Section commune.

*Al plisse les yeux.*

-"plus l'air malade ?
vous voulez dire comme si elle était guérie ?
ou comme si elle était en voie de guérison ?
pardonnez-moi de vous posez autant de questions, Blandine, mais tout les détails peuvent avoir leur importance, vous comprenez ?"

*Al sourit, son regard devient doux, chaleureux tandis qu'il continue ses questions.*

-"vous dites qu'elle voulait vous donnez à quelqu'un ?
vous voulez dire vous faire adoptez ou vous vendre ?
d'après ce que vous nous dites, votre mère était totalement sous la coupe de cet...euh...cette chose.
croyez-vous que votre mère le connaissait déjà ?"

*Al est perplexe.
une femme malade qui est enlevée par un homme monstrueux et qui revient guêrie et totalement sous son emprise...cela ressemblerait fort à un membre d'une secte qui endoctrine ses ouailles.
mais ce genre de personne a plutôt tendance à s'attaquer à des gens fortunés pour pouvoir les plumer.
hors selon toute vraisemblance, blandine et sa mère étaient des miséreuses.

l'esprit du policier commence à entrevoir, dans l'affaire qui touche blandine, quelque chose de surnaturel et cela le terrifie.
Al sent les poils de sa nuque se hérissés à l'idée que cette "chose" comme le définit Blandine puisse être réellement un monstre.
après tout ce qui s'est passé depuis Londres, cela n'aurait rien d'étonnant mais Al se refuse encore à voir le surnaturel revenir aussi vite dans ses déductions.
il attend les réponses de la jeune femme avec crainte et espoir mêlé...*

*Je sors mon carnet de note et commence à essayer de recoller les morceaux.*

°°Encore une nouvelle fois j'ai trois lieux : Angleterre, Dinard et Paris...
La relation Dinard, Paris n'est pas une preuve en soit, il semblerai que la moitié des personnes du coin viennent de l'autre coté de la manche et l'uatre de la capitale...
C'est quoi ce trafique de jeunes filles??? Pourquoi faire des expériences sur des jeunes filles vivantes???°°

*J'observe attentivement la jeune personne devant moins en essayant de trouver un point commun avec les différentes disparues de Dinard...*

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- elle avait l'air guérie ! et en forme, vaillante ! et je ne sais pas trop à qui elle voulait me donner ou m'amener... je suis désolée !

Elle rougit.

*Al repose l'une de ses questions à la jeune femme.*

-"vous pensez que votre mère connaissait déjà ce...ce monstre ?"

*Al grimace un peu, malgré ses efforts, il bute sur le mot "monstre" et a bien du mal à le sortir.
pourtant, il se reprend, il faut arrêter ce fou de Moriarty avant qu'il ne fasse un véritable carnage et qu'il ne transforme toutes les jeunes filles du coin en cadavres ambulants.
il regarde blandine et Alice et se dit, tout comme Arthur, que leur histoire semble bien liée à la leur.*

-"dites-moi aussi, Blandine...ce monstre marchait-il normalement ?
je veux dire...avait-il l'air gauche dans ses mouvements ?"

*je "tique" sur la question*

oo"marcher gauchement?! ça veut dire quoi...réfléchis Alice qu'est ce qui marche gauchement... des idiots, des aveugles, des monstres bizarres...euh des goules? faut vraiment que j'arrête de rechercher dans les bestiaires de mes bouquins!"oo

*Je poses ma main sur le bras de Al pour lui faire comprendre qu'il ne fallait pas trop influencer la jeune femme par ces discours.*

*Al regarde Arthur et comprend son geste.
il hoche la tête et attend que blandine réponde...*

- Ah mais je ne sais pas si il était sur le bateau le monstre ! je l'ai juste entendu parler avec ma mère ! Par contre celui qui l'a enlevé la 1ere fois pour l'emmener dans le cimetierre, oui... il était.... affreux....

Prise dans ces souvenirs,la couleur de ses joues virent au pâle et elle a un énorme frisson.

*Al se penche et tapote un peu maladroitement la main de Blandine pour la réconforter.
il est heureux d'entendre dire que "le monstre" n'était pas sur le bateau.
une chose de moins à gérer ici, se dit-il.
on frappe doucement à la porte d'entrée de l'appartement et Al fronce les sourcils.
qui vient frapper à cette heure chez sa tante ?*

-"hum, excusez-moi je reviens..."

*il se lève et se dirige vers la porte avant de s'arrêter net.
durant quelques secondes, il semble totalement figé, pétrifié avant de reculer de deux pas le plus silencieusement possible.
il se retourne alors et son visage devenu blanc reflète la terreur la plus absolue.
il balbutie à voix basse, bégayant affreusement.*

-"c'...c'est...c'est Br...Brian...il...il est...il est der...derrière la p...porte..."

*je regarde Al avec étonnement*

oo Toute son attention pour Blandine a disparu pour ce mystérieux Brian..qui est-ce? et mon dieu qu'il est blanc!! on dirait qu'il a vu un fantôme... ah non hein! pas encore de surnaturel Blandine n'est pas encore remise!! ça suffit les monstres! oo

-Quelque chose ne va pas?

*ma question était dirigée aussi bien vers Al que vers Arthur*

°°Merde!! Encore!!!!!°°

*Je me lève d'un coup de mon fauteuil, dégaine mon arme et me dirige vers la porte pour vérifier par moi-même cette annonce impossible.*

°°Je l'ai buté ce con!!!°°

-"Al occupe toi des filles et de ta tante, je ne pense pas qu'elle ai besoin de voir ça."

*au même instant, quelque chose gratte à la fenêtre du salon.
la nuit étant tombée, Mina a fermé le lourd rideau de tissu bordeaux qui lui sert de volet.
la voix d'Elizabeth se fait entendre, murmurante.*

-"laisse-nous entrer Al s'il te plais..."

*Al plaque ses mains sur ses oreilles en gémissant.
il recule et heurte le fauteuil.
déséquilibré, il tombe dessus avec lourdeur et grogne de douleur.
la souffrance, bienheureuse en l'occurrence, lui fait reprendre un peu ses esprits et il se relève d'un bond pour saisir par un bras les deux jeunes femmes.*

-"suivez-moi vite..."

*Je reste pétrifié au milieu de la pièce mon sang fuyant mon visage.*

°°Non pas elle, je ne pourrais jamais lui tiré dessus...°°

-"Al fait moi plaisir, dis moi qu'il y a une autre sortie."

*Al se force à réfléchir et sursaute vivement quand Brian se met à frapper de grands coups sur la porte.
effrayé, il entraîne les deux jeunes femmes à sa suite et fonce dans le couloir de l'appartement de sa tante.
Mina, dérangée par le vacarme, sort de sa chambre en tenue de nuit.
elle ouvre de grands yeux en voyant Al courir dans le couloir suivi de ses nouveaux amis et ouvre la bouche pour dire quelque chose.
Al ne lui en laisse pas le temps et lui dit d'une voix autoritaire.*

-"plus tard ma tante, ne discute pas et suis-moi vite pour l'amour du ciel..."

*la voix tremblante d'effroi de son neveu tétanise la pauvre femme qui suit sans même prendre sa robe de chambre.
elle sort de sa chambre et court derrière Al qui se réfugie dans la petite buanderie de l'appartement.
la pièce est exiguë et vous avez bien du mal à y tenir tous.
elle possède cependant une porte-fenêtre sur l'extérieur qui donne sur un petit escalier de service.
Al regarde au-dehors tout en faisant d'un geste un signe pour demander que le silence se fasse.
il regarde partout durant quelques secondes avant de se retourner vers Arthur.*

-"on peut tenter de descendre par l'escalier de service, tu en penses quoi ?"

-"Il faut d'abord savoir où aller avant de s'engager dans les rues poursuivis par nos deux amis malintentionnés.
Vous avez une idée?"

*Je surveilles la maison pour voir s'ils réussissent à rentrer, toujours l'arme à la main.*

Interdite, Blandine suit sans protester, elle essaie d'attraper la main d'Alice et la serrer très fort sans plus la lâcher.

- Moi aussi j'aime les chats...

Lache t'elle dans un souffle à l'oreille d'Alice, d'un ton réconfortant.

*Al réfléchit à toute allure et ne voit que peu de possibilités.*

-"euh...la police peut-être ou...ou euh...l'église ?"

*pas du tout sûr de lui, il trépigne sur place, impatient de fuir loin de ces horreurs qui furent pourtant ses amis.
Mina vous regarde totalement interloquée.*

-"enfin quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce qui se passe ?
vous semblez terrifiés...qu'est ce qui vous fait si peur ?"

*à ce moment précis, la porte d'entrée s'ouvre dans un grand fracas tandis que la voix chevrotante de Brian se fait entendre.*

-"Aaaaaallll..."

*le pauvre Al se met à gémir et rentre la tête dans les épaules...*

°°C'est un cauchemar!!!°°-"Pas la police, je ne tiens pas à devoir m'expliquer sur la présence de notre ami de retour parmi nous!
Va pour l'église, tu emmènes les femmes labas et je reste pour ralentir cette créature.
Je serai sur tes talons."

*Je sais que même si la force de cette créature est impressionnante et n'a pas été très rapide lors de notre dernière rencontre.
Je me mets en position pour avoir la maximum de distance entre elle et moi pour faire feu et avoir assez de temps pour m'enfuir en courant.Je croise les doigts pour me retrouver avec Brian en face de moi et non Elisabeth car je n'aurai pas le cran de lui tirer dessus...*

oo L'es trop mignonne cette blandine!oo

*Je serre sa main en lui souriant*

-Je suis certaine qu'ils nous protègeront, Arthur vous êtes sur de rester seul? enfin je ne sais même pas quels sont ces gens!

oo Oulala ça se gâte on dirait, et Al qui semble terrifié mais qu'est ce qu'il se passe avec cette ville!!oo

*à peine la phrase d'Alice terminée, un bruit de course se fait entendre derrière la porte de la buanderie où vous êtes tous un peu à l'étroit.
Al déverrouille frénétiquement la porte-fenêtre et sort en trombe pour vérifier que la voie est libre.
il fait signe à sa tante de passer, se délestant de son veston pour le mettre sur les épaules de Mina quand elle passe à sa portée.
le bruit de course folle dans le couloir ne s'interrompt que pour laisser la place au craquement sinistre de la porte de la buanderie qui cède sous la poussée de...

Alice voit entrer dans la pièce un être qui fut jadis un être humain.
sa peau est violacée et son front porte la marque d'une balle de pistolet.
ses yeux vides sont enfoncés dans leurs orbites et une sorte de bave verdâtre et malodorante s'échappe de la commissure de ses lèvres boursouflées.
ses vêtements trempés sentent le pourri et sa chevelure est tachée de sang séché.

l'immonde créature a un sourire féroce en voyant Arthur et les deux jeunes femmes encore présentes dans la petite pièce.
ses dents commencent à noircirent et son haleine fétide est pestilentielle.
il s'élance en grognant sur Arthur dans le but visible de le renverser...*

*Mon arme déjà levée je prend ma visée plus par réflexe qu'autre chose.
Je vise la tête et fais feu jusqu'à l'épuisement de mon arme le tout en criant :*

-"FUYEZ!!!! JE NE VAIS PAS POUVOIR LE RETENIR LONGTEMPS!!!!!"

*J'essaye de le retenir jusqu'à ce que les deux femmes réussissent à sortir avant de les suivre.*

*cri muet*

oo...Un zombie?! UN ZOMBIE?! oo

*Le cri d'Arthur me réveille et je jette littéralement Blandine dehors.*