Section commune.

*le prêtre acquiesce et tourne son visage blême vers Arthur...*

*Je range une nouvelle fois mon arme. Voyant tous ces yeux qui le fixe.*

°°Comme si je combattait ce genre de créature chaque jour que dieu fait!°°

*Je m'assoie sur un banc et fais le point. Rapidement mes réflexe de mon ancien métier reprennent le dessus en ces temps de crise.*

-"Il faudrait que l'un d'entre vous ayant en haut du clocher pour voir s'il y a des mouvements de ces créatures autour de l'église.
Tu as raison Al, il semblerai que nous soyons en sécurité ici.
Mon père il y a t'il d'autres entrées que cette porte? Si c'est le cas il faudrait vérifier qu'elles soient bien fermées."

*Al hoche la tête mais attend de voir si Alexandre ou Arthur bouge pour aller voir le clocher.
le prêtre, toujours tremblant bredouille à la question d'Arthur.*

-"ou..oui il y a deux entrées latérales et une autre derrière qui donne directement dans le jardin du presbytère."

*le pauvre curé regarde tous le monde d'un air paniqué à l'idée qu'on puisse lui demander d'aller vérifier lui-même les entrées de l'église.
dehors, les grognements du moine semblent se déplacer autour de l'édifice religieux comme s'il cherchait une manière d'entrer...*

-"Bien occupons d'abord de toutes les sorties, il n'y a pas une seconde à perdre. Je crains mon père de devoir vous réemprunter vos clés."

*Je regarde Al pour lui faire comprendre que le clocher attendra et qu'il faut bouger rapidement. Je me dirige aussi vite que possible vers une des entrées latérales puis vérifie si elle est fermée et selon le cas j'utilise la clé pour fermer et essaie de consolider le blocage en calant une chaise ou n'importe quoi qui puisse faire l'affaire. Je passe ensuite aux portes suivantes selon la progression de ceux qui m'ont imité.*

-"Mes demoiselles, pourriez-vous vous occuper de monsieur le curé s'il vous plaît?"

*Je vais aider Delphino à barricader les portes.*

*tandis que vous partez vérifier toutes les entrées, le curé sursaute et chuchote eux jeunes femmes.*

-"vous avez entendu ?
on dirait que..."

*le prêtre ne finit pas sa phrase...vous entendez un chuchotement féminin derrière la porte.
rien à voir avec la voix d'Elizabeth.
c'est une voix qui s'exprime en anglais.*

-"Blandine, ma chérie...ne reste pas loin de moi, viens me rejoindre."

*Blandine blêmit avant de regarder fixement la porte latérale à sa droite où aucun des hommes n'a été pour le moment.
la voix est suppliante, semble malheureuse et soudain avant même que le prêtre ou Alice puisse réagir, la jeune femme se lève d'un bond et court à la porte.
le prêtre pousse un hurlement de peur tandis que Blandine ouvre la porte.

derrière, une femme mince et pâle apparaît.
elle s'est légèrement reculée et tend les bras à Blandine.
la jeune anglaise balbutie dans un sanglot.*

-"maman..."

*Voir la jeune fille une seconde fois en danger déclenche une alarme dans ma tête. J'abandonne ce que je faisais et cours refermer la porte si blandine ne l'a pas encore franchie et je m'empresse de la barricader.

HRP : Si elle l'avais franchie, je sors la récupérer (je la soulève)

* n'ayant pas eu le temps de réagir je m'immobilise de stupeur *

-"mais Blandine..."

*Alexandre fonce vers la porte ouverte tandis que Blandine se blottit comme une petite fille dans les bras de sa mère.
il sort et saisit la jeune femme par la taille pour la tirer en arrière.
la force monumentale qui s'oppose à lui alors est surprenante...
cette femme si frêle retient dans un étau surpuissant la jeune femme qui ne cherche même pas à se débattre.

le visage de Blandine est inondé de larmes mais s'est éclairé d'une expression de soulagement, de bonheur et d'amour infini.
oui pas de doute possible, cette femme, créature à la force herculéenne, est sa mère ou exerce sur la jeune femme un charme, un envoûtement d'une puissance certaine.

les doigts de la créature se sont crispés sur les vêtements de Blandine tandis qu'Alexandre redouble de force pour lui arracher la jeune inconsciente.
un grognement sonore se fait entendre à quelques mètres de là.
le moine vient de surgir de derrière l'Église et se met à courir en voyant Alexandre dehors.

Al arrive à ce moment-là pour ceinturer Alexandre et lui apporter sa force.
il est penché et sa tête se tourne vers l'extérieur de l'église où il voit le moine arriver.
terrifié il tire de toutes ses forces et hurle d'une voix aiguë.*

-"AAArrrtthhhuuur vient nous aider viiiiite !!"

*les yeux du jeune anglais s'écarquillent tellement qu'on pourrait croire qu'ils vont lui sortir de la tête.
il se contracte comme jamais tandis que la silhouette du moine s'approche rapidement.
la voix morte d'Elizabeth surgit sur l'autre côté de l'église.
heureusement, la balle qu'elle a reçu semble l'avoir ralentie et ses pas sont plus lents.*

-"AAAllll..."

*Al ravale un sanglot de frayeur et continue de tirer en priant comme un fou pour qu'Arthur arrive vite...*

*Je cours vers la porte, je saisis la taille de Al du bras gauche et tire sur le moine de l'autre main. Je cris à Al :*

-"S'il arrive jusqu'à nous tu devras la lâcher! Sinon on y passera tous les trois!"

°°On n'y arrivera pas!°°

*vous tirez comme des fous tandis que le moine arrive.
Arthur tire sur lui et réussit à le faire trébucher.
le voyant arriver sur lui, Al crie à Alexandre de lâcher Blandine.
il attend désespérément le dernier moment pour lâcher sa prise, refusant de laisser Alexandre et la jeune femme aux mains de ces monstres.

Al crie à Arthur de tirer sur la femme qui tient Blandine mais sa demande vient trop tard.
elle gronde de colère quand Arthur tire sur le moine et ouvre grande sa bouche remplit de dents acérées comme celles d'un fauve.
elle mord alors sauvagement sa fille au cou et lui arrache un énorme morceau de chair.

le sang se met à gicler à bout bouillon et Blandine hurle de douleur.
comme si elle sortait de sa torpeur, elle semble se rendre compte de ce qui se passe et se met à crier de frayeur tout en vous suppliant de l'aider.
sa mère a lâché le morceau de chair et s'apprête à recommencer tandis que le moine n'est plus qu'un un mètre à peine de vous...*

*Conscient de la situation mais désemparé par le sort de Blandine, c'est à contre coeur que je lâche la jeune fille. Voyant le moine sur le point de nous atteindre et suite à l'appel d'Al, je sais que je n'ai plus le choix et qu'il faut sauver nos vies. Je me sers de la force qu'on utiliser les deux hommes pour me tirer pour faire rapidement volt face et les précipiter dans l'église en refermant la porte le plus vite possible. Je me plaque contre la porte et utilise toute ma force pour empêcher une tentative d'ouverture et crie à Al et Arthur:*

-"Amenez quelque chose pour barricader vite!"

*L'image de Blandine maculée de sang et hurlant à l'aide ne m'a pas quitté une seconde et me hantera sûrement très longtemps...Je ne peux empêcher mes larmes de couler.*

*à peine la porte refermée, vous entendez le bruit sourd que font les poings du moine contre le bois.
ce bruit est aussitôt suivit d'un cri de douleur mêlé de rage et d'une odeur de chair brûlé.
Al secoue la tête.*

-"il ne peut pas entrer dans l'église, regardez cela fait deux fois qu'il hurle lorsqu'il touche la porte.
cet endroit lui est totalement interdit et..."

*les hurlements de Blandine font taire Al qui blêmit.
le moine, certainement frustré d'avoir raté ses adversaires, s'en prend à la jeune femme et des bruits horribles de succions mêlés à des craquements d'os sont douloureusement clairs à vos oreilles tandis qu'elle hurle sa souffrance.
Al se met à pleurer mais reste vigilant, près à retenir Alice si l'envie lui prenait de faire quelque chose pour sauver la pauvre condamnée.

les cris finissent par s'estomper remplacés par des bruits de mastications.
le prêtre, qui imagine très bien ce qui se passe de l'autre côté de la porte n'a que le temps de se baisser pour vomir.
ses haut-le-coeur se mêlant aux sanglots qui ébranle toute sa silhouette.
enfin, après un temps qui semble durer indéfiniment, les bruits cessent.
vous entendez la voix du moine qui susurre près de la porte.*

-"votre tour viendra, rassurez-vous !"

*des pas s'éloignent, semblant prouver que le moine et ses sbires partent.
un silence assourdissant fait place alors aux bruits qui se sont déchaînés durant la dernière heure.
le prêtre vacille et s'écroule sur un banc, les yeux rougis par les larmes et le visage pâle, hébété par ce qu'il vient de vivre.
Al frissonne tout en séchant tant bien que mal ses larmes.
il se tourne vers les autres et dit d'une voix encore mal assurée.*

-"je...je crois que nos heures sont comptées si nous n'arrivons pas à vaincre cette créature de l'enfer.
il ne peut pas entrer dans l'église...c'est déjà une bonne chose et nous savons que cet endroit peut nous servir de refuge sûr au cas où.
mais maintenant...que pouvons-nous faire ?
quelqu'un a une idée pour vaincre ce monstre ?"

oo ces choses là ne peuvent exister oo

*des larmes d'impuissance et de haine coulent sur mes joues tandis que je regarde à droite à gauche ce que je pourrais utiliser pour massacrer ces immondes choses... qu'ont-elles fait à ma protégée?! MONSTRES!! MONSTRES!!*

-"monstres..."

°°Elle était déjà perdue en arrivant sur la plage. C'est bizarre ces gens qui sentent que leur mort est toute proche...°°

*Presque comme un automate il reprend sa tournée des accès de l'église.*

-"Nous ne pouvons pas sortir avant que le jour ce lève. je vais tomber à cour de munition et il faut que je fasse un saut à l'hôtel pour faire le plein.
Le problème se reposera demain soir, en attendant donner moi un coup de main."

*Je recharge une nouvelle fois mon arme.*

°°Ils sont fous s'ils pensent pouvoir tuer cette créature. J'ai vider plus d'une dizaine de balles dans la tête d'une de ces créature et elle s'est relevée. Alors pour le moine...°°

*Al aide Arthur à vérifier les entrées de l'église avec minutie.
une fois cela fait, chacun peut se reposer un peu.
le pauvre curé en a profité pour nettoyer ses salissures et pour discrètement entamé un peu le vin de messe.
requinqué par l'alcool, il revient dans dans la grande salle et invite tous le monde à venir dans la sacristie.
l'endroit est plus petit et donne un sentiment plus sécurisant que l'imposante salle centrale du bâtiment.

après un moment d'hésitation, le prêtre pousse un petit soupir et se décide à prendre une bouteille de vin de messe non encore sacralisé afin d'en servir un verre à tous le monde.*

-"tenez buvez ceci, cela vous fera le plus grand bien à tous."

*Al remercie le prêtre et avale son verre cul sec avant de le reposer.
le prêtre, qui se remet très doucement de l'horreur du surnaturel qui s'est offert à ses yeux commence à réfléchir visiblement suivi de Al.
le silence s'installe à nouveau mais il est un peu moins pesant qu'il ne fut...*

*Je refuse poliment le verre de vin, expliquant que je ne bois pas d'alcool avant d'entamer la discussion pour briser le silence froid et profiter de l'occasion d'éclaircir un peu toute cette histoire. Mon regard ce dirige vers Arthur*

-"Nous n'avons pas encore eu l'occasion de nous présenter. Les évènement se sont enchainés terriblement vite...Je m'appelle Alexandre Delfino. Je suis ici en voyage pour affaires et c'est à mon hôtel que je me rendais lorsque j'ai entendu vos cris et que je ne décide d'aller voir ce qu'il se passait. Je voulais seulement être utile..."

*Mon regard se pose au sol une seconde avant que je ne reprenne*

-"D'où viennent ces créatures?"

*je bois le verre de vin offert par le curé à petites gorgées. je prend quelques secondes pour réfléchir à ma réponse.*

-"Je me nomme Arthur, détective privé. Pour répondre à votre question et bien d'après ce que j'ai vu il semblerai que ce soit l'œuvre d'un médecin fou. Il semblerai qu'il ai trouvé le moyen de ramener des cadavres à la vie.
Elles se nourrissent d'humains vivants mais semblent ne sortir que la nuit. Toute cette histoire a un rapport avec l'Angleterre, Al aura plus de précision là dessus.
Pour ma part, je suis venu à Dinard pour retrouver une jeune fille disparue mais quand je l'ai retrouvé elle était déjà tombée dans les griffes de ce docteur.
Elles sont très dures à tuer, je dois même vous avouer que je ne suis pas sûr d'avoir réussi une seule fois pour le moment. Le fait de leur tirer dans la tête les ralentis quelques temps, quoi que ça ne semble pas trop marcher avec ce moine!
Je voudrai bien savoir d'où il sort celui là."

*Al grimace.*

-"il sort de Londres, mon ami.
lorsque j'ai commencé, avec Brian, à enquêter sur le docteur Moriarty, nous avons apprit qu'un moine avait été vu dans les parages.
après m'être renseigné, j'ai pu constaté que le seul monastère des environs était un établissement à l'abandon depuis plusieurs années.
nous nous y sommes rendu avec Brian afin de vérifier qu'il n'y avait vraiment plus personne à l'intérieur et...nous sommes tombés sur ce moine.

il s'est enfuit en nous voyant et malgré nos efforts, nous n'avons pas pu le rattraper.
voilà tout ce que j'en sais."

*le prêtre sort de sa réflexion et vous regarde, tour à tour.*

-"je crois que le mieux à faire serait d'aller à Saint-Malo à la maison des petites soeurs des pauvres.
elles possèdent certainement une bibliothèque où nous pourrions nous documenter sur ces monstres...du moins, je l'espère.
d'après vos dire, ces créatures infernales ne sortent que de nuit donc nous devrions être en sécurité la journée."

*Al approuve l'idée du curé et regarde les autres pour voir ce qu'ils en pensent.
il s'est rapproché d'Alice afin de la consoler de son mieux.
la pauvre jeune femme a subit, comme eux, un sacré choc avec la perte de Blandine...*

-"Cela me parait peu probable que nous trouvions des informations sur ces créatures dans un vieux livre mais on ne sait jamais...
De toute façon nous n'avons pas grand chose à faire d'autre à moins d'une rencontre avec ce fameux docteur.
J'ai un moyen de rencontrer cet homme. Il suffit que je me remette en contact avoir une dame de la société de Dinard.
J'essayerai de réglé ça demain matin.
De plus, je connais quelqu'un à la maison des petites sœurs des pauvres."

-"Une dame de la société de Dinard? Nous devons en rencontrer une nous aussi...Oh non Lord Hampton!! Il doit être inquiet à mon sujet...qu'est ce que je vais pouvoir lui dire..."

*Je reste un instant plonger dans mes réflexions, comme si j'étais quelque peu revenu vers la réalité, puis reprend.*

-"J'aimerai ne pas mêler Lord Hampton à cette histoire mais il faut que j'aille le voir, ne serait ce que pour rassurer et m'excuser d'avoir quitter la calèche si subitement."

oo quelle histoire... oo

*j'écoute la conversation en silence sans vraiment tout comprendre jusqu'à ce que le prêtre prononce le mot "bibliothèque"... je revis*

oo ah il a parlé de ma Maison!! oo

-"je peux vous être utile pour n'importe quelle recherche en bibliothèque quelque soit sa taille!".

*vu son air, c'est la peine d'essayer de lui dire non, elle vient.

*je le tourne vers le jeune homme*:

-*Salut moi c'est Alice.*

*Al hoche la tête.*

-"au lever du jour, nous pourrons nous rendre à Saint-Malo pour voir ce que peut apporter une recherche en bibliothèque.
je suis moins pessimiste que vous, Arthur.
les édifices religieux peuvent garder quelquefois de vieux ouvrages fort utiles sur les légendes et Alice semble s'y connaître dans les recherches de ce genre.

ensuite, nous pourrons reprendre contact avec madame Hallett, oui.
je ne suis pas très enclin à voir notre petit groupe se séparer je dois avouer.
la division dans notre situation actuelle me semble être dangereuse.
enfin, je le pense en tout cas."

*le silence et les tensions de la nuit commencent à se faire sentir et la fatigue s'abat sur vos épaules comme une chape de pierre.
Al propose de faire un tour de garde afin que chacun puisse prendre quelques heures de repos avant le lever du jour qui se situe à moins de trois heures de là...

-"Dame Hallett. C'est elle que nous devons rencontrer avec Lord Hampton, il doit donc y avoir une bonne probabilité pour que je le croise si je reste avec vous. Alors c'est décidé. De toute manière je ne comptai pas laisser ces créatures impunies pour ce qu'elles ont fait...comptez sur moi."

*J'essaie de me reposer un maximum en attendant le lever du soleil mais difficile de fermer l'oeil.*

-"je prend le premier tour de garde.
Il faut que je passes à mon hôtel avant d'aller à Saint Malo mais c'est pratiquement sur notre route."

*Je reste debout et fait des tours dans l'église. J'en profite pour monter en haut du clocher pour jeter un coup d'oeil sur les alentours.*