Droog (Partie roleplay).

Lander avait accueilli le verdict en s'efforçant de rester impassible. Seule une grimace furtive vint déformer son visage à l'annonce de l'amende à payer. Si rembourser les dégâts lui semblait la moindre des choses, devoir verser une rente à vie à la veuve et à son futur enfant lui paraissait disproportionné. Après tout, nul n'avait forcé le client à intervenir dans le différent. Certes, sa famille se retrouvait en difficulté mais ce n'était pas les premiers à subir un tel coup du sort et il aurait dû leur appartenir de relever, seuls, la tête. L'adolescent doutait qu'à Eauprofonde, la justice se soit montrée si généreuse, laissant plus souvent qu'à leur compte, les miséreux croupir dans leur crasse. De surcroit, la rente à vie accordée n'aurait duré que tant que la femme était encore en vie et, dans le milieu d'où venait Lander, son enfant aurait fortement risqué de devenir orphelin de père et de mère avant même de naître, ce qui aurait allégé d'autant la durée de la dette du condamné...

Lorsqu'Astanndar lui empoigna l'épaule pour l'inviter, un peu vigoureusement peut-être, à le suivre, le jeune voleur esquissa un geste de protestation avant de lui emboîter le pas. Choqué, dans un premier temps, par les paroles acerbes du noble, il ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire devant l'altercation qui s'en suivit. Semer la zizanie était tout un art et Astannder semblait un maître en la matière.

Sans dire un seul mot, Lander se laissa guider hors de la salle. Après tout, c'était le problème du juge et de la garde de rétablir l'ordre dans le tribunal...

Droog, voyant la bagarre en train de commencer, ton avocat s'empresse de te faire entrer dans son bureau. Ce n'est certainement pas le moment d'aller te compromettre dans une nouvelle rixe alors que tu es encore dans le palais de justice. Une fois installé à son bureau, maître Faélrynn Lunerousse sort des parchemins diverses d'un dossier en cuir et les faits glisser vers toi.

- Ces parchemins que vous allez devoir signer concerne votre accord pour une rente à vie à verser à la veuve de l'homme décédé dans la taverne et les dommages et intérêts que vous devez également versés pour la réparation de la taverne de la lanterne rouge.

Il tapote les parchemins.

- Lisez-les pour vous rendre compte que tout est en ordre. Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à me la poser. Je table pour la rente de la veuve sur une somme annuelle de 144 pièces d'or ce qui lui fera un revenu mensuel de 12 pièces d'or ce qui est respectable. Sachant que le salaire mensuel d'un ouvrier est de 9 pièces d'or par mois, cette proposition du juge me parait convenir. N'oubliez pas que la dame est enceinte et qu'il faudra qu'elle fasse avec les besoins de son enfant.

Il désigne d'autres feuillets que tu as devant toi.

- Quant à la somme à verser pour les dommages et intérêts du tavernier, le juge a statué sur un somme de 700 pièces d'or !

Il te fixe, attendant de voir tes réactions face à ce qu'il vient de te dire. Il ajoute toutefois.

- Bien entendu, vous pouvez faire appel de ces sommes si vous les jugez inadaptées mais sachez alors que le juge pourrait aussi bien les diminuer que les augmenter. Si vous désirez faire appel, il vous faudra apporter de bons arguments pour justifier que les sommes sont à vos yeux injustes.

Encore une fois, ton avocat ne fait que dire des faits, sa voix est neutre et il ne te juge absolument pas.

Droog avait écouté patiemment ses amis le défendre, et il devait se l'avouer avait été ému par tant de sollicitude. Puis arriva l'heure du verdict, le juge devait se complaire dans son rôle de maître de cérémonie, mais qu'importe, après tout c'était son rôle, autant lui reconnaitre un certain talent en la matière.

Au verdict le kobold resta impassible, même s'il eut envie de sourire lorsque le juge émis des doutes quand à la véracité de sa rédemption. Il fit une rapide prière à Lendys, comprenant que la peine n'était pas trop lourde et se laissât guider par son avocat. Notre ensorceleur de cuivre, bien que s'étant paré à toutes éventualité était bien heureux de se savoir libre. Evidement il n'objecta pas que lorsqu'on veut être "garde du corps", et d'autan plus lorsqu'on était magicien, il fallait savoir à qui on avait à faire. Et que s'attaquer au grand vainqueur du tournois des vingt trois sorcier était éminemment dangereux. Evidement il n'objecta rien et garda ses réflexions pour lui, se disant qu'apprenti sorcier est une activité bien dangereuse.

Alors que l'alchimiste était perdu dans ses réflexions une bagarre éclatât, quel ironie ! Il aurait pu se servir d'un sort ou deux pour mettre le feu au tribunal, mais ce n'était évidemment pas le moment de faire le malin ! Il fit une rapide prière à Hlal et garda son cynisme pour lui.

Suivant donc son avocat d'un air faussement apeuré il lu les papiers et signa sans rien dire. Il se demanda pourquoi ne pas acheter un parchemin de rappel à la vie pour faire revenir le magicien mort ? C'était moins cher que la rente et ça rendrait le sourire à la famille non ? Quelle drôle de justice. L'ensorceleur de cuivre se dit qu'il fallait peut-être un équilibre dans le multivers, et que s'il avait empêché Timio d'être orphelin, il en fallait un autre ailleurs ? Il fit une rapide prière à Io pour apprécier l'équilibre du monde.

Droog n'avait toujours rien dit depuis sa courte réponse au juge. Attendant d'être seul avec son avocat il conclu :

-Merci maître, je vous offre un verre ?

Evidemment il aurait pu aller à la "lanterne rouge" mais là aussi il y aurait eut quelque chose d'ironique voir de déplacé. Et puis autant attendre que les travaux soient fini. le kobold restait tout de même rancunier, et se demandait s'il n'allait pas pourrir le chantier à coup d'invocation de diable et autre joyeusetés magique. Il allait réfléchir.

Il se dit aussi que cette affaire allait surement faire un peu de bruit et que même si ce tavernier était supposé dans ce procès être la pauvre victime, il y aurait bien du monde pour se réjouir de son malheur, les ennemis de ses ennemis étant amis, Droog pouvait avoir de nouveaux "amis" dans le milieu. Quoi qu'il en soit, son nom ne serait plus pris à la légère et on saurait à quoi s'en tenir quand il poserait question. Charge à notre petit héros à écaille de ne pas se faire prendre à nouveau !

Il se dit aussi qu'il risquait de prendre du grade aux yeux de la belle Ambre, la genasis semblait aimé ce qui chauffait, et quoi de plus bouillant qu'un mauvais garçon ? En l'occurence un mauvais kobold !

Enchanté de toutes ses réflexions, le kobold alla voir ses amis avec le juge et proposa d'offrir un verre à chacun à sa boutique, ce serait plus tranquille.

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Une fois les documents dûment signés, l'avocat t'en donne copie et garde les originaux pour lui. Il range ton dossier avant de se lever.

- Ma foi, j'accepte volontiers votre proposition, messire Vert-De-Gris.

Il t'invite à sortir de son bureau et dans les couloirs du tribunal te demande.

- Où allez-vous m'emmenez pour trinquer à votre libération ?

Droog se dirigeait en flannant vers la rue centrale de gemmaline, il pouvait apprécier les embruns du ports, les bruits des passantes et des passants, le ciel bleu, bref : la liberté. Une fois un peu loin du tribunal et répondit à la question de son avocat avec un léger sourire :

-Je vous aurait bien offert un verre à la "lanterne rouge" mais je crois qu'il y a des travaux en ce moment. Sinon je peux vous proposer le "Gris-Grimoire", c'est une taverne arcanique profane, pas loin de mon magasin et de l'école de magie.

-Mais on peut aller ailleurs si vous le souhaitez.

L'esprit de l'ensorceleur de cuivre vagabondait, son attention ne s'arrêtait sur rien de particulier, il profitait juste du moment présent. Il se demandait si l'enquête de ses amis avait avancée, il se dit aussi qu'il pourrait faire courir une vilaine rumeur sur la taverne de la "lanterne rouge" afin que plus personne ne souhaite y aller, il se dit aussi qu'il pourrait retourner à la maison close où il avait subitement pris la décision de se livrer à la garde. Pour le coup il n'avait pu profiter d'aucun services. Il songeait aussi aux nouvelles expériences alchimiques qu'il pourrait entreprendre, donner des cours à l'école de magie ? Oui, il aurait besoin d'or pour payer cette pauvre veuve. Il songeât aussi qu'il pourrait se mettre à dresser des serpents, allez savoir pourquoi, il avait cette nouvelle envie depuis peu, et son expérience avec le cloporte de la prison semblait lui donner raison.

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Ta proposition d'aller trinquer au "Gris-Grimoire" fait hausser les épaules de ton avocat. Il sourit.

- Pourquoi pas ? Je n'y suis jamais allé, voilà l'occasion de pallier à cet oubli fâcheux.

Alors que tu profites de ta nouvelle liberté et que tes pensées sont remplies de serpents. Tu entends un petit bruit familier proche de ton oreille...Tu tournes la tête et tu as la surprise de voir un criquet posé sur ton épaule. Tu détailles la bestiole et tu n'as aucun doute, il s'agit bien de "ton" criquet. L'insecte te regarde de ses petits yeux globuleux et stridule comme s'il était content de te voir. Évidemment, les oreilles ultra sensible de Faélrynn le font se tourner vers toi lorsqu'il entend la stridulation. Il hausse les sourcils en voyant le criquet sur ton épaule.

- Quel curieux petit animal de compagnie vous allez là ! J'avoue que ce n'est pas banal...Savez-vous qu'on attribue à cette petite bête d'être une sorte de guide de conscience ? Une légende voudrait que les dieux lui aient offert ce cadeau...dans quelles circonstances ? Je ne saurais vous dire mais les gens connaissant cette légende évitent toujours de faire du mal à cette bestiole de peur d'attirer sur eux les foudres divines.

Alors qu'il termine son explication, vous arrivez au "Gris-Grimoire" où l'heure matinale vous laisse tout loisir de choisir la table que vous désirez. Faélrynn désigne une table contre un mur, qui permet d'avoir une bonne vue sur l'ensemble de la salle, le comptoir et la porte d'entrée. Il n'attend pas ton assentiment et t'invite à le suivre. Il s'assoit et attend que la tavernière se décide à venir vous voir. Ton avocat commande un thé à la menthe et te laisse commander ce que tu désires. Il laisse repartir la tavernière vers le comptoir et te demande.

- Vous fréquentez cet établissement depuis longtemps ?

Droog est ravi de retrouver "Dragon", son petit criquet. Les explications de l'avocat le fascine, et notre alchimiste à écailles répond qu'il est tout à fait prêt à croire à cette légende. Uroborus, le familier de Droog ne semble pas jaloux, il se contente de siffler de contentement pour accuillir son nouveau compagnon d'aventure.

Arrivant au "Gris-Grimoire" Droog est joyeusement accueilli, il retrouve Morgane et Clara, les deux Coures qui l'aide et le suivent dans ses travaux. La patronne semble aussi ravi de le revoir et l'accueil comme un charmant habitué. Une fois assis et un verre de cidre commandé il explique à son interlocuteur :

-Oui, je viens souvent ici, on y trouve toutes les magies et j'aime l'ouverture d'esprit qui règne entre les divers arcanistes qui fréquentent ce lieu.

Droog savoure sa première gorgée de cidre puis enchaine :

-Et puis c'est là qu'on peut rencontrer des étudiants, l'école de magie est juste en face, l'occasion pour moi de faire un peu de réclame de mon magasin.

Puis changeant de sujet :

-Je tenais à vous remercier pour vos services, d'ailleurs vous dois-je quelque chose ?

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Faélrynn hoche la tête.

- C'est en effet un bon endroit pour vous faire de la publicité.

A ta question de savoir si tu lui dois quelque chose, l'avocat secoue la tête.

- Non rien. Je suis avocat commis d'office, ce qui veut dire que c'est le tribunal qui me paie.

Il explique.

- Les accusés sont libres de demander un autre avocat mais ils devront alors le payer de leur poche. Je crois pouvoir dire que je ne suis pas trop mauvais dans mon domaine, cela explique certainement pourquoi je ne manque pas de clients.

Il sourit avant de boire une gorgée.

- Et sinon que vendez-vous dans votre échoppe, messire Vert-de-gris ? Je me doute que l'on doit y trouver des potions, des composants divers bien entendu mais que vendez-vous d'autres ?

Il se penche un peu pour te dire.

- J'ai une amie qui vit à Eauprofonde. Elle vend dans son échoppe des bougies parfumées avec des essences qui apaisent, soulagent ou au contraire revigorent. Elle possède aussi des cristaux qu'elle charge en énergie positive ou négative pour contenter sa clientèle qui est très diversifiée. Quels sont vos spécialités, vos produits ?

Il se montre réellement curieux de ce que propose ton échoppe. Il revient sur le fait que tu croises souvent des étudiants de l'école de magie ici.

- Et vous n'avez jamais pensé à prendre un ou deux étudiants pour une période de découverte afin de les aider à perfectionner leurs connaissances en alchimie ?

Il a un sourire en coin.

- Outre que cela ne vous coûterait pas une pièce, ils pourraient vous apporter une main d’œuvre non négligeable et même tenir votre échoppe durant les périodes où vous devrez agir pour payer votre dette à la cité de Gemmaline. C'est une piste intéressante à suivre, je trouve...

Droog répondit aux divers questions de son avocat :

-Et bien je vend du matériel d'alchimie plutôt mécanique, des bâton fumigène, des boule puante, du feu grégeois, de la pâte à cri, des bombes infectantes, des pierres à tonnerre ... Et tout ce petit matériel dont raffole les jeunes aventuriers. Ce n'est pas très cher et ça peut aider ! Noter que je peux aussi faire des potions plus importantes, après tout n'est qu'histoire de moyen.

Le kobold bu son verre.

-Je ne vend pas trop de pierre à énergie ou de bougies, non que je n'y crois pas hein, c'est juste que c'est un peu moins ma spécialité et qu'on ne peut pas tout faire ! C'est pour ça aussi que je ne prend pas d'étudiants. Encore que là ça pourrait changer. J'ai rencontré il y a peu la prof d'alchimie de l'école de magie et nous allons sûrement travailler ensemble. Je peux donner des cours, faire les TP, donner des heures en plus, fournir en matériel de base et composants ... Enfin vous voyez. Je pourrai même confier mon magasin à une personne et aller ouvrir une boutique à la cité kobold ! Acheter des bateaux, faire du commerce avec la côte des épées. Mais ai-je envie de me transformer en prince marchand ?

Vous prenez autre chose ?

Commande d'un autre verre

-Pour être honnête mon but n'est pas de travailler beaucoup, je gagne plutôt bien ma vie en tant qu'aventurier.

Droog sourit de toutes ses dents.

-L'alchimie est une passion et je voulais en faire profiter un peu tout le monde, échanger avec d'autres mordus de la chose. Mon magasin est surtout un lieu d'échange et de rencontre, un endroit où je me sent un peu chez moi. On peut aussi y acheter à manger, à boire, venir passer un moment discuter, parler magie, ou juste raconter ses peines. C'est un magasin d'un peu tout !

Droog semblait réfléchir en parlant, comme s'il analysait ce qu'il disait en l'écoutant de sa propre bouche :

-Vous savez, on dit que les alchimistes cherchent à changer le plomb en or, mais c'est une image à mon sens. Ce que l'alchimiste change avant tout, c'est lui même ! Au fur et à mesure de ses recherches, il change le plomb de sa cervelle mal dégrossis contre l'or caché au fond de son cœur.

L'alchimiste scruta son avocat :

-Mais peut-être vais je un peu loin !

Il reprit :

-Et vous alors, vous avez des passions ?

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A ton invitation à reprendre un verre, Faélrynn accepte volontiers. Il se montre toujours aussi sage en commandant un nouveau thé à la menthe. Il t'écoute parler de tes désirs et de tes projets de travail avec l'école de magie. Il pousse un petit soupir avant de parler.

- Vos projets sont tous fort intéressants, messire Vert-de-gris, et je ne doute pas que cette collaboration avec l'école de magie serait bénéfique autant pour vous que pour elle. Mais ceci vous prendrait pas mal de votre temps et ce temps, malheureusement, il va vous falloir le consacrer à payer votre dette à la justice.

il te fixe avec intensité.

- N'oubliez pas que votre liberté retrouvée est indissociable de la peine que vous devez purger. Une grande partie de votre temps va être consacrée à aider le guet de la cité. Que ce soit sur des enquêtes comme sur la traque de criminels ou même sur de la paperasserie. Il ne vous restera que fort peu de temps libre pour vous occupez d'autre chose. Sachez que vous resterez sous surveillance durant toute la durée de votre peine et qu'au moindre manquement de votre part, ce sera le bagne !

Il pousse un nouveau soupir.

- Je suis navré de jouer ainsi les oiseaux de mauvais augure mais il est impératif que vous preniez bien conscience que vous n'êtes pas libre du tout. C'est une prison, certes différentes de la cellule de quatre murs mais une prison tout de même.

Il a un sourire encourageant.

- Ne perdez jamais cela de vue et tout ce passera au mieux.

Il secoue la tête.

- J'espère que vous bénéficierez de surveillants qui se montreront bienveillants mais je me dois de vous avertir que certains d'entre eux peuvent être épouvantables ! Puisse Tymora vous sourire sur ce coup-là...

Pour revenir à une note plus joyeuse, ton avocat te donne son avis sur ce que tu as fais de ton échoppe.

- J'aime énormément ce que vous avez fait de votre échoppe. Je trouve ce concept bon enfant rafraichissant et plein de bonnes intentions. Ce genre d'échoppes devraient être plus présents dans la cité...

Il te fais un clin d’œil.

- Il faudrait plus de Vert-de-gris pour cela. Peut-être devriez-vous penser à avoir une progéniture ?

A ta question sur les passions qui sont les siennes, Faélrynn sourit et hausse les épaules.

- Oh, elles sont assez simples : je suis un grand amateur d'art. J'aime la peinture, la sculpture et toutes les formes d'art en général. Rien ne me plait plus que de visiter une exposition mais à ma grande tristesse, il y en a peu qui passe par Gemmaline.

Il fait une petite moue dépitée avant de reprendre son sourire.

- Mais en ce moment, je suis assez content car le festival de la mer a apporté avec lui quelques échoppes itinérantes ayant dans ses coffres de petites œuvres d'art fort belles. J'ai eu le plaisir de voir quelques tableaux, des sculptures et créations superbes. Aimez-vous l'art, messire Vert-de-gris ?

Droog eut un sourire rempli de dents :

-Bien sûr que j'aime l'art ! La musique, la danse, la peinture, la sculpture et tout ce qui guide nos intuitions dans le labyrinthe de nos âme.

Il fit un clin d'œil à son interlocuteur, puis changea de sujet :

-mais dites moi, ma peine, ou devrais je dire, mon aide gratuite à la ville c'est pour combien de temps ? Parce que par exemple dix ans pour un kobold c'est pas comme dix ans pour un elfe, vous voyez ce que je veux dire ?

Puis perdu dans ses pensées :

-Quand à avoir une progéniture comme vous dites c'est un sujet vaste ! Veux t on une descendance pour en avoir une ? Comme laisser une trace de son passage ? Est ce un but en soi ? Ou est ce plutôt le fruit d'une rencontre, d'un amour, d'un moment ?

-Mais maintenant que vous en parlez ce doit être très enrichissant de s'occuper d'un petit à soit. Encore faut il que je trouve une personne qui veuille me pondre un œuf ! Ou peut-être pourrais je en adopter un ? Il y a bien Cooper, le fantôme de mon échoppe, mais ce n'est pas mon enfant à proprement parler, c'est juste l'âme d'un bébé dragon dont je m'occupe, enfin, que je recueil avec bienveillance. de toute façon je n'ai pas le choix !

-Et vous, avez vous des enfants ?

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Faélrynn grimace.

- Vous avez déjà oublié l'énoncé de votre peine ? Par Tyr, j'espère que votre mémoire se fera moins sélective dans l'avenir.

Il a toutefois un sourire réconfortant, mettant ton oubli sur le compte de ton enthousiasme à avoir retrouvé ta "liberté".

- Pour vous répondre, vous avez été condamné à 5 ans de travaux d'ordre judiciaire suivi de 6 ans avec sursis. En tout 10 ans, ce qui, je vous l'accorde, est une longue peine pour vous.

Il fait une petite moue.

- Mais c'est ce qui se passe lorsque l'on passe outre la loi et l'ordre.

Il te sourit.

- Allons, je suis sûr que ces 5 ans avec la justice vous seront bénéfiques, messire Vert-de-gris, et que cela vous permettra de mieux appréhender la valeurs des choses, la valeur d'une vie et les conséquences que peuvent avoir vos actes vis à vis de ces trois éléments.

Il dit cela sans aucune trace de reproche dans la voix, il énonce les choses, tout simplement. Ne voulant pas trop t'accabler sur ce sujet qu'il sait difficile, il passe à autre chose.

- Ah les enfants, vaste sujet...

Il sourit à nouveau.

- Je vous dirais que l'adoption est une bonne chose sachant qu'hélas les orphelinats regorgent de pauvres bambins ayant eu un début de vie malheureux. N'y a t-il pas plus noble et plus honorable que d'offrir à un enfant abandonné un foyer bienveillant, chaleureux et aimant ? Mais les enfants naturels sont aussi un bonheur inégalable et là encore, je ne saurais trop vous dire combien ils vous apportent amour, fierté et l'assurance de votre continuité.

Il pousse un petit soupir attendri avant de se reprendre et d'ajouter.

- Mais pour les enfants naturels, mieux vaut trouvé une femme aimante que vous chérirez autant qu'elle vous chérira. L'amour que l'enfant recevra sera alors démultiplié et vous serez alors certain d'assurer son bonheur.

Il hausse les épaules.

- Bien sûr, d'autres choisissent d'avoir des enfants avec une femme pour laquelle ils ne ressentent aucun sentiment amoureux. Je peux comprendre, bien sûr, cette envie d'être père mais je pense que cela enlève quelque chose à l'enfant. Quelque part, l'enfant né d'une telle union comprend obscurément qu'il n'a pas été "désiré" tel que peut l'être un enfant né de l'amour entre deux êtres et il lui manquera toujours quelque chose...il ressentira toujours un vide affectif, vous comprenez ?

Il pousse un soupir.

- C'est en tout cas mon opinion sur le sujet mais cela ne veut pas dire que l'enfant né ainsi ne sera pas heureux ni même aimé par l'un de ses deux parents mais qu'il lui manquera ce petit supplément d'affection que les enfants nés de l'amour possèdent tous.

Il te regarde et penche la tête de côté avant de continuer.

- Vous pourriez adoptez, oui, ou bien faire appel à une femme pour concevoir votre progéniture ce qui serait plus rapide que de trouver l'âme sœur. Finalement, tout dépend de ce que vous désirez réellement. Un véritable amour avec à la clé la consécration de cet amour par la naissance d'un ou de plusieurs enfants ou juste une descendance pour vous aidez, vous succéder ou accompagner vos vieux jours...

Il sourit.

- Comme je vous disais, les enfants...vaste sujet !

Il écarquille les yeux lorsque tu lui parles de Cooper.

- Un bébé dragon fantôme ?!? Voilà qui n'est pas banal, en effet !

Lorsque tu expliques que tu n'as pas le choix, Faélrynn secoue la tête.

- Vous pourriez faire appel à un prêtre de Kelemvor qui pourrait exorciser les lieux ou bien faire venir un prêtre d'un dieu draconique ? J'avoue que la première solution serait plutôt fâcheuse pour le petit fantôme mais la seconde pourrait lui permettre de rejoindre le paradis des dragons. Qu'en pensez-vous ?

Lorsque tu lui demande s'il a des enfants, il hoche la tête mais une lueur de tristesse vient voiler son regard.

- Oui, j'ai eu l'immense bonheur de trouver mon âme sœur qui m'a offert trois beaux enfants auxquels nous avons décidé de joindre deux autres enfants adoptés.

Quatre bambins, voilà une belle famille. Féarlynn poursuit et tu comprends alors sa tristesse.

- Il y a cinq ans, mon épouse adorée est décédée d'une maladie foudroyante et depuis, j'élève mes enfants seul. Enfin seul...

Il retrouve le sourire.

- Avec l'aide de leur grand-mère paternelle.

Visiblement, parler de ses enfants lui fait retrouver le sourire et éloigne la douleur qu'il ressent toujours face à la disparition de sa bien-aimée.

Droog n'enchaina pas sur ce qui convenait à chacun d'appeler "la loi" et aux yeux de qui elle pouvait avoir une valeur, il ne serait pas de bon ton de s'embrouiller avec un avocat qui vient de vous défendre et qui apparemment est content de lui.

Il n'enchaina pas non plus sur les enfants, après tout cela était du ressort de chacun, et bien que cet elfe lui soit sympathique il était un peu tôt pour s'en faire un confident. Le kobold retourna à des choses plus terre à terre :

-Donc si je comprend bien pendant cinq ans je suis à la disposition de la justice de Gemmaline, peut-être les Flammes Prismatiques ? Et comment ça se passe concrètement ? Je dois aller pointer quelque part tous les matins ? On m'envoie un message quand il y a une affaire ? Bien que l'île soit un grand lieu de passage, il n'y a peut-être pas des affaires tous les jours ?

Il n'y avait aucune ironie dans le ton de l'ensorceleur de cuivre, juste une prise de renseignement factuelle.

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Faélrynn Acquiesce lorsque tu demandes s'il te faudra être à la disposition des hommes du guet durant les cinq ans que durera la première partie de ta peine.

- En effet, vous serez à la disposition du guet et sous la responsabilité d'un lieutenant qui se chargera de vous. D'ailleurs, vous le connaissez déjà, je crois. Il a fait une demande spécifique pour vous avoir sous sa responsabilité...il s'agit du lieutenant Fédrick. Il me semble qu'il était présent lors de votre implication dans l'affaire du prêtre maztèque.

Il te sourit.

- J'ai accepté sa demande et vous devrez donc lui rendre des comptes régulièrement. Mais il vous expliquera mieux que moi les modalités de votre tâche, ne vous inquiétez pas. C'est un brave homme, juste et conciliant, vous serez entre de bonnes mains avec lui.

Par contre, lorsque tu parles des Flammes Prismatiques, il secoue la tête.

- Non malheureusement. Pour faire partie des Flammes Prismatiques, il faut une personne n'ayant eu aucune condamnation, ce qui n'est pas votre cas. Je suis désolé...

Il poursuit ses explications.

- Je ne pense pas que vous soyez dans l'obligation de pointer tous les matins...enfin, je l'espère pour vous en tout cas. Pour le reste, comme je viens de vous le dire, c'est le lieutenant qui vous dira comment cela va se passer.

Il te sourit à nouveau.

- Vous avez rendez-vous avec le lieutenant dans deux heures, à la caserne du guet. Ne soyez pas trop inquiet, messire Vert-de-gris, je connais suffisamment le lieutenant pour savoir que ce n'est pas un homme cruel ou vindicatif. Il saura se montrer magnanime, j'en suis sûr.

Il pense réellement ce qu'il te dit et termine son thé avec délectation. Les cloches des temples de la ville sonnant la douzième heure du jour, il se lève et te fait un petit salut de la tête.

- Je dois vous laissez maintenant...J'ai confiance en vous, soyez à l'heure à votre rendez-vous avec le lieutenant.

Il te tend un petit parchemin.

- Voici l'adresse de mon cabinet, si vous avez besoin de quoi que ce soit, je reste à votre disposition. Bonne chance, messire Vert-de-gris, restez dans le droit chemin et tout ira pour le mieux. Que Tyr guide vos pas...

Il prend congé mais avant de sortir, il se retourne et te dit.

- Je n'oublie pas que je vous dois une tournée, je me ferais un plaisir de vous invitez prochainement. A bientôt !

Il sort, te laissant seul devant ton verre. A présent, ton prochain rendez-vous est dans deux heures et tu es libre...en tout cas, tu n'es plus coincé entre quatre murs, ce qui est bien plus agréable.

Laconique, Droog écouta les explication de son avocat, décidément cet elfe était trop droit pour notre kobold à l'esprit plus souple, que certain pourrait qualifier d'amoral. Bref, il n'en montra rien, respectant les convictions de chacun, et gardant à l'esprit que cet elfe pourrait encore intercéder en sa faveur. Il se contenta de répondre :

-Et ben bon appétit ! Et à bientôt, n'hésitez pas à passer au magasin avec vos enfants, je fais aussi des confiseries

Puis Droog commanda à manger, un bon plat qui allait le changer des repas de cellule. S'en suivrait une petite sieste à son échoppe et puis il irait au rendez-vous voir son officier de référence. A voir ce que ce dernier allait lui demander et comment il allait falloir procéder poiur que tout se passe au mieux pendant ces cinq ans. C'est long cinq ans pour un kobold qui a déjà un quart de siècle.

Se faisant notre alchimiste se demandait ce qu'il allait pouvoir offrir à Lendys, le dieu Dragon de la justice, car de toute évidence ce dernier avait été plutôt clément.

HRP
Droog a t il toujours le bracelet qui l'empêche de jeter des sorts ou peut-il à nouveau se servir de sa magie ?

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Après un bon repas et une bonne sieste, l'heure d'aller voir Fédrick est arrivée. Tu te rends donc à la caserne où on te conduit séance tenante jusqu'au bureau du sergent. Fédrick t'accueille avec un large sourire qui fait plaisir à voir. Il t'indique la chaise devant lui.

- La bonne rencontre, messire Droog, je vous en prie asseyez-vous.

Tandis que tu t'assois, le sergent apprête quelques feuilles de parchemin, un encrier et une plume qu'il place devant toi. Une fois assuré que tu es bien installé, il entre dans le vif du sujet sans plus attendre.

- Bien, j'ai été chargé d'organiser votre temps à purger avec nous. Mais avant de faire un document définitif, je voulais m'entretenir avec vous pour choisir ensemble la meilleure façon d'utiliser vos compétences et votre savoir.

Il sourit à nouveau.

- Vous savez, bien entendu, que vous avez 5 ans de service à rendre à la justice pour éponger la peine que vous auriez dû faire au bagne. J'ai deux domaines dans lesquels vous pourriez être utile : la paperasserie et les enquêtes. Le premier domaine est certes un peu répétitif et ennuyeux mais il a l'avantage d'être sans danger. Vous seriez préposé à la copie de documents ou au rangement des archives, vous auriez des horaires de travail réguliers commençant à la huitième heure du jour pour aller jusqu'à la douzième heure. Vous auriez ensuite une coupure avant de reprendre votre travail à la quatorzième heure. vous termineriez votre journée à la dix-huitième heure du jour. Vous auriez une journée de repos par dizaine pour vous reposez de votre labeur.

Il poursuit.

- Le deuxième domaine est plus aventureux et vos horaires de travail pourraient-être plus long selon les besoin des enquêtes sur lesquelles vous serez. Vous aurez, là aussi, un jour de repos par dizaine. Vous savez, tout comme moi, qu'une enquête peut se révéler mouvementée comme elle peut se passer le plus simplement du monde. Vous aurez, durant tout votre temps de service obligatoire, un accompagnateur qui sera là pour vérifier votre travail et votre respect des lois en vigueur. A la moindre incartade de votre part, c'est la fin de notre arrangement et votre départ pour le bagne...Gardez bien cela en mémoire, messire Droog, et tout se passera bien. Je voulais également voir avec vous si, éventuellement, vous seriez intéressé pour faire un mix des deux domaines. Je veux dire par là que vous pourriez faire quelques enquêtes avant d"y intercaler un temps de labeur administratif.

Il ajoute.

- Je voulais également vous proposez des "extras"...des missions spécifiques qui rendrait service à notre justice et qui, si elles sont menées à bien, pourraient vous apporter une réduction de peine. Une réussite dans une de ces missions pourrait se concrétiser par un ou plusieurs mois de peine en moins, selon l'importance de la dite-mission. Je pense que ce petit arrangement pourrait vous être bénéfique.

Il te fixe intensément et te demande.

- Qu'en pensez-vous ?

Droog pris un temps de pause histoire de faire semblant de réfléchir. Puis il se lança :

-Alors pour faire simple je vais dire que je suis prêt à toutes missions que vous me confierai, et j'ajoute que l'aventure ne me fait pas peur, bien au contraire. je vois ma vie comme un défi, et je suis prêt à toutes les expériences voir performance afin de confronter ma magie à la réalité. J'ai soif de vivre, d'apprendre, de comprendre, vous voyez ? Je suis alchimiste dans l'âme, je vis pour me transformer, pour devenir meilleur, pour aider les gens à trouver le meilleur d'eux même.

-Et même s'il m'arrive de me tromper je ne baissera pas les bras pour autan, chacun fait des erreurs, je l'assume pleinement. Alors donner moi tous les extra que vous souhaitez, même ceux qui vous paraissent les plus extravagants. J'ai des pouvoirs magiques, autan s'en servir non ? Il faudra juste me dire où sont vos limites. Et à quoi êtes vous prêt pour obtenir des résultats.

Le kobold fini par dire :

-En ce moment je m'entraine à dresser des animaux aussi, et pourquoi pas les monter, alors si vous voulez des montures volantes, c'est le moment où jamais de profiter de mes services !

L'ensorceleur de cuivre ne savait pas trop ce que son interlocuteur comprenait de la magie, ni les connaissance qu'il pouvait avoir quand à son étendu et ses divers domaines. Droog pouvait faire beaucoup de chose, espionner à base de métamorphose en petites bêtes, faire parler quelqu'un en lui collant des diables sous le nez, ouvrir toutes les portes possibles et imaginables ... Bref, ses pouvoirs étaient grands, restait à savoir ce qu'on voulait lui faire faire.

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Fédrick t'écoute et approuve tes déclarations d'un hochement de tête.

- Voilà qui est bien. Je suis content de voir que vous comprenez ce que l'on attend de vous ici. Ne vous inquiétez pas, j'ai l'intention d'utiliser au mieux vos multiples capacités. D'ailleurs, je vais vous montrez ma confiance en vous de suite !

Il se lève et te retire les bracelets qui inhibaient tes pouvoirs. Aussitôt, tu sens de nouveau la magie couler en toi et envahir la moindre fibre de ton corps...un délice après en avoir été privée si longtemps. Il te sourit et poursuit.

- Pour commencer, je voudrais que vous donniez un coup de main à votre gardien sur une affaire que vous connaissez déjà : celle concernant une tentative de meurtre sur la personne de la dame de Valdoré ! Nous avons su, grâce à votre propre affaire d'ailleurs, ce qui lui était arrivé et nous avons été la voir pour savoir de quoi il retournait. Elle nous a expliqué que vous et deux autres de vos comparses étiez déjà à la recherche d'informations sur cet assassin. La dame de Valdoré a insisté pour que vous poursuiviez votre enquête de votre côté. Comme il est hors de question de laisser des civils mener seul cette enquête, j'ai décidé de vous mettre officiellement dessus. J'autorise vos compagnons à continuer leurs investigations mais je veux être informé du moindre fait que vous trouverez ! De toute façon, vous aurez votre gardien qui pourra faire un rapport à tout moment, si besoin...

Il réfléchit avant de te dire.

- Vos limites sont celles de la loi...et tant que je ne vous donnerais pas d'autres ordres vous devrez vous y tenir. Là encore, votre gardien y veillera de toute façon. En parlant de votre gardien, je vais vous laissez choisir celui qui vous semblera le plus à même de vous surveillez...

Tu te rends compte, là encore, que le sergent te fait une fleur et qu'à sa façon, il tente de t'aider de son mieux. Il prend une chemise de cuir sur son bureau, l'ouvre et en sort trois parchemins. Il te les tend et tu peux découvrir dessus des dessins représentant chacun une personne différente. Le premier est un génasi de terre à la peau sombre de grande taille, aux yeux orange qui semblent constituer de gemmes et des cheveux courts couleur d'obsidienne n'ayant pas encore dépasser la trentaine d'années. Fédrick te le présente.

- Voici le gardien Onyx Sombrepierre, un homme au tempérament calme mais qui sait se montrer d'une redoutable efficacité dans les moments où les muscles remplacent la diplomatie.

Il prend le second parchemin où un humain d'une vingtaine d'années bien passées est dessiné. Il a une taille moyenne, une carrure fluette, des cheveux courts bruns et des yeux noisettes. Son air de fouine et son regard sournois ne donne pas une bonne impression, aux premiers abords. Fédrick t'explique pourtant.

- voici le gardien Mulorann Justevoix, un homme débrouillard et qui sait se fondre dans la foule. Il a également une bonne connaissance du milieu de la cité, ce qui en fait un atout précieux pour le guet.

Enfin, le dernier parchemin te montre un génasi d'air approchant la trentaine d'années, aux cheveux mi-long argentés et au yeux gris clair pailletés d'or. Son air hautain et suffisant est irritant mais venant d'un génasi d'air, il n'y a rien de vraiment étonnant à cela. Après tout,cette race est connue pour se croire au-dessus des autres peuples. Fédrick te le présente.

- Enfin, voici le gardien Zéphyrion Ventdorage, une jeune recrue qui ne demande qu'à montrer ce qu'elle vaut. Je pense qu'il pourrait se révéler un atout pour peu qu'on sache passer outre son insolence naturelle.

Il te sourit et tu saisis que ce dernier gardien pourrait bien être là pour "t'aider" à contrôler ton tempérament et apprendre la patience...Le sergent te fixe et te demande.

- Eh bien, lequel préférez-vous avoir comme gardien ? Choisissez bien car il va vous coller aux chausses durant toute la durée de votre peine.

Quand même, tu sais que n'importe quel autre sergent ne t'aurais pas donné un tel choix et que tu as un allié précieux en cet homme qui te fait face...c'est un homme de bien comme il y en a peu.

Aussitôt les vilains bracelets ôtés l'ensorceleur sentie la magie revenir, c'est comme s'il redevenait lui même, il sentait à nouveau la magie couler dans ses veines, mais chose curieuse il y avait quelque chose de chaud en plus, qu'elle avait été l'effet de ce curieux objet magique surpuissant ? (*)
Le kobold se sentit comme rajeunir, tout nouveau, comme s'il renaissait, comme si sa magie s'était ressourcée, transformée. Finalement toute cette aventure avait un sens se dit Droog, cette suite plus ou moins chaotique d'événements allait le mener au plus près de sa quête mystique. Ravi intérieurement il cacha sa joie et resta concentré sur la situation qui l'occupait.

Les dragons de cuivre sont liés à la terre, et d'instinct Droog su qu'il allait choisir Onyx Sombrepierre. Au delà de l'aspect pratique, physiologique voir logique de son association, il se laissa porter par son intuition. Il fit mine d'hésiter tout de même, se rendant compte que son interlocuteur prenait ce moment comme très important. Aussi après avoir regardé chaque document avec attention, et faisant mine de lire les information sur chacun il conclu :

-Mon choix sera pour Onyx Sombrepierre

Il n'ajouta rien, regardant Fédrick d'un air sérieux.

Le kobold, qui bientôt aurait un sacré garde du corps, se sentit soudain dans la peau d'un fonctionnaire, du moins l'idée qu'il s'en faisait. Idée un peu péjorative il devait se l'avouer. Il avait une tache à accomplir mais sans aucune obligation de résultats, et du moment que ça ne dépassait pas les cases de sa hiérarchie tout irait bien. Enfin, il verrai bien à l'usage.

Droog n'ajoutait rien attendant de voir ce qui allait se passer à présent.

HRP
(*) Droog va prendre le don : kobold cœur de dragon, je me sert de ce passage RP pour en parler, ok ?

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Fédrick hoche la tête lorsqu'il voit ton choix et sourit.

- Très bon choix. Onyx est un homme de bien et il saura vous aidez à rester dans le droit chemin.

Il te fait signer encore quelques parchemins avant de te donner une copie et de garder les autres. Il te regarde tout en se levant de sa chaise.

- Bien, voilà la partie administrative terminée pour le moment. Nous aurons l'occasion de nous revoir régulièrement. En fait une fois par mois vous devrez vous présentez ici avec Onyx pour que nous nous assurions que votre peine se déroule comme il se doit. Venez, je vai svous présentez votre gardien, maintenant...

Il t'accompagner alors à l'extérieur de la caserne jusqu'à une taverne à quelques pas de là. Lorsque tu y entres, tu comprends aussitôt que cette endroit fonctionne en grande partie grâce aux hommes du guet qui viennent s'y délasser. L'ambiance est bon enfant et les tables sont quasiment remplies. L'une d'elle ne comprend qu'un grand génasi que tu n'as aucun mal à reconnaître, puisque tu as vu son dessin, il y a quelques minutes à peine. Il lève son regard de gemmes orangées sur toi et fronce légèrement les sourcils avant de se dérider en reconnaissant Fédrick. Il salue votre arrivée par un hochement de tête et prend la parole. Sa voix est incroyablement grave et rocailleuse tout en restant parfaitement intelligible.

- La bonne rencontre, sergent et à vous aussi, messire.

Fédrick te présente avant de s'assoir et de t'inviter à faire de même. Sans plus attendre, il explique la situation à Onyx qui plisse les yeux, montrant ainsi combien il est attentif à ce que dit son supérieur. Une fois ses explications terminées, le sergent attend la réaction du génasi. Ce dernier fixe ses étranges yeux en forme de gemme sur toi avant de hocher la tête.

- Bien sergent, aucun problème.

Il te sourit avant d'ajouter.

- Nous allons passer beaucoup de temps ensemble, messire Vert-de-gris, alors tâchons de faire en sorte que cela se passe au mieux.

Ta première impression en voyant ton nouvel "acolyte" est d'être en face d'une grande force tranquille mais tu perçois également un danger latent...et tu comprends que derrière ce grand calme se cache une violence qui peut se déchainer selon le bon vouloir de son propriétaire. Un peu comme un volcan éteint qu'on pense inoffensif mais qui, s'il se réveille, peut causer des dégâts mortels. Une symbolique qui te fait un peu penser à un dragon qui se cache sous une apparence tranquille pour mieux camoufler sa véritable nature...Fédrick commande une bière tandis que le génasi continue à boire la sienne. Le sergent te fixe avant de t'expliquer sereinement.

- Bon, comme Onyx doit vous surveille de près, il vous faudra soit le loger chez vous, soit l'accompagner chez lui.

La grimace fugitive que fait le génasi te montre que l'idée de te recevoir chez lui ne l'enchante pas outre mesure. Une chose que tu peux aisément comprendre car ce n'est jamais très agréable de recevoir chez soi une personne dont on a pas vraiment envie qu'elle soit là. Toutefois, il hausse les épaules et répond d'une voix nonchalante.

- C'est comme vous préférez, messire Vert-de-gris. Quel que soit le lieu, ma tâche reste la même.

Fédrick termine rapidement sa bière et acquiesce, satisfait.

- Bien, messires, je vous laisse régler ces petits soucis logistiques entre vous. Si vous avez besoin, vous savez où me trouvez. Messire Droog, je vous laisse expliquer à Onyx l'affaire sur laquelle vous allez enquêtez ensemble. A bientôt et que Tyr vous guide !

Sur ces bonnes paroles, il s'en va tandis que le génasi reporte son regard orange sur toi. Il sourit avant de te proposer.

- Vu que nous allons passer du temps ensemble, peut-être pourrions-nous commencer par nous appelez par nos prénoms ? Cela sera plus amical, je pense. Comme vous l'avez compris, je m'appelle Onyx...Et vous c'est Droog, si j'ai bien compris ?

L'attitude du génasi n'est pas feinte et c'est bien de l'amabilité que tu vois sur ses traits. Cela te change des regards souvent hostiles ou sournois que tu as eu depuis ton arrestation. Il semble que ton gardien veuille nouer une relation de confiance avec toi plutôt que de te prendre de haut...Un bon début. Il poursuit.

- Alors, par où voulez commencer sur cette enquête concernant cet assassin ?

Droog eut tout de suite de la sympathie pour ce Genasis, était ce lié à l'élément de la terre qu'ils partageaient ? Allez savoir, d'un naturel charismatique, de plus aidé par un bel anneau magique, notre ensorceleur de cuivre savait se rendre aimable et agréable à qui il voulait. La conversation s'engagea donc sur la bonne voie, et notre kobold ne mit aucun obstacle à une relation franche et sincère. Il commença d'ailleurs par la cas du logement :

-Hé bien, voilà un métier bien envahissant que vous avez là ! Je peux vous proposer de vous loger chez moi. Je vous préviens qu'il y a pas mal de passage mais si vous n'avez rien contre vous vous y sentirez à l'aise.

Le kobold réfléchis :

-Je vais vous creuser un appartement au sous-sol, un truc à votre taille ! Je ne vous cache pas que pour l'instant tout est à la mienne, je ne voudrais pas que vous vous sentiez à l'étroit. Et puis cinq ans c'est long !

Droog se voyait déjà user et abuser de sorts de transformation pour prendre la forme de dragon rattelyr, sorte de gros serpent adepte du creusement. Il pourrait aussi faire appel à des sorts de convocation pour lui donner un coup de main. Bref, Onyx aurait un bel appartement sous-terrain, et ce n'était sûrement pas le genre de type que ça dérangeait de ne pas avoir de fenêtre donnant sur la cour.

Puis Droog réfléchit pour la question menant à l'enquête. Il répondit après un temps de pause :

-J'ai un peu perdu le fil des investigations avec ce procès et mon incarcération, mais je pense que le plus efficace serait de retrouver les amis qui menaient l'enquête avec moi et de leur demander où ils en sont. Je pense qu'on pourrait aller à mon magasin afin de commencer les travaux et ils finiront bien par y passer. Qu'en dites vous Onyx ?

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Onyx te sourit.

- Ne vous inquiétez pas, le passage ne me dérange pas. Au moins c'est vivant ce qui est plus agréable que de se retrouver dans un lieu désert.

Il hausse les sourcils lorsque tu parles de lui creuser un appartement.

- C'est généreux de votre part mais ne vous donnez pas tout ce mal pour moi. Je suppose que votre échoppe, du moins la partie accessible aux clients, est construite à une taille humaine...cela me suffira. Du moment que je puisse installer ma paillasse pour dormir, je n'ai besoin de rien de plus.

Malgré tout, tu vois que ta proposition l'a touché. Il est vrai que se voir proposer de se faire creuser un appartement pour soi-même par une personne que tu vas surveiller durant 5 ans est plutôt rare. Quand tu parles d'aller à ton échoppe pour tenter d'y voir tes amis, Onyx acquiesce.

- C'est un bon début, en effet. Et puis s'ils ne passent pas, vous aurez peut-être moyen de les contacter ? Je suppose qu'au moins quelques-uns de vos amis sont trouvables plus ou moins facilement ?

Il paie sa consommation avant de se lever. Il t'invite d'un geste de la main, à faire de même.

- Nous y allons ?

Onyx t'escorte donc jusqu'à l'entrée de ton échoppe où il a un petit temps d'arrêt. Il observe la devanture et hoche la tête.

- Jolie devanture...Vous avez votre échoppe depuis longtemps ?

Tu constates qu'il est curieux de découvrir le lieu et son intérieur. Une aubaine pour toi car s'il apprécie ce qu'il voit, le génasi pourrait bien t'amener une nouvelle clientèle parmi les hommes du guet.

Sur la route menant à son magasin le kobold salua un peu tous les commerçants de la ville, laissant le message qu'il attendait ses amis à son échoppe. Normalement l'information ferait le tour du quartier assez vite. Une fois face à la porte, Droog fut extrêmement heureux de retrouver son magasin, c'était chez lui, c'était son antre et une partie de sa personne. Il répondit au génasis avec un sourire :

-Oui, ça commence à faire un petit moment ...

Ouvrant la porte l'alchimiste respira l'air de son antre avec une grande satisfaction, s'imprégna de l'odeur de ses murs et de ses sous-sols et empli son esprit de tous les bons souvenirs passés ici. "Heureux qui comme je sais plus qui revient d'un long voyage" disait un barde. L'ensorceleur de cuivre en était bien là. Retrouvant ses deux Coures il leur demanda d'aller chercher ses amis en ville, normalement les deux petites fées allaient s'en sortir, elles avaient plus d'un tour dans leurs sacs à malice.

Puis il fit rapidement visiter les lieux au génasis sans trop s'attarder sur les détails afin que ça ne dure pas trop. Il ne dit rien de Cooper, le dragon du grenier afin de ne pas compliquer la situation. Puis une fois dans la petite arrière cours il lança un sort de métamorphose sur lui même et en quelque seconde pris la forme d'un dragon rattelyr de taille Moyenne. Il se mit alors à creuser une cavité de bonne taille, premiers pas vers l'apparentement privé de Mr Onyx. Il tenta au mieux de faire un sol plat et des murs lisse, de même il fit un accès en pente suffisamment douce pour y tailler un escalier par la suite.

Une fois fini il lança le même sort sur Onyx lui même en lui expliquant :

-Voilà, vous pouvez fignoler si vous voulez, on finalisera avec d'autres animaux, là c'est le gros œuvre, n'hésitez pas à vous faire une pièce ou deux de plus !

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Onyx sourit lorsqu'il te voit saluer ainsi les nombreux commerçants qui tiennent échoppe dans la rue où vous marchez. Il salue courtoisement de la tête chaque personne mais garde le silence sur le moment. Il fini toutefois par te dire.

- Vous semblez être connu et plutôt apprécié par les marchands de la rue...voilà un bon point pour vous.

Une façon de te faire comprendre que ta bonne entente avec tes collègues commerçants pourrait bien te valoir un bon point pour un prochain rapport d'évaluation que ne manquera pas de faire Onyx pour ton suivi de peine. Accumuler les bons points pourraient aider à réduire ta peine, ce qui est loin d'être négligeable. Une fois arrivé à ta boutique, le génasi observe l'intérieur de la pièce réservée à la clientèle avec un intérêt tout professionnel. Il tente de capter les moindres recoins un peu reculés et à l'abri des regards, les endroits plus sombres où l'on pourrait se cacher éventuellement. Il étudie les présentoirs, les meubles, caisses et autres objets divers qui feraient de bons abris contre les projectiles ou certains sortilèges...Bref, déformation professionnel, quoi. Il ralentit un peu la rapidité de ta visite guidée pour mieux enregistrer tout ces petits détails qui pourront lui servir au cas où. Quand tu arrives dans la cour, à l'arrière de ton magasin, il s'exclame.

- C'est une échoppe agréable que vous avez là et plutôt bien tenue. Vous vous en occupez tout seul ?

C'est vrai que maintenant qu'il te le fait remarquer, tu réalises que la pièce réservée à la clientèle est bien mieux rangée qu'à ton départ. Pas de doute, Ambre est passée par là ! Lorsque tu te transformes en dragon, Onyx a un réflexe de défense et tire son arme de son fourreau. Il fronce les sourcils lorsque tu lui expliques ce que tu veux faire mais fini par acquiescer.

- Prévenez-moi la prochaine fois, je vous prie. Comprenez qu'une telle transformation peut paraître un tantinet agressive lorsqu'on ne sait pas pour quoi elle a été faite.

Il retrouve son sourire rapidement toutefois et t'observe tandis que tu creuses son futur logement. Son regard admiratif montre que ta façon de faire l'impressionne. Par contre, il pousse un grognement de protestation lorsque tu le touche pour le transformer sans le prévenir et ton sort échoue automatiquement. Il hausse les sourcils avant de te demander.

- Vous vouliez faire quoi au juste ?

Tu te rend compte qu'avec tout le chambardement que tu as subi ces derniers temps dans ta vie et le manque de pratique de la magie, tu en as oublié une règle élémentaire : que certains sorts demande le consentement des personnes sur lesquels ils sont lancés pour fonctionner...

Droog ne montre pas son agacement quand Onyx lui parle de "bon point", ce serait donc ça la justice ? Avoir des bons points et des mauvais points ? Et qui les donne ? Qui se sent assez prétentieux pour savoir ce qui est bon ou mauvais pour tout un chacun ... Décidement, Droog se dit qu'il ne comprendra jamais cette histoire de "Justice".

La chose est vite oublié, et quand Onyx regarde l'échoppe comme s'il allait devoir s'y passer un combat Droog ne peut s'empêcher d'imaginer tout ce qui pourrait arriver ici, avec ou sans recoins. les recoins son dans ma tête pense notre alchimiste à écailles.

Puis Onyx peut constater que Droog adore la magie quitte à en abuser, tandis que Droog constate que tout le monde n'aime pas autan la magie que lui. D'un air contrit il déclare :

-Ha, désolé, je croyais vous faire plaisir ...

Puis l'air un brin déçu il conclu :

-Ben installer vous comme vous voulez.

Puis l'alchimiste va à son laboratoire pour faire quelques produits. Il est déçu que le genasis de terre le prenne pour un malfrat, ou un être dangereux et malveillant. Que la justice avec un grand J le condamne par principe c'est une chose, mais que ce Onyx n'est pas d'avis en est une autre. Le kobold se dit que ça viendra avec le temps ... Ou pas ... Peut lui importe après tout. Ce type fait son boulot, autan ne plus y penser.

Pour se changer les idées Droog se mets à penser à Ambre, ce qui lui redonne le sourire. Songeant que la belle est venu chez lui lui réchauffe le cœur, un minimum pour une genasis de feu. Il songe à l'inviter pour voir ce qu'elle pensera de ce Onyx. Il s'amuse d'imaginer son surveillant dans les moments intimes, jusqu'où va la mission ? Le kobold ne peut s'empêcher de sourire.

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» Varn (Partie roleplay).
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» Gäyana (Partie roleplay).