William Magnus , France , 1885. (partie roleplay)

"Certe, je suis aller prendre le thé avec Félicien Lemorlec, et ensuite je suis aller a la bibliothèque. Votre Cuisine est excellante! Oh fait que savez vous de Félicien Lemorlec?"

*je continus de Manger*

*Guénaëlle suspends son geste un instant pour réfléchir à ta question. elle hausse les sourcils avant de te répondre.*

-"Ma foi, pas grand-chose, monsieur, c'est une famille discrète. Je sais juste que monsieur Lemorlec est vétérinaire, son épouse est infirmière et qu'ils ont deux enfants charmants. Ils sortent peu et quand ils le font c'est souvent ensemble. "

*Elle se penche sur toi et baisse la voix, comme si quelqu'un d'autre que vous deux pouvait entendre votre conversation.*

-"Des fois, ils sortent même la nuit avec les enfants....Je veux dire, très tard dans la nuit. J'ai du mal à dormir et quand cela m'arrive, je vais me mettre à la fenêtre pour respirer le grand air. C'est comme ça que je les ai vu quelquefois sortirent et marcher silencieusement dans la rue.

Je me demande encore où ils pouvaient bien aller comme ça, si tard, avec les enfants. Mais à part cela, je n'ai rien à en dire, ils sont gentils même si..."

*Guénaëlle semble hésiter puis secoue la tête, comme si ce qu'elle allait dire était une absurdité, elle sourit et reprends.*

-"Non, ce sont des gens charmants et discrets. Vous verrez, ce sont de bons voisins."

*je me penche doucement vers elle et lui chuchute a l'oreille*

"N'ayez craindre de dire tout ce que vous voulez je n'en serait nullement choquer. vous disiez même si..."

*Guénaëlle semble un peu gênée.*

-"Même si quand je suis près d'eux je ne me sens pas en sécurité. C'est bête, je le sais bien, mais je n'y peux rien. Je ne saurais vous expliquer, monsieur, c'est comme si..."

*Elle semble chercher les bons mots pour s'exprimer.*

-"...Comme si j'avais peur qu'ils puissent m'agresser à n'importe quel moment. Même les enfants me font la même impression."

*Elle secoue la tête et rougit.*

-"C'est ridicule, pauvres gens, alors qu'ils sont si gentils. Je ne devrais pas parler ainsi, c'est pas chrétien..."

*Elle débarrasse la table et fais la vaisselle pour ne plus montrer son visage rongé par le remord.*

"N'ayez crainte je rescent un peu la même chose face au père, mais je suis curieux d'en connaître plus sur ce ressentiment, donc pourquoi ne pas les invités a souper? qu'en dites vous?"

*La pauvre Guénaëlle ouvre des yeux horrifiés durant une seconde avant de se reprendre. Elle se tape la tête.*

-"Voilà t'y pas que je recommence, ô bonne mère, pardonnez-moi ! Bien sûr, monsieur, c'est une bonne idée, ils en seront ravis, je n'en doute pas. Vous désirez un repas spécifique pour l'occasion ou me laissez-vous le champ libre ?"

"je vous donne carte blanche, j'ai confiance en vous et de toute façon tout ce que vous préparez est une merveille"

"Dites-moi seulement quand vous serez le plus a même de les recevoirs, et je leurs enverrait les invitations"

-"Je peux demain soir, si vous voulez ou après-demain à midi...c'est comme vous préférez, monsieur."

"Demain soir serait parfait mais au cas ou il ne pourrait pas je lui offrirait le midi..."

*je me lève donc de mon siège et part cogner a la porte de mon voisin afin de l'invité à souper*

*Tu grimpes don au second étage de l'immeuble et tu frappes à la porte de l'appartement qui occupe, comme le tien, tout l'étage. C'est une femme d'une trentaine d'années qui t'ouvres. Elle est grande, athlétique et possède un visage ravissant quoiqu'un peu trop carré. Ses cheveux bruns sont attachés en queue de cheval et ses yeux noisettes sont amicaux.

Elle te sourit et se met sur le côté pour te permettre de rentrer. Elle accompagne son petit déplacement courtois d'un geste de la main. Tu vois un vestibule qui donne directement dans un salon où Louis et Clémence, les deux enfants du couple, sont en train de jouer. Les deux gamins doivent avoir autour des 10 ans et ne doivent guère avoir plus d'1 an ou 2 de différence d'âge.

Ils s'amusent avec un jeu de petits chevaux tandis que tu aperçois Félicien qui lit le journal, assit sur le canapé. Dès ton arrivée, il plie soigneusement son journal et se lève afin de t'accueillir. Auréline, qui n'a pas encore bougé te dit d'une voix joviale.*

-"Monsieur Magnus, je me doutais bien que nous aurions votre visite. Entrez, je vous en prie, vous pendrez bien un thé en notre compagnie ? Je suis Auréline, l'épouse de Félicien et je suis ravie de vous rencontrez."

"je suis enchanté de faire votre connaissance Madame, et certe je serait ravi de prendre le thé avec vous"

*j'entre donc dans la demeure de Félicien*

"j'aimerai vous invité a un souper demain soir, quand pensez vous?"

*Auréline écarquille les yeux de surprise mais la seconde suivante elle sourit à pleine dent, visiblement ravie.*

-"J'en pense que c'est une excellente idée, n'est ce pas Félicien ? Entrez et asseyez-vous, monsieur Magnus, je prépare le thé et je vous rejoins."

*Elle part dans la cuisine tandis que Félicien fait venir les enfants devant toi. Le garçon est le plus âgé et a un air espiègle tandis que sa sœur, plus jeune, a l'air plus réservée.*

-"Voici mes deux enfants : Voici Louis, l'aîné qui vient d'avoir 10 ans et Clémence, ma petite princesse qui va bientôt en avoir 8."

*Les deux enfants, très bien élevés, s'inclinent en une belle révérence pour te saluer avant de retourner à leur jeu. Félicien te regarde et te demande.*

-"Alors, monsieur Magnus, avez-vous rencontré vos autres voisins ?"

*je salut également les enfants*

"en fait non, pas encore, et je vais devoir reprendre mon travail, je l'ai déjà mis trop longtemps de côté et mon patron va bientôt me demander des comptes"

"et Vous de votre côté comment cela ce passe a votre travail?"

*Félicien hoche la tête.*

-"J'ai une bonne clientèle, je dois l'avouer. J'ai eu le nez fin de m'installer en ces lieux car y demeure bon nombre de gens fortunés qui ont des animaux de compagnie qu'ils chouchoutent quelquefois même à l'extrême.

Mais je ne vais pas m'en plaindre car cela me rapporte suffisamment pour bien vivre, moi et ma famille, et aider ceux qui sont démunis pour leurs propres petits compagnons qu'ils n'ont pas les moyens de faire soigner autrement.

Deux fois par semaine, j'accompagne le docteur Ferdinand Vallée qui va visiter les gens démunis. Ensemble nous soignons les gens et les bêtes. Je vous le présenterais, un de ces jours. Qui sait, peut-être accepteriez-vous de m'accompagner lors d'une de nos tournées de soins ?"

"Oui c'est une excellente idée"

**apres tout je suis médecin, donc je peux toujours offrir quelques soins si jamais le besoin est vraiment important**

*lorsque le thé est terminée je leurs dit*

"hey bien ma fois, il se fait tard, je vais devoir prendre congé si je veux être pleinement reposé"

*je me lève lui tant la main, fait une légère révérance devant la dame et dit*

"au plaisir de vous voir demain"

*Les Lemorlec te raccompagnent à la porte de leur appartement et te souhaitent une bonne nuit. Étrangement, tu n'as que peu ressenti la sensation de danger que tu as eu plus tôt dans la journée en présence de Félicien. L'impression de danger était là mais très lointaine, juste une vague intuition, rien de plus.

La nuit se passe aussi bien que possible : les lieux sont calmes et la literie de ta nouvelle chambre est un vrai bonheur. C'est l'odeur alléchante du petit déjeuner qui te réveille. Au menu, jus d'orange, thé et tartines de brioche beurrées. La journée s'annonce belle et ensoleillée. Guénaëlle s'active dans la cuisine pour le repas de ce soir. Elle te dit avec gaieté.*

-"Pour ce soir, je vous propose en entrée une petite salade de crabe et d'avocat suivi d'une cotriade...c'est un mélange de poissons, crustacés, d’épices et de légumes et pour finir une mousse au chocolat et caramel au beurre salé. Le menu vous conviendra ?"

"certe cela me semble excellent, je vais dans mon labo, je me dois reprendre mon travail"

*sur ce je descend dans mon labo, et y entrepent mes traveaux*

*Tu passes la journée à faire des expérimentations sur des prélèvements que tu as ramenés avec toi d'Angleterre et à noter les résultats dans ton dossier de recherches. Tu avales sans même savoir ce que tu manges le plateau-repas que Guénaëlle t'a apporté le midi et tu ne relèves la tête de ton travail que lorsque ta cuisinière t'annonces qu'il ne te reste qu'une demi-heure avant l'arrivée de tes invités...*

*je sort de mon labo que je referme a clef et vais prendre une douche, je me change et je m'habille de manière descente, pas trop décontracter mais pas trop habiller*

*Les Lemorlec arrivent peu de temps après et te saluent avec courtoisie. Tous le monde s'installe au salon pour prendre un kir breton servi par Guénaëlle. Auréline te complimente sur ton intérieur soigné et propre tandis que les enfants s'assoient devant le feu de cheminée pour regarder les flammes qui brûlent le bois en le faisant crépiter.

Félicien fait quelques plaisanteries sur les malouins qui sont amusantes sans être insultantes puis s'extasie sur la beauté de la côte d'émeraude. Il te parle des villes à proximité, Dinard, Saint-Lunaire, Saint-Briac, Cancale, etc...Au bout d'une petite dizaine de minutes, Guénaëlle invite tous le monde à venir à table.

Tout va bien jusqu'à ce que les Lemorlec arrivent devant la table. Pour l'occasion, Guénaëlle a sortit les couverts en argent qu'elle a trouvé dans le placard et les a disposés harmonieusement avec le service de table blanc et argenté. Tous les Lemorlec se figent, y compris les enfants en voyant la table.

Félicien fait une grimace et les enfants passent d'un pied à l'autre, l'air hésitant sur ce qu'ils doivent faire. Ils regardent leurs parents qui ne semblent pas plus à l'aise qu'eux. Auréline se racle la gorge et te regarde d'un air contrit.*

-"Je suis navrée mais nous avons tous développés une allergique à l'argent. C'est malheureusement héréditaire et nous n'avons pas encore trouvé de remède pour ce problème. Si cela ne vous dérange pas, Guénaëlle, pourriez-vous changer les couverts ?"

*Auréline a vraiment l'air gênée de demander cela mais visiblement elle ne désire pas toucher aux couverts et regarde bien que ses enfants ne le font pas non plus. Tu vois aussitôt ressurgir dans le regard de ta cuisinière une lueur de crainte.

Elle baisse aussitôt la tête pour la cacher et emporte vivement les couverts en balbutiant une excuse. Félicien vous observe, toi et ta cuisinière tandis qu'Auréline dit.*

-"Je vous en prie, Guénaëlle, ne vous excusez pas, vous ne pouviez pas savoir. C'est moi qui ai été sotte de ne pas vous prévenir à l'avance. J'en suis mortifiée, vraiment car cela vous met mal à l'aise et j'en suis navrée."

*Le ton apaisant et doux d'Auréline fait des merveilles sur Guénaëlle qui perd son air inquiet et sourit avant de partir dans la cuisine rangés les couverts et de revenir avec des couverts ordinaires.
Félicien ne cesse de t'observer l'air de rien et tu sens de nouveau monter en toi cette petite alarme de défiance pour le vétérinaire.*

*je tente d'être le plus a l'aise possible, et mes soupcons sont de plus en plus grand, sur le fait qu'Ils gardent un grand secret*

**Tout d'abord j'ai parlé de mais travaux et cela a semblé l'inquiété comme s'il avait quelque chose a cacher, maintenant une maladie hériditaire sur l'argent, il aurait fallu un contact très prolonger pour affecter un humain, l'empoisonnement aux métal lourd est en plus généralement lié au plomb ou l'or, rarement a l'argent**

"Vraiment désoler pour cela, j'ignorait qu'une telle alergie vous accomparait, sinon je n'aurait jamais osée vous imposez cela"

"le choix du menu vous semble t-il judicieux, si jamais vous êtes allergique a quoi que ce soit d'autre, comme les fraises, noix, ail, kiwi, je ne voudrait pas vous rendre malade, et je m'en excuse j'aurait du vous demandez cela au moment de l'invitation, milles excuse."

*Félicien semble se détendre et sourit.*

-"C'est à nous de nous excuser, comme l'a si bien dit mon épouse. Nous avons tellement l'habitude à la maison que nous finissons par oublier cette allergie héréditaire. Non, non, ne vous inquiétez pas, nous n'avons pas d'allergie alimentaire, Dieu merci."

*Le dîner se passe bien et tous le monde complimente Guénaëlle qui en rosit de plaisir. Une fois le repas terminé, la cuisinière vous invite à retourner dans le salon pour y prendre une liqueur de fraise de Plougastel en digestif. Félicien apprécie la liqueur et te complimente à nouveau.*

-"Vous avez une cuisinière hors pair, mon cher !"

*Auréline fusille son époux du regard et prend faussement l'air outragé, ce qui les fait rire tous les deux. Pendant ce temps, les enfants regardent un livre d'images qu'avait préparé Guénaëlle à leur intention.*

"Vous m'avez parlez de bénévolat, quant aura lieu vôtre prochaine tournée?"