Chapitre 1: Les jeunes hôtes

*Le jeune Elfe est visiblement contrarié par ces paroles.*

"Storn, nous devons continuer. La forêt semble vide selon Aelas, alors magie ou pas, nous n'aurons pas à nous inquiéter. En plus, surveiller quatre chemins est plus compliqué que d'en surveiller deux, alors la croisée n'est pas un bon choix. Crois-moi, j'ai l'habitude des forêts. Il faut continuer encore un peu."

*Prenant en compte les différents éléments Coben se range finalement a l'avis
du nain : *

" ... Eressëa, je serrai égallement tenté d'avancer mais nous devons penser
comme un groupe et ne pas nous laisser aller à l'imprudence. J'ai cru comprendre
que notre contact nous attendrais encore une journée n'est ce pas ? Dans ce cas,
il est probablement plus sage de faire halte ici. Je propose cependant de nous installer légèrement
en retrait de la route. Lorsque la nuit serra tombée je prendrais le premier tour de garde.

*Une fois la halte décidée, le guerrier se dirige vers la zone la plus propice pour monter
un campement rapide et y dépose promptement l'armure qu'il transportait sur son dos.
Puis, s'étant étiré, se dirige vers Tobias l'air enjoué.*

"Dis moi Tobias, il me semble que l'on dispose encore d'un petit moment avant que la nuit
tombe. Que dirait tu d'un petit entrainement, que je vois de quoi ton arme originale est capable ?
Depuis ce midi l'idée me trotte dans la tête et cela nous ferrais du bien ne penses tu pas ?"

*Cette perspective semble ravir le guerrier qui lance ses dernières répliques d'un ton légèrement
railleur ... *

Les bon arguments de Storn ayant convaincu Coben, à 3 contre 1 j'imagine que vous vous arrêtez ^^

*Tobias fais un petit tour comme pour vérifier qu'il n'y a effectivement personne en vue puis revient vers le groupe. Posant une main sur l'épaule du semi-elfe, les carrures des deux rôdeurs offrent une beau contraste faisant paraître davantage le côté "impressionnant" de Tobias.*

-"Ne trouves tu pas étrange un tel silence dans un milieu naturel? Aelas lui même semble s'en perturber et cette absence de dangers est inquiétant. Peut être est ce dû au fait que nous approchons de Berdusk. Meldrim dit que la Toile d'Ombre y est présente.
Reposons nous ici, l'aube nous sera plus favorable et Storn est blessé."

*Le regard du rôdeur, malgré ses propos, se fait très rassurant envers Eressëa et le semi-elfe perçoit aisément que ce grand humain dégage une puissante animalité.


Le groupe s'installe donc dans un abri et Storn s'occupe une fois de plus du repas, ses talents du midi ayant grandement été appréciés par les autres.

Alors que le bouillon nain chauffe, Coben vient ouvertement provoquer Tobias d'un air joueur. Ce dernier affiche un sourire et laisse même échapper un petit rire avant de répondre.*

-"Coben Minos, soldat d'Elturel...Tu es curieux et intrépide à la fois. Soit, c'est une bonne idée. Puisque ma lame t'intéresse tant, je vais moi aussi voir ce dont tu es capable.
Pas de coups mortels ni de coups bas, d'accord?"

*Tobias ôte son armure de cuir et s'éloigne du refuge pour se placer au centre de la place, à quelques mètres du poteau directionnel. Toujours le sourire aux lèvres, il invite Coben à s'approcher et à mener l'assaut.*

Tous les regards sont tournés vers les deux hommes qui se font face et seul le feu sous la marmite de Storn semble donner le rythme à une ambiance de plus en plus tendue. Le silence règne quelques secondes qui paraissent interminables avant que le soldat d'Elturel ne donne la charge. Tenant son épée à deux mains, il exécute un rapide mouvement circulaire lorsqu'il arrive au niveau de son adversaire qui se baisse et esquive agilement l'attaque. Profitant de l'élan, Coben pivote sur lui même et ne tient plus son arme qu'à une main, achevant son action sur un coup verticale montant vers le ciel.
Tobias n'a d'autres choix que de bloquer l'épée du guerrier et le bruit des lames qui s'entrechoquent vient résonner dans les bois désertiques. Alors qu'on penserait le rôdeur en danger, celui ci repousse son adversaire et envoie un rapide coup d'estoc que Coben ne dévie qu'in extremis. Déstabilisé, il ne peut réagir face à l'autre côté de la double lame de Tobias qui vient s'abattre sur son épaule d'un coup vertical. La lame s'arrête cependant avant de toucher le vêtement du guerrier.
"Touché", murmure le rôdeur.

Le combat prend tout de suite une autre tournure et de nombreux coups s'enchainent sans qu'ils n'atteignent leur cible. Lorsque l'esquive n'est pas possible, le bruit des lames qui s'affrontent vient rajouter à la forte tension du combat. Tobias a visiblement l'avantage et s'arrête plusieurs fois avant de toucher Coben.

Non découragé, Coben repousse Tobias de sa main et tente d'attaquer de flanc dans la même action mais ce dernier fait tournoyer sa double lame qui vient contrer une nouvelle fois l'épée du guerrier et permet à Tobias de poursuivre un mouvement circulaire faisant stopper son coup près de la hanche droite de Coben.
"Encore touché".
Sentant clairement que son adversaire est des plus habiles, Coben recule d'un bond et prend une profonde inspiration puis se remet en garde, l'air déterminé.
Surpris, Tobias décide de charger le guerrier, pointant son arme en avant. Il tente un puissant coup d'estoc mais le guerrier s'était préparé et fait glisser sa lame contre celle du rôdeur jusqu'à arriver au manche, pensant lui faire lâcher prise. Voyant le danger, Tobias lâche une main et plante sa lame sans le sol avec l'autre; l'épée de Coben est donc bloquée par le manche et l'attaque reste sans effet.

Surpris à son tour, Coben ne sait plus comment réagir face à cet homme qui retire sa lame du sol d'une seule main et qui semble intouchable...

-"Ta dernière attaque était excellente, tu n'étais pas loin de me désarmer. Mais rassure toi, c'est mieux ainsi. Sans arme je me serai transformé en loup et je t'aurai tué..."

*Sur ces derniers mots il se met à rire et fait ainsi signe que le combat est terminé. Il retourne sous l'abri en félicitant le guerrier pour son habileté à l'épée et l'invite à venir manger...*

*Aelas ne s'interesse que d'un oeil à la joute de ces males qui déploient leur force rivalisant de leur instinct primaire pour le gout du combat. Le druide se deplace tout en restant à vue de ses camarades éclairant d'une certaine manière le terrain. Ses mains effleure les écorces et caresse les feuilles, ses pieds s'impregnent du terrain, les sens avisés du druide sont exacerbés. Alerte il s'assure que rien ne denote avec l’Équilibre*

Connaissance de la nature +11

Helyos a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

15

*S'abaissant à quatre pattes il hume le sol et observe les traces laissées par les etres vivants ayant transité par ce lieu. Se mouvant tel l'animal qui piste le druide semble peut etre peu bavard mais pratique un tout autre langage visiblement *

Detection +8

Helyos a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

10

Survie +13

Helyos a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

6

*Pour le rodeur le comportement du druide n est pas sans évoquer celui des meutes ou de tout autres pisteurs*

*Après la joute des deux combattants, qui avait eu le mérite d'impressionner Eressëa et de lui sortir de la tête la contrariété qui le rongeait, le rôdeur entreprit d'aller en forêt pour y chercher des branches dignes de devenir ses flèches. Il voulut en prévenir Aelas, mais, en voyant le Druide, cette idée le quitta: Aelas était visiblement déjà occupé, à chercher des causes à l'absence de vie dans la forêt. Il prévint alors Storn, certes occupé, mais qui grogna une réponse prouvant qu'il avait entendu. Laissant le groupe pour quelques temps, Eressëa s'enfonça dans la forêt..."

Survie +7 (pour trouver lesdites branches)

Kelmeth a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

7

*A bout de souffle et euphorique Coben, satisfait de ses passes avec Tobias,
décide de s'arrêter là et retourne avec son nouveau frère d'arme vers Storn,
et leur repas*

"Excellent Tobias tu m'as vraiment impressionné ! Me voilà le derrière botté
par celui que je sous-estimait héhé. Excuse mes propos ta double lame est réellement
une arme effrayante. L'as tu fait toi même pour la maîtriser ainsi ? Ou alors ta seule
force suffit-elle ? D'ailleurs ta puissance est démoniaque je pouvais a peine endurer
tes coups ..."

*Le soldat prononce ces mots comme pour mieux assimiler son combat et en tirer des
leçons, cela semble d'ailleurs le rendre assez heureux.*

"Tiens Storn maintenant que j'y pense, j'ai ce champignon dans ma poche depuis ce matin
peu-être pourrait il agrémenter ton ragoût ?"

*Sortant le dit champignon, il le montre a ses amis, lui ne s'y connaissant que très sommairement.*

Storn prépare à manger pendant que les deux humains s'affrontent amicalement. Leur joute lui rappelle quelques instants son enfance de guerrier au sein du clan, et les défis permanents que se lançaient les jeunes nains entre eux. Tout ceci semble bien loin à présent, et ce souvenir semble même ressurgir d'outre-tombe.
Pour Storn, l'insouciance de la jeunesse s'est envolée en cette terrible nuit naguère, et ne reviendra plus jamais.

* Le regard plein de nostalgie, Storn se reconcentre sur sa tâche, quand Eressëa vient le prévenir qu'il part chercher des flèches. *

" Ramène-nous du bois pour le feu par la même occasion ! ", grommèle-t-il.

* Lorque Coben et Tobias reviennent, Storn leur envoie un signe de tête approbateur. A la vue du champignon, il répond : *

" Hmmm ... je ne suis pas un spécialiste de ce genre de denrée ; tu devrais plutôt demander l'avis d'Aelas : il m'a l'air plus que compétent dans ce domaine ... "

* Une fois le repas expédié, Storn se retire une bonne heure pour prier Séluné sous le ciel étoilé *

*La nuit est tombée tandis que Storn finit de préparer le repas. Eressëa s'absente une dizaine de minutes pour chercher des branches et Aelas quant à lui est plongé dans l'écoute de l'environnement. Il semble enivré par cette absence de bruit et cherche par tous les moyens à s'harmoniser avec la nature.

Tobias vient s'assoir près de Coben et lui tend sa double lame. Le guerrier évalue alors son poids et comprends qu'il faut beaucoup de force pour la manier avec rapidité, la tenir étant déjà significatif. Il remet alors l'arme à son propriétaire et offre un hochement de tête en guise d'appréciation.*

-"Je suis originaire de la Porte de Baldur. Du moins des environs. C'est une grande cité qui résiste assez bien à l'influence de Shar mais qui n'est pas dépourvue d'hommes violents et malfaisants. J'ai demandé au maitre forgeron de me faire cette arme spécialement pour le style de combat que je voulais.

Tu peux être satisfait de toi en tout cas, ma nature m'avantage physiquement. Et pas qu'un peu.
Vois tu, Storn et moi appartenons à un groupe de lycanthropes fidèles de Séluné. Nous sommes atteint de cette maladie qui nous fait nous transformer en animaux sauvages, mais nous prions la Dame d'Argent et acceptons notre mal pour lutter contre Shar. Storn n'est pas atteint depuis très longtemps mais tu aura peut être l'occasion d'admirer sa transformation, il s'agit d'un tigre. De nous tous il est le plus proche de Séluné et montre une concentration incroyable."

*Tobias lance un regard d'approbation à Storn, comme pour s'excuser d'exposer ainsi son histoire, puis continue.*

-"Moi, je suis né loup garou. Il ne s'agit pas d'une maladie contractée et je maitrise donc parfaitement ma condition. C'est ce qui fait ma force. Mais je te met tout de suite en garde, je ne me transforme que lorsque cela est vital."

*Laissant à Coben le temps de réfléchir à ces propos et de poser ses questions s'il en a, Tobias commence à manger et félicite le chef pour le repas.
Eressëa revient à ce moment avec un tas de branches, assez pour ne pas en manquer. Aelas rejoint aussi ses compagnons l'air perplexe comme s'il n'était pas satisfait. Il assure au groupe une chose: Le calme de la région n'est pas naturel, après quoi Coben le tire de ses rêveries et lui tend son champignon avec un air enfantin. "Sais tu s'il est bon?" Le druide un peu surpris examine rapidement le spécimen et répond d'un hochement de tête qu'il n'a rien à craindre. Satisfait alors, le guerrier le donne à Storn qui, ne sachant trop comment s'en occuper, le coupe en morceau et l'ajoute au bouillon.*




Après le repas, Storn s'écarte pour prier la déesse de la lune. Le reste du groupe discute tranquillement: Coben et Tobias s'échangent des expériences de combat, Eressëa taille des branches pour se faire des flèches tout en questionnant Aelas sur ses impressions. Le druide essaie de ne pas effrayer ses amis mais ne cache pas son inquiétude grandissante; au point qu'il décide de prendre le premier tour de garde.

La nuit est calme et chacun se relaie pour effectuer son tour de surveillance. Coben le passe à s'imaginer d'innombrables méthodes pour vaincre Tobias en duel tout en concluant à chaque fois que ce ne sera pas suffisant.

Storn s'occupe du dernier tour. Il profite du matin pour sentir la fraicheur de l'aube sur sa peau et prier à nouveau Séluné.
Une fois ses compagnons réveillés, son objectif ressurgit et il sait qu'il faut maintenant continuer...



*Après une heure de marche, le groupe commence à ressentir un malaise. Le ciel semble légèrement s'obscurcir sans qu'on en ait vraiment la certitude. L'ambiance est plus pensante, s'en est palpable...
Eressëa s'arrête net et pose un genou à terre, tenant sa tête entre ses mains. Il souffre visiblement mais finit par se relever. Le jeune semi-elfe confirme aux autres qu'ils sont bel et bien en plein sous la Toile d'Ombre. Sa volonté prend toutefois le dessus et il assure pouvoir marcher sans ralentir le groupe.

Vers midi, alors que les panses crient famines. Le bruit de l'eau se fait entendre en avant et une grande construction de bois est visible; il s'agit du fameux pont! Une fois à hauteur toutefois, l'endroit semble désert...*

Durant tout le trajet, Storn ferme la marche, comme a son habitude. Il n'est pas asocial et discute volontier avec qui veut, mais préfère rester en arrière.

°° Étant donné le comportement étrange le nature, je suis bien content d'être en compagnie d'un druide et d'un ranger ! Que Séluné veuille sur nous tous ! °°

* A l'approche du pont, Storn interpelle le groupe *

" Bien ... il s'agit de trouver un halfelin vendeur de légumes à présent (soupir) ...
Apparemment, il n'y a pas âme qui vive dans le coin ! Je propose de nous arrêter au pied du pont, afin de nous restaurer. Si cet halfelin est un marchand, il viendra certainement à notre rencontre pour nous fourguer sa camelotte. Si personne ne se montre d'ici la fin de notre repas, nous partirons à sa recherche. Qu'en dites-vous ? "

*Le guerrier attendait ce moment pour rincer son armure, étonnement, malgré
la situation angoissante celui-ci ne semblait pas envisager de mettre cette armure
tant qu'elle serait souillé par le sang de son dernier propriétaire. Après l'avoir frotté
avec les moyens du bord et rapidement séché, il l'enfile d'un air dégagé. *

"Ah on se sent mieux comme ça ! Je suis d'accord avec Storn. Il est évident que
notre contact n'allait pas resté planté sur ce pont à nous attendre et si nous devons
patienter autant mettre a profit cet instant pour sous restaurer."

*Le guerrier qui ajuste sa deuxième épée longue a sa ceinture semble
peu affecté par l'ambiance lourde du lieu. Son esprit n'en est pas moins troublé
alors qu'il prie Heaume intérieurement de ne pas trouver le corps de leur contact
dans les fourrés avoisinant.*

*Marcher sous la toile d'ombre est éprouvant, au prix d'un peu de concentration, faisable. Une fois au pont l'Elfe décide de descendre à la rivière pour s'asperger le visage et se rafraîchir, en amont de Coben qui lave son armure. Malgré tout, cela n'aide pas: la présence de l'Ombre est omniprésente dans le corps d'Eressëa, ses sens pris d'assaut par des sensations désagréables, et sa tête est comme martelée. Il décide, tant qu'à rester près du pont, d'aller voir ce qui se trame dans les environs immédiats..."

*Aelas est perturbé par l étrange manière dont se comporte la nature et son fidèle compagnon aussi visiblement bien que cela ne soit pas visible pour l'animal qui reste tapis dans les fourrés mais relevant plus d'un lien empathique .

Le druide se joint à ses camarades pour se restaurer des quelques mets délicats que lui procure la nature rendant fort aise sa boisson au moyen de cette rivière. L'instinct du druide lui fait dire de rester vigilant et d’être à l écoute de toute chose que cela soit de la sylve, de la faune voir des esprits chose que notre jeune druide appréhende plutôt mal pour ces derniers du moins pour le moment.

S'approchant de Eressea il pose une main confiante et amicale sur son épaule quasi paternelle, le contact du druide apporte un "je ne sais quoi", paix ? calme? confiance? seul ce jeune demi elfe saurait répondre si se n est que l'attitude d'Aelas lui est amicale.

Notre barbu à la crinière hirsute se montre particulièrement attentif envers ses compagnons comme ci, il finissait finalement par s’accommoder de leur présence, s’intéressant d'avantage à leur actes qu à leur apparence.

Toutefois le mutisme ou le manque de paroles du druide peuvent en déranger certains pour les moins avertis .*

*Constatant l'absence de vie aux alentours, la compagnie décide de descendre au pied du pont afin de s'y restaurer. Tandis qu'ils s'y acheminent et qu'Eressëa et Aelas contemplent bien autour d'eux, Coben se précipite le premier et commence à plonger son armure dans l'eau.

Il la frotte avec hargne tandis que ses compagnons descendent tranquillement la petite hauteur qui sépare le pont de la rivière. Tout en nettoyant l'armure tâchée de sang cependant, Coben entend un bruit sur sa droite, directement sous le pont.
Il stoppe son mouvement et tourne la tête pour contempler un homme de très petite taille, allongé contre la butte semblant y faire une sieste.

Les yeux du halfelin sont toutefois ouverts et fixent Coben qui l'a visiblement réveillé. Le reste du groupe arrive à ce moment et tous regardent là où les yeux du guerrier ont l'air d'être attirés.

Le semi homme se lève et jette un rapide coup d'oeil à tout le monde.*

-"Bien le bonjour, voyageurs. Sale temps pour se rendre en ville, sans parler de la crise commerciale...

Seriez vous intéressés par d'authentiques navets, frais et élevés par mes soins, à un prix presque inexistant?
Ne craignez rien, je ne faisais que me reposer. Aujourd'hui, la circulation est très légère. Mais mes prix le restent aussi."

*Il termine sa phrase avec un léger sourire en s'approchant un peu afin de sortir complètement de l'ombre du pont. Son manteau cape le couvre particulièrement bien mais la capuche étant rabaissée, vous pouvez constater qu'il semble propre sur lui et son visage est amical. Il tient un petit sac de navets à ses pieds.*

*Coben,satisfait de ne plus avoir a s'inquiéter au sujet de leur contact
continue l'air dégager de frotter son armure et répond au petit homme en ces termes *

"ça alors, les amis n'est ce pas là Hilias le vendeur de navets ?
on pourrait presque lui trouver un air de famille n'est ce pas ?
Ravi de te trouver ici je suis Coben Minos. "

*Souriant et intérieurement fier de sa "subtilité" le guerrier attend de voir
les réactions de ses camarades et de son interlocuteur en posant son regard
tantôt sur l'un, tantôt sur l'autre et parfois sur l'armure qu'il fini de laver.*

*Eressëa rejoint le groupe devant le Halfelin. Voyant les navets, il se rappelle du code simple que Sorel leur avait indiqué. En fait, il avait fait un effort pour bien s'en rappeler, ce code faisant partie intégrante de leur mission. Il s'approche alors du Halfelin.*

"Des navets frais, bons et pas chers? dit-il d'un ton artificiellement enjoué. J'en prendrais bien un."

*Après avoir acheté un navet, Eressëa le garde en main quelques secondes, prenant le temps de penser à ce qu'il va dire, et en faisant ceci, achevant définitivement son piètre jeu d'acteur.*

"-Euh... tenez, mangez-le donc. En fait je n'ai pas très faim."

*En disant ceci, il l'offre au Halfelin, le regardant droit dans les yeux. Alors que certains du groupe le regarde d'un air bizarre, Eressëa, lui, semble plutôt satisfait par sa performance...*

*Surpris par l'entrée en matière de Coben, le petit vendeur de légume ne sait quoi répondre et demeure silencieux quelques secondes. Eressëa vient rompre la situation en achetant un navet pour l'offrir à Hilias même, qui prend une expression particulièrement ravie.*

-"Voilà un jeune semi-elfe très attentif aux consignes, ils ont bien choisit leur candidat, héhé. Je te remercie."

*S'adressant à Coben.*

-"Toi, tu es donc l'invité de dernière minute."

*Prenant le temps de regarder ensuite tout le groupe en s'approchant davantage, il poursuit.*

-"Je suis Hilias, votre contact. Vous êtes donc arrivé dans les temps, chose que j'apprécie particulièrement. Je n'ai pas l'habitude de travailler avec une équipe inconnue alors j'avais quelques appréhensions...

Bref, je connais le nom du nain. Storn, n'est ce pas? J'aurai besoin que vous me parliez un peu de vous tous, histoire de faire brièvement connaissance mais aussi pour que je sache un peu de quoi vous êtes capables. Ca m'aidera à déterminer nos futures rôles..."

*L'halfelin, dont les longs cheveux noirs sont attachés en une queue de cheval, plonge son regard vif dans chacun des futurs héros.*

*C'est l'esprit toujours légèrement embrumé par la fatigue causée par la toile d'ombre qu'Eressëa se présente.*

"Je suis Eressëa Vanyar, des Bois Accessibles. J'ai été envoyé par les Druides pour aider ce groupe dans sa mission. Je suis un Rôdeur au service de la Nature."

*C'est court, mais efficace, se dit le jeune semi-Elfe. Ca devrait suffire...*

*D'abord perplexe devant la réaction du halfelin, Coben reste quelques secondes
silencieux puis, ayant compris qu'un code avait été convenu, il retrouve l'attitude
amicale qui le caractérise.*

"Effectivement moi je n'ai rejoint cette compagnie que hier midi.
Je suis Coben Minos d'Elturel. J'ai récemment eu des déboires
avec les Sharistes et comme ma belle cité est assiégée je me joint a cette quête
pour défaire ce mal où qu'il soit. Tu ne serrais pas un compatriote des fois ?"

*Tout en ajustant son armure d'occasion, le guerrier ne détache pas son regard vif
du halfelin auquel il parle; celui-ci est visiblement devenu son ami.*

*Aelas le touffu, regarde le semi homme avec une totale neutralité et s'adresse à lui vu que cela semble d'usage*

"Mon nom n'a que peu d'importance mais si vous tenez à me nommer je suis Aelas. Une feuille parmi la tempête, je suis se que vous appelez un druide bien qu'il me restera toujours beaucoup à apprendre. Je suis originaire des bois du Serpent .

Mon compagnon ne dois pas être bien loin, c'est un loup. Son nom est imprononçable dans la langue des hommes si il en a l'envie il partagera le patronyme que nous lui donnons avec nos mots."

"...oui il est toujours comme ça. Et pour son loups si tu en as besoin appelle le
comme je le fait : le loups. ça ne semble pas le déranger. Storn, Tobias ?"

*Le guerrier qui semble beaucoups s'amuser à discuter avec leur contact invite
cordiallement ceux-ci à se rapprocher pour se joindre a la discussion au pied du pont.*

* Comme a son habitude, Storn ferme la marche, et arrive donc après l'entrée en matière de Coben et Aelas. Souriant devant l'attitude légèrement puérile de ses deux compagnons, il hoche gravement la tête en signe d’acquiescement lorsque Hilias le nomme. Il se présente à son tour : *

" Bien le bonjour Hilias ; je suis Storn, serviteur de Séluné et casseur de crâne, lorsque les mots ne suffisent plus. "

* Le nain porte la main à la masse lourde qui pend à son côté tout en disant ces mots. Puis il pointe Tobias du doigt : *

" Et voici Tobias, qui apprécie lui aussi d'écrabouiller les occiputs ! Donne-moi donc un de ces navets : il améliorera notre ordinaire de ce soir ; enfin, à moins que tu ne comptes nous faire pénétrer dans Berdusk avant la nuit ? "

*Hilias sourit et répond directement à Storn avant d'entrer dans le vif du sujet.*

-"Exactement! Je compte bien vous faire entrer en ville sans plus tarder..."

*Il monte un peu sur la bute d'où vient le groupe pour prendre un peu de hauteur, tel un orateur s'apprêtant à prêcher la bonne parole. Il en profite pour jeter un oeil autour, notamment vers le pont pour s'assurer que l'endroit est toujours désert.*

-"Vous avez de la chance, Berdusk a connu quelque trouble dû à une révolte d'esclaves. Ils ont profité du départ de l'armée pour créer plus de chaos qu'il n'y en a déjà et s'enfuir. Manque de chance, ça n'a pas très bien fonctionné et aujourd'hui la prêtresse Briselune a organisé une série d'exécutions afin de donner l'exemple.
Le spectacle captive tout le monde et ceux qui ne le sont pas quittent la ville à la recherche de nouveaux esclaves à fourguer, vu le nombre de morts...

Ca explique en partie pourquoi le coin est désert mais ça nous permettra surtout de nous faufiler sans problèmes.

Il faut que je vous fasse un petit topo sur Berdusk pour que vous compreniez bien. Je vis ici depuis un an maintenant et j'en sais pas mal sur son fonctionnement. D'ailleurs pour terminer notre petite présentation, mon talent à moi consiste à me montrer discret et opportun...
Bref, j'ai gagné une légère influence en m'alliant avec une guilde de voleurs un peu à la ramasse mais qui ont leurs entrées. Je vous expliquerai le fonctionnement de tout ça plus tard, les choses à retenir sont les suivantes:
Berdusk n'a pas vraiment d'armée. C'est une ville transitoire. Un carrefour commercial pour tous les trafics des sharistes. Mais stratégiquement c'est un fléau pour Elturel et je crains le jour où ils pourront franchir ses murs...
Quoi qu'il soit, l'armée shariste vient principalement du Cormyr et ne reste pas longtemps en ville. Ils sont déjà au nord à l'heure actuelle en train d'établir leur siège. Toutefois, il reste la Milice de Solona.

Solona Briselune est la maudite prêtresse qui dirige tout ce foutoir. Sa milice personnelle est assez fournie et elle reste continuellement en ville afin d'assurer la sécurité du chaos ambiant."

*Hilias semble assez fier des derniers mots qu'il a choisit.*

-"Voilà donc où on en est pour le moment. On aura ces tarés sur le dos si vous tentez quelque chose de trop direct. Mais je pense surtout pour le replis, une fois la mission accomplie.
Pour vous faire entrer, nous n'auront pas de problèmes. Il suffira de désigner ceux d'entre vous qui joueront le rôle d'esclaves...

Mais ce ne sera que pour passer les portes. Une autre étape nous attendra une fois dans mes quartiers. Pour pénétrer le temple de la prêtresse, où sont retenus les enfants, il faudra y aller en douceur. Avec la pénurie d'esclave, je devrais pouvoir vous trouver une place. Mais je ne sais pas encore si ce sera bon pour le tout le monde.

Je propose donc de voir déjà pour vous faire entrer.
Mon cher druide, sauf votre respect, il ne sera pas dur de vous prendre un air vagabond. Souhaitez vous jouer le rôle de notre prisonnier?
Le fougueux semi elfe aussi est un bon candidat...en fait, Eressëa, tu n'aura pas le choix."

*Hilias prend quelques secondes pour laisser au groupe le temps d'assimiler tout ce qu'il vient de dire, sachant qu'il a été vite en besogne. Il tente une dernière phrase pour se faire rassurant.*

-"On a juste un contrôle à passer en fait, rien de vraiment méchant du moment qu'on place pas un mot plus haut que l'autre et quand vous verrez la ville je pourrai mieux vous présenter mon plan."

*A l'écoute du plan Coben prend un air renfrogné et semble évaluer
la situation : il se bat pour une cause qui le dépasse mais certains sacrifices
semblent trop durs.*

"Hilias ... j'ai ... j'ai très récemment été capturé par des sharistes qui m'ont longuement
torturé. Je préfere te prévenir rapidement de ma situation : je suis un soldat et je suis
les ordres d'autant que cette mission est importante pour moi. Mais il est hors de question
que je soit, d'une manière factice ou non, fait a nouveau prisonnier !"

*L'air songeur et embêté Coben espère que sa position ne mettra pas le groupe en danger
a l'avenir mais c'est une décision sur laquelle il ne transigera pas.*

°°Heaume, sentinelle innébranlable, permet moi d'endurer cette épreuve et de trouver
la voie pour mettre a ton service toute force, aussi impie soit-elle.°°

"J accepte cette tache je suis sans nul doute le moins civilisé de vous tous"

*Le loup hirsute qui demeurait dans les fourrés sors des buissons d'un pas assuré et non agressif, il vient se poste devant le druide plongeant son regard avec le sien. Il interroge les intentions du druide s'assurant visiblement de sa démarche puis le loup gratte le sol de la patte laissant une marque de griffe et retourne dans les bois visiblement la complexité de la relation liant cet animal à ce druide est des plus insondable*

"Vous semblez informé des pratiques de cette ville je suivrai vos consignes "

*Comme à son habitude le druide ne s'étend que peu en paroles *

*Le druide songe, son esprit vagabonde comme vent à travers le feuillage. Le soleil chauffe sa peau et s'insinue à travers cheveux et barbe, le druide embrasse toute chose et toute chose lui est acquise ainsi sa compréhension se fait monde et son monde n'appartient qu à lui. Visiblement Aelas semble s'abandonner au flot des évènements suivant le courant pour mieux naviguer et appréhender de la meilleure façon qui soit les courants à venir.

Le druide connait la paix de l'ame et se faisant son loup ressent une profonde quiétude et calme que tout deux n'avaient pas encore expérimenter jusqu'ici même lors des retraites passées. Le reste du groupe peut percevoir que le druide a quelque chose de changer qu il est dans le monde et hors du monde, la paix de l’âme sur son visage

Serait ce le début d'une voie qui s'ouvre à lui...ou bien un niveau de compréhension ou de sensibilité supplémentaire nul ne le sait l'expérience comme protocole, la vie comme échantillon*