Section commune.

*du haut du clocher, Arthur examine les abords de l'édifice qui semble vide.
au bas de la colline où se trouve l'église l'hôtel du prieuré est encore plongé dans le noir.
le regard du détective glisse sur la bâtisse et accroche une ombre anormale perchée sur son toit.

en y regardant mieux, le doute n'est plus permis : c'est le moine qui est accroupie sur le toit de l'hôtel et qui fixe...le clocher !
il lève la main et fait un petit salue vers l'Église.
un courant d'air plus frais souffle soudain sur le visage d'Arthur apportant avec lui la voie susurrante du moine.*

-"la nuit reviendra, mortel, et je reviendrais avec elle..."

*Après mon tour de garde je réveille le suivant et j'essaye de dormir dans un coin de la pièce. je ne dis rien aux autres sur le moine ne voulant pas alourdir encore l'ambiance générale.*

*Al voit le jour se lever avec soulagement.
le ciel est dégagé et une belle journée semble se préparer.
il descend réveiller tous le monde et le prêtre attend de vous avoir tous auprès de lui pour ouvrir la grande porte de l'église.
la porte à peine entrouverte, une vieille femme s'y précipite avec un large sourire.*

-"bonjouuur mon père !!!"

*surpris par cette soudaine apparition, le pretre se met à crier de frayeur suivi par Al, tout aussi surpris.
la vieille dame pouffe de rire mais s'arrête presque aussitôt en voyant vos mines blêmes.*

-"ah ben...on dirait que vous avez vu un fantôme tous...remettez-vous, ce n'est que moi, la Guénaêlle."

*le curé se tient la poitrine et fusille son ouaille du regard.*

-"Guénaêlle par tous les saints ne faites plus jamais cela."

*la pauvre femme prend un air tout penaud et s'excuse platement d'avoir causé autant de frayeur bien malgré elle.
elle vient pour confesse et le prêtre grimace, se rappelant soudain toutes ses obligations de la journée à venir.
passant une main dans sa rarissime chevelure, il entraîne un peu le petit groupe à l'écart et murmure pour n'être entendu que d'eux.*

-"je ne puis partir de l'église j'en suis navré mais comprenez que j'ai des obligations ici.
je tacherais de vous rejoindre dans l'après-midi, je ne pourrais pas avant car il y a la messe à faire et j'ai des enterrements également..."

*Al hoche la tête, comprenant bien et se disant que de toute manière, le vieil homme les auraient plus retardé qu'autre chose.
il le salue et se dirige vers le bas de la colline en inspectant le lieu où les corps d'Elizabeth et du moine sont tombés durant la nuit.*

-"rien...pas même une trace de sang."

*il se redresse et regarde si l'un de ses compagnons va vérifier le côté de l'église où Blandine a été massacré...*

*Voyant Al concentrer son attention sur le sol où nous avons lutté contre les créatures, je tilt sur le tragique destin de Blandine et commence à faire le tour doucement, effrayé par ce que je pourrai voir.*

*aussi étrange que cela puisse-être, il n'y a rien non plus autour de l'église.
pas une trace de sang, aucune trace...comme si toute l'horreur de la nuit passée n'avait été qu'un terrible cauchemar...*

*J'entraîne le curé à l'écart de la femme.*

-"Merci, pour tout mon père... Si cela ne vous dérange pas trop nous voudrions dormir la nuit prochaine dans votre église. Vu les personnes qui sont après nous je pense que c'est notre seul abri pour espérer voir le jour se levé."

*le prêtre hoche la tête et répond en chuchotant.*

-"oui bien entendu mon fils, il n'y a aucun souci...vous devriez d'ailleurs passé me voir au presbytère, je vous fournirais un double de la clé qui ouvre la sacristie.
ainsi vous pourrez y entrer même sans passer par moi...au cas où, pour une raison ou pour une autre, je ne serais pas disponible..."

-"Je n'osais pas vous le demander. merci."

*Je le suis pour récupérer les clefs en le remerciant une nouvelle fois.
Puis, je reviens devant l'église et appel une voiture.*

-"Pour l'hôtel du Prieuré s'il vous plaît."

*je tiens la porte aux autres.*

*Je laisse monter les dames d'abord puis les suis en remerciant Arthur.
Je ne sais pas encore ce que va nous préparer cette journée mais je suis impatient de quitter ce lieu.*

*je souris de la galanterie*

oo j'ai hâte d'avoir le nez dans les livres pour oublier ces mlomments horribles oo

*en bas de la colline, à environ une trentaine de mètres, le devant de l'hôtel du Prieuré est vide de fiacre.
le prêtre vous sourit d'un air indulgent.*

-"il est de bonne heure pour trouver un fiacre, j'en ai bien peur..."

*Al invite alors tous le monde à descendre la colline afin de se rendre à l'hôtel.
l'hôtelier est surpris de vous voir arriver avec vos mines visiblement inquiétantes.
il vous demande d'un air un peu angoissé.*

-"quelque chose ne va pas messieurs, dames ?"

*levant sa main en signe d'apaisement pour l'hôtelier, Al se met à mentir comme un arracheur de dents.*

-"non, non, tout va bien mais la soirée fut...euh...un peu mouvementée.
pourriez-vous nous servir à tous un copieux petit-déjeuner s'il vous plais ?"

*l'hôtelier acquiesce et vous laisse tous entrer dans la salle à manger, vide vu l'heure matinale.
Al se laisse littéralement dégouliner dans le fauteuil et soupire,l'air las.
après avoir vérifier que l'hôtelier ne vous entend pas, il s'explique.*

-"pardonnez-moi ce mensonge éhonté mais mieux vaut ne rien dire pour le moment.
j'aurais trop peur que ces choses puissent s'attaquer à ceux qui savent comme elles l'ont fait pour nous...*

*Ces mots résonnent en moi un instant. J'avais aussi prévu de mentir au Lord mais pas pour la même raison, ce qui m'amène à penser qu'il vaut vraiment mieux éviter de l'impliquer dans cette histoire. Peut être devrais-je éviter de le revoir...*

°°Esperons que ça ne s'éternise pas............Imbécile! Pense d'abord à un moyen de régler cette affaire avant de t'inquiéter du temps que ça va prendre! Tu as des vies à sauver.°°

*J'essaie de reprendre un air à peu près rassurant et me tourne vers Alice.*

"-Est ce que ça va, Alice?"

-"Je reviens."

*je monte dans ma chambre pour faire un brin de toilette, me changer et prendre des minutions.
Une fois cela fait je rejoins les autres pour prendre un petit déjeuner copieux.*

-"Pour revenir à ce que bous disiez : vu le caractère fantastique de nos rencontres nocturnes, nous ne pouvons en parler à personne.
D'autre part, la police doit se poser des questions concernant la disparition de corps dans sa morgue... Cette affaire finira un moment ou un autre à attirer l'attention des gens.
Il ne faudrait pas qu'elle nous retombe dessus..."

*la question du jeune homme la sort de ses rêves (rempli de livres bien sur)*

-* euh.. oui oui et vous?*

oo c'est cette réplique... fais attention quand les gens parlent t'es décalée !! oo

*L'hôtelier amène le petit-déjeuner et vous laisse en paix afin que vous puissiez discuter tranquillement.
Al se jette sur le café et les tartines, affamé tandis que Mina, sa tante, restée bien silencieuse jusqu'à maintenant parle.*

-"je crois qu'il ne faut surtout pas se séparer.
d'après ce que j'ai pu entendre cette nuit, ces créatures semblent pouvoir compter sur des personnes bien vivantes pour les aider ou, du moins, les informer.

ce docteur Moriarty par exemple...si ce...ce moine vient à lui demander de l'aide, il pourra lui en fournir pour se protéger de la loi.
après tout, il est impliqué dans une sombre affaire et il fera, sans aucun doute, tout son possible pour effacer toutes traces de ses méfaits.

j'ai peur que la première chose qu'ils essaient de faire soit de nous séparer les uns des autres afin de mieux nous...nous..."

*Mina ne continue pas, bien consciente que tous le monde a compris de quoi elle parlait.*

-"vous voyez ce que je veux dire.
qu'en pensez-vous ?
après le petit-déjeuner, je vais louer une chambre afin que nous puissions, chacun notre tour nous nettoyé un peu."

*elle lance un regard lourd de reproche à Arthur, qui est partit se nettoyer sans même proposé aux autres de leur prêter sa salle de bain...*

*Je n'osai pas faire part de mon envie de me laver un peu, de peur que cela passe pour des futilités au vue de la situation et je suis donc discrètement soulagé lorsque Mina nous fait cette proposition.*

"-Avec grand plaisir, voilà qui est fort généreux. Et je suis d'accord sur le fait que nous ne devrions pas nous séparer. Au vu des capacités surhumaines de ces créatures, l'union fera notre force."

*J'adresse un sourire à Alice, espérant qu'il pardonnera le blanc que j'ai laissé lorsqu'elle m'a retourné ma question.*

*Ne relevant pas le regard accusateur de Mina.*

-"Et bien disons que nous nous retrouvons ici même dans une demi heure.
Ça vous va?"

*Je remonte dans ma chambre et j'écris une lettre à madame Hallett lui refaisant mes excuse pour n'être pas venu à sa soirée et lui disant que j'étais de nouveau à Dinard. Je serai ravi de revoir si c'était possible pour continuer notre discutions. Que je suis joignable à l'hôtel du Prieuré et je fini par les phrases de politesse qui vont bien.
Je redescend et demande à l'hôtelier s'il peut faire porter ce plis à la demeure de madame Hallett, je laisse un bon pourboire avec.
Je retourne ensuite à notre table pour attendre les autres.*

°°Le pire qui pourrai nous arriver c'est d'être bloqué loin de l'église pour la nuit. Il faut que je me renseigne sur les horaires des navettes. Ça serai trop bête de se faire avoir comme ça.°°

oo l'union fera notre force... si il savais que je lisais cette phrase partout il l'aurait surement pas dites... oo

-*Mina vous êtes un amour, c'est une idée merveilleuse, l'eau chaude nous fera le plus grand bien*

*je souris à Mina et je regarde Alexandre comme si j'avais loupé quelque chose...*

oo je lui ai dis quoi déjà.. bon c'est pas grave, la prochaine fois qu'il parle je noterais chaque mot!... ouais... on y croit Alice! oo

*après le petit-déjeuner et le bain, tous le monde se retrouve dans le salon de l'hôtel.
Al ayant prévenu l'hôtelier, un fiacre vous attend et vous emmène jusqu'à l'embarcadère.
le bateau est là et lorsque vous montez à bord, il n'y a que trois personnes :

un homme d'une trentaine d'années vêtue comme un marin.
il possède une barbe blonde et des cheveux assortis coupés courts ainsi qu'un regard bleu clair froid comme une mer polaire.
il vous dévisage sans retenu à votre arrivée et insiste sans vergogne sur les formes des dames.

un homme d'une cinquantaine d'années bâti comme un colosse et vêtu comme un homme du peuple.
ses cheveux longs jusqu'aux épaules ont une teinte de brun foncé presque noir piqueté de blanc.
il possède une belle moustache touffue poivre et sel relevée aux extrémités selon la mode du moment.
il vous sourit amicalement en vous voyant arriver et fait même un petit signe de tête.

le dernier passager est un...moine.
il est assis au fond de la cabine du navire, la tête baissée et le capuchon cachant ses traits.
la bure qu'il porte est de couleur brune comme celle du monstre que vous avez affronter la nuit dernière, mais elle est propre et en bon état.
les mains du moine sont cachées, elles aussi, par les longues manches de sa tenue et il ne relève pas la tête à votre entrée.
peut-être dort-il ?

à peine êtes-vous monter à bord que le navire quitte le quai pour sa petite traversée d'une demi-heure.
l'air est frais mais le soleil brille et les cris des mouettes accompagnent votre voyage...*

*J'aide les dames à monter à bord.
Je m'assois sur un banc au soleil. je ne peux m'empêcher de surveiller le moine du coin de l'œil.*

°°Je deviens paranoïaque mais coïncidence est bizarre.°°

*M'adressant aux autres et à voix basse.*

-"Nous pouvons demander notre chemin à ce moine?"

-"Bonne idée, je m'en charge."

*Je vais m'assoir à côté du moine calmement et je pose doucement ma main sur son épaule pour voir si il dors.*

-"Pardonnez le dérangement l'ami. Puis-je attirer votre attention un court instant?"

*le moine relève la tête, surpris.
il a un visage jeune, peut-être une trentaine d'années passée, des yeux marrons et un sourire amical.*

-"bonjour mon fils, que puis-je faire pour vous aidez ?"

-"Mes amis et moi cherchons à nous rendre à la maison des petites soeurs des pauvres et je me suis permis de penser que vous sauriez peut être nous indiquer sa direction une fois à quai, si cela ne vous dérange pas. Savez vous où elle se trouve?"

*Je lui adresse aussi un sourire amical.*

*le moine hoche la tête.*

-"oui, bien sûr.
la maison des petites soeurs des pauvres se trouve à Saint-Servan.
je passe devant pour me rendre chez mes parents, si vous le désirez je peux vous y accompagner."

*alors que le moine et Alexandre parle, le marin se lève de sa place en tanguant un peu.
il passe près d'Arthur et sans crier gare, se tourne vers lui en lui décochant un coup de pied dans le ventre.
le choc est aussi brutal qu'inattendu et le détective percute violemment la rembarde du bateau.

loin de s'arrêter, le marin se jette sur lui pour le soulever dans le but flagrant de le passer par dessus bord.
Al est tellement surpris qu'il ne réagit que quelques secondes plus tard en se levant d'un bond.
c'est alors que l'homme de 50 ans se lève à son tour et fonce sur Al pour faire la même chose que le marin.
le policier anglais étant debout , il est déséquilibré par cette charge et est propulsé par dessus bord.
le moine pousse un cri de surprise et d'effroi face à un tel déchaînement de violence...*

*L'action soudaine des deux hommes coupe ma conversation avec le moine et lorsqu'Al tombe à l'eau, j'agit avec sérieux et sans retenue. Je ne permettrai pas de voir succomber une autre personne.

Je laisse Arthur aux prises avec le premier marin et me précipite sur l'homme qui a jeter Al en sachant que l'effort fournit par sa charge sur ce dernier me permettra d'arriver jusqu'à lui et d'agir sur un pied d'égalité.

J'essaie de lui porter un coup assez ample pour donner une certaine force vers son oreille, sachant qu'il y a des chances qu'il me bloque plus facilement ainsi, mais ce n'est qu'une feinte pour lui envoyer mon pied dans les parties intimes. L'un ou l'autre devrait passer, peut être les deux. Si un des deux passe, la douleur causée devrait me permettre de le neutraliser en lui cassant le nez avec mon coude.*