Section commune.

"Le souci du bien être de vos employés est tout à votre honneur et j'en suis particulièrement admiratif. Vous dites ancien patron a propos de M. Negeyef, c'est à dire...?"

*Ernesto hausse les épaules.*

- "Il est mort, monsieur. Il a été retrouvé dans son bungalow il y a une semaine, le corps criblé de balles. C'est pour cela que je me demande si ce n'est pas en enquêtant sur la mort de mon ancien patron, que les arbitrators sont morts, eux-aussi."

*Il frissonne.*

- "Monsieur Negeyef était mon patron direct mais puisqu'il est décédé, c'est un de ses associés qui a prit la suite. Monsieur Belagorio Androkynn. Pour l'heure, je n'ai de contacts avec lui que par com-vox."

"Si ces sabotages ont un lien direct avec notre enquête, soyez sûr que nous ferons tout notre possible pour régler le problème. Bien sûr, s'ils étaient non concernés par l'objet de notre intervention, nous en ferons part à l'Arbitrator qui enquête sur les meurtres de leurs officiers, nous ne pouvons empiéter sur leur prérogatives... mais nous collaborerons étroitement avec, nous restons des représentants de l'Empereur et de la loi.
Les sabotages étaient de quel type?"

- Nous avons eu des sabotages sur les fondations. Durant la nuit, des vandales sont venus trouer les béto-piliers que nous mettions en place dans la journée. Résultat, les béto-piliers s'effondraient quand nous tentions de mettre des structures dessus. Même avec des systèmes de surveillance, nous n'avons jamais pu les coincer. Ensuite, on a eu des vols multiples de matériel qui ont considérablement ralentis notre travail. Puis, ce sont des véhicules trafiqués qui tombaient en panne et des menaces tagués sur les tentes ou les caisses pour nous inciter à partir. Bref, depuis le début de ce chantier, nous n'avons pas cessé d'avoir des ennuis !"

"Je pense qu'une discussion s'impose avec M. Terviche ainsi qu'avec M. Androkynn. Vous pourriez nous dire où trouver votre nouveau patron?
Mithras, on pourrait demander à l'Arbites ce qu'ils ont comme éléments et notes dans le dossier... histoire de comparer les éventuelles nouvelles version. D'ailleurs leurs enquêteurs voudraient peut être être présents également..."

*Ernesto regarde le ciel.*

- "Il est en route pour venir ici, messieurs. Mais il vient de Scintilla, alors il lui faut encore quelques jours pour arriver."

*Jericho demande à Astorian de vous avertir dès que monsieur Belagorio Androkynn sera là afin que vous puissiez l'interroger. En attendant, vous reprenez vos 4x4 pour aller voir le propriétaire de l'hôtel du palmier d'émeraude, monsieur Terviche. A votre arrivée à l'hôtel, vous êtes directement amenés au bureau de monsieur Terviche, un homme d'une soixantaine d'années portant une moustache soignée et des cheveux courts dévoilant une calvitie naissante. Il a la distinction et la tenue d'un gentleman anglais du XIXème siècle de la planète terra et vous accueille avec courtoisie.*

- "Messieurs, vous avez demandé à me voir...que puis-je pour vous ?"

"M. Terviche, bonjour, désolés de vous importuner, mon collègue Mithras, nos équipiers et moi même sommes missionnés par le gouverneur pour enquêter sur le décès de chef arbitrator Zormel et de son adjoint.
Il s'avère qu'ils menaient des investigations sur les sabotages et les menaces subis par le chantier de l'oasis émeraude.
Il semble que vous allez eu des désaccords avec M. Negeyef avant son assassinat... vous pourriez nous en dire plus?"

*Terviche écarquille les yeux lorsque tu annonces la mort des deux arbitrators. Il se cale dans son fauteuil et lève la main pour vous demandez quelques instants, le temps de se remettre de cette fracassante nouvelle. Quelques minutes plus tard, il prend la parole, l'air encore bien choqué.*

- "Excusez-moi, messieurs, mais je ne m'attendais pas à une pareille nouvelle. Le chef Zornel et son adjoint Brak étaient des hommes corrects tous les deux. Quelle horreur..."

*Il secoue la tête avant de continuer.*

- "C'est vrai que j'avais des désaccords, comme vous dites, avec Negeyef. Mais c'est surtout au gouverneur que j'en veux !"

*Son ton devient ironique.*

- "Notre cher gouverneur s'est fait graisser la patte par Negeyef pour accepter de signer les autorisations de construction de son hôtel, quasiment en face du mien. Il faut vous dire que le lieu du chantier se trouve sur un site archéologique et c'est scandaleux que de voir le gouverneur passer outre les lois sur les sites historiques pour avoir un peu plus de trônes dans ses poches !"

*Il poursuit, visiblement très remonté.*

- "Si vous saviez le nombre de recours juridique que j'ai pu déposé à l'administratum pour faire cesser cette ignominieuse souveraineté éhontée qu'exerce le gouverneur concernant le site du chantier. Je dois bien avouer que sans le soutien sans faille de mon bras droit, Azim Bakri, qui est un féru d'histoire locale, j'aurais jeté l'éponge depuis longtemps. Heureusement, il m'a soutenu et encouragé à ne pas céder au découragement."

*Il hausse les épaules.*

- "C'est vrai, et je ne m'en cache pas, que j'ai eu de nombreuses disputes avec Negeyef ainsi qu'avec le gouverneur au sujet de ce chantier, mais je ne suis pas un assassin et je n'aurais jamais été jusqu'à cette extrémité-là. J'ai entendu parler des sabotages sur le chantier et là encore, je n'y suis pour rien. Je ne suis pas stupide, il n'aurait pas été dans mon intérêt de faire de telles choses justement parce que j'aurais été le premier suspect. Et puis de toute façon, je suis un homme honnête et le trône me soit témoin, je pense être quelqu'un de juste."

Vous pourriez nous mettre à disposition les documents que vous avez à propos de ces recours? Et serait il possible de nous entretenir avec M. Bakri?

*Terviche hoche la tête.*

- "Pas de soucis, messieurs, je vais demander à mon secrétaire de vous fournir une clé-data des différents documents des recours que j'ai effectué. Quand à mon bras droit..."

*Terviche actionne son com-vox et appelle directement Azim Bakri dessus. Une fois cela fait, il donne ses ordres pour que le secrétaire apporte copie des recours à son bureau. Le secrétaire est le plus rapide et quelques minutes plus tard, il entre et dépose devant vous la clé-data contenant la copie des documents. Ezékiel la prend afin de la brancher sur sa tablette-data avant de te la tendre afin que tu puisses voir de quoi il retourne. Tandis que tu examines les copies des documents, Terviche explique.*

- "J'ai déposé un premier recours pour vice de construction. Le complexe hôtelier de Négeyef a été construit à moins d'1 km de mon hôtel ce qui est totalement illégal. Mon second recours fut pour dénoncer la campagne de dénégation que Négeyef mettait en place afin de commencer dès à présent à salir la réputation de mon hôtel et de commencer à donner une image positive de son complexe alors qu'il n'était même pas encore construit. Mon troisième recours fut pour faire cesser les menaces de Négeyef qui n'arrêtait pas de m'accuser d'être à l'origine de sabotages sur son chantier. Mais je peux vous assurez que je n'ai jamais fais quoi que ce soit d'illégal et que je n'ai pas ordonner de sabotages . Mon quatrième recours a été contre la concurrence déloyal que me faisait Négeyef en tentant de me voler mes fournisseurs. Enfin, mon dernier recours a été fait contre le gouverneur lui-même que j'accuse d'avoir été soudoyé par Négeyef !"

*Tu peux constater que les paroles de Terviche sont rigoureusement exactes et que les copies que tu es en train de lire confirment ses dires. Alors que tu termines ta lecture, la porte s'ouvre sur un autochtone à la peau basanée par le soleil, aux cheveux bruns tressés avec grand soin et à la barbiche tout aussi bien tressée. Ses yeux noirs vous scrutent tous intensément alors qu'un sourire affable ourle ses lèvres. Il s'incline avec grâce avant de parler d'une voix profonde et suave.*

- "Bonjour à vous, messieurs. Vous m'avez demandez, monsieur Terviche ?"

- "Oui, Azim, ces messieurs voudraient s'entretenir avec vous."

*Terviche vous regarde avant de vous interrogez.*

- "Désirez-vous que je vous laisse, messieurs, ou puis-je rester ?"

"Bonjour M. Bakri, nous aimerions en savoir plus sur ce site archéologique sur lequel se construirait l'oasis émeraude.

M.Terviche, merci pour le temps que vous nous avez déjà consacré, nous allons trouver un endroit pour nous entretenir avec votre bras droit sans vous déranger plus longtemps."

*Après une brève présentation, Mr Terviche vous propose un salon privatif pour vous y entretenir en toute tranquillité avant de s'éclipser. Azim, toujours souriant, vous invite d'un geste de main à parler.*

- "Je vous écoute, messieurs, comment puis-je vous être utile ?"

"Merci pour votre disponibilité, dans le cadre de notre enquête, nous nous penchons sur les désaccords entre votre établissement et l'équipe du chantier de l'oasis émeraude. Que pouvez vous nous en dire?"

*Azim triture sa barbiche tandis qu'il réfléchit. Il finit par hausser les épaules et par secouer la tête négativement.*

- "J'ai bien peur de ne pas avoir grand chose à dire que Mr Terviche ne vous ai dit déjà, je pense. Comme lui, je soupçonne fortement que le gouverneur a privilégié honteusement Mr Negeyef pour la construction de son hôtel. D'abord, selon la loi, il n'est pas possible ici de construire un hôtel si près d'un autre. Ensuite, la campagne de rumeurs qu'il a lancé sur notre hôtel ne peut-être que son œuvre. Il ne profite à personne d'autre ici. Enfin, le site de construction est un site historique et archéologique donc totalement à l'abri d'une quelconque construction normalement. Bref, il est clair que Mr Negeyef a une sorte de "contrat" tacite avec le gouverneur pour avoir réussi à enfreindre la loi sans subir les conséquences qui vont avec."

*Azim semble, lui-aussi, outré de voir la loi ainsi violée. Le brave homme vous regarde, attendant vos autres questions.*

' Vous avez des preuves pour confirmer vos accusations de corruption ? Cela me paraît pour le moins dangereux d accuser un gouverneur sans de véritables preuves. '

*Azim soupire tristement avant de secouer la tête.*

- "Hélas non et c'est bien pour cela que nous sommes coincés. Le gouverneur est un homme influent et qui fait peur à beaucoup de monde malheureusement. Oh, officieusement, vous pourrez en entendre sur son compte mais quand il s'agit de faire une déclaration tout ce qu'il y a de plus officielle, là, il n'y a plus personne. Les gens ont peur des représailles et ils ont raison car il est homme à ne pas hésiter à vous réduire en miettes...moralement et quelquefois physiquement, je n'en doute pas."

*Il est clair qu'Azim a une piètre opinion du gouverneur et ne se gène pas pour vous le faire savoir.*

(hrp : Bon, vu que cela fait un moment qu'on a commencé cette affaire, je fais un topo pour vous rafraîchir la mémoire )

Votre équipe au complet :

Jéricho, fantassin.
Enoch, fantassin.
Hark, fantassin.
Zaël, fantassin.

Manius Virkaï, caporal-fantassin.
Hagrold Pakraneson, garde.
Malazlo Losstar, garde.
Nedrak Daratian, garde.
Aaron Sicarax, garde.
Gunnick Grymm, garde.
Ezekiel Pyro, fantassin.
Antanide Cress, garde.
Solirion Octaros, fantassin.
Trajan Rockborn, garde.



Vous êtes actuellement sur Eden I qui est une planète désertique. A perte de vue il n'y a que des dunes de sable avec de ci-de là des oasis verdoyantes où quelques hôtels accueillent les touristes richissimes. A quelques kilomètres de votre position se trouve une oasis secondaire qui regroupe les bâtiments et les logements de l'administratum, le QG des arbitrators et le complexe hospitalier de la planète.

Le chef arbitrator de la planète, Abkal Zormel, a été retrouvé mort chez lui par ses hommes qui s'inquiétaient de ne pas avoir de ses nouvelles. Son adjoint a été tué également chez lui. L'adjoint, Garlon Brack, était marié et avait deux enfants. Son épouse, Norma, et son fils cadet, Rabnar ont été tués mais l'aîné, Ylan, a survécu à ses blessures. Il est actuellement au centre hospitalier, sous haute surveillance.

Le blocus a été mis en place dès que le gouverneur de la planète a été informé du décès de ses hommes. Les arbitrators sont tous prévenus et les accès aux planètes sont suspendues jusqu'à nouvel ordre. Vous possédez un sauf-conduit pour vous déplacer d'une planète Eden à l'autre signé de la main du gouverneur.

Vous avez été accueillis par deux arbitrators : Démorian Abygal et Abolios Folder.
L'arbitrator Démorian Abygal vous a accompagné jusqu'à la première demeure, celle du chef arbitrator Abkal Zornel. Mithras a apprit de Démorian que le chef et son second avaient été appelés par le chef de chantier d'un futur hôtel à l'oasis-émeraude, Ernesto Astorian, pour une affaire importante. Ils ont juste dit qu'ils s'en occupaient sans en dire plus. Démorian n'en sait pas d'avantage.

Le chef Zornel était célibataire et sa demeure était située à quelques maisons seulement du QG des arbitrators. Le salon et la cuisine étaient sans dessus-dessous comme si, à première vue, on avait fouillé ou on s'était battus. Dans la chambre, sur le bureau du chef, le cogitateur avait été fracassé (et rien n'a pu en être tiré). De même dans la chambre, un tableau avait été décroché et laissait apparaître un coffre-fort qui avait été forcé et vidé.

Varn a fouillé la maison du chef Zornel : Il a trouvé un petit com-vox avec une fonction enregistrement limité dont voici le message :
"J'ai trouvé des preuves, il faut que je prévienne l'inquisition au plus vite !" Puis une autre voix, un peu plus lointaine réplique : "Tu n'en auras pas le temps, infidèle !". S'ensuit des bruits de lutte puis des tirs. Le cri d'un homme puis le choc sourd d'un corps lourd qui tombe. La voix qui était lointaine semble plus proche et marmonne : "Vite, il faut trouver tout ce qu'il a et l'emporter. Grouillez-vous, le bruit va attirer du monde dans un instant. Des bruits caractéristiques d'une fouille sauvage et rapide se font encore entendre durant quelques secondes avant un bruit de chute (celui du petit com-vox) et l'arrêt de l'enregistrement, la capacité restreinte de l'enregistreur ayant atteint ses limites.

L'hôtel qui est en train de se construire se trouve dans l'oasis-émeraude (qui est à une demi-heure d'ici en 4x4). Le chantier est en face d'un hôtel existant depuis une bonne trentaine d'années, "Le palmier d'émeraude". Le chef du chantier s'appelle Ernesto Astorian. C'est un maître de chantier réputé sur Scintilla et sa réputation est toujours aussi bonne. Il a la particularité de monter son équipe entièrement avec les autochtones de la planète. Il n'a pas d'ouvriers qui le suivent d'une planète à l'autre.

Ernesto vous a expliqué qu'il y a eu des tas d'ennuis sur le chantier depuis leur arrivée sur le site. Des sabotages en veux-tu en voilà, des messages de menaces laissés sur le chantier et même des menaces verbales du propriétaire de l'hôtel du « Palmier d'émeraude », monsieur Andréas Terviche. A la suite d'une violente altercation entre monsieur Terviche et Negeyef, Le patron d'Ernesto, ce dernier s'est décidé a appelé les arbitrators. Il faut dire que monsieur Negeyef n'est pas le seul propriétaire du futur hôtel, il a des associés et il doit rendre des comptes régulièrement. Vu les ralentissements que les sabotages ont amenés, Monsieur Negeyef a préféré en passer par la justice. Ernesto vous a apprit sur quelle affaire travaillaient le chef arbitrator et son second : Ernesto avait retrouvé son patron, Negeyef, dans son bungalow criblé de balles, quelques jours avant la mort des deux arbitrators. Ernesto pense que la mort des deux hommes est liée à celle de son défunt patron. Vous attendez l'arrivée dans les jours à venir du nouveau patron d'Ernesto, Monsieur Belagorio Androkynn, pour discuter avec lui.

Terviche, propriétaire de l'hotel « Le palmier d'émeraude », vous explique qu'il était en effet en grand désaccord avec Negeyef mais qu'il n'a jamais souhaité sa mort et que c'est surtout au gouverneur qu'il en veut. Pour lui, le gouverneur s'est fait graisser la patte par Negeyef pour fermer les yeux sur la loi et le laisser construire son hôtel.

Terviche a déposé un premier recours pour vice de construction. Le complexe hôtelier de Négeyef a été construit à moins d'1 km de son hôtel ce qui est totalement illégal. Le second recours fut pour dénoncer la campagne de dénégation que Négeyef mettait en place afin de commencer dès à présent à salir la réputation de l'hôtel et de commencer à donner une image positive de son complexe alors qu'il n'était même pas encore construit. Le troisième recours fut pour faire cesser les menaces de Négeyef qui n'arrêtait pas d'accuser Terviche d'être à l'origine de sabotages sur son chantier. Terviche jure n'avoir jamais fais quoi que ce soit d'illégal et n'avoir jamais ordonner de sabotages . Son quatrième recours a été contre la concurrence déloyal que lui faisait Négeyef en tentant de lui voler ses fournisseurs. Enfin, son dernier recours a été fait contre le gouverneur lui-même qu'il accuse d'avoir été soudoyé par Négeyef.

Azim Bakri, le bras droit de Terviche,qui est un féru d'histoire locale, vous certifie que l'emplacement du chantier du nouvel hôtel est un site historique et archéologique donc totalement à l'abri d'une quelconque construction normalement. Pour lui aussi, il est clair que Mr Negeyef a une sorte de "contrat" tacite avec le gouverneur pour pouvoir enfreindre la loi sans subir les conséquences qui vont avec.

(hrp : Bon, je fais avancer les choses puisque vous restez silencieux tous les deux.)

*Vous sortez de l'hôtel et Jéricho vous donne aussitôt son avis.*

- "Bien, je pense qu'on devrait peut-être aller rendre une petite visite au gamin survivant de la tuerie, Ylan Brack. J'espère qu'il sera capable de nous éclairer un peu sur notre affaire. Et puis, ça serait pas bête non plus de retourner voir le gouverneur, vous ne croyez pas ? J'ai comme l'impression qu'il s'est bien gardé de nous dire certaines choses."

*Enoch hoche la tête.*

- "C'est clair qu'il est loin d'être aussi bon serviteur de l'empereur qu'il ne le claironne !"

(hrp : Vous décidez d'aller où en premier : Chez le gouverneur ou voir l'enfant ? J'attends vos posts.)

après un instant de réflexion et un regard à mes compagnons

' gardons le gouverneur pour le dessert, allons voir ce rescapé "

*Vous partez pour l'hôpital où le petit Ylan est toujours en observation. Le docteur Allègra Conti-Adolpho, qui s'occupe du secteur des enfants, vous accompagne jusqu'à sa chambre.*

- "L'enfant a été sévèrement traumatisé, comme vous pouvez vous en doutez, alors soyez doux avec lui. Autre chose, vous n'entrerez que deux par deux pour ne pas lui faire peur."

*Tandis que vos hommes restent en surveillance, tu entres avec Varn dans la pièce. L'enfant vous regarde avec inquiétude avant de se tourner vers la doctoresse. Celle-ci lui sourit et vient près de lui pour le rassurer.*

- "N'ai pas peur, Ylan, ce sont des représentants de l'empereur-dieu, ils veulent t'aider et retrouver ceux qui ont tués ta famille."

*Elle lui tapote gentiment la main mais le petit garçon la lui saisit et la garde dans la sienne. Elle le laisse faire et s'assoit près de lui, silencieuse mais rassurante. Elle vous fait signe afin que vous posiez vos questions.*

Je m'assoie sur une chaise près du lit
-bonjour Ylan, je m'appelle Varn, je suis chargé avec Mithras que tu vois ici, de comprendre ce qui s'est passé pour attraper ceux qui t'ont fait du mal, à toi et ta famille. Est ce que tu voudrais bien nous aider?

*Le petit garçon vous regarde tour à tour avec un visage inquiet, mais il hoche la tête avant de parler d'une voix un peu hésitante.*

- "Oui, je veux vous aidez. Ils ont tués toute la famille et je serais mort aussi s'ils s'étaient aperçus que j'étais encore vivant. Ils étaient 4 hommes, grands et forts. Ils étaient tous habillés pareil : Une tenue noire avec un foulard comme les bédouins pour cacher leur visage. J'ai entendu la porte de notre chambre à Rabnar et à moi s'ouvrir et deux coups de feu sont partis. J'ai eu très mal à la tête et j'ai perdu connaissance mais pas longtemps."

Et quand tu t'es réveillé, ils étaient partis?

*Le petit garçon secoue la tête.*

- "Non, ils étaient sortis de ma chambre mais ils étaient encore dans la maison. Ils...ils cherchaient des choses. J'ai entendu une voix d'homme qui disaient aux autres de chercher partout pour trouver tout ce qui concernait...leur secte et de l'emporter. J'ai rampé jusqu'à la porte de ma chambre pour jeter un œil, mais je n'ai pas été plus loin car il y avait un homme masqué pas loin et j'ai eu peur qu'il me voit."

*L'enfant cherche ses mots, encore bien traumatisé par ce qu'il a vécu. Ses yeux se remplissent de larmes mais il ajoute.*

- "L'homme qui n'était pas loin de l'entrée de ma chambre, il cherchait et j'ai vu quelque chose. Sa manche de chemise s'est relevée sur son bras et il avait un dessin."

*La doctoresse demande.*

- "Un dessin, Ylan ?"

*Le petit garçon approuve d'un hochement de tête.*

- "Un tatouage, c'était un scorpion vert émeraude."

(hrp : Un petit jet d'intelligence, messieurs, s'il vous plait.)

Intel 34

Erik a effectué 1 lancé(s) d'un (D100.) :

53