gobelours plaisait à Jehans sur le côté du possible d’une possible alliance, mais du côté loyal il en était autrement, si le gobelours était prêt à changer au plus offrant, il en ferait de même avec lui. Le rôdeur-roublard réfléchissait pendant la petite joute qui le fit glousser malgré lui et décidait de prendre un air satisfait de l’action du gobelours, même si n’en était pas le cas.

À la question de l’impatient, le demi-drow prit son temps avant de répondre…

-Mmmmm… Ce qui me dérange un peu c’est que vous avez déjà un employeur et je ne voudrais pas m’en faire un ennemi et vous obliger à trahir Sir Rochenoire, mais je sais par contre que votre employeur Messire Rochenoire va tomber bientôt, ce n’est qu’une question de temps avant que la justice lui mette la main dessus et par le fait même, vous n’aurez plus d’employeur. - - Il étudiait la réaction du trio en laissant un temps pour qu’il puisse bien saisir et continuait intéresser. - J’apprécie beaucoup la loyauté que Gruffo possède, mais moins la tienne et ceci me font penser que Rochenoire ne doit pas être très généreux avec vous et ne doit pas vous traiter comme vous devriez l’être. -Encore une fois il regardait les trois chacun leurs tours puis proposait… - Quel serait ton pris pour avoir ta loyauté? Avant que tu ne répondes, sache que vous serez bien traité et monterez en grade rapidement, car vous serez ma garde personnelle, je tâcherai de vous trouvez un endroit pour habiter et vous nourrir. Donc lieutenant, cela va me coûter combien? –Demandait-il souriant.

Il restait à l’aise et décontracté en restant sur ses gardes. Il avait beau avoir dit la vérité, restait que le gobelours pouvait à tout moment se retourner. Il avait failli dire un prix, croyant se débarrasser rapidement d’eux, et ensuite ne pas tenir parole, mais il était véridique dans ses pensées et souhaitait réellement que leur relation parte du bon pied, il croyait que le trio pouvait bien le servir s’il les traitait bien, du moins l’espérait-il. Il avait confiance que si lui s’en était sorti, d’autres le pouvaient aussi.

La balle était dans leur camp, restait à voir si sa proposition serait acceptée ou pas. Le plus important présentement était les papiers de Rochenoire, il devait absolument et par tous les moyens, réussir à les mettre en lieu sûr.

Gruffo grimace et passe d'une patte sur l'autre, mal à l'aise face à la situation. Le gobelours, lui, n'a aucun état d'âme et te le fait savoir.

- Ben justement, s'il doit tomber bientôt, autant dégager avant, histoire qu'il ne nous entraine pas à sa suite.

Il plisse les yeux quand tu parles à nouveau d'un montant et déclare.

- J'dirais que 2 po la journée serait un bon début...

T'entendre l'appeler lieutenant le fait se rengorger.

- Voilà un grade qui me va bien !

Mais il ne perd pas le nord et ajoute aussitôt.

- Mais c'est un grade qui vaut plus que 2 po par jour...partons donc sur 3 po la journée. Qu'est c'que t'en pense, patron ?

Gruffo tique et grommelle.

- Eh, pour le moment, notre patron est pas encore arrêté, hein, tu pourrais au moins attendre que ça soit le cas, non ?

Le second gnoll émet un ricanement qui te fait penser au gloussement d'une hyène.

- Et alors ? Qu'est ce que ça peut faire ? Il en saura rien et nous, on touchera double de paie !

Gruffo secoue la tête, visiblement pas d'accord.

- On a passé un accord et on a donné notre parole !

La situation a de quoi surprendre. Voilà que tu te trouves face à un gnoll avec une certaine morale. Ce n'est pas banal...Toutefois, le regard que se lance le gobelours et le second gnoll te laisse à penser que Gruffo risque fort de ne pas passer la nuit s'il persiste dans sa moralité face à ses deux comparses. Un choix s'offre à toi : ne rien faire et laisser les deux mercenaires trucider Gruffo ou intervenir...

La situation était pour le moins inusitée, effectivement Jehans trouvait Gruffo plutôt dégourdi côté moral ce qui lui plaisait beaucoup puis les laissant discuter entre eux le rôdeur-roublard reprit en tentant un compromit. -Gruffo, j’apprécie beaucoup ta loyauté et le fait que tu veux tenir ta parole est pour moi une qualité que je juge de façon favorable, mais… - Montrant le gobelours car il ne savait pas son nom… - Il à bien raison, vaut mieux ne plus avoir à faire avec feu sir Rochenoire en ce temps de malheur pour lui, la justice ainsi que tout ses contactes vont le renier. Vous allez malheureusement descendre aux enfers avec lui si vous restez pour lui sans parler des guets qui vous pourchasseront sans relâche. Guets d'ailleurs qui ne tarderont pas à descendre investiguer les égouts ce soir, le réception de ce soir risque d'être écourté, bref... -

Il prit un temps pour laisser leur imagination travailler puis ajoutait… - Pour le début, pour voir si nous allons bien ensemble et apprendre aussi à se connaitre, ce qui est très important pour moi, j’offre 12 pièces d’or par semaine, ce qui est loin d’être négligeable et je fais tout en mon possible pour vous trouver un logement potable le plus rapidement possible ainsi que de la nourriture, après la première semaine, si tout va bien, nous reparlerons du salaire et surtout des nombreux avantages que vous pourriez toucher si vous restez fidèles, loyaux et vaillants . Je suis un employeur qui aime quand mes employés sont heureux et qu’ils profitent autant que moi de la réussite de mes affaires. Quand dites-vous mes amis? Vous voulez commencer tout de suite avant que les guets arrivent? –

Jehans ne bluffait pas, il était sérieux et parlait avec enthousiasme du futur de leur relation. Il préférait de loin avoir une garde autre qu’humaine auprès de lui. Tout ceci faisait avancer fortement ses plans d’infiltration auprès des fourbes locales. Restait maintenant à voir si le gobelours était trop gourmant ou avait un sens des affaires à long terme.

Gruffo te fixe et semble hésiter. Son code moral lui souffle que trahir son patron actuel, même s'il sait que ce dernier vit ses derniers moments de liberté, n'est pas envisageable tout en reluquant du côté de son "mauvais génie" qui lui montre combien cette petite trahison serait lucrative pour lui. Hélas, son hésitation visible signe son arrêt de mort. D'un geste vif, le gobelours saisit sa dague et la plante dans la tempe de Gruffo qui écarquille les yeux de stupeur avant de glisser lentement au sol, mort. Le second gnoll fait un bond de côté en poussant un couinement de surprise mêlé de crainte. Il brandit sa hache d'armes, prêt à se défendre au cas où. Le gobelours glousse en voyant son dernier comparse se méfier ainsi de lui. Il s'exclame alors, un sourire mauvais aux lèvres.

- Allons, Groiniar, reste calme, tout va bien. Je n'allais pas laissé cet abruti de Gruffo nous priver de cet apport d'argent à cause de sa moralité mal placée.

Il te regarde en hochant les épaules.

- Ne t'inquiète pas non plus, patron, je te trouverais d'autres gars plus complaisants.

Le dénommé Groiniar a un regard où la colère et la convoitise se livre un duel sévère. Finalement, la convoitise est la plus forte et il hoche la tête avant de s'agenouiller devant le corps de Gruffo pour le dépouiller de ses objets de valeur. La compassion n'est pas plus l'une de ses qualités qu'elle est celle du gobelours. Ce dernier reprend la parole, souriant de toutes ses dents cariées.

- Puis 12 pièces d'or, on est plus que deux à se les partager, c'est aussi bien, non ?

Groiniar acquiesce tout en sortant la bourse de Gruffo et en se la fourrant dans la poche. Le gobelours arrête immédiatement son geste en lui posant la main sur l'épaule.

- Eh oh, on partage, t'a oublié ?

Groiniar pousse un grognement agacé qui se transforme en couinement de douleur lorsque les doigts du gobelours se mettent à serre un peu trop fort. Il ressort aussitôt la bourse et la tend à son comparse. Le gobelours l'ouvre et en sort 8 pièces d'argent. Il en prend 4 et tend les autres à Groiniar. Cette transaction terminée, le gobelours répond à ta question.

- Oui patron, on commence maintenant, sans problème. Alors, qu'est ce qu'on fait ?

Alors que le silence se fait avant que tu ne donnes ta réponse, des bruits se font soudain entendre. Un claquement de sabots lent qui te laisse à penser qu'il doit s'agir d'une calèche qui passe juste au-dessus de toi suivi de près par des bruits de pas précipités. A vue de nez, tu cages sur trois personnes qui courent. Une lutte brève s'engage et les pas précipités s'éloignent à nouveau mais pas sans qu'une voix de femme se fasse entendre avant d'être rapidement étouffée. Cette voix, tu la reconnais aussitôt : c'est celle de Ambre, la génasi de feu magicienne qui vous accompagnait ce soir...

Tout allait de travers, et ce rapidement. Le gobelours serait sans aucun doute un problème à court terme, il venait d’éliminer, sans plus sans moins, Gruffo, le seul qui semblait avoir une morale.

Croyant que le carnage allait commencer, Jehans mit ses mains sur ses rapières sans les sortir, voulant garder la surprise pour le dernier moment aux deux fourbes, mais encore une fois la surprise le prix.

Il n’aimait pas du tout la façon que le gobelours monnayait. Le rôdeur-roublard allait répondre une suite qui aurait sans doute déclenché le combat quand l’acceptation de l’employé fut verbalement dite par l’assassin de gnoll moraliste. Le temps d’une réflexion plus tard pour montrer son mécontentement que des bruits en surface se firent entendre. Croyant au début que c’étaient les guets qui œuvraient dans la rue, il ne dit mot, mais en entendant la voix d’Ambre, se fut comme un coup de fouet et de suite il ordonnait…

-Il faut intervenir maintenant auprès de ceux qui s’en prennent à Ambre dans la rue au-dessus de nous, il faut arrêter cette calèche et libérer la genasis de feu, vite! Nous sommes en chasse mes amis et soyez assassin. –

Le premier travail commençait et ce serait possiblement le dernier, Jehans était conscient que ceux qui s’en prenaient à Ambre devaient être plusieurs et en pleine possession de leurs moyens pour qu’elle ne puisse pas se sortir de cette impasse. Pour le demi-drow, celle qui considérait beaucoup, celle qui avait su l’écouter sans le juger, celle qui avait posé sur lui un baume qui lui avait donné confiance, devait à tout prix être libérée, même s'il devait offrir sa vie pour qu'il en soit ainsi. Il fallait faire vite et être sans hésitation.

Une seconde interloqués par tes paroles, le gobelours et Groiniar hochent la tête avant de foncer vers les échelons les plus porches afin de regagner la surface. Pendant ton ascension vers la bouche d'égout, tu entends la calèche repartir à fond de train et le martèlement des sabots des chevaux sur le pavé t'indique, grâce à ton ouïe fine, la direction que prend le véhicule. Une fois à l'air libre, la ruelle est vide à part pour ce qui concerne le cocher qui git au sol, assommé. Le gobelours, sans douceur, secoue le pauvre bougre pour lui faire reprendre connaissance tout en beuglant.

- Qui sont les agresseurs ? Qu'est ce que t'as vu, abruti, allez, secoues-toi, on a besoin d'une description !

Décidément, ce gobelours n"est pas un cadeau ! Heureusement pour toi, Groigniar semble plus adapté à la situation et se met à renifler le sol. Il désigne une ruelle non loin de vous et se met à courir.

- Par là, ils sont partis par là !

Ton ouïe te dit la même chose et tu dois choisir si tu suis le gnoll ou si tu restes avec le gobelours qui continue à secouer le cocher. Le geignement de ce dernier t'indique qu'il reprend conscience...

Jehans se rendit compte que sa peur se réalisait, la calèche repartait avant qu’ils soient à l’extérieur. Ses oreilles ne démentaient pas le fait et s’il fut fort déçu du gobelours il en était que plus heureux de voir Groignar pister et partir dans la direction de la calèche.

Prestement il ordonnait au gobelours… -Laisse le cocher, c’est ceux dans la calèche qu’il faut rattraper, vite!-!- Sans attendre de voir la réaction, le druide-rôdeur parti à la suite du gnoll dernièrement engagée. Ses yeux observaient pour voir s’il n’avait pas un cheval quelque part qu’il pourrait emprunter pour poursuivre la calèche, mais dans l’attente d’une telle trouvaille il courait en espérant ne pas perdre la trace.

*Comment est-ce possible, Ambre était avec Astanndar, moi qui le croyais vigilant… quoi que moi-même j’étais avec Gäyana et puis je l’ai quitté… Lendys, fait en sorte que je ne perde pas cette calèche, tu sais comment Ambre est importante c’est grâce à elle que je me suis encore plus forgé dans la justice, elle m’a redonné confiance… * Disait-il en courant en tentant de ne pas perdre de vu le gnoll.

Survi +9 pour trouver les traces de la calèche, sabots, etc.

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» Gäyana (Partie roleplay).
» Droog (Partie roleplay).
» Mithras (Partie roleplay).
» Lander (partie roleplay).
» Kira (partie roleplay).