Section commune.

Les réparations sur la navette s'avèrent bien plus laborieuses que ce que vous aviez pensé. Les quelques tablettes data que vous avez pu trouver sur la mécanique ne vous aident pas vraiment mais vous persévérez et petit à petit, apprenant de vos erreurs, vous réussissez à requinquer la bête. Entre les réparations, la consolidation de votre immeuble-abri et la recherche de nourriture, le temps file vite et un mois entier passe. Enfin, une fin de matinée, alors que votre estomac crie famine et réclame son déjeuner, vous finissez les réparations et la navette est prête à retourner dans l'espace. Outre le bricolage, Mithras, tu réussis à dénicher une tablette data sur la navigation de navette spatiale. Bien sûr, c'est de la pure théorie mais Varn et toi vous astreignez à l'apprendre par cœur et à vous entrainez, au moins partiellement, en manipulant les manettes de commandes et en reproduisant les gestes sans pour autant allumer les moteurs de la navette.
Hélas, malgré toutes vos recherches, vous n'avez pas trouvé de simulateur et c'est bien dommage...il faudra faire sans.

(hrp : Concrètement, vous pourrez faire vos jets de pilotage sans malus à votre agilité)

Durant ce mois écoulé, vous avez également inventorié les bases orbitales et les trajets pour vous y rendre. Bien sûr, il est évident que la guerre qui a eu lieu sur la planète en aura détruite pas mal mais peut-être pas toutes et peut-être une structure orbitale sera t-elle encore en état. Tout votre espoir repose sur cette possibilité. Priant l'empereur, vous remplissez la navette de vivres et d'eau, pour le cas où adviendrait un imprévu, et vous vous préparez à sortir la navette. La nuit semble être le meilleur moment car les volatiles ne volent pas ou très rarement de nuit et c'est surtout eux qui vous inquiète. Les dernières heures du jour passent et lorsque la nuit est là, vous ouvrez les portes du hangar pour sortir la navette avant de les refermer derrière vous. Les moteurs allumés, c'est le départ pour l'orbite planétaire...

(hrp : Un petit jet d'agilité s'il vous plait. Si vous pilotez à deux, je vous accorde un bonus de + 5% à votre jet...C'est peu mais c'est toujours mieux que rien. Wink

)

je t assisté pour le jet de pilotage pour te donner le 5% c est mieux

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Erik a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 97

mais oui bien sûr !

Je claque un point de destin

Erik a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 70

super...

(hrp : Purée, décidément, tu as la scoumoune sur tes jets de pilotage, mon pauvre vieux. Laughing

)

L'envol de la navette n'est pas un long fleuve tranquille pour vous deux. Les commandes sont plus dures à tenir que prévu et malgré vos efforts, elle se montre aussi rétive qu'un étalon sauvage qu'on tente de dresser. La carlingue tangue d'un côté puis d'un autre, percutant au passage le reste d'une petite tour qui s'écroule dans un fracas impressionnant. Dans votre malchance, la poussière soulevée par les gravas de la tour et la terre sèche du sol couvre votre envolée aux yeux des rapaces géants qui foncent vers ce drôle de nuage et ce bruit inhabituel. Heureusement pour vous également, c'est la nuit et cela évite d'avoir une nuée de volants ou de gorilles rouges qui viennent s'agglutiner là où vous venez de décoller.

La montée dans l'atmosphère est difficile car les moteurs, vieux et pleins de poussière ont quelques ratés, ce qui n'arrange pas votre pilotage déjà bien peu académique. Le vent et la pluie battante viennent s'inviter à votre ascension, rendant votre visuel plus compliqué. Malgré tout ces soucis, la navette grimpe et au bout d'un long moment où vous vous battez avec les instruments de bord, un peu de calme se fait soudain. Vous venez de dépasser les nuages et la petite tempête qui y a élu domicile et le ciel se dégage vous livrant un spectacle ahurissant...

Le firmament est remplit d'épaves en tout genre qui dérivent en orbite basse autour de la planète. Ce sont les vestiges des différents bâtiments spatiaux qui ont été pulvérisés durant l'antique bataille qui a eu lieu ici. Des débris de vaisseaux viennent complétés le tableau et vous réalisez alors que le vrai challenge va commencer pour vous. Il va falloir se frayer un passage entre ces débris pour trouver un bâtiments encore en état. Le spectacle vous apprend une chose intéressante sur cette bataille des temps anciens : les protagonistes de cette guerre étaient tous des impériaux. Certainement une des nombreuses batailles qui a eu lieu lors de l'hérésie d'Horus et la traîtrise de certains des spaces marines. C'est le moment de mettre la gomme pour le pilotage...

(hrp : Et allez hop, re-belote, un jet de pilotage les gars. Wink

)

idem je te file les 5%

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Erik a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 39

(hrp : fais la danse de la victoire en chantant alléluia ! Laughing

)

Comme si la vue de cet océan de débris en mouvement perpétuel vous avait galvanisé, vous réussissez enfin à manœuvrer la navette comme il se doit. La tâche est ardue, d'autant plus qu'il vous faut également vous approchez au plus près des épaves pour vérifier qu'elles sont encore viables ou qu'elles sont totalement hors d'atteinte avec une navette. Une heure passe mais pour vous, elle semble s'être allongée à des heures tant les manœuvres d'évitement et d'approches sont complexes. La majorité des bâtiments spatiaux sont en état de délabrement tel que vous ne pouvez prendre le risque de vous y amarrez. Enfin, au bout d'une heure, vous découvrez un petit bâtiment de maintenance qui semble encore en assez bon état. Le scan de votre navette y détecte une source d'énergie en veille et une atmosphère générée encore intacte. Le bâtiment porte les traces du temps qui est passé mais les puissants générateurs continuent de fonctionner automatiquement. Les technoprêtres du dieu machine seraient en extase si l'un d'entre eux se trouvait avec vous face à ces merveilles encore en route.

L'approche dans le hangar du bâtiment est difficile et il vous faut vous y reprendre à plusieurs fois pour réussir à faire entrer la carlingue entre les parois étroites. Enfin, après une bonne suée, le "cling" caractéristique de la fixation des vérins de sécurité se font entendre et la navette se stabilise, bien arrimée à son ponton. Une voix mécanique vous informe que le mur anti-vide est relevé et que l'atmosphère est de nouveau générée à l'intérieur du hangar. Un rapide scan de votre navette vous indique qu'en effet, le taux d'oxygène est bon et que vous ne risquez pas de vous étouffez par manque d'air. Rien ne bouge dans le hangar lorsque le sas d'ouverture de votre véhicule s'actionne. Des grincements se font entendre mais rien qui ne puisse s'expliquer par la vétusté des lieux et le long séjour dans l'espace sans présence humaine. Des robots de maintenance circulent dans le hangar et vous comprenez que c'est certainement grâce à leur travail quotidien que le bâtiment est encore fonctionnel.

Avec votre tablette-data, vous réussissez à trouver dans les mémoires autorisées au public les plans du bâtiment et les espaces dédiés. Une partie est consacrée à l'entretien des robots de maintenance hors constructions ou vaisseaux. Une autre partie est pour les robots de maintenance intérieurs, un autre encore est dédiée au recyclage des matériaux et une autre aux ateliers de création de pièces de rechange. Une énième partie est pour le personnel du bâtiment et enfin la dernière est dédiée à l'administratum. C'est là que vous aurez le plus de chance de trouver un cogitateur assez puissant pour entrer en contact avec un vaisseau lointain ou pour envoyer un message qui ai la chance d'être entendu plus loin que le système planétaire où vous vous trouvez.

Il ne vous faut pas longtemps pour trouver la salle des astropathes et des cogitateurs. Votre joie est immense quand vous constatez que les cogitateurs fonctionnent encore. Vous cherchez dedans de quoi trouver un moyen de communication longue-distance mais votre enthousiasme est vite douché. Aucun cogitateur ici n'est capable d'envoyer un message plus loin que le système planétaire environnant. Toutefois, votre visite dans le bâtiment n'a pas été vain et vous trouvez un bâtiment-archives qui pourrait bien s'avérer une vraie mine d'or pour vous. Reste à savoir s'il est encore en état ou pas. Vous prenez les coordonnées du bâtiment avant d'aller jeter un œil au secteur des cuisines pour voir si, par hasard, il n'y aurait pas encore quelques conserves bonnes à manger. L'empereur vous sourit car une réserve contient quelques pack de survie alimentaire et des blocs sous-vide d'eau minéral. De quoi tenir pour quelques mois, si besoin. Le temps de faire tout cela, vous sentez la fatigue vous gagnez et vous vous rendez compte que la journée est presque terminée. Le temps a filé à toute vitesse...

Le mieux est de rester se reposer dans la navette en attendant d être sûr qu il n y a aucun danger potentiel. Déterminer où on se trouve serait déjà un bon début pour voir si une installation impériale serait assez proche cela déterminera la portée nécessaire pour un message

"Oui, on va se reposer ici pour être d'attaque demain. Tu as des connaissances assez poussées pour utiliser ces trucs?"

Finalement, vous préférez passer la nuit dans la navette. Au moins, vous pouvez verrouiller les accès et enclencher le radar ce qui fait que si quelque chose vient à s'approcher de la navette, le bip du radar vous réveillera. Rassuré par ce système de sécurité, vous vous endormez comme des masses. Au matin, après un petit déjeuner rapide, vous reprenez vos recherches. Pour ce faire, il vous faut fouiller le cogitateur des lieux. Heureusement, Mithras, tu commences à savoir te dépatouiller avec tes récentes utilisations des cogitateurs de votre immeuble-base sur la planète. Grâce à cela, tu n'as pas trop de mal à déterminer votre position. Vous vous trouvez dans le système Galate prime, un système très loin du secteur Calixis. Tu détermines que le point le plus proche qu'un message envoyé d'ici pourra atteindre se situe dans le petit système Galaréa. Ce système ne contient que des géantes gazeuses et quelques stations de raffinement et stockage du gaz. Sur les cinq stations de pompage, seules deux sont susceptibles de recevoir votre message à coup sûr, ce qui est une bonne nouvelle pour vous. Il s'agit de la station Antaria et de la station Propania.

Mais pour avoir la puissance nécessaire pour envoyer ce message, il faut une machine plus puissante que celle du bâtiment où vous vous trouvez. Une détection-scan extérieure te fait voir l'étendue de l'état de ruine où se trouvent les bâtiments orbitaux. Tu ne peux déterminer quel bâtiment renferme les cogitateurs suffisamment puissants pour envoyer votre message, mais tu peux au moins voir quels bâtiments sont les plus gros et lesquels sont suffisamment en bon état pour vous permettre d'y trouver des cogitateurs encore en état de fonctionner. Le bâtiment le plus proche et qui contient le genre de cogitateur que vous recherchez est une ancienne fabrique de circuits imprimés. Le lieu, de ce que tu peux voir sur le détecteur-scan est assez endommagé et il n'y a plus de système d'oxygénation ambiant. Pour atteindre le cogitateur, il vous faudra y aller en combinaison spatiale, ce qui ne sera pas facile surtout pour pianoter sur le clavier. Mais tu n'as pas mieux, à moins de démonter le cogitateur et de le remonter dans le bâtiment où vous vous trouvez, ce qui relève d'une précision que ni toi, ni Varn, n'avez...

" Nécessité fait Loi, allons donc vers le bâtiment avec les tenues spatial, il faudra bien scanner pour être sûr de ne pas avoir de mauvaises surprises "

"Comment on organise cette petite virée dans le vide...?"

" On utilise la navette , on s arrimé au bâtiment si on ne trouve pas de quai utilisable. Faudrait voir à des câbles pour nous sécurisé dans le bâtiment "

"Ok, on va chercher comment accoster au plus près des sas pour pouvoir limiter au maximum nos déplacements hors vaisseaux."

Vous n'avez pas de mal à trouver des câbles d'arrimage ou des combinaisons spatiales et une fois tout le matériel embarqué, vous redécollez du bâtiment pour suivre l'itinéraire que vous avez choisi afin de gagnez l'ancienne fabrique de circuits imprimés. Les nombreux scans que vous faites vous montrent un environnement totalement encombré de débris dérivants mais rien qui ne soit pilotés...vous êtes les seuls vivants du coin, visiblement.

(hrp : un jet d'agilité/pilotage pour vous deux afin de sortir sans encombre de votre bâtiment + un pour éviter les nombreux débris spatiaux et enfin un dernier pour vous arrimez au mieux à la fabrique orbitale.)

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Erik a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 55

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jilou a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 18

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parce que ne pas lire les consignes, c'est mon dada Section commune. - Page 28 1f60e

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Erik a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 31

Erik a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :: 77

La sortie du hangar du bâtiment orbital est laborieuse. Les grincements de ferraille sont stridents lorsque les bords de la navette ripent sur les parois et quelques étincelles se font voir par les cam-pix extérieures. Varn, tu as du mal à manœuvrer mais heureusement Mithras t'aide et vous réussissez à vous dépêtrez de cette petite prison de métal. Se frayer un passage parmi les débris orbitaux est un autre souci que vous avez du mal à gérer également. Cette fois-ci, c'est Mithras qui a du mal mais grâce à l'aide de Varn, la navette arrive à garder son intégrité malgré quelques heurts contre des morceaux d'antiques vaisseaux qui vous coupent la route.

A l'approche de la fabrique orbitale, vous en faite le tour mais aucun pont n'est en état pour permettre à la navette de se poser. Il va falloir s'arrimer de façon "barbare" en envoyant un crampon. Vous vous approchez au plus près mais la manœuvre est difficile car les débris sont légion et leurs courses est anarchique. Alors que Varn tente d'accéder à un point sécurisé de la fabrique, il voit trop tard arriver un débris qui percute la navette. Cette dernière fait une embardée et se retrouve sur la trajectoire d'un autre débris bien plus gros qui fonce à vitesse grand V vers vous. Mithras, ton intervention sur les commandes de pilotage permet in-extremis d'éviter le morceau de vaisseau qui passe à un cheveu de vous. Enfin, vous lancez le crampon qui vient s'incruster dans la paroi de la fabrique et vous collez la navette à la structure orbitale. Une fois l'appareil sécurisé, vous enfilez vos combinaisons spatiales et vous sortez dans le vide.

La crainte est là, pernicieuse, de se voir étouffer à cause d'un accroc dans la combinaison ou à cause d'une malfonction de celle-ci mais vous y faites face avec courage. Vous n'avez pas d'autre choix de toute façon et il vous faut persévérer. Grâce à votre tablette data et à son système de scan, vous retrouvez sans trop de mal la salle des cogitateurs et vous découvrez un salle dévastée. Parmi les décombres, vous trouvez un cogitateur pas trop abimé mais bien entendu, il n'y a plus de courant dans la pièce. Vous pouvez tenté de trouver la salle des générateurs de secours afin de relancer le courant dans la pièce ou tenter de démonter le cogitateur afin de le ramener avec vous au bâtiment de maintenance...

"Nous devrions le démonter, trouver la salle des générateurs et sans doute peut-être aussi devoir réparer les générateurs me semble trop hasardeux "

"Oui, réparer un générateur me semble un peu complexe, on démonte !"

Vous passez un temps fou à démonter le cogitateur. non pas que cela soit aussi complexe que cela mais par crainte d'endommager l'appareil ou d'accrocher vos combinaisons aux bords tranchants qui parsèment la pièce. Enfin, après plus d'une heure, vous réussissez à extraire la machine que vous transportez avec précaution jusqu'à votre navette. Une fois votre mission de récupération faite, vous repartez en évitant les dangers que représentent les débris et carcasses diverses qui dérivent dans l'espace tout autour de vous. Une fois de retour, à l'abri dans votre bâtiment de maintenance, vous transférez le cogitateur dans la salle des générateurs afin de pouvoir le brancher. Il vous faut une bonne heure pour tout reconnecter comme il faut mais au bout de ce temps, vous avez la satisfaction de voir s'allumer la machine. Il fonctionne !

Il y a deux façons d'envoyer un message d'appel à l'aide : la première est la plus simple mais la plus lente. Vous utilisez les ondes grandes distances pour faire voyager votre SOS mais d'après les calculs du cogitateur, il faudra de 6 mois à un an pour que le message soit capté par la première structure impériale. La seconde façon est d'utiliser un casque de psyker mais si vous n'aurez aucun mal à en trouver un, l'utiliser risque fort de griller l'esprit du seul psyker présent...Toi, Mithras. La décision n'est pas anodine et pourrait t'amener à une mort psychique...voire pire. Le positif, c'est que le message ne mettra que 2 ou 3 mois à parcourir le même trajet qu'avec les ondes mais le négatif... A vous de décidez quelle option vous allez choisir.

"Une fois arrivés à 3 mois, 3 de plus, ça ira bien..."

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