SC1 : le trésor du maître des lieux : l'arrivée

D'en haut la vue était magnifique, on voyait toute une vallée de pierres qui peu à peu se perdait en verdure et en forêt, le ciel était dégagé, il faisait beau, un vent frais soufflait vigoureusement. La richesse des reliefs des montagne du Thesk offraient un paysage splendide, enfin pour qui est sensible à ce genre de chose. Sur la droite on pouvait voir le sentier continuer vers le site où de nombreux mineurs s’affairaient. La pente était plus douce et le chemin balisé avait connu déjà des milliers de pas lourds qui l'avaient peu à peu rendu parfaitement praticable. Et sur la gauche, il y avait bien sûr le fameux Aasteroïde ! Depuis le temps qu'on en parlait, il était enfin visible et donnait matière et réalité à tout ce qu'on avait entendu à son sujet.

Un immense caillou d'environs 300m de long sur 150m de haut, légèrement ovoïde et enfoncé pour moitié dans le sol, laissant derrière lui une longue traînée dans la roche béante. L’atterrissage avait du être impressionnant. Les rayons du soleil renvoyaient des reflets de mille couleurs, c'était magnifique, splendide, magique ! Du haut de la crête il était impossible de déterminer la matière dont il était fait, mais de toute évidence ce n'était pas quelque chose de commun, voir de connu.

Un long silence s'installa, la plénitude du lieu imposait un moment de calme et d'éternité, comme si le temps était suspendu.

Cheveux au vent, la tête légèrement relevée pour prendre la lumière, Belle-de-Feu était splendide et rayonnante, elle dégageait une grâce et une force hors du commun, elle semblait admirer l'astre en songeant à quelque chose, ou peut-être se perdait tout simplement dans une contemplation qui se suffisait à elle même. Puis ignorant Calypso, elle se pencha un peu vers Yann et Ghisbert et commenta :

-Bien, regardez les petits, c'est là bas l'ouverture, vous voyez ?

Elle désignait un point plus à l'ouest, non loin de l'Aasteroïde. Il n'y avait pas de chemin pour y arriver, mais la pente était suffisamment douce pour accéder facilement au lieu sans prendre trop de risques. Toujours souriante la Belle décréta :

-Allez, on y va

Elle marchait d'un pas confiant, presque aussi naturellement que si allait sur un gazon plat, son aisance était incroyable, malgré les bosses et les creux, les pierres et les ornières, elle ne perdait pas une once de grâce dans sa démarche. Il n'en était pas de même pour nos héros qui devaient tantôt se baisser pour ne pas glisser, tantôt faire de petits bons pour éviter un creux.

Alors que notre équipe s'approchait chacun à sa façon de l'ouverture du fameux souterrain, c'est Calypso qui remarqua la première une forme mouvante. Couleur pierre la « chose »n'avait pas été si facile que ça à repérer.

Il s'agissait d'une sorte de grosse chenille d'environs trois mètres de long. Une sorte de carapace recouvertes de poils assez longs, une bouche remplie de tentacules et de bave, et une boule hérissée de pointes en guise de queue, rien de bien engageant.

Wani s'était arrêtée et attendait :

-C'est quoi ce truc ?

Elle semblait sincère quand elle manifesta cette interrogation. Elle sortie son épée du fourreau dans un geste ample et gracieux. Fronçant ses beaux sourcils, elle gonfla sa poitrine et ajouta un peu plus bas :

-C'est quoi ce truc bizarre ?

La créature rampait vers nos aventuriers, d'abord hésitante son allure s’accélérait. Quelque chose de frénétique dans ce curieux monstre tentait à indiquer une attitude hostile. Mauis fallait il se fier aux apparence ?

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La beauté du paysage et la quiétude des lieux auraient pu être un vrai moment de plaisir pour Calypso si la princesse n'avait pas été là. Malgré une indéniable aura qui la rend attirante par bien des façons, son attitude hérisse la jeune prêtresse. Rien à faire, elle ne peut pas la sentir et son irritation grandissante et de moins en moins contrôlée commence à faire bouger ses "petits chéris". Elle murmure tout en continuant sa descente précautionneusement.

- Chuuut, du calme, mes petits amours...

C'est alors qu'elle voit se déplacer une sorte de gros vers gris qui rampe, près de l'ouverture de la cavité.

°° Qu'est ce que c'est que ça ? °°

Elle émet un léger sifflement pour capter l'attention des autres et, sans un mot, désigne du doigt l'étrange créature. Évidemment, la princesse, encore elle, ne trouve rien de mieux à faire que de mettre les pieds dans le plat en disant tout haut : "C'est quoi ce truc ?". Calypso peste intérieurement en constatant que la créature, loin d'être sourde, se dirige maintenant vers eux. L'attitude de la bestiole semble indiquer qu'elle ne vient pas vers eux pour tailler une bavette mais plutôt pour se faire un petit encas. La jeune fille fusille Wany du regard avant de saisir sa morgenstern. Elle se tourne vers la créature, arme en main tout en disant.

- Bien, je crois que cela nous donne une idée de ce qui nous attend là-dedans !

L'excitation du combat imminent couplé à l'agacement qu'elle ressent pour cette "ravissante idiote" de Wany fait siffler ses "petits chéris". Cette fois, pas de doute, la capuche de la jeune fille bouge de façon très bizarre comme si elle avait des cheveux vivants...

(hrp : initiative 12, Def 13, Morgenstern + 2, dégâts 1D6 + 2...en cas de besoin (et quelque chose me dit qu'on va en avoir besoin Smile

)

Kuff, kuff, kuff plus tard ils étaient enfin arrivé en lieu et place. * Non, mais nous n’allons pas nous taper ce trajet à tous les jours là hein !* se disait-il presqu’exténué. Par chance il c’était servit de son bâton ferré pour s’aider.

Cela, pour l’instant en valait la peine. La vu était splendide et à voir ce cailloux qui venait de l’espace ici auprès d’eux fit un effet bizarre et insoupçonné au jeune halfelin. Lorsque la belle creuse leur montrait l’entrée, de suite Yann crut qu’elle ferait demi tour. C’était bien sur mal la connaitre et surtout évident qu’elle les accompagnerait, mais le faussement appelé Ralph du admettre qu’elle se débrouillait fort bien jusqu’à présent, d’ailleurs beaucoup plus que lui.

Ce qu’il redoutait le plus arrivait que trop vite, il entendit une lame grincé dans le fourreau et c’était celui de la belle creuse qui avait dit quelque chose que sincèrement le shaman n’avait pas écouté, trop attentif au regard de la grosse roche et à l’écoute de ses esprits qui les uns et les autres lui donnait leurs avis. La seconde fois il entendu et dû regarder la belle creuse pour remarquer son regard vers où il portait puis il vit ce truc bizarre comme venait de le mentionner la porteuse de l’épée et ses esprits.

*Haaaa la belle bête que voilà, c’est que je n’ai jamais vue pareil animal moi qu’elle étrange spécimen intéressant, est-ce que cela se dompterait vous croyez, mais c’est que on dirait qu’elle veut venir trop rapidement vers nous la et ... et elle vient beaucoup trop vite.* se dit-il en reculant et en s’éloignant de la belle creuse, cherchant ainsi un endroit ou passer inaperçu, mais en gardant un oeil sur ce qu’il se déroulait devant lui.

Sa deuxième réaction fut d’ajuster son bouclier devant lui comme lui recommandait Rouge et de sortir sa fronde pour y déposer une pierre en commençant à la faire tourné en prenant sa mire. Intérieurement il souhaitait que la bête change d’idée et en même temps il était excité à pouvoir l’étudier plus profondément, de l’une vivante et de l’autre inerte.

* Calme toi bête, calme toi, je suis persuadé que nous avons mauvais goût.* envoyait-il en pensé à ce spécimen curieux. * Ça mange quoi au juste une chenille ?* Et comme lui avait dit Olive, cela pouvait être un effet du gros cailloux et tout ceci devenait de plus en plus intéressant, mais pour approfondir les recherches fallait-il en terminer avec cette belle chenille pour l’étude futur et pour qu'il y ait futur, faut-il qu'ils restent en vie.

Protégez vous, elle va expulser ses pics!

Se surprit-il de dire pour les autres en refusant de les alarmer avec les dires d'Orange.

Ralph a écrit:: Initiative 14, def.18, Attaque à la fronde; +3, 1d4 30m.

SC1 : le trésor du maître des lieux : l'arrivée NR35y

Après avoir remercier le vieux devin, il était temps de se mettre en route. Le matériel d'exploration souterraine fut réparti entre tous et Ghisbert permit quelques minutes à trafiquer un système d'attache à son chapeau pour y fixer la "petite torche magique". Autant, en effet, conserver les mains libres pour faire face au moindre imprévu. En effectuant son bricolage, le jeune gnome s'était surpris à dessiner mentalement des schémas complexes visant tous à confectionner des couvre-chefs intégrant une source de lumière arcanique. En fixant ce dispositif sur un casque plutôt que sur un chapeau en tissus, on pouvait également en profiter pour augmenter la protection de son porteur et lui éviter de se blesser en se cognant la tête (et Flandal Peaudacier sait combien un coup sur la tête peut être douloureux). Plongé dans ses pensées, Ghisbert en arriva à imaginer le nom de sa réalisation future : casque de spéléologie, oui voila un nom adapté pour emprunter des galeries qui couraient sous terre...

Un léger sifflement d'admiration s'échappa des lèvres du gnome lorsqu'il put apercevoir le caillou. Il s'en fallut d'un rien qu'il ne se précipitât pour aller examiner de plus près sa composition. Quelle dilemme, passer si près d'une telle merveille et ne pas pouvoir s'y attarder. Enfin, une fois l'exploration souterraine effectuée, il aurait certainement l'occasion d'assouvir sa curiosité.

Bon, comme ils auraient dû s'en douter, la princesse ne manifestait aucune l'intention de rester en arrière et prit même la tête de la colonne pour atteindre l'ouverture qui devait leur permettre de s'enfoncer sous terre. L'alerte lancée par Calypso attira l'attention de tous vers une forme difficilement discernable sur la roche.

Aussitôt, tout le monde adopta une attitude défensive, les "grandes-pattes" exhibant leurs armes de corps-à-corps pendant que les "demi-portions" se montraient plus prudents en s'en tenant aux armes de jets. Agissant en miroir de Ralph, Ghisbert se décala légèrement sur le côté, l'arbalète déjà en main. Calmement, il y inséra un carreau avant de tendre le mécanisme. Si la bestiole se rapprochait d'eux, il ne chercherait pas à discuter et tirerait le premier. Il serait bien temps, après, de déterminer si elle était hostile ou pas...

hrp : initiative 17 ; Défense 16 ; attaque : +4 ; dégâts 2d4.
Attend mais tire si la créature avance dans leur direction, dès qu'elle se trouve à une dizaine de mètres.

La grosse chenille semblait foncer sur ses proies, la discussion paraissant impossible, il ne restait donc que le combat ou la fuite. Sans réfléchir, mais fallait il le préciser, Belle-de-Feu se jeta tête baissée dans la gueule du monstre, épée en avant.

VLAN

Le coup porta directement et la chenille se cambra de douleur en poussant une sorte de sifflement inquiétant et très puissant. Le carreau de Ghisbert heurta sans succès la grosse carapace de l'animal, Ralph eut plus de succès avec sa bille de fronde. Calypso fonça elle aussi au corps à corps et pu sentir les poils urticants de la grosse bestiole, était-il bien raisonnable de rester à son contact ?

La bête ne tarda pas à réagir et de sa queue lança une salve de piquants, Wani en évita un mais cela lui fit rater le coup d'épée suivant. Un second piquant alla se ficher dans le bouclier de Ralph. Quand à Calypso et Ghisbert ils reçurent la monnaie de leur pièce, chacun bléssé par un des piquants.

Le monstre était blessé mais pas mort et d'autan plus agressive. Alors, rester ou fuir ?

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En voyant Wany charger le ver, Calypso ne peut s'empêcher de l'imaginer en train de se faire happer puis bouffer par ce dernier. Un bref sourire vient ourler ses lèvres mais il disparait bien vite lorsque la princesse blesse le monstre sans se faire dévorer.

°° Zut, dommage... °°

Un peu déçue, elle arrive au contact pour frapper à son tour et se rend vite compte qu'il y a un souci...un souci "poilu et urticant" des plus désagréables.

- Aïe, aïe, ça pique !

Elle fait aussitôt machine arrière et recule pour éviter le contact. Elle range rapidement son arme de corps à corps pour suivre l'exemple de Ghisbert et attaquer à distance. Elle saisit son arc et encoche une flèche. Elle n'a pas le temps de viser que l'espèce de chenille géante balance une tripotée de piquants sur eux. Calypso tente de les éviter mais n'y parvient pas. Une douleur vive déchire son bras gauche quand le piquant transperce sa peau.

- Ahh, maudite bestiole !!

Luttant contre la douleur, elle bande son arc et s'apprête à tirer.

- Pas question de laisser cette chose vivante, elle pourrait aller jusqu'aux mineurs et les blesser ! Allez, on lui fait la peau !

Voyant l’inévitable arrivé, Yann regardait non pas la chenille, mais la belle creuse s’élancer au contact puis vit le fort puissant coup de flamberge que portait la belle forte persuadé que la bête était morte, suite à un tel coup, car lui il aurait été coupé en deux certainement. Mais non, cette lépidoptère restait en vie, le shaman en restait surprit en même temps qu’être prit d’une presse soudaine de la voire morte. * Dommage pour le papillon qu’elle serait devenu cela aurait été splendide, majestueusement remarquable en fait*, mais même après un carreau de Ghisbert ce magnifique spécimen d’étude tenait encore sur ses multiples pattes.

C’est à ce moment qu’il lâchait son tir. Il lui semblait l’avoir atteint, mais comment en être certain lorsque Calypso vint elle aussi, au corps à corps. Suite à l’attaque dernière, lépidoptère qui ne finissait pas de vivre donnait raison à Rouge et expulsait ses dards * comme ça ce n’est pas Rouge qui est menteur* se confirmait-il en même temps qu’il entendit un dard pénétrer son bouclier qu’il embrassait de remerciement. Une chose en lui se produisit au même moment, son regard se portait sur ses camarades d’occasion et il y vit des blessures communes, de suite il voulut les aider, mais le moment n’était pas à l’opération, il était à l’élimination de la source des blessures. * Le travail m’attend après cette rencontre intéressante, j’en apprendrai plus sur ce phénomène* prit-il le temps de penser pendant qu’une autre pierre était déposé dans sa fronde pour un autre jet.

Il était excité, joyeux, curieux, il jubilait se rendant à l’évidence qu’ils n’avaient pas encore pénétrée dans les souterrains et que la grosse roche tombée du ciel, leur démontrait toute leurs ignorance. * Quelle belle suite nous attend, c’est stupéfiant.*

Attaque avec fronde. Reste derrière une roche et bouclier.

C'était quoi cette saloperie ? Même acculée au corps-à-corps par deux adversaires, elle trouvait encore le moyen d'attaquer à distance. Il fallait tout de même espérer qu'elle n'allait pas jouer à ce petit jeu à chaque fois, sinon le combat risquait de très vite se terminer.

La douleur provoquée par le piquant fiché dans son bras était vive mais le gnome essayait de ne pas y penser pour rester concentrer. Allez, encore un effort pour prendre un nouveau carreau, l'insérer dans son emplacement et tendre de nouveau le mécanisme. Serrant les dents, Ghisbert épaula de nouveau son arbalète. Après une rapide visée, un nouveau projectile fusa vers sa cible, espérant cette fois trouver une faille dans la carapace.

Au second assaut Ghisbert réussit à planter le carreau de son arbalète dans le monstre, Ralph refit mouche contrairement à Calypso dont la flèche se perdit dans les cailloux plus loin, peut-être s'était elle trop précipité ?

La chenille bien que blessée réussis à mordre l'un des beaux cuisseaux de Belle-de-Feu. Wani cria de rage, et si quelqu'un avait été en face, il aurait pu voir son visage grimacer et se transformer en celui d'un démon du combat, comme si cette douleur avait fait surgir d'un puit sans fond violence, brutalité, soif de mort chez cette charmante créature. Poussant un grand cri venu du plus profond des abysses, la manieuse d'espadon envoya un grand coup de son arme en plein dans la gueule du monstre. Une grande éclaboussure de sang ou de quelque chose d'apparenté surgit aussitôt.

Mais la bestiole n'était toujours pas morte ! Sifflante, agonisante et surement transit de douleur, elle continuait d'agiter ses pattes frénétiquement et de croquer au vent avec ce qui lui restait de mâchoire.

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voyant son tir raté, Calypso jure copieusement.

°° Cette bestiole est vraiment coriace, une vraie plaie ! °°

Elle sourit en constatant que Ralph et Ghisbert réussissent à blesser la chenille. Elle les en félicite aussitôt.

- Bien joué, les gars !

Elle se retient d'afficher un sourire mauvais sur ses lèvres quand Wany rate son attaque mais se laisse envahir par une bouffée de satisfaction lorsque la princesse se fait bouffer le mollet et se met à crier.

°° Eh oui, ça fait mal, hein ? °°

Une légère ride de contrariété barre son front toutefois à la vue de la créature toujours vivante, malgré les coups qu'elle a reçu.

°° Mais va t-elle se décider à mourir, cette saloperie ? °°

De nouveau, sous sa capuche, les sifflements se font entendre. Dans le feu de l'action, Calypso en oublie de chuchoter.

- Du calme, mes chéris, tout va bien, on va y arriver. N'ayez pas peur pour moi...

Elle encoche une nouvelle flèche, fait une petite prière à Tymora pour lui demander un coup de pouce, vise et tire sur la bestiole.

°° J'espère que cette fois, je vais toucher ! °°

Les attaques fusèrent de tout côté et un autre coup de la belle forte, vint percuter solidement la bestiole qui semblait agoniser, mais la bête réussissait quand même à continuer de vivre en plus de porter une attaque sévère à l’une des jambes de son adversaire à promiscuité. * Fascinant cette volonté de ne pas mourir, mais est-ce vraiment de la volonté ou bien simplement des pulsions électriques qui lui ordonne de continuer tant et aussi longtemps que le courant passe?* Se questionnait-il encore, cherchant toujours une réponse aux mystères de la vie. Peu importe, il commençait sérieusement à se demander si ce futur lépidoptère résisterait encore longtemps, car il avait bien hâte de l’étudier.
Puis soudain, un évènement vint troubler les pensées du jeune halfelin, Calypso venait de rambiner leurs efforts, le jeune Yann qui n’avait jamais eu d’encouragement de son existence eu un profond sentiment nouveau, c’était une première pour le jeune délaissé à lui-même trop tôt, ce qui eut l’effet d’enhardir profondément le faussement appelé Ralph. Restant quand même bien protégé derrière son bouclier il laissait aller un cri de soutien tout en laissant aller une troisième fois sa fronde et une pierre vers la chenille qui ne voulait pas trépasser.

-Aller vous tous, il ne faut pas se laisser avoir par ce lépidoptère!-

Dit-il le sourire aux lèvres et empli de hardiesse nouvelle, il laissait aller son tir ciblé le voulant mortel.

HRP:Tir avec fronde, toujours derrière son bouclier et la roche. HRP

¤ Ah, enfin, il était temps...¤, sourit intérieurement Ghisbert alors que son carreau trouvait une faille entre deux plaques de chitine de la carapace de la bestiole. Malheureusement, cela ne suffisait pas et, bien qu'assaillie de toutes parts, la créature ripostait férocement, la vie chevillée au corps et déterminée à lutter jusqu'au bout.

L'issue du combat ne faisait aucun doute mais combien d'entre eux allaient encore être meurtris avant que la chenille ne trépasse ? Les encouragements fusaient de toutes parts, façon de s'auto-motiver et de ne pas céder au découragement face à un adversaire qui ne voulait pas mourir. Rechargeant fébrilement son arme, Ghisbert se laissait gagner par cette euphorie, déterminé, lui aussi, à s'acharner sur la créature jusqu'à ce que celle-ci ne constitue plus une menace.

Visant soigneusement, le gnome décocha un nouveau carreau, essayant d'être aussi précis que lors de sn tir précédent. AU fond de lui, il mourait d'envie de disséquer la bête mais doutait d'en avoir le temps avant la reprise de l'expédition. Il fallait juste espérer que personne ne fasse disparaître le cadavre avant leur retour. Ghisbert imaginait déjà la hâte qu'aurait tonton Gonzzo à examiner les organes internes d'un tel insecte. L'oncle et le neveu s'accordaient bien, finalement, dans leur boulimie scientifique.

Les troupes étant motivés, chacun fit mouche avec son projectile, qui une carreau, qui une bille, qui une flèche : un vrai stand de tir. La chenille monstrueuse se cambra une dernière fois et siffla un dernier coup, le son monta très fort et très puissamment, si bien que chacun du plisser les yeux de douleur. Au paroxysme de ce son strident il y eut une explosion de ... De quoi tiens ? Allez savoir, en tout cas une explosion qui toucha de plein fouet Wani et Ralph qui pourtant se cachait bien derrière son bouclier. Ghisbert et Calypso furent moins touché. Tout en explosant le cadavre de la chenille avait totalement disparu, ne laissant aucune empreinte du combat qui venait de se produire ... Amateur de mystères, sortez votre encre et vos plumes !

Le silence revint, comme si rien ne s'était passé, enfin pour les personnes qui n'avait pas eut à affronter ce monstre, car nos vaillants héros étaient tous plus ou moins blessé. Relevant la tête et soufflant un grand coup, Wani-Belle-de-Feu regarda sa blessure sans y prêter trop attention, puis elle demanda :

-Quelqu'un aurait un chiffon pour que je nettoie mon espadon ? J'ai pas très envie de salir le fourreau moi.

A quelques centaines de mètre de là on voyait l'ouverture du souterrain à explorer. Il était pas loin de la fin d'après-midi et il faisait encore doux pour la saison.

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Calypso jubile intérieurement en voyant sa flèche transpercer la peau chitineuse de la chenille géante.

°° Enfin ! Merci dame de la chance pour ce coup de pouce. °°

Elle constate avec soulagement que les autres réussissent, eux-aussi, à toucher la créature mais l'instant suivant, elle grimace en entendant le cri strident qu'elle pousse. Elle plisse les yeux et rentre la tête dans ses épaules tant le son, haut perché, lui vrille les oreilles. C'est alors que sans crier gare, la chenille explose littéralement. Instinctivement, Calypso se baisse pour éviter d'éventuels résidus, voire piquants que la bestiole aurait pu propulsée en mourant. Lorsqu'elle se redresse, c'est la surprise : il ne reste rien de la créature, même pas une trace de sang ou de barbaque.

°° Ben ça alors ! °°

Elle regarde ses compagnons, glisse volontairement sur Wany en ignorant les blessures qui sont pourtant bien visibles sur elle, et se dirige vers celui qui semble le plus mal en point. Elle s'agenouille auprès de Ghisbert et approche sa main lentement.

- Je vais te soigner, si tu m'y autorises.

Tout en restant fixer sur le jeune gnome, elle s'adresse à Ralph.

- Je m'occupe de Ghisbert et ensuite je te soignerais également, Ralph, si tu es d'accord, bien sûr.

Elle ignore la princesse pour le moment.

°° Je m'occuperais d'elle lorsque je me serais occuper des deux autres et de moi. °°

Tout en prodiguant ses soins, elle s'exclame.

- Eh bien, sacrée bestiole...étonnante façon de disparaitre. Vous aviez déjà vu ça avant aujourd'hui ?

Wani répondit à Calypso comme si cette dernière s'était directement adressée à elle :

-Ha ben non, j'avais jamais vu ça moi, c'est drôlement gros ! Et y a vach'ments de pattes, je suis pas sûr qui y'en a autan de chaque coté, j'ai pas bien eut le temps de compter ...

S'approchant de Calypso elle renchérie un brin hautaine :

-Bon faudrait p'tete me soigner avant les petits, ça éviterai que t'ai les mains trop sales non ?

Puis à Ralph :

-Tiens, prête moi ta cape, ça va faire un bon chiffon pour mon épée.

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Secoué, physiquement comme mentalement, Ghisbert regardait, hébété, l'endroit où s'était trouvé, à peine quelques secondes plus tôt, cette énorme chenille qui leur avait donné tant de fil à retordre. C'est que la bestiole avait été particulièrement coriace mais ce qui était frustrant pour quelqu'un d'aussi curieux que le gnome, c'est ne plu rien avoir de concret à examiner. Il ne restait plus que ses souvenirs pour tenter de griffonner quelques notes sur un carnet et tenter de faire un petit dessin de l'apparence physique du monstre. Peut-être que tonton Gonzzo connaissait cette chose, lui qui avait tant voyagé...

Finalement, il ne restait, comme "souvenir" de l'animal que cet étrange dard que Ghisbert avait reçu dans l'épaule. Retirant le projectile en grimaçant, le gnome hocha la tête affirmativement lorsque Calypso s'approcha de lui, lui offrant ses services de soigneuse.

- Oh oui, merci, avec plaisir, s'exclama-t-il de façon spontanée. C'est qu'elle m'a salement amoché, la saloperie...

Ghisbert était aussi perplexe que la femme à l'étrange chevelure quant à la nature de leur adversaire précédent.

- C'est la première fois que je vois ça, reconnut-il, perplexe. Vu la façon dont ça a disparu soudainement, ça devait être imprégné de magie.

Pour le moment, l'heure était à la remise sur pied du groupe et à la poursuite de l'expédition. Levant simplement les yeux au ciel lors de l'intervention sans-gêne de la "princesse", le forgesort ne fit aucun commentaire. Décidément, l'enfant gâtée ne semblait pas vouloir apprendre de ses mésaventures et restait toujours autant ego-centrée[/i]

Ils avaient enfin eu cette vilaine bête, mais celle-ci en guise de départ leur fit un au revoir assez percutant, tellement que même protégé, Yann c’était prit des morceaux de, il ne savait pas puis c’était retrouvé un peu ébranlé. Voyant approcher Calypso, il fit un sourire complaisant puis la jeune fille pleine d’oblativité lui proposait des soins. Les yeux de Yann s’agrandirent puis …

-Ho… Très cher, c’est que vous êtes vous-même blessé et je suis justement un …-

N’eut-il pas le temps de terminé que la belle creuse forte intervint à sa façon condescendante habituelle. Le regard du faussement appelé Ralph se déposait dans celui de l’outrecuidant personnage et lui adressait la parole du mieux de son charisme…

-Haaaa! Quelle vilaine blessure avez-vous là radieuse splendeur, ne toucher surtout pas à cela, j’ai justement ce qu’il vous faut, la providence vous as mit sur mon chemin et ce n’est pour rien, garantit que je vous soignerai. Les poils de certains lépidoptère son urticant et peuvent avec une rare violence vous transmettre les pires maladies. Déposer premièrement votre popotin sur cette roche que j’opère.- Dit-il en sortant minutieusement ses outils de chirurgie et continuait…

-Nous ne pourrons malheureusement pas étudier le spécimen, car nous en avons tous souffert, il a littéralement explosé, malheureux vous direz, atroce que j’ajouterai, bref, ne bougez pas ma seigneurie, il me faut recoudre cette vilaine blessure après l’avoir désinfecté. Une grande fille comme vous devrait quand même serrer les dents un temps, je serai rapide, croyez-moi.-

Prenant un peu de l’hydromel qu’il avait reçu et qu’il versait premièrement sur la blessure de la cuisse puis ensuite en prenant une gorgée, il prit l’aiguille et le fil puis commençait à recoudre l’entaille tout en continuant de parler pour faire oublier la douleur. c'était sa façon à lui, son analgésique personnel.

-Mes esprits m’ont annoncé que cette bestiole avait été transformée ainsi de par l’astéroïde, soit la grosse roche qui est tombée du ciel, imaginé vous un ours me dit Olive, l’esprit le plus scientifique…- À la deuxième suture, il continuait toujours…

-Effectivement, imaginez-vous un ours transformé ainsi, ce qui nous annonce de bien belles surprises sous terre, je n’ai pas hâte de voir les arachnides qui ont subi le même traitement, ho que non que non, sans oublier les centripètes ho lala que ça ne va pas être jojo ça les centripètes, bref le menteur des esprits est, je crois, Orange, il était certain que nous nous ferions tous dévoré, mais grâce à Rouge, j’ai pu me cacher derrière mon bouclier, vous avez vu mon bouclier il y a un pic de planté dedans, alors je vais pouvoir l’étudier celui-là et en savoir plus sur le poison qu’il possède. Je vous ai averti hein de vous protéger, vous m’avez bien entendu hein, parfait. Donc pour vous qui ne vaut pas tripette belle de feu et bien non, vous n’aurez pas ma cape que je n’ai pas pour essuyer votre arme, par contre vous allez utiliser un pansement avec lequel vous allez prendre une précaution toute en adresse pour recueillir le précieux liquide à étudier puis ensuite gentiment le mettre ici dans ce petit sac précieusement fait à cet effet, merci à l’avance de ne pas vous en mettre sur les mains, il me faudra peut être les soigner par la suite et je risque de ne pas avoir le temps.-

Venait-il de terminer les sutures en même temps que sa parlotte qu’il levait maintenant les bras dans les airs, comme il le faisait en tout temps auparavant et en appelait à l’aide des esprits. Dans une langue qu’il s’était lui-même inventée, pour ne jamais être compris des badauds, il appelait à ce que le bon ordre des choses puisse faire son travail. Dans sa demande les yeux aussi levés au ciel il vit un grand corbeau d’un noir jais jaillit de nulle part, continuant dans sa langue imparfaite il se demandait intérieurement ce que cet oiseau malheureusement vu de mauvais augure, mais qui pour lui était le plus splendide des oiseaux, pouvait bien faire là, comme appelé d’un lointain écho, il entendit en lui, un rire convulsif causé par la contracture spasmodique des muscles de la face lui dire… *Je suis maintenant celui qui fait le lien, à force de demander, tu as été écouté Yann.*

-Oui toi ami de l’ombre éternelle, Corvu, vient à moi et permet moi de guérir cette… les blessures qu’à subit cette vaillante guerrière. -

Le croassement horrible que lâchait le grand corbeau lorsqu’il se déposait auprès de lui lui fit comprendre que pour la toute première fois il saisissait l’inimaginable et qu’il guérirait vraiment par la force forte de toute chose. Ce n’était vraiment pas le temps de poser des questions et surtout pas le temps de démontrer aux autres sa nouvelle force, mais intérieurement, c’était une fête, une première une véritable guérison.

Il déposait ses deux mains sur les hanches torrides de la belle creuse puis laissait passer l’énergie des esprits pendant que Corvu croassait un hymne affreux.

HRP: Charisme pour l'analgésique ; ) Soins modéré sur la belle creuse. charisme pour cacher son étonnement qu'il peut véritablement guérir ; ) HRP.

La Belle n'avait rien dit et s'était laissée faire. Plus le Shaman parlait et plus ses beaux yeux s'agrandissaient. Son visage prit bientôt l'apparence de celui d'un ange, et une fois le soin terminé, tout sourire elle serra fort Yann entre ses bras, enfin chacun selon sa hauteur. Les larmes aux yeux, tout sourire elle lança joyeusement :

-Bon, c'est vraiment une belle journée, vous êtes les meilleurs amis que je n'ai jamais eut. On fait une super équipe non ?

Sans attendre de réponse, replaçant son épée sale dans son fourreau propre, elle enchaina :

-Bon, allez, je vous montre l'entrée, c'est juste là ...

Elle accompagna son geste de quelques pas jusqu'au souterrain. Un trou dans la roche qui manifestement n'était pas naturel : un humanoïde très puissant ? Un clan de nain ? des gobelins ? Un ver géant ? Autre ? Allez savoir.

Il y faisiat noir forcement et le boyau semblait s'enfoncer en descendant, pour en savoir plus il fallait y aller, et c'était bien là l'objet de la mission. Wani sembla hésiter une demi-seconde puis annonça :

-Bon, je vais juste un peu au début avec vous, d'accord ? Y a peut-être d'autres choses bizarres, je ne voudrai pas qu'il vous arrive quelque chose.

Partant devant elle ajouta souriante mais pas moqueuse :

-Vous êtes des trop nuls guerriers !

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Tandis qu'elle soigne Ghisbert, elle entend la réplique hautaine que Wany lui adresse et laisse filtrer un grognement exaspéré d'entre ses lèvres. Sous sa capuche, les sifflements se font de nouveau entendre comme s'ils répondaient à l’agressivité que ressent la jeune fille. Elle fixe son regard sur son blessé qui lève les yeux au ciel pour montrer que, lui-aussi, trouve la princesse exaspérante au possible...mais quand son regard se baisse sur sa soigneuse, il a la surprise de voir une mèche de ses "cheveux" glissé vers le bord de la capuche. La mèche en question, grise et blanche, rive un regard orange sur lui avant de vivement se rétracter pour se cacher dans la pénombre du tissu. Calypso, répond à Wany d'un ton cassant.

- Tu attendras ton tour pour les soins.

Une fois Ghisbert soigné, elle se tourne vers Ralph pour le soigner à son tour mais ce dernier propose à la princesse de s'occuper d'elle et de ses blessures. Haussant les sourcils, elle regarde l'halfelin s'approcher de Wany et préparer tout un attirail de couture dans l'intention de lui faire quelques points de sutures. Avec bien du mal, elle retient un sourire amusé et pense avec délectation.

°° Quelle excellente idée ! Il est franchement bien ce Ralph ! Je l'aime bien. °°

Elle l'écoute parler à quelqu'un d'invisible mais ne l'interrompt pas. Elle ne connait pas grand chose aux chamans mais elle a entendu dire qu'ils pouvaient converser avec les esprits.

°° C'est certainement ce qu'il est en train de faire. °°

Espérant ne pas l'incommoder, elle s'approche de lui et pose discrètement sa main afin de le soigner pendant qu'il s'occupe de la princesse. Quand cette dernière demande à Ralph de lui prêter sa cape pour qu'elle s'en serve de chiffon pour sa lame, Calypso est ulcérée. Ne pouvant pas se retenir, elle réplique.

- Non mais tu ne veux pas qu'il se déshabille entièrement pour ressuyer tes bottes avant d'aller puiser de l'eau pour nettoyer les tâches de tes vêtements, pendant qu'on y est ?

Elle crispe les poings et les sifflements sous sa capuche se font plus bruyants tandis qu'elle remue furieusement.

- Ta façon de parler aux gens est inconvenante, déplorable et inacceptable !

Elle désigne le trou non loin d'eux.

- On est arrivés à l'entrée du trou, merci pour ton aide. On a plus besoin de toi, tu peux retourner chez ton père, comme tu le lui a promis !

(hrp : désolée ma réponse est décalée mais tu ne m'as pas laissé le temps de poster avant de poursuivre, Dragriff. Crying or Very sad

)

Citation :: (hrp : désolée ma réponse est décalée mais tu ne m'as pas laissé le temps de poster avant de poursuivre, Dragriff. Crying or Very sad )

Arf : je suis un incorrigible impatient T'inquiète pas ton post est pris en compte

- Non mais tu ne veux pas qu'il se déshabille entièrement pour ressuyer tes bottes avant d'aller puiser de l'eau pour nettoyer les tâches de tes vêtements, pendant qu'on y est ?

Wani avait regardé Calypso avec un petit sourire complice :

-Hey, pourquoi pas tiens, ce serai pratique d'avoir un petit serviteur.

Puis face aux réprimandes de Calypso, la Belle-de-Feu changea de ton, passant d'une grande amitié angélique, à une colère démoniaque, elle fronça fort ses sourcils et pesta :

-Et bien puisque c'est ça je m'en vais, de toute façon y a rien dans ce souterrain

Rebroussant chemin la tête haute et l'allure trop fière pour être honnête elle conclu :

-Elle est nulle cette expédition, nulle, nulle, nulle

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Une chose merveilleuse venait de se produire, pendant qu’il déversait l’énergie curative à l’impétueuse il en recevait au même moment, et ce, de Calypso. Un grand frisson vint le parcourir et le contact qu’il reçut était succulent. Lui qui n’avait jamais reçu de magie curative et très sincèrement il n’en avait jamais vraiment donné non plus comprit beaucoup mieux le bienfait que cela apportait. Intérieurement joyeux des derniers retournements il remerciait avec plein de gratitude, ses esprits et physiquement lorsqu’il eut terminé ses soins et que Wani le redéposait au sol après l’accolade qui faillit l’étouffer, il vint mettre ses mains dans celle de Calypso il lui susurrait à l’oreille un remerciement emplit de reconnaissance. Par la suite il s’informait auprès de Ghisbert s’il avait recueilli de quoi étudier plus tard et lui montrait son dard récupéré sur son bouclier appuyé d’un clin d’œil complice.

N’en revenant simplement pas que la belle remettre son épée dans le fourreau, il se dit qu’il serait toujours temps de prendre des échantillons dans le fourreau pour en étudier la substance. Il croassait de nouveau en flattant la tête de Corvu le borgne pour le remercier, bien entendu les présents virent que le bras droit de Ralph et sa main qui mimaient flatter la tête de quelque chose auprès de lui.
-Croccc, croccc, craccc…-

La suite le laissait vasouillard, entre le fait que Calypso avait totalement raison et que sa réaction fut celle qui devait être puis de celle de la belle creuse qui dépassait les bornes. Les deux étaient fortement serviables à la cause; il fallait donc trancher. Corvu prit son envole malaisé, comme si sont surpoids était la cause de la difficulté. Le shaman souriant lui envoyait la main en salut.

Doucement il s’approchait de Calypso en lui mettant la main gauche sur la cuisse droite puis tout bas il dit…

-C’est une enfant, une trop jeune enfant qui n’a pas connu sa mère et trop gâté par son père que trop occupé, ça, c’est Olive qui me la dit. Merci de la remettre sur le droit chemin, mais ses propos déplacés ne viennent pas me chercher et puis, c’est qu’elle est foutrement débrouillarde avec son épée.-

Il approchait maintenant de belle de feu puis apaisant sa voix et encore une fois avec tout son charisme …

-Wani, ma seigneurie, S.V.P. il est vrai que nous sommes que trop nul comme guerrier, même si nous avons tous touché cette bestiole, mais nous n’avons pas été engagé comme guerrier, mais comme chercheurs, explorateurs et soigneurs. Calypso à raison, votre façon de parler aux autres est désagréable, une splendeur de votre acabit devrait avoir un minimum de savoir vivre et n’oubliez pas que nous sommes tous les serviteurs de quelqu’un d’autre et que le service est loin d’être déplorable, c’est même un bienfait, une vertu qui plus est, l’esclavage par contre n’est pas prisé et grandement défavorable dans votre situation actuelle. Soyez raisonnable un peu, vous savez très bien que cette expédition n’est pas si nulle que cela, voyons comment je vais faire pour vous coudre de belles sutures si vous partez déjà, c’est certain que nous allons rencontrer d’autres bestioles et que je devrai vous recoudre. Ne gâchons pas cette belle amitié naissante, oublions de devenir revêche entre-nous que votre opulence ne ternisse pas nos relations, car vous savez bellissime créature, vous auriez toute grâce d'être plus génialissime, ceci ferait resplendir votre âme et vous assurerait une bien meilleure suite avec un avenir à l’égale de votre beauté… Ce qui est à l’extérieur doit refléter ce qui est à l’intérieur et vice versa. Il semble bien que j’aie plus de travail que prévu, il ne sera pas aisé de vous affiner, mais j’y compte bien et croyez-moi, je ne tente pas de vous trigauder, tout au contraire, vous méritez ce qu’il y a de mieux, mais faut-il nous en laisser les moyens. Aller venez ouvrez notre route juste un peu au tout début, nous verrons ensuite.-

Dit-il en battant des cils.

À la grande satisfaction de Ghisbert, la blessure contactée durant le combat se referma et la douleur disparut. Certes, le gnome parvenait à obtenir un effet semblable grâce aux potions qu'il concoctait avec soin, mais cela avait ses limites. La magie curative des prêtres et des shamans était tout de même nettement plus performante. La place que ces personnes avaient dans la société n'était que justice et découlait naturellement du bien qu'ils pouvaient procurer à leur semblables. Partir ainsi en expédition avec deux personnes capables de soigner les blessures était en soi rassurant.

Pour la énième fois, il y eu une altercation verbale entre Calypso et la princesse, tant l'animosité régnait entre les deux femmes. Prenant la mouche suite à l'échange, Wani annonça les abandonner à leur sort, non sans faire une ultime remarque, hélas fondée. Ils ne valaient pas un clou comme guerriers...

Alors que faire ? Tenter de retenir la belle, en dépit de son caractère épouvantable ou poursuivre sans elle, et surtout sans son espadon à deux mains ? La première réaction de Ghisbert était de laisser partir l'enfant trop gâtée, privilégiant ainsi la bonne entente du groupe à l'efficacité au combat mais était-ce vraiment la solution.

Alors que le gnome en était encore à se poser des questions, le halfelin un peu bizarre intervint. Ghisbert ne comprit pas tout ce qu'il disait - il faut avouer qu'il avait vite décroché dans cet abondant verbiage - mais, en résumé, il comprit qu'il flattait Wani pour l'amener à rester avec eux. Ne voulant pas s'impliquer plus que nécessaire dans ce débat, le forgesort ne pipa mot, faignant de s'intéresser au rangement de son sac. Au moins quand on a l'air occupé, cela dispense d'émettre un avis...

Une fois de plus Wanou-Wyzilène la guerrière mi-ange-mi-démon plongea ses beaux yeux dans ceux de Ralph, l'écoutant avec un effort de concentration impressionnant, elle semblait comme hypnotisée par ce flot de paroles qu'elle ne devait qu'à peine comprendre. Une fois finie elle serra à nouveau Ralph contre elle, le remerciant chaleureusement de lui prêter attention. Car même si elle ne voyait pas trop le sens de cette logorrhée, elle sentait qu'on s'intéressait vraiment à elle, à son âme. Enfin, c'est ce qu'elle ressentait.

Puis reposant son regard sur miss PierreGrise elle tressauta comme si elle venait de passer à la douche froide. Relevant la tête et et tournant les talons de ses belles bottes, elle pris le chemin du retours sans un regard ni un commentaire. En quelques grandes enjambées elle gagnait le haut de la crête, sa colère la rendait débordante d'énergie. Quoi qu'on en dise, cette fille avait une force incroyable et une classe impressionnante, même au beau milieu des cailloux.

Nos aventuriers se retrouvaient donc dans le calme devant le souterrain à explorer, évidement ils y entraient prudemment.

la suite

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