CHAPITRE I : La Cité des Tours (section commune rp)

Pendant le récit de Sylus, le sergent Dolom écoute, attentif, se passant la main dans la barbe, comme pour réfléchir. A un moment, un des gardes se penche vers son oreille et lui murmure quelques mots. Le nain lui jette alors un rapide regard, hoche la tête en signe d'assentiment, et recommence à écouter le magicien.
Quand Sylus a terminé, Dolom continue à jouer silencieusement avec les poils de sa barbe durant quelques secondes, puis il déclare.

" Bien ; les faits que vous décrivez sont plausibles et ont été corroborés par les habitants du quartiers. Par conséquent, vous avez les félicitations du guet de Sharn pour avoir mis en fuite l'assassin de M. Geldem.
Vous êtes libres de rentrer chez vous quand vous le souhaitez."

* Votre trio se lève alors péniblement, et se dirige vers la porte de la caserne. Alors que vous franchissez le seuil, le sergent vous interpelle. Il vient vous rejoindre, laissant ses hommes dans la salle de réunion. *

" Messires, après une vingtaine d'années à veiller sur les habitants de Sharn, j'ai appris à reconnaître les hommes d'exception ... et mon petit doigt me dit que vous ne comptez pas en rester là ...

* Il baisse la voix, s'approchant de Sylus *
... voyez-vous, le guet n'a pas les moyens d'investiguer davantage cette affaire ...

... mais si des individus motivés venaient - spontanément - nous apporter des éléments d'enquête, nous pourrions sans doute faire quelque chose. "

* Il se recule alors et reprend son port de chef du guet *
"Dans tous les cas, n'hésitez pas à faire appel au guet si d'autres malheurs vous arrivaient. Adieu !"

* Sur ces mots, le sergent nain ferme la porte. La nuit est à présent totalement tombée, et la pluie continue de plus belle. *

*Sylus est las de cette escapade et n'aurais rien contre un bon lit chaud pour se reposer. Toutefois il s'assure que l’état de Elaydren est satisfaisant.*

"Ma Dame, comment vous portez vous après cette épreuve ? Souhaitez vous que je vous raccompagne à votre logis ou parler de tout cela autour d'un breuvage pour nous alleger l'esprit afin de mieux méditer sur tout cela ? "

* Virink a ressorti son fameux parapluie en peau de Kuo-Toa et marche au milieu des deux arcanistes, afin de protéger tout le groupe. *

" Merci Sylus. Votre compagnie sera grandement appréciée ...
Mon pauvre Bonal ... Quelle horreur ... Pourrai-je jamais ôter l'image de son corps ensanglanté de ma mémoire ?"

* Elaydren sanglote doucement. Votre trio continue sa marche avec morgue, chacun d'entre vous revivant en son fort intérieur les événements de cette nuit. Au bout d'une petite demi-heure, vous atteignez la tour Cannith et pénétrez dans les appartements d'Elaydren *

" Daignerez-vous passer la nuit ici, Sylus ? Je ... j'ai ... je crois que je me sentirais trop seule sinon ..."

* Elle jette un regard à son compagnon forgelier *

" Bien sûr, toi tu seras toujours là mon brave Virink "

* Virink hoche la tête en signe d'assentiment. Puis, subitement, il sort le bout de cape arraché au meurtrier de Bonal Geldem, et le montre à l'assemblée : *

" Au fait, j'ai récupéré ceci alors que notre ennemi s'enfuyait ... "

* Le forgelier n'a pas le temps de terminer sa phrase, qu'un livre ferré de métal se dégage du bout de tissu et vient tomber à vos pieds. *

A première vue, il s'agit d'un journal, mesurant environ 10 cm sur 15 cm, pour 2,5 cm d'épaisseur. Il est doté d'une couverture en cuir brun foncé décoré de filaments de mithral dont les entrelacs forment d'étranges motifs. Il n'a pas de titre : seul ce motif de fils de mithral orne sa couverture.

Test de Noblesse & Royauté possible.

*Sylus suis donc la Cannith et se retrouve dans ses appartements *

"Bien entendu je vous tiendrai compagnie, n'ayez crainte. Vous ne serez pas seule ce soir "

*Sylus lui adresse un sourire doux et se montre attentionné envers Elaydren posant une main réconfortante sur son épaule tout en se penchant à son oreille lui murmurant *

"N'ayez crainte, je vous protégerai "

*Lui disant de manière suave avec une certaine sensualité dans la voix, il se redresse et ôte sa main de son épaule lui rendant un léger sourire quand Virink parle de sa trouvaille. Il observe le livre, sa relieuse, le style, d’éventuels signes distinctifs *

Noblesse et Royauté +9

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8

* Sylus ramasse le livre et constate immédiatement qu'il s'agit d'un journal dont toutes les pages sont vierges. Le symbole ornant la couverture ressemble à une enclume et un marteau stylisés, inclus dans un cercle. Le magicien se souvient alors avoir déjà rencontré ce symbole lors de ses études : il s'agit d'une version primitive du sceau de la maison Cannith.

Dame Elaydren s'exclame : *

" Par la Flamme, c'est le journal de Bonal ! Voilà donc ce qu'était venu chercher cet ignoble assassin ! "

* Émue plus qu'elle ne le voudrait par ses propres paroles, Elaydren éclate de nouveau en sanglots et va s’asseoir dans le sofa qui trône dans son salon *

*Sylus viens s’asseoir à coté d'elle et pose sa main sur son avant bras en guise de consolation *

"Nous trouverons ce forgelier, soyez en sure "

*Le mage tente de réconforter cette femme affaiblie par le chagrin, il perd de son aspect de marbre pour être plus doux et compatissant *

Allez, on reprend. Désolé pour l'attente Hélyos.
N'hésite pas à relire les posts précédents histoire de te remettre dans le bain.

* Sylus hésite entre son intérêt pour le journal Cannith et son empathie envers la détresse d'Elaydren. Finalement, son cœur l'emporte et il tient compagnie à la dame, le temps que le sommeil la gagne. Le magicien s'écroule alors dans le lit préparé à son attention et dort d'une traite jusqu'au matin. *

* Vous êtes réveillés par les rayons du soleil, déjà haut dans le ciel. Manifestement, la terrible averse d'hier a nettoyé le ciel, et la journée s'annonce radieuse. Alors que Sylus se lève et se remémore les événements de la veille, Elaydren émerge de sa chambre dans une robe de chambre plus pratique qu'esthétique. Ce nouvel atour ajouté à ses traits tirés surprennent Sylus, qui a du mal à la reconnaître au premier abord.

Alors que nos deux héros s'attablent pour profiter du petit déjeuner, Elaydren prend la parole : *

" J'ai passé la nuit à faire cauchemar sur cauchemar ; ce cher Bonal était tellement savant ... quelle perte ! Enfin, heureusement, grâce à Virink, nous avons au moins son journal. "

* A son nom, le forgelier s'approche de la table, le journal en main, et déclare : *

" J'ai bien peur qu'il ne nous soit pas d'une garnde utilité, madame ... toutes ses pages sont immaculées ... "

* En écoutant Virink, Elaydren ne peut s'empêcher de sourire, ce qui redonne à son visage son air gracieux habituel. *

" Il s'agit d'un système de défense, Virink : seul un héritier Cannith peut consulter ce journal ..."

* Joignant le geste à la parole, elle tend la main pour récupérer le journal. Sylus et Virink observent alors que la chevalière Cannith de la dame et l'ancien symbole de la couverture semblent se mettre à pulser de concert.
Le phénomène dure à peine quelques secondes ; Elaydren ouvre alors délicatement le journal dont les pages commencent à se remplir sous vos yeux admiratifs. *

*Sylus regarde faire Elaydren avec un certains intérêt *

* Elaydren fait défiler les pages frénétiquement ; ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'elle semble se rappeller la présence de Sylus. Elle interrompt alors sa recherche et lui dit : *

" Veuillez m'excuser Sylus ! Cette trouvaille me comble de joie !
Peut-être vous souvenez-vous que, lors de notre conversation d'hier matin, Bonal m'avait affirmé posséder un plan menant dans une ancienne fonderie Cannith ? Et bien ce plan se trouve dans ce journal.
Je suis certaine que c'est cela que ce maudit assassin recherchait ; sans les réflexes de mon Virink, il s'en serait emparé ! "

* Elaydren retourne alors son attention vers le journal et recommence à tourner les pages, en proie à une excitation nouvelle *

" Il doit forcément y être ... là ! Le voilà ! Regardez Sylus, je l'ai trouvé !! "

* Le journal montre clairement les indications pour se rendre à l'entrée d'un ancien complexe Cannith, dont la porte scellée se trouve au cœur du système d'égouts de la tour Dorasharn, près du nœud de valve E-213. *

* Elaydren et Sylus continuent à décortiquer le journal de Bonal, à la recherche d'autres indices.
Une phrase d'avertissement revient plusieurs fois dans le texte : il semble que Bonal, prévoyant déjà l'expédition, insistait sur l'absolue nécessité d'apporter du feu.
Le temps passe rapidement pour les deux intellectuels férus de mystères, de sorte qu'il est plus de midi lorsque vous arrivez à vous détacher du journal.
Elaydren fait servir un déjeuner et invite Sylus à se restaurer *

" Mon cher Sylus, je dois absolument récupérer l'héritage de ma famille. Hélas, je ne suis pas douée pour ce genre d'expédition. C'est pourquoi je comptais, déjà avant de vous connaître, engager les services d'explorateurs professionnels. Maintenant que j'ai fait votre connaissance, je ne puis imaginer meilleur explorateur que vous. En tant que mage, vous serez capable de comprendre la magie à l’œuvre dans l'ancienne fonderie. En tant qu'héritier de la maison du voyage, vous avez l'habitude des expéditions. Et enfin, en tant qu'ami, je sais que je puis vous faire confiance. Accepteriez-vous de mener cette expédition pour moi ? "

*Sylus pèse les mots de Elaydren , il réfléchit longuement puis lui adresse un fin sourire*

"C'est entendu, cela nous sera bénéfique à tout les deux, d'antiques savoirs, le rapprochement de nos maisons et servir une noble cause "

* La réponse de Sylus déclenche un large sourire de contentement qui égaille le visage tiré de la dame. *

" Je ne doutais pas de votre réponse, mais je vous remercie de tout cœur Sylus !
Bien entendu, vous serez rétribué pour cette mission. Après tout, il s'agit d'une exploration dangereuse à plus d'un titre ! Tout d'abord, certains systèmes de défense de l'ancienne fonderie Cannith seront vraisemblablement encore activés. Et puis il y a l'intervention de ce forgelier ... il est clair qu'il n'agit pas pour son propre compte. Il faudra découvrir pour qui il roule ! "

* Elaydren a prononcé très vite ces phrases, comme si les idées se bousculaient dans sa tête *

" ... il vous faudra constituer une équipe, Sylus. N'hésitez pas à vous entourer de gens aux compétences variées ! La récompense sera de 2 000 souverains (po). Je vous laisse gérer les primes que vous verserez à vos équipiers. Toutefois, je vous suggère de leur proposer 50 souverains dès le départ, et entre 150 et 300 souverains une fois la mission accomplie. De toutes façons, vous êtes le chef de l'expédition, Sylus. Vous ferez donc comme bon vous semblera. Ah ! Et voici 500 souverains tout de suite.

* Elle glisse une feuille de parchemin entouré d'un ruban bleu. *

" Je vous verserai les 1 500 souverains lorsque vous me rapporterez ceci ... "

* Sur ces paroles, Elaydren effectue un gracieux mouvement de la main gauche. Apparaît alors au-dessus de sa main une image en trois dimensions. Elle représente une étoile à sept branches d'à-peu-près de la taille d'une main humaine. Manifestement, il s'agit d'une plaque d'adamantium d'un pouce d'épaisseur.
Au regard interrogateur de Sylus, elle précise :*

" ... cette plaque n'a aucun pouvoir intrinsèque : c'est un ancien schéma, un élément de canevas utilisé jadis par les façonneurs de la maison Cannith pour créer des objets inhabituels ...
Un vestige du passé ...
Mon héritage ... "

"J en serai tout à fait honoré c'est pour moi un grand honneur que de vous aider et qu'ainsi nos liens s'en trouvent renforcés "

* Sylus juge la proposition fort intéressante pour lui même et et pour sa Maison*

"Toutefois je ne sais quels prodiges et dangers nous pourrions rencontrer il nous faudra nous préparer comme il convient "

* Elaydren sourit timidement lorsque Sylus évoque leur lien. Elle reprend cependant rapidement un visage plus sérieux pour dire : *

" Prenez soin de constituer une équipe en qui vous avez confiance. Vous aurez besoin de combattants pour vous protéger ; un expert en serrures et pièges serait également très utile. Enfin, étant donnés les événements d'hier, je pense sage de vous adjoindre les services d'un soigneur ... "

* A ces mots, Elaydren s'arrête, lève son index droit et déclare : *

" A ce propos, j'ai reçu avant hier un message de Nolorine. Elle compte rester quelques temps sur Sharn. Peut-être serait-elle intéressée par cette mission ? C'est une personne de confiance, et une guérisseuse hors pair ... "

"Nous agirons selon vos conseils et les miens pour que la sagesse nous guide vers l'accomplissement de notre mission. Avez vous une quelconque information quant à la teneur de la demeure de Nolorine ou puis je esperer la rencontrer ? "

*Sylus se veut galant comme à son habitude et prévenant bien que hautain parfois le propre de la noblesse et des mages qui ne saura sans doute déplaire à Elaydren*

" Elle m'a écrit qu'elle résidait dans le quartier de la Flambée, dans le bas Menthis. Nous pouvons lui écrire si vous le désirez. "

"Fort bien envoyons lui une missive par la Pierre du bas Menthis en ce cas"

*Sylus demande à Elaydren du papier et une plume et formule sa lettre sous l'oeil avisée de la Cannith*

"Chere Nolorine, nous osons espérer que vous vous portez pour le mieux depuis votre arrivée et que vous appréciez les exotisme de la cité des Tours.
Dame Elaydren et moi même saurions intéressés par une entrevue afin de vous entretenir d'un sujet particulier dans lequel vous pourriez nous aider à mener à bien cette entreprise "

*La réponse de Nolorine ne tarde pas à arriver. En effet, dès qu'elle a reçu le message de Sylus, elle s'est empressée de répondre. Sa réponse est telle:

Chers Sylus et Elaydren,

Ce sera avec plaisir que je vous retrouverai pour discuter de ce service. Je suis très disponible en ce moment et pourrais vous rencontrer quand cela vous convient. Je suis très souvent en train d'aider les autres prêtres au temps d'Olladra, dans le Bas Dura. Je vous propose donc de me retrouver en ce lieu quand vous le pourrez.

Amitiés,

Nolorine.*

"Tres chère Elaydren nous devrions nous rendre au temple. Qu'en pensez vous ? Bien entendu votre fidèle forgelier ne saurait se défausser de cette sortie pas après Couperet. "

*Il marque une pause et fixant Elaydran visiblement pavoisant légèrement en tournant autour d'elle posant ses mains sur les rebords de la chaise sur laquelle elle est assise proche de ses épaules . Se penchant murmurant à son oreille*

"Cela vous aéra l'esprit des manières les plus salutaires qui soient d'autant que notre trio ne se trouverait par scindé en de pareille maniere nous pourrions donc poursuivre avec la même efficacité la tache que nous nous sommes attribué"

Lul 24 d'Olarune

* Elaydren est encore attristée par la mort de son mentor, mais la perspective de revoir Nolorine semble lui redonner du courage *

Le trio part donc vers le bas Dura. Après un court vol en aérodiligence (2 pa par personne svp) et une demi-heure de marche, vous arrivez devant le temple dédié à la déesse des festins et de la bonne fortune. L'une des attributions de la déesse étant la guérison, vous n'êtes pas étonnés de trouver un dispensaire au cœur même du temple.
De nombreux malades y affluent et les plus démunis semblent s'être donnés rendez-vous ici. Elaydren t'explique le Bas Dura est - avec le versant - l'endroit le plus pauvre et le plus insalubre de Sharn. Parmi les malades, de nombreux prêtres et adeptes s'activent, dispensant les soins de bases et distribuant un brouet presque aussi clair que de l'eau.

* Vous pénétrez facilement dans le temple et repérez sans difficulté la noble silhouette de Nolorine, au milieu de ce mouroir. Elle virevolte de malade en malade, et ne vous a pas encore remarqué. *

Je vous laisse jouer la scène de rencontre avec Kelmeth

*Sylus avance avec Elaydren en direction de Nolorine et l'interpelle*


"Que voici une charmante rencontre très chère cela fait bien longtemps que nos personnes ne se sont vu... Comme vous portez vous "* un fin sourire s'affichant sur son visage*

"Oh, Sylus! Elaydren! Mes amis, je suis si heureuse de vous retrouver!"

*Nolorine a les mains jointes et sautille presque sur place, tellement elle est heureuse.*

"Je vais on ne peut mieux. J'aime pouvoir rendre service ici. Et vous-mêmes, mes amis? Nous pourrons parler en privé un peu loin si vous voulez..."

"Nous allons bien nous aussi. Bien que certaines circonstances nous ont été difficiles. "

*Il marque un temps de pause avec un fin sourire entendu sur le visage*

"Ecartons nous un peu en effet"

*Puis s'engage une conversation en vue de t expliquer la situation*

*Nolorine se met alors à écouter son ami.*

Qu'est ce qui est dit exactement?