CHAPITRE I : La Cité des Tours (section commune rp)

Navré pour ma mini absence des problemes familiaux ont fait que j ai été absent...

"Ma chere Nolorine nous aimerions que vous nous accompagnez dans un périple au sein des entrailles de Sharn, en effet nous avons quelques raisons de penser qu'il nous faut y manifester un intérêt croissant.

Sachez que je ne puis vous en dire d'avantage en ce lieu mais que cela est lié au meurtre de du doyen de l'université. Si vous n'avez toujours pas froid aux yeux et que votre courage fait toujours merveille vous pourriez le récompenser de quelques mystères et d'un salaire bien évidement."

*Sylus jete un regard à Elaydren en opinant de la tête lui donnant son consentement*

"Oh, mais ceci est des plus intrigants... Je serais très heureuse de pouvoir vous accompagner dans ce périple. La vie dans cette ville, du moins, celle que j'ai connue, n'est pas des plus trépidantes. Dites-moi donc quand vous voulez partir, et je m'occuperai de me dégager de toute obligation.
Car, bien sûr mes amis, si je peux vous aider, je le ferai de bon coeur."

*Nolorine est radieuse à l'annonce de ce périple. Bien qu'elle sente une pointe d'inquiétude, repartir à l'aventure, et accompagnée de gens qu'elle apprécie, la ravit.*

"Dame Elaydren ne devrions nous pas la convier en votre demeure ? Nous y serons des plus à l'aise pour convenir de quoi il retourne avec notre amie, qu'en dites vous ?"

*Sylus se montre poli mais tu sens qu il prend beaucoup de précaution et que le danger ne doit pas etre si loin*

"Nous pourrions prendre un repas ensemble par la même occasion".

*Un fin sourire sur le visage*

* Elaydren sourit poliment à Nolorine. Pendant que Sylus et elle parlent, elle regarde le dispensaire rempli de malades. Manifestement cette vision la met mal-à-l'aise, même si elle est assez fine pour le cacher. *

" Bonne idée, Sylus. Venez Nolorine, nous vous emportons loin de ce lieu le temps d'une pause déjeuner bien méritée. Je connais un excellent établissement un peu plus haut ... "

"Très bien. Je vais avertir quelqu'un que je m'absente. Si vous voulez bien m'attendre..."

*Nolorine cours alors vers un des autres prêtres. Elle l'avertit de son départ et lui présente ses excuses. Si il n'y a pas d’objections, elle retourne près de ses amis et part avec eux.*

* Étant donné que Nolorine travaille bénévolement pour le temple, il n'y a pas d'objection à ce qu'elle prenne un peu de champ. Le groupe se dirige donc vers les hauteur du quartier et pénètre dans un restaurant cossu choisi par Elaydren. Une fois confortablement installés et la commande passée, Sylus commence à expliquer la mission. *

A toi Helyos.

Hélyos ne répondant pas, je continue à sa place :

* Le magicien raconte à Nolorine leurs récents démêlés avec un étrange forgelier du nom de "Couperet", ainsi que les recherches du doyen de l'université, qui semblent mener tout droit à une antique forge Cannith. Celle-ci serait préservée dans les bas-fonds de Sharn et Elaydren possèderait une carte y menant.
Elaydren a commandité Sylus pour qu'il forme et dirige un groupe d'aventuriers ayant pour mission de découvrir l'endroit où se cache la forge, de l'explorer et d'en ramener les artifacts qui ne manqueront pas de s'y trouver.
Pour l'instant, le groupe ne se compose que de Sylus et de - si elle accepte - Nolorine.
Il manque donc clairement une force de frappe et surtout une personne capable de guider le groupe dans les bas-fonds et les égouts de la cité des tours. *

*Nolorine est très concentrée durant le récit des aventures de Sylus et Elaydren. Elle réagit aussi très fortement à l'annonce de la mort du doyen, bien qu'elle ne le connaisse pas. Pour elle, le meurtre est juste impardonnable.*

"Ma décision est prise mes amis. Je viendrai avec vous. Je pourrai soigner vos blessures, et je sais également me battre. Si Virink vient aussi, je pense que nous aurons tout ce qu'il nous faut pour la force de frappe. Quand au fait de se retrouver dans les souterrains, je ne peut malheureusement pas vous aider sur ce point..."

*D'après la détermination lisible dans le regard de Nolorine, elle serait sûrement prête à partir de suite, sans guide, et l'épée au clair...*

Alors que le magicien de la Maison Orienne faisait son récit sur les événements qui s'étaient déroulés autour de la personne du dénommé Bonal Gueldem, ancien ami et maître de sa protégée, Virink se tenait non loin d'Elaydren. Il écoutait cette histoire, comme s'il la revivait au fur et à mesure que les mots sortaient de la bouche de Sylus. Il revoyait les scènes, qui défilaient devant ses yeux. Mais il eut comme un arrêt sur image de quelques secondes lorsque, dans ses souvenirs, il revit le forgelier qui avait tant fait de mal à sa maîtresse. Certes il ne l'avait pas touchée physiquement, mais il le soupçonnait d'être un des -sinon le- responsables du meurtre du vieil érudit de l'Université Morgrave. Et ceci, il n'était pas dupe, affectait grandement celle qu'il devait protéger.

Sans vrai sentiment de haine, il en voulait malgré tout et assurément à son semblable. Et s'il le retrouvait, il serait prêt à agir afin qu'il ne reproduise pas une nouvelle fois cet affront. Il ne le laisserait pas à nouveau faire du mal, de quelque nature qu'il soit, à Elaydren ! A l'instant même où il pensa cela, il s'en fit également la promesse et se reconcentra sur la discussion.

Lorsqu'il fut question de sa présence pour la suite, il ne tarda pas à répondre :

"Bien sûr ! Je viens."
Une conviction sans égale transparut dans sa voix, ainsi qu'une loyauté sans nom pour Elaydren et le but qu'elle s'était donné. Il était louable.

Il toisa alors ses deux compagnons, se demandant quand ils voudraient partir. Lui était prêt et n'attendait plus que le signal du départ.

EDIT : Note du DM
Je me disais bien que j'avais oublié un truc ... guillemets pour les dialogues
... et degrés (°) pour les pensées !

*Nolorine est positivement ravie par les mots de Virink. C'est avec un visage radieux qu'elle s'adresse à lui.*

"Mon ami, je suis très heureuse de vous compter parmi nous. Puisse que je suis pour le moment libérée de mon service, peut-être devrions partir à la recherche d'un guide alors. Elaydren devrait bien connaitre qui conviendrait."

* Elaydren répond à Nolorine tout en se grattant délicatement le menton *

" Je ne connais pas de guide qui connaisse les entrailles ; encore moins les bas-fonds.
Mais j'y songe, ne m'aviez vous pas raconté une anecdote à propos d'un groupe qui se rendait dans les entrailles ? Ces gens là connaissent peu-être un guide ... "

"Eh bien, oui, je m'en souviens. C'était un groupe disparate. Il y avait un halfelin de la maison Jorasco... Rosco, je crois. Il y avait aussi deux autre personnes. Un humain... Elvarath, et une femme... Mirka. Elle semblait bestiale. Je crois que c'était une ferale. Des trous, je pense que le Jorasco sera des plus faciles à retrouver."

* Elaydren t'écoute, intéressée *

" Pensez-vous qu'il s'agisse de personnes de confiance ? "

*Virink écoutait attentivement la suite de la discussion. Il ne disait rien pour le moment, n'ayant rien de particulier à ajouter. Il espérait lui aussi que Nolorine connaisse des gens à même de les mener dans les Bas-Fonds ou les Entrailles, même s'il n'avait probablement pas aussi peur qu'Elaydren. Mais il reconnaissait que des bras en plus ne seraient pas de refus, car il ignorait complètement ce qu'ils trouveraient là-bas. Et la prudence n'était jamais de trop.

Alors que Nolorine leur parlait des trois personnes qu'elle nous recommandait, Virink essayait de deviner les origines des trois sujets de la conversation. Pour deux d'entre eux, cela fut simple puisque la khoravar donna d'elle-même la réponse. En revanche, pour le troisième, le dénommé Elvarath, il avait beau chercher, il ne voyait pas. A ses yeux, cela aurait très bien pu être un humain ou un elfe, ou encore autre chose que cela ne l'aurait pas choqué. Il ne chercha pas plus, se disant qu'il aurait bien la réponse une fois qu'il aurait vu cette personne.

Il fut tenté de répondre à la dernière question de sa protégée, ayant bien son avis sur la question. Il n'avait jamais entendu parler des membres de la Maison Jorasco autrement que comme des gens de confiance. Mais à bien y réfléchir, il n'en savait que trop peu sur eux... c'est pour cette raison qu'il ravala les paroles qu'il avait été tenté de dire. Et c'était à Elaydren de prendre une décision, sauf si elle déclarait le contraire.*

" Ce groupe m'avait l'air plutôt fiable oui, bien que je ne les connaisse que par ce contact unique. Le halfelin d'Jorasco, au moins, doit être de confiance: j'ai rarement eu vent de d'Jorasco de mauvaise nature de toute façon. Peut être devrions nous renseigner un peu sur lui avant de déterminer si il est effectivement digne de confiance. Nous trouverons aussi sûrement des informations sur ses compagnons en même temps."

*Si il n'y avait qu'elle, Nolorine ferait confiance à ce groupe et les accompagnerait, mais elleest consciente qu'il ne s'agit pas que de sa sécurité personnelle.*

* Elaydren écoute attentivement Nolorine et mord légèrement sa lèvre inférieure lorsqu'elle évoque la bonté d'âme des Jorasco *

" Hmmf ! Gardez-vous bien de croire que tous les jorasco sont aimables ma chère ! Comme toutes les maisons à dracogrammes, les jorasco recherchent le pouvoir, qu'il soit politique ou magique. Et c'est une sociétaire Cannith qui vous le dit ! Toutefois, je suis du même avis que vous : des trois individus que vous venez de décrire, le jorasco sera le plus facile à trouver. Nous pourrions nous rendre à l'enclave Jorasco après le déjeuner si vous le souhaitez ? "

"Ma foi, c'est exactement ce que j'allais proposer. Mais sans votre aide, il m'aurait été difficile de les trouver. Allons-y dès que nous aurons fini, le plus tôt sera le mieux."

"J'approuve cette décision", déclara Virink une fois qu'elles eurent fini de parler. Il ne releva pas pour ce qui était de manger, il avait appris, à force de les côtoyer, que c'était quelque chose dont ceux qui respirent avaient besoin plusieurs fois par jours afin de survivre. Le concept était encore dur à assimiler pour lui, mais en fait, il ne se posait pas vraiment de questions là-dessus. Comme pour beaucoup de choses, c'était encore "c'est comme ça et pas autrement".

"Je suis prêt", déclara-t-il alors. Cette phrase n'était pas là pour dire qu'il souhaitait partir dans l'instant, mais bien qu'il signalait qu'il était prêt pour quand elles le décideraient.

Alors qu'il attendait patiemment la suite des évènements, il se surprit à penser qu'il avait finalement bien fait de ne pas s'avancer au sujet des Jorasco. Certes, comme Nolorine, il n'avait jamais entendu parler d'eux en mal, mais les propos d'Elaydren semblaient laisser supposer qu'ils ignoraient tous deux beaucoup de choses sur ces petites personnes...

Pendant que vous terminez le dîner, tout en discutant sur l'éventuelle intégration des trois larrons à votre équipe, un bruit de verre brisé se fait entendre. Rien de grave apparemment : un serveur a renversé une pile d'assiettes ; il en train de se faire copieusement remonter les bretelles par le chef de salle. Virink qui est toujours davantage sur ses gardes que ses amis magiciens, remarque l'étrange comportement du chef de salle : après avoir congédié le serveur sans ménagement, il s'approche en grommelant d'une sorte de petite cage pendue au mur du fond. Il ouvre la petite porte de la cage et montre le tas d'assiettes brisées du doigt.
Au bout de quelques instants, les bouts d'assiettes commencent à s'entasser en l'air, puis à se diriger vers les cuisines. Ce petit manège intrigue fortement le forgelier, qui ne peut s'empêcher d'en faire part à ses compagnons.

* Sylus, jette un coup d'oeil au phénomène, puis se retourne quasiment immédiatement vers Virink en disant : *
" C'est un serviteur invisible. Il y en a dans toutes les bonnes maisons ... "

* Nolorine rajoute, avec un air nostalgique : *
" Quand j'étais petite, je demandais au nôtre d'enlever les puces du chien "

* Et Elaydren de conclure : *
" Nous en avons un à la maison Virink ! Je croyais que tu le savais ... "
* Elle rajoute avec un sourire ironique *
" On pourra lui demander de te lustrer la cuirasse ce soir si tu veux ! "

Eberron est un monde baigné de magie, et c'est encore plus vrai à Sharn. Excepté Virink qui est encore jeune, et les personnages qui ont grandi dans la campagne ou loin des civilisations humaines, tout le monde est parfaitement habitué à ce type de magie quotidienne.

°° Nolorine est toute à ses souvenirs, dégustant de la bonne nourriture en bonne compagnie. Elle est soudaine prise d'une crise de mal du pays. Ces derniers temps n'ont pas du tout correspondu à ses espérances pour son voyage. Ce bas-monde de luxure et d'argent n'est vraiment pas pour elle. °°

* Elle secoue alors légèrement la tête et revient au lieu et temps présent, plus déterminée que jamais.*

Virink, alors que les deux dames se restauraient, surveillait les alentours, ainsi qu'il avait toujours appris à le faire. Et, effectivement, il remarqua le petit manège qui accapara son attention pour un petit moment. Il parut intrigué par cette histoire d'assiettes volantes et n'en démordit pas jusqu'à ce qu'il soit sorti de ses pensées par les deux femmes qui lui parlaient avec un petit air moqueur, répondant apparemment à la remarque qu'il avait dû leur faire machinalement, comme à chaque fois qu'il voyait quelque chose d'inhabituel. C'était apparemment chose courante que d'avoir des serviteurs invisibles... Et pourtant, il n'avait jamais rien remarqué... A partir de maintenant, il allait y être attentif. Y compris à celui de chez eux. Surtout que l'idée de se faire lustrer la cuirasse n'avait pas l'air de lui déplaire, bien au contraire...

"Je veux bien !" répondit-il alors avec un ton enjoué alors qu'Elaydren l'appatait.

Mais même si cette idée le réjouissait, il ne pouvait s'empêcher de rester sérieux face à la situation. Il n'oubliait pas qu'ils allaient devoir rencontrer sous peux trois inconnus qui, d'après les suppositions de Nolorine, étaient à même de les mener dans les bas-fonds et surtout les souterrains. Et si sa curiosité avait été satisfaite à propos du serviteur, elle ne l'était pas encore à propos de ces personnes. Aussi, il commençait à se demander quand ils iraient. Il retint cette question un bon bout de temps mais ne la posa pas, car il n'oubliait pas non plus que la réponse qui avait été donnée avant était après le repas. Il n'attendait donc plus qu'elle. Lui était toujours prêt.

*Une fois le repas fini et les discussions agréables tues, Nolorine se lève de table.*

"Allons-y. Tout ce confort était bien agréable, mais il est temps de se remettre au travail. Elaydren, pourriez-vous nous guider jusqu'à l'enclave d'Jorasco s'il vous plait?"

* Elaydren paye le repas pour vous ; une fois au dehors, vous vous engouffrez dans une aéro-diligence et Nolorine entend distinctement la dame demander : *

" A la tour du Dragon s'il vous plaît ! "

Le vaisseau s'ébranle ; vous laissez derrière vous les beaux quartiers pour plonger vers les profondeurs de Sharn. Les tours deviennent beaucoup plus rapprochées et nettement plus épaisses au fur-et-à-mesure de votre descente vers le Central Moyen. La tour du Dragon ne fait pas exception. De multiples ponts en partent, à différents niveaux, mais c'est sur une immense terrasse que se pose l'aérodiligence. Le débarcadère est assez vaste. Il donne sur une grande arche au travers de laquelle vous pouvez entrevoir tout l'intérieur de la tour du Dragon. Tout autour de vous, fourmillent des civières et des halfelins en tenues de médecins. En fait, l'enclave Jorasco semble belle et bien être un immense hôpital.
De nombreux gardes semi-hommes, plantés sous le seuil de l'arche, vérifient méticuleusement les allées et venues.

*En descendant de la diligence, Nolorine, doit réprimer son envie de poser des questions sur tout ce qui l'entoure. Elle se contente d'avoir l'air ravie et de tout faire pour garder sa curiosité sous contrôle. Elle jette un regard à Elaydren, espérant qu'elle sait où elle va.*

* Une fois le trio débarqué, Elaydren paye la course et se tourne vers Nolorine. *

" Nous y voici : l'enclave Jorasco. Je vous laisse parler, Nolorine, puisque vous êtes la seule à connaître les personnes que nous cherchons. "