Section commune.

*Je me dirige vers l'embarcadère et jette un dernier coup d'oeil au fiacre avant d'aller me renseigner sur les horaires de départ.*

*J'appel un fiacre pour me rendre à l'hotel de police.*

*un fiacre s'approche et s'arrête devant Arthur et Alice.
il laisse monter ses clients et après avoir été informé du lieu, il siffle et laisse son cheval partir au petit trot vers l'hôtel de police de Saint-Malo.

il s'immobilise devant et encaisse sa course avant de repartir, une fois ses deux clients descendus...


Alexandre et Phinéas montent dans le bateau et prennent place en face des quelques personnes déjà à bord.
le matelot vient dire qu'il reste une dizaine de minutes avant le lever d'ancre...*

*le matelot a un bref sourire en prenant ton billet.*

-"rassurez-vous m'sieur, le temps est au beau pour le moment.
la mer est calme et vous devriez pas être malade."

*J'aide Alice à descendre du fiacre et nous nous dirigeons vers le factionnaire de service.*

-"Bonjour monsieur l'agent. Nous souhaiterions parler à l'inspecteur Pierrick Magon s'il vous plait."

*le policier vous mène jusqu'au bureau de l'inspecteur qui vous reçoit sans tarder.
il sourit à votre entrée et vous désigne les fauteuils devant lui.*

-"bonjour monsieur Debrefeuille, bonjour mademoiselle, je vous en prie asseyez-vous."

*il attend que la porte se referme derrière le factionnaire avant de poursuivre.*

-"que puis-je pour vous ?"

*Après m'être assis, je jette un oeil à tous les passagers présents de manière naturelle puis regarde ma montre.
Je me plonge enfin dans mes pensées en regardant le large avant le départ.*

°°Je me demande quelle genre de vie doit elle mener...pourvus que je puisse rester ici le temps qu'il faudra.°°

*Je m'assois*

-"Bonjour inspecteur, nous voudrions savoir comment progresse voir enquête sur les morts des jeunes filles. Vous avez un suspect?"

*l'inspecteur hausse les sourcils.*

-"vous n'avez pas lu la presse ?
le meurtrier semble s'être rendu compte des atrocités qu'il avait commises et s'est suicidé !
grand bien lui fasse...voilà un fou de moins sur terre."

*il sourit, visiblement soulagé que cette affaire soit classée.*



*sur le bateau, quelques personnes regardent la mer en attendant que la traversée se termine.

à l'arrivée à Dinard, un fiacre emmène, chacun de son côté, Alexandre et Phinéas à l'hôtel du Prieuré...*

-"Et si je vous disais que cette affaire est loin d'être terminée. Si je vous disais que votre suspect n'était qu'un point parmi un échiquier beaucoup plus grand. Si je vous disais les plus grosses pièces de ce même échiquier seront très difficiles à attrapé et que le simple fait d'essayer pourrai mettre votre carrière en péril voir votre vie..."

*J'observe bien ses réactions pour voir si je peux continuer cette discussion avec lui ou s'il n'accroche pas du tout. Si je vois que son sens de la justice n'est si développé que ça je changerai de direction.*

*l'inspecteur fronce les sourcils, interloqué.
il te jauge quelques secondes pour vérifier que tu ne plaisante pas.

voyant que ce n'est pas le cas, il se penche légèrement en avant, sur son bureau pour mieux te fixer.*

-"je vous dirais alors espérer que vous ayez des preuves de ce que vous avancez."

*tu peux constater que tes propos ont piqués sa curiosité et qu'il t'écoute attentivement.*

-"Je ne parle pas du révision de l'enquête mais d'une recherche de la vérité. Je n'es pas de preuves... disons recevables devant un tribunal...."

*Je marque une pause.*

-"Ce que j'ai à vous dire n'est pas destiné à l'inspecteur de police mais à un homme qui est prêt à prendre des risques pour avoir la vérité sur cette affaire. Je ne pense pas non plus que ce soit le bonne endroit pour en parler.
Nous sommes au courants de certains aspect de cette affaire qui ne sont pas communes. lors de mon enquête j'ai découvert les personnes qui sont derrières les ficelles... J'ai la preuve irréfutable que le docteur ne s'est pas suicidé... Mais je le dirai qu'à vous et je le nierai devant d'autres personnes.

Je ne cherche pas à vous cacher quelque chose je suis venu vous voir pour savoir si vous étiez près à nous suivre dans la recherche de la vérité en empreintant des chemins plutôt obscures..."

*l'inspecteur écarquille les yeux quand tu lui dit que Moriarty ne s'est pas suicidé.
il est visiblement ébranlé par ce qu'Arthur affirmes.

il passe sa main dans ses cheveux et réfléchit en silence tout en observant les deux personnes face à lui.

soudain, il se lève, prend son manteau et va ouvrir la porte.
il vous invite à vous lever et à le suivre.*

-"venez avec moi, il y a un café tout près : L'alambic, allons y boire un verre.
nous pourrons discuter tranquillement..."

*Je me lève et je le suis.*

-"Très bonne idée...."

*une fois à l hotel, Phinéas prend ses quartiers et s assure qu il a toujours avec lui le pli de son pere, par la suite il descend dans la salle commune pour attendre le diner au coin du feu*

(hrp : il est pratiquement midi)

*L'inspecteur entre le premier dans le café et se dirige vers une des alcôves des lieux.
les petites pièces de chaque côté de la centrale possèdent toutes une porte coulissante.

le policier s'installe sur une banquette de velours grenat et attend que ses invités soient assis pour faire signe au serveur de venir prendre la commande.*

-"bonjour Béranger, je prendrais un café noir comme d'habitude."

*il regarde Arthur et Alice et demande.*

-"et vous ?"


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*dans la salle commune de l'hôtel du Prieuré, les quelques clients discutent de l'affaire du jour : la mort plus qu'étrange d'Anatole Lemoine, l'armateur de Saint-Malo.

il semble que le pauvre homme se soit noyé...dans son salon !
d'après les premières informations recueillies par les journalistes, monsieur Lemoine ne présentait aucune trace d'humidité sur lui.*

-"comment diable a t-il pu se noyer s'il n'était même pas mouillé ?
voilà qui est fort tout de même !" *dit l'un des clients*

*Je cherche à rejoindre le restaurant du casino le plus rapidement possible.*

-"La même chose."

*J'attend qu'il lance la conversation sur le sujet...*

(hrp : retour à la section perso pour Alexandre et Phinéas, Arthur reste en section commune avec Alice )

*l'inspecteur attend que le serveur ai déposé la commande et se soit retiré en fermant la porte coulissante pour parler.

une fois sûr que votre alcôve est hermétiquement close, il se lance, visiblement rongé par la curiosité.*

-"bien, nous voilà dans un lieu suffisamment discret où vous avez toute mon attention, monsieur Debrefeuille.

alors dites-moi tout ce que vous savez sur l'affaire Moriarty.
je poserais mes questions au fur et à mesure qu'elles me viendront..."

-"Le docteur Moriarty ne sais pas suicidé mais il a été abattu d'une balle dans la tête. Je suis affirmatif car j'étais présent...
Je connais également les personnes qui le manipulaient, présentes également présentes sur les lieux de la fusillade. Vos services n'ont eu aucun doute sur la version de la mort du docteur c'est dire les moyens dont disposent ces personnes...
la magie noire fait partie intégrante de cette affaire et je vous demanderai d'avoir l'esprit ouvert pour comprendre les faits et enjeux dans cette affaire. Les histoires de morts-vivants ne sont pas ici pour faire peurs aux enfants pas sages mais croyez moi quand je vous dis qu'ils sont belle et bien réels...
Vous êtes toujours d'accord pour connaitre la suite?"

*Il me prend au sérieux?*

*d'abord très attentif devant le discours d'Arthur, l'inspecteur devient perplexe avant d'être franchement dubitatif.

il regarde le détective sans savoir que penser de ce qu'il lui dit.
son histoire paraissait plausible jusqu'à ce qu'il se mette à parler de morts-vivants et de magie noire.

prenant une inspiration, le temps de ranger dans l'ordre la multitude de questions qui lui viennent, il garde un visage fermé avant de dire.*

-"prenons d'abord les choses concrètes : vous dites que vous étiez présent lors de la mort du docteur Moriarty ?

qu'il a été abattu ? par qui et pourquoi ?
et vous, mademoiselle Rendell, vous étiez également présente ?"

*Le regardant droit dans les yeux.*

-"Par moi et en légitime défense!"