CHAPITRE I : La Cité des Tours (section commune rp)

Votre convoi se fraye un chemin parmi les badauds, et arrive bientôt en vue de l'enclave de la maison Orienne. Il s'agit en fait d'une tour toute entière. Larvim vous explique que les étages du bas sont des entrepôts et des caravansérails. Les étages médians contiennent les bureaux, car la maison Orienne emploie une administration pléthorique. Les étages supérieurs sont dédiés aux réceptions, aux appartements du vice-roi et de ses proches collaborateurs, et abrite la grande salle du conseil.

Au bout d'une bonne heure, les voitures sont garées et les voyageurs se retrouvent dans un grand salon où Larvim vous fait servir un thé. Après quelques mots d'adieu, la plupart des voyageurs montent dans une aérodiligence, ou prennent un ascenseur magique vers les étages supérieurs du Palier Tavick.

* Elaydren s'adresse alors à votre petit groupe *

" Chers amis, je suis heureuse d'avoir rencontré des personnes comme vous lors de cet interminable voyage. Virink et moi allons à présent nous rendre à l'enclave Cannith, où je suis attendue par mes supérieurs. Je ne puis hélas pas vous proposer l'hospitalité, car j'y loge moi-même en tant qu'invitée, mais je peux certainement vous conseiller une bonne auberge, selon ce que vous recherchez ... "

* Nolorine répond *

" Pour ma part, je suis attendue dans le Bas Dura. Je doute que vous puissiez me conseiller un endroit convenable dans ce quartier, n'est-ce pas Madame ?

* Au mots "Bas Dura", Elaydren fait une moue de dégoût caractéristique. Elle secoue vivement la tête en disant : *

" Par la flamme, n'allez pas là-bas Nolorine ! Une prêtresse de votre qualité chez ces rustres ! Quel gâchis !
Et vous Sylus ? Vous ne comptez pas accompagner Nolorine dans ce bouge n'est-ce pas ?"

Hélyos, sache que Sylus dispose d'un appartement dans cette tour (médian), en tant qu'héritier de la maison Orienne. Mais il peut aller ailleurs s'il le désire.

(oops pardon pour le retard je n avais pas vu le post on m a prévenu à la fac, j étais plongé dans mon chinois mille excuses)

"Dame Elaydren je pense que je vais loger ici dans cette tour avec les miens en attendant quelques prises d'ordres ce serait pour moi un réel plaisir de vous revoir toute deux ou si vous aviez besoin de mes services"

*Toutefois le regard de Sylus s'appuie un peu sur Elaydren d'un air mysterieux qui lui est typique, il adresse un léger sourire au forgelier visiblement sincère. S inclinant devant ses dames il s'éloigne d'un pas gracieux et léger vers la tour allant voir ses supérieurs pour prendre quelques ordres*

* Elaydren hoche la tête, visiblement rassurée par la décision de Sylus *

" Très bien. Je vais pour ma part rejoindre les couloirs de ma maison ; pour faciliter nos communications ultérieures, il est important que je sache à quel relais Sivis vous écrire. Pour vous, Sylus, ce sera donc celui de la maison Orienne. Quant à vous, Nolorine, je ne connais pas assez bien Sharn pour pouvoir situer les relais du quartier du Dura. Le mieux est certainement que vous m'adressiez un message dès que vous aurez élu domicile. Ecrivez-moi à l'enclave Cannith, à Hautes'Tours, dans le Haut Central. "

Explication : La maison Sivis (gnome / écriture) a implanté des relais dans quasiment toutes les cités du Khorvaire. Sans rentrer dans les détails, disons qu'ils font office de bureau de télégraphe. Les messages ne peuvent pas excéder 27 mots, signature comprise. Pour avoir ses messages, il faut se rendre soi-même au relais Sivis où le message est arrivé. Attention donc : si un ami vous écrit en croyant que vous habitez à Arcanix, alors que vous êtes à Sharn, vous n'aurez pas son message avant d'être de retour à Arcanix.
La plupart des gens consultent leurs messages plusieurs fois par semaine. Les riches disposent de serviteurs qui vont les chercher pour eux.
Comme Sharn est une métropole, elle dispose de plusieurs relais (en gros un par quartier, soit une bonne centaine). Si vous donnez la mauvaise adresse à quelqu'un, vous ne recevrez jamais son message !

*Saluant les deux femmes en partant, Sylus se rend donc à la tour Orienne. Il en découvre l intérieur et se hate de se rendre au relais Sivis si au cas ou il une missive lui serait adressée. Par la suite il se presse à faire son rapport aupres des autorités compétentes de sa maison, visiblement la notion de ne rien faire lui est étrangère...*

*Sylus s'approche du couple improbable que forme la Cannith et le forgelier et les salue tour à tour *

"Mes hommages Dame Elaydren, messire Virink . Ainsi nous nous retrouvons sur les marches pentues du savoir de l'université."

*Sylus observe un instant la dite bâtisse puis se ravise pour porter son attention Elaydren*

"Je gage que vous attendez avec impatience notre entrée, ne vous faisons pas attendre d'avantage voulez vous ?"

*Dit il sur un ton pour le moins déconcertant, humour ou bien bienséance à voir ...*

Elaydren hoche la tête en signe d’assentiment et sans autre forme de discours, commence à guider votre groupe au travers les méandre de l'Université. La bâtisse est immense ; les amphithéâtres grandioses succèdent aux salons privés et autres bibliothèques. De nombreuses personnes arpantent également ces couloirs, la plupart vêtus à la mode estudiantine de Sharn.

" Nous avons rendez-vous avec Bonal Geldem ; c'est le doyen de la faculté des études de l'ère pré-Galifar." Petit jet de connaissance noblesse et royauté ou histoire svp.
"Notre entretien devrait durer une petite heure ; après, nous pourrions consacrer le reste de la journée à visiter cette antique lieu de savoir ... et nous remettre ainsi pour quelques heures dans la peau de ces étudiants ! Qu'en pensez-vous mon cher Sylus ? Et pour que Virink ne s'ennuie pas trop, nous devrions également faire un tour dans les étages inférieurs : j'ai entendu dire que l'université exposait des armes venues du tout Éberron ! "

[Édité par le DM : tu ne fais qu'un jet car Noblesse & royauté est une seule et même compétence.]

Noblesse & royauté +7

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14

Résultat du jet pour Sylus :
A moins que les status des universitaires de Brélande soient fort différents de ceux de l'Aundair, tu t'étonnes qu'une visiteuse puisse obtenir un rendez-vous avec un doyen d'université aussi rapidement - et apparemment facilement.
Il est vraisemblable qu'Elaydren possède des contacts très hauts placés ...

Je te laisse répondre aux propositions de la dame, puis je passe à la suite.

*Sylus s'amuse des quelques répliques Elaydren en affichant un léger rictus aux coins des lèvres et lui répond sur un ton calme et apaisé *

"Je vous suis gente dame, il va s en dire que votre invitation me comble du plaisir de votre présence comme de celle de votre garde et si ma foi vous ajoutez la nostalgie de nos études et quelques épices théoriques je ne saurais décliné pareille recommandation de votre part ma chère"

* Après une bonne demi-heure de marche, votre trio est pris en charge par le secrétaire du doyen, un jeune gnome aux cheveux blonds. *

"Veuillez patienter quelques instants, je vais vous annoncer."

* Le gnome franchit alors la porte en bois massif qui barre l'accès au bureau du doyen. Il en ressort quelques instants après et vous fait signe de rentrer.
Vous pénétrez alors dans une vaste sale qui tient plus de la bibliothèque que du bureau. Des centaines de livres et de parchemins recouvrent les deux tables et les quatre armoires de l'endroit. Au milieu de ce capharnaüm livresque, vous distinguez un vieil homme, légèrement vouté, cheveux dégarnis, besicles au nez.
Celui-ci tend la main vers vous pour vous accueillir, mais vous vous rendez vite compte que la primeur de son geste est réservée à Elaydren. En effet, le doyen lui prend les bras paternellement en articulant d'une voix chevrotante :*

" Ma chère enfant, cela fait bien longtemps ! "

* Et Elaydren de répondre, visiblement émue : *
" Trop longtemps, maître ! "

* Puis, la dame reprend bien vite sa contenance et déclare en vous montrant de la main : *
" Comme je vous l'avais dis, je suis venue avec deux compagnons. Voici Virink, mon garde du corps et Sylus, un mage de talent à qui je dois en partie d'être arrivée jusqu'à vous en un seul morceau. "

* L'homme tourne alors ses yeux vers vous, scrutant l'un et l'autre, et c'est alors que vous distinguez que malgré son apparent âge, son regard n'en est pas moins vif et alerte. *

" Les amis de ma chère Elaydren sont mes amis. Je vous en prie, prenez place. "

*Sylus adresse une révérence courtoise et solennelle au doyen, en guise de respect. *

"Vous me voyez honoré de votre présence et des murs qui nous accueillent, je vous remercie pour votre hospitalité fort appréciée ."

*Le mage observe ce vieil homme avec la rapidité et la minutie du prédateur qui feint le sommeil du haut de sa branche, et adresse un fin sourire de convenance observant tour à tour meubles et apparats visiblement curieux de ce lieu peu commun pour les gens du commun*

"Dame Elaydren m'accorde là des mérites pour lesquels notre forgelier peut tout autant se réclamer."

*Sylus demeure attentif des ce moment restant à l’affût des mots qui vont être proférés *

* Les trio prend place sur les confortables sièges proposés par le doyen. Quant à Virink, préférant rester debout prêt à agir, il se place en retrait derrière Elaydren. Manifestement, ce comportement ne dérange pas votre hôte.
La discussion commence alors et après les mondanités d'usage, le sujet se précise. *

"
Doyen :
- ... j'ai donc procédé à des recherches spécifiques et j'ai réussi à trouver une pièce essentielle du puzzle. Vois-tu ma chère enfant, il est à présent certain que l'héritage que tu recherches se trouve dans une ancienne fonderie de l'ère pré-Galifar. Le journal que tu m'as présenté est très clair sur le sujet, et je crois avoir réussi à le déchiffrer suffisamment pour pouvoir localiser cette fonderie précisément.

* A ces mots, Elaydren n'arrive pas à cacher son plaisir et son impatience *
- Oh Bonal ! C'est formidable ! Après tant de recherches, nous touchons enfin au but ! Et où la fonderie se trouve-t-elle alors ?

- Sous tes pieds ma fille ! Enfin, plus exactement, sous la tour Dorasharn ; juste en-dessous du système d'égouts moderne de la tour ...

* A ce moment, Virink interrompt la conversation de sa voix monocorde *

- Il y a quelqu'un derrière la porte !

* Elaydren se lève et d'un bond va ouvrir la porte du doyen ... personne. Elaydren regarde longuement des deux côtés du couloir et dit : *

- Non, il n'y a personne ; tu as dû rêver mon brave Virink ...

- Cela m'est impossible ma dame.

* Elaydren ferme la porte et revient vers Virink en souriant. *
- Bahh ... quand bien même quelqu'un aurait surpris notre conversation, il n'aura rien entendu de bien secret. Tout le monde sait que Sharn plante ses fondations sur d'antiques ruines ...

* Bonal reprend la parole *
- Tu as sans doute raison mon enfant, mais nous ne saurions être trop prudent. Mieux vaut reporter les détails de cette discussion à plus tard. Que diriez-vous de venir dîner chez moi ce soir ? Nous serions alors tout à fait tranquilles pour causer et préparer l'expédition ..."

*Sylus écoute les deux mages converser, il n'intervient pas ne sachant si l'on s'adresse à lui, toutefois il garde un regard en coin en direction de la porte, visiblement son visage laisse transparaître qu'il disserte sur le pourquoi du comment de cette écoute *

* A l'invitation de Bonal, Elaydren répond : *
" Je serai ravie de venir vous rendre visite chez vous. Êtes-vous disponible ce soir Sylus ?"

*Sylus détourne son regard de la porte et se pose sur Elaydren montrant une certaine appréciation de sa part*

"Oui je le suis , je serai honoré d’être des vôtres si vous me le permettez bien entendu"

* Vous prenez congé de Bonal Geldem, lui promettant de le retrouver chez lui vers 20h00. Elaydren oublie bien vite l'incident et semble enchantée d'avoir revue son mentor. Sa liesse ne diminue pas de la journée, alors que vous visitez les locaux de l’université, vous arrêtant même au musée des armes. C'est à cet endroit que Sylus se rend compte de ce à quoi peut ressembler la mimique de satisfaction d'un forgelier : un reflet particulièrement intense dans les yeux rubis de Virink !

Si Sylus ou Virink veulent faire quelque chose, avant le soir, c'est possible. Sinon, j'avance jusqu'à la soirée.

*Sylus se rend directement chez le doyen à l heure convenu sans autre forme de procès pour son après midi *

La journée a été bien remplie et votre visite des locaux de l'université fut très instructive. Après avoir flâné dans les jardins où déambulaient de nombreux étudiants, vous vous dirigez à présent vers la résidence de Bonal Geldem, dans le Haut Côté Nord.

Depuis plusieurs heures déjà, les gros nuages noirs s'amoncelaient dans le ciel de Sharn, et c'est donc sans surprise que vous entendez le tonnerre gronder alors que vous mettez le pied dans l'aérodiligence qui va vous mener chez le doyen. Après plusieurs minutes de vol, vous contemplez la flèche Kelsa s'approcher à travers un rideau de pluie de plus en plus dense.

" L'appartement de Bonal se trouve au pied de la flèche Kelsa, comme bon nombre de ses collègues : c'est un quartier très prisé par les universitaires. " * dit Elaydren, toute excitée *

L'aérodiligence vous dépose à une centaine de mètres de votre objectif. Il va falloir braver la pluie pour atteindre le doyen. Virink se saisit alors d'un grand bout de bois et déplie un gigantesque parapluie en peau de Kuo-Toa. Le parapluie est suffisamment grand pour vous abriter tous les trois.
Le coucher du soleil mêlé à l'obscurité des nuages d'averse rend la visibilité très réduite, et c'est donc lentement que le trio progresse dans les escaliers qui mène à la flèche Kelsa.

" Là, c'est la maison de Bonal " * dit Elaydren en pointant une porte à une vingtaine de mètres *

Sylus et Virink localisent aisément la porte que leur montre Elaydren car celle-ci se trouve juste à côté d'une lanterne éternelle. C'est d'ailleurs cette lumière qui vous permet de clairement distinguer la porte s'ouvrir et laisser apparaître une silhouette noire encapuchonnée.

Petit jet de Détection pour obtenir une description plus précise.

Detection +5

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18

Détection Elaydren +3

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15

Détection Virink +0

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13

*Sylus de part son lien psychique avec son corbeau qui n'est jamais bien loin ou dans sa poche à familier de suivre cet humanoïde et fait signe à Elaydren de ne pas faire de bruit puis murmure*

"Virink tenez vous prêt, je tire de funestes augures pour notre hôte, cet humanoïde pourrait bien être un assassin à ses manières... les portes ont des oreilles... hâtons nous"

*Sylus regarde Elaydren avec sérieux pour l'alerter. Puis le mage se déplace avec la grâce d'un spectre sur le sol donnant une impression de flottement. *

* Le visage d'Elaydren devient blanc comme un linge lorsque Sylus prononce le mot 'assassin'. Oubliant l'avertissement de son ami, elle porte les mains à sa bouche et s'exclame tout haut : *

" Un assassin ? Par la Flamme, Bonal !! "

Détection : -1

JW WOLF a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

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