Section commune.

*Le gouverneur hoche la tête.*

- "Je prend note de votre conseil, acolyte Mithras. Je reste à votre disposition à tout moment. Que le trône vous garde !"

*La navette vous embarque et vous ramène jusqu'à votre îlot. A votre arrivée, Zaël et Jericho sont toujours absents, partis pour les archives des arbitrators. Manius vous demande ce que vous a dit le gouverneur et s'il faut rappeler Jericho et Zaël.*

"C'est vrai que les laisser seuls alors que visiblement abattre les représentants de l'Empereur ne gêne pas nos probables cibles, ça ne paraît pas judicieux, rappelle les et vois ce qui est le plus rapide: les attendre ou passer les prendre. Tous en tenue avec l'équipement complet, on va sur site."

Je prends quelques minutes pour installer une tablette data discrètement de façon à filmer la pièce principale pour vérifier si quelqu'un aurait l'idée de passer, et j'installe des marqueurs sur les fenêtres, portes, ... de la maison type bande adhésive, chewing gum ou autre pour être sûr que ça n'aura pas été ouvert en notre absence.

*je hoche la tête et je vérifie mon bolter et prend des munitions supplémentaires *

*Le plus simple étant de récupérer Jericho et Zaël aux archives, c'est ce que vous faites avant de filer vers Eden I. La petite planète d'Eden I est très différente d'Eden III. Eden I est une planète désertique et lorsque vous survolez la surface, vous voyez à perte de vue des dunes de sable avec de ci-de là des oasis verdoyantes où quelques hôtels accueillent les touristes richissimes. Au loin, vers le nord, vous voyez une chaîne de montagnes arides qui possèdent, selon votre pilote, des grottes de toute beauté. La navette vous dépose devant une oasis secondaire qui regroupe les bâtiments et les logements de l'administratum et du QG des arbitrators de la planète. Vous êtes accueillis par deux arbitrators (deux hommes d'environ trente ans, aux cheveux et yeux noirs et à la peau mate comme la plupart des autochtones de la planète.) Démorian Abygal et Abolios Folder. Démorian prend la parole en premier tout en vous saluant d'une signe de main.*

- "Bonjour messieurs, vous désirez ?"

"Bonjour,
Nous venons de la part du gouverneur pour enquêter sur les meurtres de votre chef et de son adjoint pour vérifier s'ils sont en lien ou non avec des sujets relevant de l'Inquisition, sans bien sûr interférer avec les prérogatives de l'Arbites. Vous pourriez nous mener sur les scènes de crime?" En montrant mon insigne inquisitorial et un sourire le plus avenant possible.

*Les deux arbitrators ouvrent des yeux ronds lorsque Varn annonce que l'inquisition est dans la place. Un silence de mort s'abat sur la pièce divisée en plusieurs petits bureaux et tous les arbitrators présents vous regardent avec inquiétude. Puis, la surprise passée, chacun retourne à sa besogne, mais en vous jetant de temps à autre un regard en coin. L'arbitrator Démorian Abygal vous accompagne jusqu'à la première demeure, celle du chef arbitrator Abkal Zornel. Le chef Zornel était célibataire et sa demeure est situé à quelques maisons seulement du QG des arbitrators. Une terrasse en bois recouverte par l'avancée du toit de la maison mène jusqu'à la porte.L'entrée donne directement sur un salon avec cuisine ouverte et îlot central faisant office de table à manger côté salon. Un écran pix se trouve enchâssé dans le mur du salon et un autre, plus petit se trouve dans la porte du frigo. Trois portes s'ouvrent l'une sur un wc, l'autre sur une salle de bain et la dernière sur la chambre. Le salon et la cuisine sont sans dessus-dessous comme si, à première vue, on avait fouillé ou on s'était battus. Les wc et la salle de bain sont intactes mais dans la chambre, sur le bureau du chef, le cogitateur a été fracassé. De même dans la chambre, un tableau a été décroché et laisse apparaître un coffre-fort qui a été forcé et vidé. Démorian désigne l'intérieur de la maison et vous dit tout en regagnant la porte d'entrée.*

- " Je vous laisse inspecter, messieurs, si vous avez besoin, je suis juste là, sur la terrasse."

'' Un instant si vous le permettez arbitrator Abigal''
Je lui emboîte le pas pour l accompagner vers la terrasse
'' premièrement excusez nous pour la froideur de notre arrivée, je me présente je suis Mithras et je vous présente mes condoléances pour vos deux responsables''
*je laisse juste un instant pour voir si il se ''detent'' un peu*
''Nous venons d arriver sur cette planète et nous ne savons pas très bien quelle est la bonne méthode pour agir. Nous avons besoin que vous nous eclairiez sur les circonstances et sur les personnes qui ont été lâchement assassiné. Pouvez-vous me dire comment été vôtre chef et son second,est-ce qu'il était aimé de ses hommes? Avez t il des problèmes dernièrement ?''

Je le tiens bien mon -10 en sociabilité hein!?

Je commence à inspecter la pièce et me retourne vers l'équipe :
"Quelqu'un s'y connais en cogitateur cassé?"

*Varn termine son écoute avant de fouiller les WC et le salon.*

"Pas grand chose ici non plus mais je crois que le gouverneur a eu une bonne intuition..." en tendant le comvox à Mithras.

"Tu veux jeter un oeil? Ezekiel est sur les restes du cogitateur pour voir ce qu'on peut en tirer..."

*je me saisie du comvox avec un regard interrogateur*

''Nous devons nous rendre sur un îlot le chef et son adjoint été sur une enquête et selon toute vraisemblance ils ont dérangé des gens important ''

(hrp : Je colle ici le texte que j'ai mis à Varn pour l'enregistrement,

"J'ai trouvé des preuves, il faut que je prévienne l'inquisition au plus vite !" Puis une autre voix, un peu plus lointaine réplique : "Tu n'en auras pas le temps, infidèle !". S'ensuit des bruits de lutte puis des tirs. Le cri d'un homme puis le choc sourd d'un corps lourd qui tombe. La voix qui était lointaine semble plus proche et marmonne : "Vite, il faut trouver tout ce qu'il a et l'emporter. Grouillez-vous, le bruit va attirer du monde dans un instant. Des bruits caractéristiques d'une fouille sauvage et rapide se font encore entendre durant quelques secondes avant que l'enregistrement ne se coupe")

*Pendant que tu écoutes l'enregistrement, Ezekiel arrive dans le salon en haussant les épaules.*

- "Désolé, chef, le cogitateur est trop endommagé, je ne peux rien récupérer."

*Le soldat a l'air dépité de se voir si peu efficace à l'heure de montrer ce qu'il vaut à ses nouveaux chefs.*

''Ce n'est pas grave Ezekiel notre ennemi a bien manoeuvre mais il n a pas tout effacé, trouve moi toutes les informations sur un projet d hôtel qui s appelle l oasis émeraude il est en cours de construction. Il va nous falloir le nom du chef de chantier où il habite quel sont les membres de sa famille ainsi qu un relevé topographique pour une intervention commando histoire d être familiarisé avec l endroit''
*Je lui jette un regard interrogatif *
''Le chef de chantier a contacté le chef et son adjoint pour un gros problème, ce genre d enquête avec des grosses huiles était souvent pris en charge directement par les officiers''

*Ezekiel hoche la tête.*

- "Oui, monsieur mais pour cela j'ai besoin d'une installation intacte."

*Jericho demande à Démorian s'il peut vous accompagnez jusqu'au lieu prévu pour vous durant votre séjour ici. L'arbitrator s'exécute et vous mène au bord d'un bassin naturel d'eau transparente où se trouve un pavillon. Une terrasse entoure le pavillon et s'avance un peu, sur piloris, au-dessus du bassin. A l'intérieur, un salon et une cuisine/salle à manger ouverte, une petite salle d'eau/WC et 10 chambres avec salle de bain et WC privatif. Enoch grimace aussitôt avant de grommeler.*

- "Merde...y a pas assez de chambre, va falloir se les partager, pfff..."

*Jericho prend les devants et répartit les chambres comme suit :

- Une chambre pour Mithras
- Une chambre pour Varn
- Une chambre pour Jericho et Zaël
- Une chambre pour Enoch et Hark
- Une chambre pour Manius et Solirion
- Une chambre pour Ezekiel et Aaron
- Une chambre pour Trajan et Antanide
- Une chambre pour Gunnick et Nedrak
- Une chambre pour Manazlo et Hagrold
- Une chambre qui reste vide (pour ne pas se prendre la tête à qui aura une chambre particulière et pas les autres)

Le salon bénéficiant d'un coin bureau avec cogitateur, Ezekiel se met directement au travail pendant que les autres sécurisent le pavillon et les alentours proches. Au bout d'une petite heure, Ezekiel télécharge sur vos tablettes-data les renseignements qu'il a pu récolter. Il vous explique.*

- "Alors, l'hôtel qui est en train de se construire se trouve dans l'oasis-émeraude qui est à une demi-heure d'ici en 4x4. Le chantier est en face d'un hôtel existant depuis une bonne trentaine d'années, "Le palmier d'émeraude". Le chef du chantier s'appelle Ernesto Astorian. C'est un homme de 40 ans, célibataire, qui vit sur la planète Scintilla dans la ruche Tarsus. Il ne lui reste comme famille que sa mère, Béatrix Astorian, une vieille dame de 80 ans. C'est un maître de chantier réputé sur Scintilla qui a décidé, il y a environ 10 ans, de se spécialiser dans les chantiers en dehors de la planète. Depuis il a fait de nombreux chantiers sur différentes planètes et sa réputation est toujours aussi bonne. Il a la particularité de monter son équipe entièrement avec les autochtones de la planète. Il n'a pas d'ouvriers qui le suivent d'une planète à l'autre. Vous trouverez sur vos tablettes-data des plans topographiques pour vous familiarisez avec les lieux comme vous me l'avez demandé."

*Jericho réagit en premier.*

- "Bon bah, on sait par où commencer, chefs, va falloir se rendre sur le chantier pour parler à Ernesto Astorian."

"C'est clair, et j'ai l'impression qu'on va devoir s'attendre à des surprises... pour qu'il en arrive à appeler le plus haut gradé des Arbitrators de la planète... on reste sur nos gardes."

*Enoch demande 4 véhicules tout-terrain qui sont livrés dans la demi-heure qui suit grâce aux bons soins de l'arbitrator Démorian. Au moment de monter dans les 4x4, Jericho demande.*

- "On laisse personne pour surveiller le pavillon, chefs ?"

*Enoch lui lance un regard goguenard avant de répliquer.*

- "Pourquoi ? Tu as peur qu'on te pique tes petites culottes ?"

*Ezekiel fronce les sourcils avant de parler d'une voix un peu sèche.*

- "Ça ne te vient pas à l'idée qu'on pourrait profiter de notre absence pour visiter le pavillon, camarade ? Au mieux pour y mettre mini-com-vox et mini-pix ou au pire pour y installer des explosifs..."

*Jericho approuve les paroles de votre nouvelle recrue d'un hochement de tête avant de renchérir.*

- "Tout à fait !"

*Enoch hausse les épaules.*

- "Les équipiers qu'on laisserait ici pourrait nous manquer là-bas, en cas de combat. Ça ne vous viens pas à l'idée, ça ?"

*Le ton rébarbatif d'Enoch fait pincer les lèvres de Jericho mais fait surtout monter d'un cran la tension entre les "nouveaux" et les "anciens" de votre équipe. Les nouvelles recrues ne sont guère habituées au ton souvent cinglant d'Enoch...*

"On va faire comme dans l'autre pavillon, on va installer une surveillance électronique discrète et des morceaux d'adhésif pour vérifier que les portes et fenêtres n'aient pas été ouvertes en notre absence. Si on a été visités, on fouillera tout et on évitera de trop parler... quelqu'un sait détecter les micro ? "

*Solirion acquiesce à ta question.*

- "Moi, j'ai bricolé un petit détecteur qui me permet de repérer les ondes émises par les pix et audi-espion. Je vérifierais à notre retour."

*Ezekiel installe la surveillance électronique dans et à l'extérieur du pavillon avant votre départ. Une petite heure plus tard, vous partez sous le soleil écrasant. Lorsque vous arrivez sur les lieux du chantier, les ouvriers sont en plein travail et suent sang et eau tandis qu'un homme d'une quarantaine d'années fait d'incessant va et vient entre eux. L'homme en question a le teint mat et des cheveux coupés court sous une casquette usée. Il transporte un petit chariot à mains avec des packs d'eau et quelques barres vitaminées qu'il semble se faire un devoir de faire avaler aux hommes. Ezekiel le désigne du doigt.*

- "C'est lui, Ernesto Astorian."

*Jericho sourit avant d'ajouter.*

- "En tout cas, il se démène pour que ses hommes restent en bonne santé. Il doit être aussi crevé qu'eux en fin de journée."

*Le ton admiratif de sa voix n'échappe à personne. Enoch pousse un soupir et lève les yeux au ciel avant de se tourner vers vous.*

- "Bon, chefs, on vous laisse faire. Nous, on surveille vos arrières...et les nôtres."

*Vous n'avez pas encore fait un mouvement pour vous approchez que l'un des ouvriers vous remarque et part directement voir son chef, Ernesto Astorian. Ce dernier écoute son ouvrier avant de se tourner vers vous, les sourcils froncés, et de venir vous voir. D'une voix calme mais autoritaire il vous interpelle.*

- "Messieurs, vous êtes sur un chantier privé. Je vais vous demandez de partir, s'il vous plait."

"Bonjour M.Astorian, je me présente, Varn et mon collègue Mithras. Nous voulions nous entretenir avec vous, il est possible de nous mettre dans un endroit... plus discret?"

*Astorian hoche la tête et désigne du doigt une grande tente montée à quelques mètres de là, contre des rochers.*

- "Suivez-moi."

*Il vous précède sous la tente qui ne contient qu'un générateur avec un mini-frigo, des caisses d'outillages divers, une cantine portative, une table et des chaises. Il vous invite à vous asseoir avant de se présenter.*

- "Je suis Ernesto Astorian, le chef de ce chantier. Que puis-je pour vous messieurs ? Excusez-moi si je vous parait un peu brusque mais j'ai beaucoup de travail et peu de temps."

*Il sourit amicalement, laissant voir que son ton un peu rude n'est pas agressif.*

"Donc, pour être plus précis, nous enquètons sur les meurtres du chef arbitrator Zormel et de son adjoint. Il semble qu'ils soient passés vous voir suite à un appel de votre part, nous aimerions avoir plus de détails pour vérifier si ça a un lien avec leur mort ou non."

est ce que sa voix ressemble à celle de l'enregistrement ?

(hrp : tu écoutes attentivement Ernesto Astorian mais il est clair que le timbre de sa voix n'est pas le même que celui de l'enregistrement.)

*Astorian ouvre de grands yeux quand tu lui annonce la mort du chef arbitrator et de son adjoint. La nouvelle le choque visiblement et il se laisse tomber sur sa chaise, estomaqué. Il prend quelques secondes pour se remettre de cette nouvelle avant de se relever pour sortir du frigo une grande bouteille de néo-bière et des verres qu'il dépose sur la table. Il se remplit un verre qu'il descend d'une traite avant de parler d'une voix encore mal assurée.*

- "Excusez-moi, mais cette nouvelle...C'est, c'est un choc, vraiment."

*Il désigne la bouteille qu'il pousse vers vous avant de poursuivre.*

- "Désolé, je suis un peu chamboulé, là. Servez-vous si vous en voulez, je vous en prie. J'aurais pas dû me servir avant de vous avoir proposé c'est malpoli, navré."

*Il se passe un mouchoir sur le visage et sur la nuque tout en continuant.*

- "Le chef et son adjoint sont venus il y a quelques semaines de ça à la demande de mon ancien patron, monsieur Dimitri Negeyef. On a eu des tas d'ennuis sur le chantier, vous savez, depuis notre arrivée sur le site. Des sabotages en veux-tu en voilà, des messages de menaces laissés sur le chantier et même des menaces verbales du propriétaire de l'hôtel du Palmier d'émeraude, monsieur Andréas Terviche."

*Il désigne du doigt l'hôtel que vous apercevez à 300 m de là.*

- "C'est à la suite d'une violente altercation entre monsieur Terviche et mon ancien patron que ce dernier s'est décidé a appelé les arbitrators. Il faut dire que monsieur Negeyef n'est pas le seul propriétaire du futur hôtel, il a des associés et il devait rendre des comptes régulièrement. Vu les ralentissements que les sabotages ont amenés, Monsieur Negeyef a préféré en passer par la justice, ce en quoi j'étais assez d'accord, au début..."

*Jericho tique et l'interrompt.*

- "Au début ? Vous voulez dire que vous avez changé d'avis ensuite ?"

*Astorian rougit avant de baisser la tête, penaud.*

- "C'est que...la mort du chef arbitrator et de son adjoint...Si c'est vraiment lié à notre affaire, ça me fait peur. J'ai des ouvriers ici, messieurs, et quasiment tous ont des familles à charge. Je ne voudrais surtout pas qu'ils leur arrivent la même chose. Jusqu'à maintenant, les sabotages et les menaces n'avaient fait aucune victime, mais là, ça change tout..."