Section commune.

A moitié endormie, je les ecoute. Leur voix et leurs chuchotements me bercent...
Ce sofa est beaucoup plus confortable que le bateau !
Mais il faudra vraiment que je me couse une autre robe, celle ci à vraiment trop souffert.... et puis cette odeur ?!
Je me frotte mais rien ne part, rhaaaaaaaaaaaaa mais pouquoi ça ne part pas ?!!!

*Al pose la main délicatement sur l'épaule de Blandine.*

-"pardonnez-moi mademoiselle, mais pourriez-vous nous dire pourquoi vous étiez enfermée dans la cale ?"

*le jeune policier regarde le marin partir en faisant une petite moue dépitée.
il aurait bien aimé l'interroger un peu plus.
tant pis, cela attendra le lendemain matin...*

*Je m'apprêtes à aller me coucher mais avant de monter je demande aux deux demoiselles présentes :*

-"On vous a trouvé une chambre pour ce soir?"

Il a l'air de savoir quelque chose qui m'échappe celui-là... enfin bon vaut mieux dormir maintenant, les questions plus tard...

-Et bien il me semble qu'un jeune homme nous en parlait tout à l'heure... j'avoue être complètement perdue... en tout cas il faut que mon amie et moi dormions dans un vrai lit..

Je cherche le fameux jeune homme en question, je perds la mémoire c'est nouveau ça...

-"Je suis sûr que deux charmantes jeunes femmes trouveront bien un gentleman pour les abriter. Sur ceux je vous souhaite une bonne nuit."

*En passant à coté de Al.*

-"Je suis crevé mais nous parlerons demain à la première heure de tout cela et des conséquences que ça pourrait entraîner sur notre propre affaire.
Bonne nuit, essayez de vous reposer un peu."

*Je monte dans ma chambre pour la nuit.*

*l'hôtelier voyant qu'Alice cherche quelqu'un du regard s'approche avec un sourire réconfortant.
il secoue la tête à l'évocation du jeune homme roux disant qu'il a dû monter se coucher mais effectivement il a demandé une chambre à deux lits.
il précède les deux jeunes filles dans l'escalier et ouvre la porte d'une chambre confortable sans être luxueuse.
deux lits d'une personnes s'y trouvent avec deux commodes, deux petites tables avec chaises et deux tables de chevets avec une lampe à pétrole chacune.
une porte mène à un petit cabinet de toilette où deux pots de chambre attendent le bon vouloir des deux occupantes de la chambre.

la nuit est calme, les rescapés sont tous épuisés et bientôt le silence s'installe dans l'hôtel tandis que la tempête continue à faire rage au-dehors.
au matin, une bonne odeur de thé et de café envahit les étages et réveille les dormeurs...*

*Je descend après avoir ma toilette et je prends mon petit-déjeuner en attendant Al.
J'en profite pour lire la gazette du coin pour voir ce qu'ils disent sur le naufrage de cette nuit.*

C'est un rayon de soleil qui réveille Blandine.
Elle se lève et reste a regarder dehors un long moment.
Ses yeux se posent sur ses mains sales.
Elle passe dans la salle d'eau et, d'un geste mécanique, se déshabille et se lave.
Elle coiffe longuement sa chevelure blonde comme les blés.
Passant la robe qu'on lui a prêté et qui est un peu trop large pour sa frêle taille, elle descend.

En bas, elle attend, ses mains se crispant sur le tissu de son jupon, comme une enfant attendant sa punition...

Après avoir été réveillée par Blandine je reste dans le lit en méditant sur la veille... je remarquais que l'envie de lire devenait de plus en plus pressante, la lecture me rassure, me coupe de ce qui se passe au moment présent de ma vie.... il faut vraiment que je trouve un livre....mais avant prenons une douche!

La douche m'ayant mieux réveillée je descends voir ce qui se passe en bas... en fait mon ventre m'y conduit et l'odeur du petit déjeuner l'y attire....

(Hrp : dsl pour le long silence)

*le salon est remplie de rescapés en train de petit-déjeuner tandis que passent, de table en table, des policiers pour interroger les gens.
la gazette du jour que lit Arthur parle de la violente tempête qui a balayée les côtes quelques heures plus tôt et du naufrage du "Mauresque" sur la plage du Prieuré.
l'article est vague mais stipule que des précisions seront apportés dans les prochaines parutions.

quelques journalistes sont présents et Al, qui n'a pas fini de descendre l'escalier menant aux chambres, se fait littéralement assaillir par deux d'entre eux.
il reste quelque instant à parler avec eux avant de s'avancer vers la table d'Arthur.
la place étant comptée avec le monde présent, Blandine et Alice ont été installés à la table du détective.
le petit-déjeuner comprend une grande tasse de thé ou de café, des tartines de pain et de la confiture de prunes...*

*Je salue chaque personnes venant à la table et me lève pour tirer la chaise pour ces demoiselles. Je prend des notes sur mon carnet sur les faits de la veille et du récit du marin.
Lorsqu'Al nous a rejoint :*

-"Thé???"

*Sans attendre sa réponse je le sers.*

-"Vous voila élevez au rang de star du bourg pour quelques jours.
Plus sérieusement : ce naufrage me semble lié à notre affaire en cour : ce transport de caisse de terre anglaise pour des expérience scientifique... Et vu la taille de cette ville je ne pense pas que deux histoires aussi extraordinaires puissent se dérouler ici sans qu'elles soient liées d'une manière ou d'une autre...
Du coup, nous avons du pain sur la planche aujourd'hui : il nous faut récolter un maximum d'information sur ce bateau, sur sa cargaison et sur ses passagers. De ca coté ces demoiselles pourraient nous dire certaines choses. Comme par exemple ce qu'elles faisaient à bord d'un bâtiment sensé ne transporté que des marchandises et non des passagers et pourquoi l'équipage ne connaissait la présence que d'un couple à bord et pas de deux jolies demoiselles?..."

*J'attends en souriant légèrement les réponses à mes questions.*

*Al acquiesce aux dires d'Arthur.
effectivement, ils vont avoir du pain sur la planche...l'expression l'amuse quelque peu...ah ces français !
il regarde les deux jeunes femmes à son tour afin de les détailler un peu plus attentivement tout en attendant qu'elles répondent aux questions du détective...*

Je rassemble rapidement quelques éléments dans ma tête pour me rendre compte que "expérience scientifique" et "caisse" me faisais me sentir mal vis à vis de Blandine et du pourquoi du comment elle s'y était retrouvée enfermée.....il se passait quelque chose de pas net ici et nous allions y être mêlée... super... et mes pauvres amours toutes seules...

-C'est une assez longue histoire et je ne saurais la dévoilée à des oreilles inconnues, par contre il semble qu'il se passe des choses bizarres ici et que les caisses de terres sont quelque peu liées. Si il y a un quelconque danger pour Blandine il serait bien de le savoir... cette histoire m'intrigue peut-être pourrions nous faire un échange d'histoires...

Je souris agréablement aux deux hommes, cette nouvelle histoire l'excite et ça se voit, la tête sur les épaules je sais pertinemment que j'ai des informations utiles pour ces deux hommes, enquêteurs? détectives peut-être...

-" Je me présente : Arthur Debrefeuille détective privé, j'enquête sur la disparition d'une jeune femme dans la région et cela m'a emmené à m'intéresser au transporte de terre venant d'Angleterre. Il semblerai que cela ai un lein directe avec cette disparition...
Au vu de ce qui se passe en ce moment dans le coin je peux vous assurer qu'il y a du danger dans l'air pour pas mal de monde... Sans être alarmiste pour au tant..."

Blandine écoute tranquillement comme on assiste a un spectacle...
Elle n'ose pas trop dévorer toutes les bonnes choses qui sont posées sur la table du petit déjeuner et les regarde avec un appétit d'ogre.

*Al étudie Blandine, curieux de la voir si calme et si perdue en même temps.
il écoute la conversation d'Arthur et d'Alice et regarde autour de lui.
il grimace quelque peu et dit d'une voix basse.*

-"le lieu n'est peut-être pas très adéquat pour parler de ce qui nous intéresse.
oserais-je vous proposez de venir avec moi chez ma tante où nous serons mieux pour discuter ?
au fait, je me présente à mon tour : Alistair Firthwight, ancien policier à Londres."

*Al déjeune rapidement afin de partir au plus vite.
il préfère remettre à plus tard l'interrogatoire que lui et Arthur devront subir à propos de la mort de Brian et d'Elizabeth.
à peine terminé, il demande à l'hôtelier de faire venir un fiacre et patiente en lisant le journal local...*

-"Si vous pensez que cela est préférable, pourquoi pas."

*Je ne continus donc pas cette conversation et fini mon petit déjeuner tout en réfléchissant à ce qui nous attend.
Une fois fini, je me lève et remonte dans ma chambre pour prendre mon manteau et mon petit matériel d'investigation (carnet + arme). Je choisis également mon plus beau costume et après une vérification de son état je le descend à l'accueil de l'hôtel.*

-"Serait-il possible de faire nettoyer mon costume pour ce soir s'il vous plaît?"

*Je donne quelques pièces pour le service et rejoint Al à l'entrée.*

-"Je ne compte pas dire à ces demoiselles tout les petits secrets de notre affaire... Mais assez pour savoir si elles sont mêlées ou non à notre docteur des horreurs.
Ce soir j'ai cette soirée de prévue chez madame Hallett... Nous avons beaucoup de choses à faire aujourd'hui..."

*Je regarde si ces demoiselles viennent nous rejoindre et vérifie l'heure qu'il est...*

Il me semble que les suivre nous mettrais dans la position la plus sécurisante du moment, j'accepte donc l'offre de l'ancien policier pour Blandine et moi... il a du se passer quelque chose pour elle, son attitude fait peur, on dirait une fantôme... espérons qu'en reparler lui délivrera la langue...

-Peut-être pourrions-nous récupérer le peu d'affaires que nous avons et suivre ces deux messieurs, n'est-ce-pas Blandine?

Rahhh je suis vraiment pas faite pour les relations humaine... quelle maladresse... tant pis on va pas me refaire maintenant...Je l'entraine dans la chambre pour récupérer nos affaires. Puis on rejoins les deux hommes, je tend la main aux deux.

-Rendell Alice au fait, et voici Blandine.

Relevant la tête de son petit déjeuner, Blandine fait un grand sourire a son amie.

- Ohh nous partons ? Mmm et bien heu oui nos affaires, a mais c'est embattant car je n'ai rien, e ne devais pas partir vous savez ! Je venais juste de trouver une bonne place ! Ahh ce pauvre monsieur va se demander où je suis, ce n'est pas très poli...

Et tout en papotant, elle suit Alice.

*une fois tous le monde prêt à partir, le fiacre vous emmène dans une rue proche du casino de Dinard.
il s'arrête devant un petit immeuble entretenu sans être cossu et ne repart que lorsque le policier anglais l'a réglé.
au deuxième étage, Al ouvre la porte d'entrée et vous invite à passer devant lui.
un grand salon avec une cheminée accueille les visiteurs.
le feu est encore rouge et Al sourit.*

-"ma tante est déjà partie à son travail mais je vous en prie, installez-vous je vais faire un peu de thé..."

*laissant Arthur s'occuper du bien-être de ces demoiselles, Al disparaît dans la cuisine et prépare le plateau et les tasses tandis que la bouilloire est sur le feu ronronnant du fourneau à bois...*

*Je ravive le feu et place les fauteuils correctement pour que nous puissions tous nous voir en discutant.*

-"Si ces demoiselles veulent bien se donner la peine...
Il semblerait que nos histoires aient plusieurs points communs entre elles... Il serait profitable pour tous que nous échangions nos connaissances ne croyez-vous pas?
Si vous nous expliquiez pour commencer ce que vous faisiez sur le Mauresque..."

*alors que Al amène le plateau avec le thé, on frappe à la porte.
il pose le plateau sur la table vous laissant vous servir et va ouvrir.
le gamin-messager de l'hôtel du prieuré lui tend une lettre et chuchote quelque chose que vous n'arrivez pas à entendre.
Al acquiesce et offre un pourboire au gamin qui repart le sourire aux lèvres.
l'anglais se dirige alors vers Arthur et lui tend le pli.*

-"c'est pour vous, Arthur, on l'a amené juste après notre départ et l'hôtelier a fait suivre aussitôt afin que vous ayez ce pli au plus vite."

*le pli en question est signé : "Edouard Riou" et porte la mention "urgent".
tandis que le détective s'occupe de la lettre, Al en profite pour servir le thé si personne ne s'est servit entre temps...*

*Le lis le pli à l'écart de autres puis le plie et le fourre dans ma poche.*

-"Je dois vous laisser, une affaire urgente."

*je remets mon manteau et entraîne Al dans la cuisine.*

-"Mon client souhaite me voir d'urgence, de ton coté essaye de rassembler le maximum d'information sur notre affaire. J'essayerai de te rejoindre à l'hotel en fin d'après midi mais je ne te promets rien."

*Je salue ces demoiselles avant de sortir pour aller à ce rendez-vous.*

Du thé au coin du feu... décidément je vis des clichés littéraires chaque jours en ce moment!
Je regarde Blandine, toujours aussi perdue et isolée de la réalité.

-Blandine, tu sais, il s'est passé des choses bizarre ces derniers temps mais tu n'es pas toute seule, il va falloir raconter ton histoire pour comprendre comment je me suis retrouvée à te chercher, tu comprends?

Je m'étonne moi même je suis presque patiente sur le coup!

Elle cligne des yeux plusieurs fois de suite. Et puis elle sourit à cette si charmante jeune fille.

- D'accord !!

Son ton est enthousiaste.

- je commence par quoi ? Le si joli fantome du grenier ? Ou le .... le .... monstre ? Parce qu'il a volé ma mère tout de même ! Mais comme vous m'avez sauvé, vous le referez n'est-ce pas ?

Elle tourne son regard éperdu vers Arthur et Alice, pleine d'un fol espoir.