SC1 : le trésor du maître des lieux : seconde arrivée

L'Aastrologue avait ouvert de grands yeux, cela faisait un moment qu'il n'avait pas été autan surpris ! Lui qui avait cherché du coté de la magie, des arcanes et du pouvoir Mulhorandi, il n'avait pas imaginé un jeu de société. Il riait intérieurement. Bon joueur il déclara :

-Et bien oui ! Jouons

Puis prenant les dés il commença à les lancer, son visage s'était éclairé et on pouvait sentir son âme d'enfant renaître.

Tandis que la partie se déroulait, un chat vint se poser sur les genoux de la magicienne. Un chat siamois typé Thay ou pas trop loin, élancé et élégant, il s'était mis à ronronner, décidant que ce serait là qu'il ferait sa sieste. Restait à espérer pour lui que la partie serait assez longue.





HRP
On va peut-être pas lancer une partie en ligne !
Par contre on peut par exemple chacun les lancer de son coté, et compter en combien de jets on arrive à 64. Qu'en dis tu ?

L'observation de Tal fût très simple pour ne pas dire évidente. L'impétueuse jeune femme s'appelait Wanou-Wyzilène-Belle-de-Feu, surnommée Wani par son père : l'Aastrologue en personne. C'est d'ailleurs pour cela que le village s'appelait ainsi, ce dernier avait voulu rendre un hommage à sa progéniture.

Elle était insolente, capricieuse, pourrie gâtée, bref insupportable et au final malheureuse. Disons qu'elle en faisait bien profiter son entourage !

Il n'était pas évident de déterminer si le père avait laissé faire volontairement, s'il s'était fait manger peu à peu par manque d'autorité paternel, ou s'il était tout simplement gaga de sa fille sans se rendre compte qu'elle n'était plus un petit enfant.

Wani se fit servir un bon repas qu'elle mangea salement tout en se plaignant du gout, de la température et du choix des ingrédients. Elle se plaignit aussi que le groupe d'aventuriers que son père avait recruté était une bande de minables, inaptes au combat et de plus très désagréables. Le père écoutait en essayant de poser quelques mots apaisants.

Quand le flot de paroles de la jeune femme se tarit, le père se tourna vers Tal et la présenta :

-Wani, ma chérie, voici Mademoiselle Tal, une étudiante qui va rester un peu avec nous au chateau. Elle va aussi prendre part à l'expédition dés que nos courageux explorateurs reviendrons.

Puis se tournant vers la magicienne il présenta sa fille en retour :

-Mademoiselle Tal, voici Wanou-Wyzilène, ma fille, mon soleil, ma petite pu-puce d'amour !

La Belle-de-Feu sembla d'un coup découvrir la Mulhorande, elle fronça les sourcils et la dévisagea sans aucune courtoisie. Des éclairs de défiances pulsaient du fond de ses yeux, bombardant la magicienne avec une extrême violence. Puis se levant d'un coup trop sec pour être calme, elle alla gracieusement enlacer son père dans un geste protecteur et lui posa un doux baiser sur le front :

-Aller, je vais me coucher moi, bonne nuit mon petit papa chéri

Cette femme était belle, très belle, malgré son insolence elle dégageait quelque chose de terriblement attirant, de magnifique et de violent à la fois. Une sorte de beauté sauvage qui aurait été juste contenu dans ce qu'il faut de grâce. Manipulait elle son père ? Jouait t'elle une comédie ? Ou n'avait elle pas envie de grandir ? Le pouvait elle ? S'était elle enfermée dans cette carapace de l'enfance pour se protéger de quelque chose ?

Beaucoup de questions, beaucoup de mystères ...



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