CHAPITRE I : La Cité des Tours (section commune rp)

* L'halfelin se retourne à moitié, montrant les étagères de la main, et déclare : *

" Une herboriste sera certainement tentée par des potions durables ; j'ai également tout un lot de parchemins cléricaux à vous proposer. Mais le mieux si vous souhaitez un objet facilement transportable, c'est d'investir dans une baguette de soin. Nous avons en rayon toute la gamme, y compris le fameux bâton de soin, spécialité de la maison Jorasco. "

Voir post-it pour les prix.

"Votre choix est incroyable, Maitre Halfelin. Je ne sais pas encore ce qui m'attend, mais soyez sûr que c'est vous que je viendrai voir quand je chercherai à me munir d'objets de soins."

*Nolorine se retourne vers Virink.*

"Virink, si cela vous convient, allons en ville."

* Voyant que Nolorine s'apprête à partir, l'halfelin l'interpelle. *

" Vous dîtes que vous êtes herboriste ? Peut-être serez-vous intéressée par mon arrière boutique : j'y entrepose des plantes et autres composantes de sortilèges. "

*Nolorine se retourne quand le marchand l'interpelle.*

"Cela est très tentant! Montrez-moi, s'il vous plait."

*Elle se retourne et adresse un regard d'excuse a Virink.*

* Laissant son étal à un de ses aides, l'apothicaire guide Nolorine et Virink à l'arrière-boutique. Dans cet endroit obscur et frais, les deux héros aperçoivent de longues étagères recouvertes de bocaux ; un mélange de multiples odeurs vient pimenter la scène. *

" Alors nous avons tous les ingrédients de base nécessaire à l'alchimie - ou à herboristerie. Tenez par exemple, voici du vif-argent ... "

* L'halfelin se saisit d'un flacon qui semble peser bien plus que sa petite taille ne le laisserait penser. *

" ... un véritable poison pour tout organisme vivant ; pourtant à très faible dose, il peut au contraire aider à guérir de graves maladies, telle la tuberculose. C'est pratique lorsque nos soigneurs sont débordés - ou pour les pauvres gens qui ne peuvent pas se payer nos services les plus efficaces. "

La visite continue sur le même rythme, Nolorine voyant s'étaler devant elle tous les ingrédients dont elle a l'habitude, et bien plus encore. L'halfelin semble très docte sur le sujet.

*Nolorine, durant la petite visite, ne tarit pas pas d'éloges sur la qulités des produits qu'elle voit. Toutefois, la finalité reste la même , tant qu'elle ne sera pas quand et où elle se rend, elle ne pourra décemment rien acheter.*

"Toutefois, cher ami, je peux vous promettre que c'est vous que je viendrai voir pour les fournitures dont j'aurai besoin, soyez en sur!"

Au départ, après s'être séparés momentanément d'Elaydren et de Messire Sylus, Virink n'avait été affecté qu'à la protection de Nolorine pendant qu'ils patientaient en espérant que leur contact de la Maison Jorasco revienne rapidement. Mais c'est en la suivant et en s'intéressant finalement à ce qu'elle faisait qu'il se rendit compte qu'il était curieux d'apprendre. La discussion qu'elle avait avec ce petit être était fort intéressante, même pour lui qui n'avait même pas les rudiments pour comprendre pleinement leur discussion. Mais cela avait au moins le mérite d'attirer son attention. Et il décida de se mettre dans un coin de la mémoire l'idée d'en apprendre plus sur tout cela. Et, avec un peu de chance, Nolorine accepterait un jour de lui en parler plus. Mais pour l'instant, il n'osa rien dire et se contenta d'effectuer la tâche qui lui avait été assignée.

Il ne parut pas le moins du monde dérangé par le regard d'excuse que Nolorine lui porta soudain. Il ne lui en voulait pas. En fait, il admirait même la passion qu'elle mettait à la discussion avec ce petit homme et n'avait pas envie qu'elle se prive de cette discussion pour lui, au contraire.

"Je vous en prie", avait-il alors répondu à Nolorine avant d'assister à la suite de cette intéressante conversation où il découvrait moult choses jusqu'alors inconnues de lui. Il voyait sur des étagères bon nombre de bocaux semblant contenir chacune un petit trésor d'alchimie qu'il aurait été curieux de découvrir. Mais il laissa l'apothicaire leur présenter tout cela, il le faisait bien, pourquoi l'interrompre.

Pendant tout ce temps, Virink en avait presque oublié qu'ils devraient rejoindre le dispensaire dès que leur contact serait rentré. Quelque part, il espéra que cela ne soit pas pour bientôt, car il appréciait le moment présent et aimerait bien en profiter un peu plus.

*Sortant de la boutique pour de bon cette fois-ci, Nolorine, Virink à ses côtés, se dirige alors vers les quartiers chics dont Elaydren lui a parlé.*

* Nolorine revient vers l'esplanade de la tour du dragon, afin de trouver une aérodiligence. C'est alors qu'une voie l'interpelle :

" Ohé, dame Médani ... "

* Alors que Nolorine se retourne, elle reconnait un des gardes halfelin de tout à l'heure, qui vient en toute hâte vers elle. Il s'arrête toutefois à une distance respectueuse, et après un pseudo révérence, lache d'un ton essouflé :*

" L'héritier Roscoe d'Jorasco vient de rentrer. Il vous prie de le rejoindre dans ses quartiers. Si vous voulez bien me suivre. "

* Manifestement l'invitation comprend également Virink. *

*Nolorine s'arrête. Elle regarde son interlocuteur, puis la direction qu'elle voulait prendre. Poussant un léger soupir, elle revient sur ses pas.*

"Et bien Virink, allons-y... On dirait que nous devrons aller en ville un autre jour."

*Le groupe de 4 sors de l'enceinte Jorasco.

Nolorine ne montre pas de signes de nervosité ou d’inquiétude quand au fait d'aller risquer sa vie dans les profondeurs de Sharn. Elle parait guillerette et ne cesse de ne parler de choses et d'autres, sans vraiment espérer une réponse de la part d'Elaydren ou de Virink, et encore moins de celle de Sylus, toujours tellement détaché.

Cela ne change rien au fait qu'à l'intérieur, elle s'inquiète.*

"Elaydren, savez-vous où je pourrais envoyer un missive à ma famille? J'aimerai les informer de tout ceci, si cela vous convient."

* Elaydren répond d'un air gêné à Nolorine *

" Vous pouvez envoyer des messages à partir de n'importe qu'elle borne Sivis. Il y en a une près de chez moi. Toutefois, je vous demanderai de ne pas toucher mot de votre mission à quiconque. Ou au moins, de rester le plus vague possible. Nous avons déjà une organisation maléfique sur le dos, je préfèrerais donc que notre projet ne s'ébruite pas, dans l'intérêt de notre sécurité. "

"Très bien, je me chargerai de ceci près de chez vous alors."

Mul 25 d'Olarune

Le jour se lève sur la Cité des Tours, et pour une fois, il ne pleut pas. Quelques nuages épars sont rapidement dissipés par le soleil printanier, faisant planer sur les hauts quartiers, un air doux et agréable. Vers le milieu de la matinée, Mirka, Roscoe et Elvarath arrivent en vue de l'imposante tour Cannith. Le terme tour est clairement un euphémisme, car tout le secteur semble être dévolu à l'activité de cette richissime et puissante maison. Toutefois, la tour principale éclipse tous les autres monuments alentours, de par sa hauteur, et sa splendeur. Le reflet du soleil matinal fait croire que le revêtement de la tour est constitué de métal. Mais connaissant la richesse des Cannith, et les prouesses techniques dont ils sont capables, il ne s'agit peut être pas d'une illusion. La tour massive n'est pas la plus haute de Sharn, mais sa cime est particulièrement remarquable : elle est coiffée d'une immense tête de gorgone, dont les naseaux crachent en permanence une fumée verdâtre. D'étranges rayons d'énergie parcourent la hauteur de la tour, rehaussant l'impression de pouvoir écrasant qui s'en dégage. L'entrée de la tour est gardée par un titan forgelier (sorte de juggernaut doté de conscience). Celui-ci n'étant pas très causant, vous expliquez la raison de votre venue à un garde plus classique. Celui-ci demande à vérifier vos papiers d'identité. Roscoe fournit les siens, mais ni Elvarath, ni Mirka ne sont en mesure de faire de même. Finalement, le garde accepte de vous laisser rentrer à condition que vous laissiez toutes vos armes et armures à l'entrée.

Un bon quart d'heure plus tard, les trois comparses arrivent dans les appartements de dame Elaydren. Celle-ci les fait s'assoir autour d'une magnifique table ronde, recouverte d'argent. A ses côtés prennent place Sylus et Nolorine. Virink, le forgelier, préfère rester debout auprès d'Elaydren, malgré les demandes répétées de la dame.

Une fois tous les hôtes rassemblés, et les rafraîchissements servis par un serviteur invisible, Elaydren prend la parole.

" Je suis heureuse que vous ayez décidé de venir. La mission que je vous propose est périlleuse, et votre présence augmenterait de beaucoup les chances de succès.
Avant de rentrer dans les détails, je dois m'assurer que vous souhaitez travailler pour moi. Votre venue le prouve, mais je vais vous demander de me l'affirmer, les yeux dans les yeux."

* Elaydren se tourne alors ostensiblement vers Mirka et dit : *

" Dame Mirka, je suis satisfaite de voir que vos blessures sont à présent parfaitement cicatrisées. Puis-je compter sur vous pour cette mission ? "

* Puis elle se tourne vers le khalashtar et dit *

" Sieur Elvarath, je suis ravie de constater que vous avez changé d'avis. Puis-je savoir pourquoi ? Êtes-vous finalement intéressé par la récompense que je vous propose ? "

*Mirka salue les deux autre membre de sa petite équipe de la veille, d'un certain coté rassuré de trouver une compagnie familière, même si elle ne l'avouera jamais. Elle ne peut s’empêcher d'être à la fois émerveillé, et horrifier devant la tours de la famille noble. Opulente et arrogante, majestueuse et écrasante, splendide et contre nature sont les pensées qui tournes dans la tête de la férale.

La chasseuse gronde quand on parle de lui retirer ses armes et armures, mais elle finis par s’exécuter, laissant dagues, arc et sa chemise de maille se retrouvant juste avec soutiens gorge formé d'une longue bande de tissus un peu rêche qui entours son cous et son dos pour garder forme. Le reste de son torse et de ses bras sont nue, seul le pantalon de voyage apporte un brin de pudeur à la féral qui ne goute pas dutout à ces manières ...

Une fois à l’intérieur, ce n'est pas mieux elle éternue et souffle du nez pour chasser les multiples odeurs qui assaillent son odora sensible. le parfum, la richesse et ... les humains ... empestant presque à son sens, il lui faut un moment pour arriver à se faire à cette environnement. jusqu'au moment ou elle arrive dans la chambre de la noble, ou elle ne cache que trés peu sa désaprobation de tout ce luxe. Quand Elaydren se tourne vers elle, la douceur de sa voix la calme un instant, comme quand un dresseur se montre calme envers unebête sauvage pour l'apaiser.*

"Je n'ai pas encore accepté, mais on m'a dit de venir si je voulais reparler de ma récompense ... "

*Elle plusse un instant des yeux avant de se jeter à l'eau, le visage fermé et sombre camouflant une douleur profonde et sous jas-cente dans ses mots qui se dévoile à peine.*

"Mon village à été détruit, massacré et laissé comme un témoignage de la monstruosité des humains ... mon époux ... à été tuer de multiples coups et ma fille me fut arraché emporté par des humains que je désirer étriper de mes mains ...."

*Pendant sa tirage, la chasseuse tripote une mèche de cheveux qu'elle porte en pendentif, la petite relique prenant alors une toute autre dimension que le simple grigri tribal ...*

"J'ai juré au dernier souffle de mon mâle que je la retrouverais, et je les ais traqués jusqu'ici mais je manque d'information ..... Si vous pouvez me promettre, et je dit bien me promettre de pouvoir m'aider à la retrouver je vous aiderais ..."

*Le regarde de la férale se fait alors aigus, comme une prédatrice prête à bondir alors que sa voix laisse entendre un léger grondement menaçant.*

"Mais si vous me tromper ... votre belle tours ne vous protégera pas de la colère d'une mère ...."

L'ambiance légère qui régnait dans la pièce s'est évanouie au fur-et-à-mesure que Mirka racontait son histoire. Pas besoin d'être un grand psychologue pour noter que sa franchise a mis son hôte dans l'embarras. Lorsque la férale achève son récit par une menace à peine voilée, le visage d'Elaydren est blême. Celle-ci semble chercher du soutien auprès de Nolorine et Sylus, mais sans succès.
Après un long silence, elle se décide enfin à prendre la parole :

" Votre histoire et terrible. Je ne sais pas ce qui a pu vous faire penser que je pourrais vous aider dans votre chasse ... mais vous vous êtes trompée sur mon compte. Je compatis à votre douleur, mais ne comptez pas sur moi pour vous aider à assouvir votre vengeance.
Quant à vos menaces, je les prends très au sérieux ... et je ne vois pas comment je pourrais vous faire confiance à présent. Le mieux pour nous deux est que vous quittiez immédiatement cette demeurre. "

* L'aristocrate a prononcé la dernière phrase avec une autorité que l'on ne lui soupçonnerait pas au premier abord. Toujours en regardant Mirka, elle dit d'un ton plus doux : *

" Virink, serais-tu assez aimable pour reconduire madame Mirka ? "

Tout le monde a droit à un jet de psychologie

Psychologie +3

Kelmeth a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

1

[EDIT DM : l'ouverture se fait avec 1D10]

Jet d'ouverture, au cas où.

Kelmeth a effectué 1 lancé(s) d'un (D10.) :

2

Psychologie :

Kerawiel a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

9

*La chasseuse fronce un instant des sourcilles devant la réactions de la noble, intrigué de la voir réagir aussi vivement à de la franchise, brute certes, mais sans mensonge d'aucune sorte, cela lui échappa. Elle sentait cependant encore les paroles de la femme de la veille, sans compter qu'elle avait était franche avec la férale ce qui lui plaisait. Réfléchissant rapidement à cela elle voulus parler jusqu’à ce que le forgelier s'approche d'elle pour la saisir.

La réaction de la Férale est sans appel et elle essaye de se dégager de la prise de la créature de métal. Elle avait plusieurs fois éprouvé de la curiosité pour ces créatures artificiel, mais sois disant doté de sentiment. Un étrange paradoxe entre contre nature, et désire d'exister d'autant qu'elle réprouvait leur statut d'objet pour la plupart des gens. Cependant, la réaction claire du forgelier ne plus clairement pas à la chasseuse*

"Dites à votre serviteur que je sais marcher ! Si vraiment vous voulez que je parte je ne m'imposerais pas même si je ne comprend pas pourquoi vous n'aimez pas qu'on réclame de ne pas être trahis."