CHAPITRE I : La Cité des Tours (section commune rp)

* Sentant la situation s'envenimer, Sylus pose sa main sur celle d'Elaydren. Il lui chuchote quelque chose et la dame lui répond d'un hochement de tête. Puis elle redirige son regard vers Mirka, et déclare : *

" Mon souhait est que vous sortiez. "

* Sylus se lève alors et se dirige vers la porte, comme pour raccompagner la férale *

Virink agit comme il le souhaite

*Mirka se calme quand le forgelier n'entreprend plus de la saisir, seul ce geste semblait l'avoir agacé réellement et la féral incline la tête avant de s'approcher de la sortie. Passant devant ses compagnons elle ralentis cependant, de même que pour la demi elfe qui l'a soigné.*

"Ne vous faites pas tuer"

*Lance t'elle simplement, une marque d'affection surprenante en vue de ce que le hin et le psionique avaient put voir de la chasseuse qui reprenait sa route. Elle se stopa une nouvelle fois cependant à l'entrée, tournant son regard noisette vers la Cainite, aucune colère, aucune animosité, un aire un peu revèche mais semblant bien moins prononcé qu'a son arrivé. Déglutissant une fois elle prend encore une fois la parole*

"Merci de ne pas avoir essayé de me mentir"

*Cela fait, elle incline la tête rapidement et sort et se dirige vers l'extérieure de la tours. Elle ne peut s’empêcher de s'interroger. Elle avait voulus être claire et qu'on ne lui fasse pas de promesse en l'aire, ce qu'elle avait eu par le passé déjà, et cela avait semblé déplaire, mais en quoi ? ... Elle ne comprenait décidément pas ces humains étranges ... Elle était accompagné par l'un d'eux cependant peut être aurait-il des réponses ? ...*

"Pourquoi la femelle noble à demander à ce que je sorte après ma demande ?"

*Elle était rude, mais cela semblait habituel dans sa façons de parler, du moins jusqu'ici.*

*D'abord étonné qu'on me demande des "papiers d'identités", j'abandonne mes armes sans la moindre hésitation; Ido et moi "souriants" simultanément à la pensée qu'en prenant le garde au pied de la lettre, je lui eut tout simplement remis mon cerveau, fraîchement extrait, étant ma seule véritable arme.

Le lieu dans lequel nous nous trouvons est tout bonnement impressionnant et je ne cache pas mon admiration face à une telle architecture. J'aimerais à l'occasion poser quelques questions sur le fonctionnement de cette tour.
L'accueil de notre hôtesse toutefois laisse mes pensées de côté et j'écoute attentivement ce qui se dit. Lorsque le ton monte légèrement, je n'intervient pas et garde un calme olympien, laissant les choses se dérouler et sentant que ça ne dégénèrera pas.

Une fois Mirka et Sylus sortis, je me permet de prendre la parole, profitant du cours silence psychologique qui accompagne toujours ce genre de moment.*

-"Dame Elaydren, avant de répondre à votre question, je voudrais prononcer quelques mots en faveur de la férale si vous n'y voyez pas d'inconvénient, vu la situation...
Mirka vient d'un monde totalement différent du votre, si ce n'est opposé. Les règles de bienséance ont une dimension tout à fait différente pour chaque peuple, pour moi même, pour vous, et d'autant plus pour Mirka. De tous nous recevoir chez vous est déjà un grand geste mais je crains de devoir vous demander de baisser totalement vos "barrières" pour discuter de la formation du groupe. Non pas d'accepter son comportement, mais de le tolérer.
Car j'aimerais aussi mettre en avant les extraordinaires capacités de Mirka. En combat, elle est un élément absolument primordial lorsqu'on la compte à ses côtés. J'en ai été extrêmement surpris la première fois que je l'ai vu à l'oeuvre.

Pour ce qui est de sa requête, on peut être tout à fait pragmatique. Nul besoin de participer à une vendetta que vous ne cautionnez pas. Mais étant tous d'accord pour dire qu'elle a été suffisamment abusée et trompée par le passé, qu'elle a souffert des pires pertes, n'est ce pas justice que de l'aider à retrouver les coupables? Lui fournir de bonnes et fiables informations est tout à fait suffisant, elle n'en demande pas plus.
La vrai question serait de savoir si votre Maison est capable d'enquêter et de trouver des pistes prometteuses. Si tel est le cas, vous y gagneriez beaucoup: le soutien d'une combattante hors pair et surtout très fiable.
Mais elle a besoin de promesses, comme vous avez pu le voir à ses réactions. Elle est trop meurtrie pour en demander moins. De même que ses menaces sont tissées de larmes...
Si vous pensez pouvoir trouver des pistes qui l'aideront avec certitude, alors je vous conseille humblement mais avec conviction de le lui proposer..."

*Un discours prononcé avec calme mais d'une voix audible et bien assurée. J'attends patiemment la réaction d'Elaydren, sans aucune véritable forme d'émotion sur mon visage, donnant à mes paroles toujours un aspect plus pragmatique afin de ne pas tomber dans la simple supplication en faveur d'une camarade...une camarade...

°°Une camarade...Si je suis amené à refaire équipe avec Mirka, pourrait-on devenir amis? J'éprouve un étrange sentiment de compassion et de compréhension envers elle. Est ce à cause de son histoire? Ou plutôt à cause de la force de son caractère? Sa détermination et son honnêteté...°°

°°Comment réagirait tu si tu perdais subitement tout ce qui t'es cher?°°

°°Ido, il...n'y a rien qui m'est cher...°°

°°...Alors c'est bien son esprit que tu admire.°°

Toute cette scène semble très étrange à Nolorine. Peu attentive au début, elle n'avait pas vraiment compris pourquoi Mirka devait sortir. Mais, timide, elle n'ose pas intervenir. Est-ce tout le temps comme ça à Sharn? Est-ce que les alliances se font et se défont comme ça seulement? Ce monde lui était totalement étranger.

Quand la férale passe devant elle et lui adresse un signe de tête, Nolorine est émue. Malgré l'apparence sauvage de Mirka, elle sent son cœur et son honneur blessé. Elle aurait été capable de la rattraper et de l'accompagner dans sa quête si elle n'était pas obligée à Elaydren.

Ainsi, elle reste en place, à l'écoute cette fois-ci, afin de ne plus être déstabilisée par les évenements à venir...

* Elaydren regarde la porte se fermer d'un air implacable. La colère est encore clairement visible sur son visage. S'en suit un silence que le Kalashtar met à profit. La dame tourne alors son attention vers lui, et son visage retrouve peu à peu l'air enjoué que vous lui connaissez. Lorsque Elvarath a terminé sa tirade, Elaydren opine du chef plusieurs fois, semblant pondérer le discours qu'elle vient d'entendre. Au bout de quelques instants, elle déclare : *

... des paroles bien sages, et pour le moins étonnantes de la part d'un homme aussi jeune !
Ne vous méprenez pas, Elavarath, il s'agit d'un compliment.
Je ne peux qu'être d'accord avec vous. C'est justement à cause des talents de votre amie que nous l'avions invitée à se joindre à l'expédition. Ce ne sont donc pas ses compétences qui sont en cause, mais sa fiabilité ...

* Laissant sa phrase en suspend, la dame se lève et se dirige vers le buffet en bois précieux qui repose contre un des murs de la pièce. Elle en retire un objet et revient s'assoir à la table. Elle pose alors ce qui semble être un calepin à couverture métallique et le montre ostensiblement à Elvarath, sans le lui donner toutefois. *

Voyez-vous, pour mettre la main sur cet objet, des gens sont allés jusqu'à assassiner mon mentor. Et ce alors qu'ils ne pouvaient pas avoir la certitude de ce qu'il contenait. Si ces gens recourent à l'assassinat aussi facilement, je n'ose imaginer quels moyens ils utiliseront pour mettre la main sur l'artefact décrit dans ce journal. Il est donc vital, à la fois pour moi, mais également pour tous ceux qui m'aideront dans ma tâche, que je sois aussi certaine que possible de votre loyauté.
Regardez autour de vous Elavarath, que voyez-vous :

* Elle incline la tête vers Nolorine ... *

Une héritière Médani, qui passe ses journées à soigner les miséreux, alors que son rang lui permettrait de se pavaner dans le luxe ...

* Puis, elle tend la main vers Roscoe ... *

Un héritier Jorasco, qui a risqué sa vie pour retrouver son frère d'arme ...

* Montrant enfin la porte : *

Un héritier Orienne, qui nous a sauvé nos vie, Nolorine et moi. Et un forgelier, dont la loyauté envers ma personne constitue son essence même.

* Elle ramène ses mains sur la table et les joint gracieusement. Plongeant à nouveau ses yeux dans ceux d'Elvarath, elle reprend : *

Comprenez-vous où je veux en venir ? Je vous ai proposé à vous et Mirka cette mission, car l'héritier Roscoe m'a assuré de votre fiabilité. Néanmoins, les paroles de votre amie me montrent qu'elle fera toujours passer sa vengeance avant quoi que ce soit d'autre.
Par ailleurs, je n'accepte pas qu'une étrangère se permette de me menacer dans ma propre maison. Mais sur ce dernier point, des excuses en bonne et due forme pourraient être formulées, car comme vous l'avez rappelé, la douleur permet d'expliquer beaucoup de choses.

*En écoutant les paroles d'Elaydren et en regardant chacune des personnages présentes, je me rend petit à petit compte qu'elle a raison et que la fiabilité de Mirka ne peut pas être assurée. Pas un instant je n'avais songé aux aléas du destin tout simplement, imaginant qu'elle serait dévouée à la mission puis continuerai ensuite ses recherches grâce aux informations obtenus. Je me mets à songer maintenant: Et si on tombe sur une piste menant aux assassins que cherche Mirka au cours de l'expédition? Que fera-t-elle? ...

Je reste toutefois optimiste et essaie de me dire que Mirka me semble loyale. C'est ainsi que je l'ai analysée.
Je réponds donc à Elaydren au bout de quelques secondes, toujours aussi calme mais esquissant un demi sourire de compréhension.*

-"J'ai bien peur en effet que votre point de vue soit indéniable...Si par le plus grand des hasard nous tombions sur l'assassin de sa famille en pleine expédition, il ne fait aucun doute qu'elle ne se contrôlera pas. Hormis ce cas de figure néanmoins je la pense très loyale. Elle a combattu au péril de sa vie lors de notre précédente mission. Mais la décision de formation du groupe vous appartient et je m'y soumettrai quoi qu'il en soit."

*Je poursuis sur un ton plus convivial.*

-"Laissez moi maintenant répondre à votre question première, je m'en voudrait de vous laisser vous sentir ignorée plus longtemps.
Je suis un agent de Katal Hazath, bastion protégeant ce monde des forces de Khyber. J'ai été envoyé a Sharn en éclaireur pour tenter de localiser un danger potentiel dans les entrailles de la ville. Ma mission est accomplie et mes supérieurs prennent maintenant le relais me donnant quartier libre le temps d'une lune.
D'un naturel curieux, votre entreprise m'intéresse tout simplement. Voilà pourquoi je vous propose mes services. Vous pouvez constater de ma fiabilité lorsque j'ai refusé d'un premier abords, j'attendais d'être libre suite à ma précédente mission.

Si vous avez des questions plus précises, je me ferai un plaisir d'y répondre. Puis je aussi vous demander des détails concernant l'artefact en question? Tout ce que vous jugez bon de nous dire..."

* Elaydren semble à présent totalement détendue. Elle écoute Elvarath avec intérêt. Lorsqu'il a terminé, elle réplique *

J'ai bien peu de ne pas savoir ce que signifie le mot Katal Hazath. On dirait du gith, mais je ne parle pas cette langue.
Par ailleurs, je souhaiterais en savoir un peu plus sur vos capacités. Vous êtes un être assez unique, Elavarath, et votre puissance psychique pourrait nous faire gagner beaucoup de temps ...

*J'acquiesce*

-"C'est du Gith en effet. Il s'agit du bastion d'où les Githyankis surveillent Khyber, loin au Nord.
Quant à mes capacités, ma foi...vous pouvez me voir comme un magicien, si ce n'est que j'utilise mon esprit pour manifester une réaction *magique*.
Je suis spécialisé dans la manipulation mentale, si vous désirez plus de détails. Influencer les autres est une capacité dont je ne me vante pas en général, elle inspire la crainte. De même que celle de blesser, voir tuer, par ma simple volonté...
Mon esprit n'est toutefois par encore assez fort pour vous laisser imaginer le pire, je ne suis qu'un apprenti.

Concrètement, je puis fournir de bonne capacités d'espionnage. La prise de renseignement est importante. En cas de danger, je puis calmer une situation en apaisant les esprits selon ma convenance, et si cela est impossible alors j'assisterai le groupe en combat. J'ai bien quelques manifestations flamboyantes en réserve..."

*Je termine avec un sourire un peu taquin, espérant que cette explication suffira. L'envie de faire une démonstration n'est pas du tout présente et je compte bien m'économiser si nous devons partir aujourd'hui même.*

*Bien qu'elle reste silencieuse, sentant que ce n'est pas son tour de parler, Nolorine est très intriguée par les pouvoirs mentaux de son futur camarade. Elle se jure de le garder à l'oeil pour voir de quoi il est vraiment capable...*

* Elaydren pose encore quelques questions sur le passé du Kalashtar et sur la localisation du bastion qu'il a évoqué. Elle ne se montre pas inquisitrice cependant, laissant Elvarath garder ses secrets pour lui. Au bout de quelques minutes, elle aborde la mission à proprement parler. *

Maintenant que nous sommes mutuellement près à nous faire confiance, je vais vous exposer ce que j'attends de vous. Le journal que je vous ai montré tout à l'heure appartenait à mon mentor. Il renferme le plan permettant de trouver une ancienne fonderie Cannith. Celle-ci se trouve dans un complexe souterrain dont l'entrée est dissimulée par une porte scellée, au cœur du système d'égouts de la tour Dorasharn, près du nœud de valve E-213. J'ai pu reconstituer aisément le chemin pour rejoindre l'endroit approximatif, mais il vous appartiendra de trouver la chambre à valve.
D'après ce que nous avons interprété des notes que nous possédons, la porte scellée doit pouvoir être ouverte à l'aide du journal.
La porte donne accès à un ancien complexe, certainement partiellement détruit. Une fois à l'intérieur, vous devrez localiser un certain artefact ...

* Sur ces paroles, Elaydren effectue un gracieux mouvement de la main gauche. Apparaît alors au-dessus de sa main une image en trois dimensions. Elle représente une étoile à sept branches d'à-peu-près de la taille d'une main humaine. Manifestement, il s'agit d'une plaque d'adamantium d'un pouce d'épaisseur. Elle reprend ensuite son monologue *

... cette plaque n'a aucun pouvoir intrinsèque : c'est un ancien schéma, un élément de canevas utilisé jadis par les façonneurs de la maison Cannith pour créer des objets inhabituels ...
C'est l'objet de votre mission : ramenez-le moi et vous recevrez le reste de votre salaire.
Tous les autres objets que vous trouverez sur place sont à vous ; je me réserve toutefois le droit de vous racheter un de ces objets, s'il me semble relié à mon passé.

* Elaydren vous fait passer le journal de Bonal et une carte de Sharn, menant à l'entrée des égouts de la tour Dorasharn. Le journal est protégé par une couverture métallique sur laquelle est gravée l'ancien symbole de la maison cannith. Lorsque vous le feuilletez, il s'avère ne contenir que des pages blanches. *

Le groupe sera donc constitué de Sylus, Nolorine, Virink, Roscoe et Elvarath. Je ne viendrai pas avec vous, donc je délègue mon autorité à Sylus. Il m'a aidé à déchiffrer le journal et comprend beaucoup de choses. N'hésitez pas à l'interroger. Ou peut-être avez vous dors et déjà des questions ?

*Des milliers de questions se pressent dans la tête de la demi-elfe, mais elle les retient. Elle verra sur place. Elle décide de secouer doucement la tête.*

* Alors que les questions se font attendre, Sylus et Virink rentrent dans la pièce et viennent reprendre leur place à la table. Sylus se penche vers l'oreille d'Elaydren et lui chuchote quelques mots. Elle pousse un léger soupir d'agacement puis dit à Sylus, de manière beaucoup plus audible *

Comme vous voulez ; après-tout, c'est vous le chef de l'expédition !

* Puis se retournant vers les autres : *

- Pas de questions apparemment ; alors je vais vous laisser afin que vous vous prépariez. Sylus, comment envisagez-vous la chose ?

- Et bien, à présent que notre équipe est au complet, je ne vois aucune raison pour retarder davantage notre visite des bas-fonds. Je vous propose de tous nous retrouver demain matin à l'entrée de l'enclave Jorasco, vers neuf heures. Cela vous permettra d'acheter l'équipement nécessaire à une visite des égouts et des bas-fonds. Je vous conseille de profiter de la nuit pour dormir : nous ne savons pas comment cela se passera en-bas, et si nous devrons y passer une ou plusieurs nuits.

- Cela me semble très bien. Une fois votre mission accomplie, venez me retrouver ici. Que la flamme soit avec vous.

* Ayant dit, la dame se lève et vous prenez congé d'elle *

Si vous voulez acheter des choses ou poser des questions à Sylus, procédez par mp.
J'attends un peu et je passe au lendemain.

Mir 26 d'Olarune

La matinée est ensoleillée, mais l'air reste frais.
Après une bonne nuit de repos, vous vous retrouvez comme prévu devant l'entrée de l'enclave Jorasco.
Quelle n'est pas votre suprise lorsque vous reconnaissez la silhouette féline de Mirka, accoudée au comptoir de l'apothicaire. Sylus vous explique alors qu'il a décidé d'engager la férale malgré son accrochage avec Elaydren, mais sous des conditions différentes, qui restent inconnues de vous.
Le groupe se met en route vers la tour Dorasharn. Alors que l'aérodiligence se fraie un passage entre les bases grossissantes des tours, Sylus exprime son inquiétude quand à votre destination.

Nous savons que l'entrée du complexe se trouve à proximité d'un nœud d'égout, le n°E-213. Mais nous n'avons aucune idée de l'endroit précis où peut se trouver cet endroit, à part qu'il est sous la tour Dorasharn. C'est ici que les talents de Roscoe et Mirka vont nous être utiles.

* Roscoe se gratte la tête quelques secondes et répond à Sylus : *

- Hmm ... je n'ai pas spécialement l'habitude de me ballader dans les égoûts ... néanmoins, il suffit de trouver le marché-aux-rats du coin, il nous aiguillera certainement ...

- Heuu ... vous avez bien dit le marché-aux-rats ? * s'inquiète Sylus *

* Sans se décontenancer, le halflin répond : *

- Oui, c'est cela. Il s'agit d'une sorte de cour-des-miracles ... Voyez-vous, il existe une véritable population qui vit dans ou à proximité des égouts. Tels des parasites humains, ils récupèrent les immondices en provenances de la cité et les revendent ... en fait, je trouve que le nom est plutôt bien trouvé ! Ils ne sont jamais au même endroit, mais ils connaissent les égouts comme leur poche.
Nous ne devrions pas trop avoir de difficulté à tomber sur eux ...

* Manifestement, l'explication de Roscoe n'a pas du tout rassuré la magicien, qui est à présent tout blême. Il articule doucement : *

- Mais ... ces gens là ne sont-ils pas connus pour être des voleurs, et des assassins ?

* Cette fois, Roscoe éclate de rire ; puis retrouvant son sérieux d'un coup, rétorque d'une voix glaciale *

- C'est exactement ce qu'ils sont, Sylus. Des voleurs et des assassins. Du moins, ils n'hésitent pas à voler et tuer les gens qui leur tombent entre les mains. D'un autre côté, leur seule option est de vivre dans la merde, parmi les rats et les otyughs ... donc, étant donné leur situation, je les trouve pour ma part plutôt civilisés ... *

Sur ces mots, l'aérodiligence achève de se poser sur le plus bas parvis de la tour Dorasharn. Lorsque vous desembarquez, vous ne pouvez vous empêcher de ressentir un indicible malaise. Une sensation de suffocation, due à l'écrasante présence des tours qui obstruent la quasi totalité du ciel, à tel point que vous vous croiriez déjà sous terre. Le conducteur empoche les deux souverains que lui tend Sylus, et repart sans demander son reste.

A partir de maintenant, vous serez souvent en file indienne. Je souhaite donc que vous m'indiquiez un ordre de marche. Vous pourrez bien entendu en changer quand vous voudrez. Mais si vous ne me dites rien, je supposerai par défaut que vous adoptez cet ordre là.
Voici les souhaits des PNJs :
- Sylus veut être au milieu, pour commander ;
- Roscoe s'en fout.
Restent à placer : Virink, Elvarath, Mirka et Nolorine.
Voici l'ordre que propose Sylus. Vous n'êtes pas obligés d'y souscrire. Mais comme c'est le chef de l'expédition, je me dois de donner son avis. Du premier au dernier : Mirka / Roscoe / Sylus / Nolorine / Elvarath / Virink

N'hésitez pas à interagir ou poser des questions. Je poste la suite très vite.

Cette formation me convient parfaitement

*Durant le trajet je m'intéresse à Nolorine et à Virink car ils sont proches de moi et qu'ils m'intriguent, surtout Virink.*

-"Dame Nolorine, Sieur Virink, êtes vous camarades de longue de date? Je viens d'arriver à Sharn et je ne connais Roscoe et Mirka que depuis quelques jours, voyez vous. Je suis heureux d'agrandir ma liste d'amis aujourd'hui, hehe..."

*Mon ton est chaleureux et je souris pleinement.*

Cet ordre serait celui que j'aurai suggéré...

*En partant, Nolorine faisait plaisamment la conversation au psion, lui racontant sa rencontre avec Elaydren et Virink dans le convoi pour Sharn. Cependant, leur arrivée dans les égouts la fait taire.
Jamais, même dans les bas-quartiers de Sharn, elle n'a été confrontée à une telle misère. Bien sur, elle en avait été informée, mais la réalité choque toujours plus que des faits entendu alors qu'elle était douillettement installée dans quelque confortable fauteuil.
En premier lieu, elle commence à prendre peur de ces gens capables de tout pour l'argent, mais rapidement, son naturel revient et elle ne ressent que de la compassion pour eux. Toutefois, par pure prudence, elle resserre les sangles de ses sacs et vérifie leur fermeture une fois de plus.
Une fois au marché, elle ne peut s'empêcher de s'émerveiller devant tant de misère accumulée, devant cette ville dans la ville (même à Sharn), et devant toute cette société parallèle. Elle qui était partie pour découvrir le monde, en très peu de temps, elle aura plus de choses que dans sa vie entière dans l'enclave Médani. En y repensant, Nolorine à un peu le mal du pays. Il parait loin le temps où elle était une petite fille à papa bizarrment douée pour les soins... Mais rapidement elle se remet dans l'état d'esprit d'aventure qui convient. Elle a beaucoup de choses à découvrir, et ses compagnons comptent aussi sur elle!*

*Mirka patientait tranquillement en voyant arriver le groupe, ayant mit un point d'honneur à arriver le plus tôt possible. Elle adresse un bref salut et sourire à elvarath et rosco, et un salue respectueux envers sylus et Nolorin, virink attirant un regard intrigué avant d'être lui aussi saluer d'un signe de tête. Elle semble intrigué par ce qui est dit sur les égouts mais finalement opines aux remarques de l'halfelin. La vie dans la ville lui semble horrible, il semble normal qu'elle rende les gens ainsi. La chasseuse affiche un aire alors mi intrigué, mi amusée, envers Sylus et Nolorin. Ces deux la semblent bien étranger à des péripéties dangereuses et se demande même si ils ne seront pas une gêne. Cette pensée est alors immédiatement étouffé, au moins pour la belle demi elfe qui est une guérisseuse.

La féral reste cependant silencieuse pendant le voyage, presque pensive, jusqu’à arriver à destination. la elle semble partagé entre le contentement et la consternation de voir plusieurs des siens vivrent dans un tel état et scrute les environs, attentive ne sachant trop comment réagir et s'en remettant finalement à rosco. Aprés tout, c'était lui qui les avaient mené ici, visiblement en sachant ou il allait.*

Cet ordre est également très proche de ce que j'aurais proposé, rien à redire.

A son arrivée devant l'enclave des Jorasco, Virink ne put s'empêcher de remarquer la férale qui avait été boutée hors de leur entrevue avec Elaydren. Il avait l'air intrigué par elle. Si elle avait été engagée par Sylus, c'était qu'il devait avoir confiance en elle et qu'elle avait des qualités qui pourraient leur être utiles pour leur expédition. Tant qu'elle ne portait pas atteinte à Elaydren, tout se passerait bien. Et comme sa maîtresse ne les accompagnait pas, il n'y avait aucun risque et tout devrait bien se passer.

Il ne bronche pas à l'évocation des quartiers qui semblaient mettre certains des membres du groupe mal à l'aise. Elaydren savait dans quoi elle les amenait, il n'y avait pas de soucis à se faire... se disait-il.

Il se laissa guider par Sylus, qui avait l'air de bien avoir repéré le chemin qu'ils emprunteraient, fermant machinalement la marche, à l'affût du moindre danger et prêt à agir et avertir ses compagnons du moment.

"Je ne connais cette Dame que depuis peu" affirma Virink à la question du kalashtar tout en ne cessant de marcher. Il supposait que pour ceux-qui-respirent, cela correspondait effectivement à ce qu'ils qualifiaient de 'peu'. "D'où venez-vous ?" s'enquit-il à son tour, intrigué par cet homme si particulier. Il ne ressemblait pas franchement aux autres qu'il avait connus...

Le quartier dans lequel ils étaient arrivés entre temps semblait peu recommandable, mais cela n'avait pas l'air de l'inquiéter outre mesure. Les gens ici n'avaient pas l'air de vouloir se frotter à eux. C'était déjà une bonne chose. Ce qui l'inquiétait le plus, c'était ce qu'ils allaient devoir affronter comme embûches une fois dans les fondations de Dorasharn...

Ne connaissant pas avec précision le chemin à emprunter, il préféra laisser le soin à ceux qui le connaissaient de les guider. Son utilité au sein de ce groupe, et il le savait, n'était pas celle-ci, aussi se réservait-il pour le moment où il en aurait besoin.

Diverses denrées en plus ou moins bon état sont exposées à la vente.

* Roscoe s'approche du gobelin qui braillait son annonce et commence à lui poser des questions. *

Holla, mes collègues et moi même cherchons à rejoindre le nœud de valves E-213, qui doit se trouver non loin d'ici. Pourrais-tu nous indiquer le chemin ?

* L'attitude du gobelin ne laisse pas présager qu'il a compris quoi que ce soit de ce qu'a dit Roscoe. Il se contente de montrer sa marchandise et de commenter les bonnes affaires du jour : *

J'ai là un bâtonnet de cire à cacheter rare, qui n'a servi qu'une ou deux fois, pour soixante pièces de cuivre seulement ! A moins que vous ne préfériez cette superbe couverture de lin à peine moisie ? Trente-neuf pièces de cuivre seulement ! Ou une brochette de rat bouilli ? Cinq pièces d'argent pour vous.

* Puis, prenant un air un peu scélérat : *

Ou peut-être que je pourrais vous montrer le chemin vers une certaine chambre à valves, mais combien cela vaudrait-il pour des explorateurs chevronnés comme vous ? Cent pièces d'argent ?

Si vous voulez marchander, c'est Diplomatie.
Si vous voulez menacer le gobelin, c'est Intimidation.
Si vous voulez chiner, c'est Fouille.
Vous pouvez bien sûr faire autre chose (à décrire).
Une seule action est autorisée par personnage. Vous pouvez aussi laisser agir Sylus et Roscoe qui ont des bonus respectifs de +6 et +7 en Diplomatie.

*Mirka ne se sent pas à son aise dans ce genre de négociation bandant ses muscles régulièrement comme si elle ne savait comment réagir. Asse réaliste pour se rendre compte de ce fait elle se contente de scruter les alentours, se méfiant des voleurs qui pourraient s'en prendre à eux ou de quoique ce soit d'autre. Méfiance est mère de sureté dans son esprit de prédateur ...*

* Sylus et Roscoe entreprennent de négocier avec le marchand gobelin. *

Diplomatie D20+6 (Sylus)

JW WOLF a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

4

Diplomatie D20+7 (Roscoe)

JW WOLF a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

16

Et un jet comme ça en passant :

JW WOLF a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

16

* Roscoe semble décidément bien habitué au Sharn interlope, et commence à négocier directement en langue gobeline. Vous ne comprenez donc rien à ce qui se raconte, mais remarquez que cette langue ressemble plus à des aboiements de chien qu'à autre chose.
Quelques braillements plus tard, Roscoe sort une unique pièce d'or et la donne au marchand, dont le nom est Skakan.
Celui-ci semble satisfait et commence à remballer sa marchandise ; une fois ceci accomplit, il vous demande de le suivre à travers les égouts. Au bout de quelques minutes, Skakan s'arrête devant un passage étroit menant à un escalier qui plonge dans les profondeurs de la tour. *

Voilà : descendez cet escalier et vous tomberez sur le noeud E-213. Adieu !

* Sur ces paroles, le marchand gobelin retourne vers le marché-aux-rats. *