PROLOGUE : Le convoi pour Sharn (section commune rp)

*L'idée de pouvoir accéder à une bibliothèque universitaire où se trouve des ouvrages d'herboristerie enchante littéralement Nolorine. Elle sourit à la seule pensée de parcourir les rayonnages et de pouvoir consulter à loisir des documents sur les plantes.*

°° Il va me falloir acheter quelques carnets de notes afin d'y inscrire ce que je trouverais d'intéressant dans ces ouvrages et d'en garder une trace. Cela pourra m'être utile plus tard, qui sait. Et puis, lorsque je ne serais pas en "mission", je pourrais y passer un peu de temps. °°

* Le responsable vient se joindre à la discussion ; s'inclinant respectueusement auprès des demoiselles, il entame la conversation *

" A partir du pont de Pierreglyphes, nous n'avons plus rien à craindre. Ces routes sont patrouillées régulièrement et la région est très civilisée. Généralement, nous rencontrons d'autres caravanes à cet embranchement. Pour l'instant je n'ai pas vu de convoi Orienne, mais peut-être une d'elle arrivera ce soir ... n'est-ce pas Sylus ? Par contre, une caravane privée a dressé son campement non loin du nôtre. Un des miliciens m'a dit qu'il s'agissait d'une sorte de ménagerie. Ils se rendent à Sharn pour la course des huit vents, selon toute vraisemblance jet de folklore local ou histoire pour savoir.
Nous allons passer la nuit ici ; vous avez donc quartier libre pour aller observer ces animaux, si le cœur vous en dit ... "

Histoire +6

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"Si ils sont dans les temps oui en effet nous devrions croiser l'une de nos caravanes. Mais vu que nous parlons de nos caravanes, elle arrivera à point nommé .."

*Sylus fait preuve d'une assurance et d'un marketing sans faille*

"Si vous souhaitez voir la ménagerie, à votre guise toutefois ne vous approchez pas trop pret des animaux ou de leur cages ne sait on jamais qu elles pourraient etre leur reaction...
Pour ma part j'irai y jeter un oeil quiconque souhaitant se joindre à moi est le bienvenue bien entendu, nous n'avons que trop peu l'occasion d'observer de magnifique spécimen sans parcourir monts et vaux "

*Un leger sourire marque les propos de Sylus qui dans sa gestuelle semble etre en harmonie avec la légère brise du moment, son regard améthyste se posant sur la compagnie*

* Après le repas, le petit groupe de voyageur se dirige donc vers le campement de la ménagerie. En fait, vous vous rendez-compte qu'il est très proche : il se trouve de l'autre côté de la butte au pied de laquelle vous avez installé votre bivouac. La disposition des voitures est très différente de la vôtre. Il s'agit de grande carrioles transportant des cages ou des box à animaux. Une voiture ressemble plus à un coach ; vous en déduisez qu'il doit s'agir de l'habitat des humains. Lorsque vous arrivez en vu du campement, vous distinguez plusieurs humains attroupés autour d'un feu, achevant de déjeuner. *

* Un des humains lève la tête de sa pitance, et distinguant alors votre groupe, vous fait signe d'approcher. C'est un homme d'âge mûr, aux cheveux poivre-et-sel. Il porte un bonnet phrygien. *

" Approchez nobles dames et sires, le spectacle va commencer ! "

*Sylus avance le premier permettant au reste de la troupe d’emboîter le pas sans mal . Surveillant l'attitude de la ménagerie comme de leurs hotes guettant le moindre geste suspect, Sylus avance en prenant son temps étrange mélange de suffisance et de prépondérance *

Au fait, Elaydren et Nolorine sont parmi vous

* Les cages sont assez lointaines, et la plupart sont recouvertes de bâches, de sorte que vous ne pouvez pas distinguer les animaux qu'elles contiennent.
L'homme se lève, et laissant ses congénères achever leur repas, s'approche de vous, les bras ouverts et le sourire commercial aux lèvres : *

" Allons, approchez, n'ayez pas peur : les bêtes ne vont pas vous manger ! Ah ! Ah ! Ah ! "

* S'en suit un rire franc et massif *
* Lorsque vous arrivez à portée de main, le marchand montre de sa main ouverte les cages au loin et déclare : *

" Ces gentes dames et gentilshommes veulent-ils éprouver quelques frissons au contact de mes créatures ?
Émotions garanties pour cinq petites pièces d'argent ! "

*D'un naturel méfiant, Virink ne voit pas d'un bon oeil le fait de voir sa maitresse se promener aux milieu d'un troupeau de bêtes des plus exotique. Qui sait se dont ces animaux sont capable!
Il se tourne sur dame Elaydren avec son air interrogatif si particulier.*

* Jetant un regard aux autres, il les interroge du regard demandant leur consentement. Si obtenu il paye les 5 pieces d'argent mettant en garde l'homme sur la sécurité de ces gens*

"Pourquoi pas après tout si vous vous montrez prudent toutefois, ces gens sont pour moi de première importance. Bien que vous me semblez connaitre votre affaire sire"

" Ne vous inquiétez pas messire, les créatures sont en cages et celles qui ont des pouvoirs à distance sont entravées ; par exemple, nous avons bâillonné la harpie. " Jet de mystère (facile) pour savoir pourquoi.

Jet de psychologie tout le monde

Mysteres +8

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Psychologie +5

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*Sylus observe la harpie fort de son enseignement arcanique et des nombreux ouvrages qu'il a lu à Arcanix, il se félicite de pouvoir observer pareil spécimen de si pret sans etre écorché vif *

"Vous avez la de bien beaux spécimens, votre ménagerie est elle affiliée ?"

*Un fin sourir se dessine sur le visage du mage qui laisse sous entendre bien des choses*

"Seriez vous spécialisé dans les bestiaires les plus éxotiques ? Je suppose que vous allez avoir foule une fois arrivé à Sharn pour le course "

Psychologie

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Vous n'avez pas encore vu la harpie. Le marchand vous en parle, c'est tout.
Sylus sait que les harpies sont des humanoïdes monstrueux à tête de vieille femme et corps reptilien ailé. Leur chant est comparable à celui des sirènes. Sauf que les harpies sont des créatures maléfiques et utilisent leur champ pour subjuguer leurs victimes afin de mieux les dévorer.
Sylus remarque également que le marchand à prononcé le mot harpie "l'air de rien" pour faire style 'c'est un truc courant' et j'en ai plein.
Virink n'a pas du tout saisi l'allusion.

* Tout en vous menant vers les cages, le marchand continue à parler : *

" Bien sûr messires ; ici vous ne trouverez pas des simples lions et autres panthères. Je me spécialise en créatures magiques et monstrueuses. Je viens tous les ans à Sharn, et c'est toujours un succès ! "

Ah ! on dirait que Nolorine n'a pas non plus saisi l'allusion !

* Après avoir empoché les pièces d'argent (5 par personne siou plait), le marchand vous mène devant la première cage. Celle-ci contient un félin ressemblant à un tigre. Mais ses yeux sont rouges et remplis de haine ; bien qu'il ne semble pas malade, sa peau part en lambeaux. Petit jet de connaissance nature (compétents uniquement) si vous voulez en savoir plus.
Le félin reste tapis au fond de sa cage, observant ses observateurs. Bien que loin de lui, vous sentez sa respiration saccadée et devinez son envie de bondir. *

(hrp : bah tu marques jet de psychologie pour tous le monde, moi je suis bête et disciplinée, j'obéis )

*Nolorine a un regard remplit de curiosité devant cet animal qui ressemble à un tigre. Elle demande poliment.*

-"Qu'est ce donc que cette créature ?"

* Le marchand sourit de toutes ses dents à la question de Nolorine. Il est manifestement satisfait que ses invités s'intéressent à ses créatures *

" Ça madame, je n'en ai aucune idée ! Ce tigre a été capturé dans les Terres du Deuil par des aventuriers, il y a de cela quelques mois. Apparemment, tous les habitants de cette contrée sont soit morts, soit ont subi des altérations profondes. Les animaux ainsi altérés adoptent un comportement extrêmement agressif et suicidaire. En fait, ils cherchent à détruire toute vie ; ils n'ont pas besoin de se nourrir, ni de dormir. Un peu à la manière des spectres ou des zombies ... "

* Le marchand a déclamé cette description - qu'il a manifestement apprise par cœur - avec beaucoup d'emphase. Au-delà de l'incongruité de la situation, ce tigre est réellement effrayant. Plus exactement, il est dérangeant, voire obscène. *

"Je vois que vous vous fournissez dans les lieux les plus insolites sire."

*Sylus laisse paraître un fin sourire sur son visage appuyant son regard sur l'homme avec un interet croissant*

"Les capturez vous vous meme ou bien est ce le fait d'un intermédiaire ? Je pense que ces dames malgrés l'apparence d'une Némésis féline que représente ce félin, sont pour le moins surprises comme je le suis. "

*Tournant son regard vers Virink*

"Mais nous avons ce noble forgelier pour nous protéger au cas ou, n est il pas vrai Virink ? Mesdames aviez vous déjà vu pareille animal ? "

*Nolorine secoue la tête.*

-"Ma foi, non, j'avoue n'avoir jamais vu pareille créature. Il pourrait aisément faire penser à une créature morte-vivante mais vu l'absence d'odeur putride, il ne semble pas faire partie de cette effroyable engeance.

Et vous messire ? Aviez-vous déjà entendu parler de ce genre de bête ? Son regard haineux est dérangeant, j'avoue que cela me met mal à l'aise...Pas vous ?"

*Sylus penche la tete de coté et réajuste une mèche de cheveux tombante avant de s'adresser à Nolorine, d un ton détaché et mysterieux*

"En effet cette créature se montre impitoyable de pression, pourtant....oui pourtant je ne pense pas qu'il s'agisse de la pire chose que nous pourrions craindre. Il existe bien des comportements ou des actions dans nos civilisations qui rivalisent de poids avec les pires créatures. Que devenons nous craindre de la bete ou de nos semblables ? "

*Laissant la question en suspend ne laissant paraître aucune émotion sur le moment tel un mur de glace*

* Alors que vous discutez devant la cage, le tigre s'approche à pas feutrés et se met à humer l'air environnant.
Repérant ce manège, le marchand le montre du doigt tout en se reculant, l'air effrayé, et déclame d'une voie de stentor : *

" Voyez, il repère votre odeur pour pouvoir vous reconnaître ! "
(décidément ce marchand est un piètre acteur ; heureusement que la créature qu'il présente est réellement effrayante)

" Ces créatures sont capables de suivre la piste de leur proie sur des centaines de lieux. Leur flair est surnaturel ! Et lorsqu'elle la retrouve ... couik "
* joignant le geste à la parole, l'humain passe son index le long de son coup, mimant un égorgement. Il a l'air assez satisfait de son effet. Après quelques instants, il rajoute : *

" Mais ne craignez rien, gentes dames, les barreaux de cette cage sont en ébénite !"
(Jet d'artisanat ou connaissance nature pour savoir ce que c'est)

*Apres avoir admiré la gestuelle du commerçant, Virink le fixe d'un regard strict et lui adresse.*

"J'espère pour vous qu'il n'est là qu'une pale imitation de la réelle attaque que porterai cet animal. En effet je ne le vois pas armer."
*Puis Virink caresse le pommeau de son épée*
"Quand a moi si !"

*Puis se penchant afin d'atteindre le creux de l'oreille de l'homme*
"Je vous demanderais de ne pas effrayer ces dames."

* Le marchant semble très intimidé par la réflexion de Virink ; il lui répond, d'un air faussement détaché : *

" Ne vous inquiétez pas messire, les barreaux de la cage sont solides, et vos amies ne courent pas le moindre danger ! Laissez-moi vous montrer les autres créatures ..."

* La visite continue ; vous quittez l'inquiétant tigre et passez de cage en cage. Les autres créatures sont plus classiques. Mais au cours de la visite, vous conservez une espèce de pression psychique en provenance de la cage du tigre. Quand vous devez repasser devant au retour, une inexplicable appréhension vous étreint. Le marchand ne semble pas à son aise lui non plus.*

* Alors que vous arrivez à la hauteur de la cage de l'animal, vous constatez qu'il s'est allongé et vous regarde arriver de loin. Vous ne pouvez pas vous départir de la certitude qu'il vous a suivi du regard pendant toute la visite. *

" Adieu mes seigneurs ! Au plaisir de vous revoir dans le cité des tours !"

* Le petit groupe rentre à la caravane en silence. Le souvenir de ce tigre vous hante pendant quelques minutes, puis l'un de vous engage la conversation et vous oubliez vos appréhensions. *

"Une visite édifiante, un loisir champêtre que nous avons pu nous accorder sous les hospices de la divine providence à Sharn il aurait été plus mal aisé de profiter de cette tranquilité pittoresque. "

*Guidant la petite troupe en direction de la caravane Orienne jetant quelques regards à ses comparses avant d'atteindre le camp *

"Nous y voila si vous souhaitez vaquer à des occupations je vous prierai de ne pas vous éloigner de la caravane dans la mesure du possible. Quant à moi je suis à votre disposition pour quoi que se soit "