PROLOGUE : Le convoi pour Sharn (section commune rp)

Un jet de connaissances : mystères pour distinguer les organes récupérables, intéressants magiquement parlant et pour savoir les conserver.

* Dès le début du combat, Sylus avait remarqué que la cockatrice était jeune. Il est probable que son pouvoir de pétrification n'est pas encore atteint tout son potentiel. Cette intuition est vérifiée dès que Sylus inspecte l'état de Nolorine : il remarque qu'en certains endroits, la pierre se craquelle, laissant apparaître le tissus ou la chair.*

" Hmmmf ! A ce rythme là, elle sera encore pétrifiée demain soir. Je pense avoir une idée pour accélérer le processus " * dis Elaydren qui s'est jointe à toi *

* La magicienne Cannith commence à écorcher le flanc de la cockatrice, tout en expliquant ses gestes. *

" Les cockatrices sont immunisées au pouvoir pétrificateur de leurs congénères par leur peau, qui suinte en permanence une sorte de fluide. Et ce fluide est sécrété dans de minuscules poches, disséminées sous leur épiderme ... "

* Recueillant un peu du fluide visqueux au creux de son mouchoir, Elaydren l'applique délicatement sur le corps de Nolorine. Le liquide a un effet quasiment immédiat : la couche de basalte semble s'affiner à vue d’œil. *

" Voilà ... elle devrait être en pleine possession de ses moyens avant l'aube. "

Mysteres +9

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7

Tu sais que les plumes de cockatrices sont très prisées par la maison Sivis. Tu en recueilles quelques unes, les plus belles et les plus longues.

Quant au méphite, son souffle de glace est généré par deux glandes dans sa gorge. Tu les coupes et les ligatures à l'aide d'une petite ficelle.

* Elaydren te regarde faire avec morgue. Elle hoche la tête d’assentiment. *

" Je vois que l'anatomie monstrueuse n'a pas de secrets pour vous sieur Sylus ! "

*Sylus ne réplique pas à la remarque de suite puis adresse un hochement de tête à Elaydren*

"Il est bien normal de savoir ces choses là après avoir été assidu, tout comme vous avec notre statue qui ne le sera plus sous peu grâce à vous"

* Elaydren te regarde terminer ton œuvre et te décoche un sourire franc *

" Je suis satisfaite de vous avoir rencontré, Sylus. J'aurai certainement besoin d'un homme aussi talentueux que vous dans un futur proche ... Mais nous reparlerons de tout ceci lorsque nous visiterons l'université Morgrave.

* Montrant du doigt la poignée de plumes et les glandes de méphite : *

"Je suis sûr qu'ils vous donneront un bon prix pour ces composantes magiques pour le moins inhabituelles ! "

* Sur ces entre-faits, Larvim revient vers vous deux *

" Sylus, il fera jour dans quelques heures. Vous sentez-vous suffisamment reposé pour prendre le dernier tour de garde avec sieur Virink ? Cela permettrait à notre garde blessé de se reposer plus sereinement ...
Nous pourrions repartir dès que la dame Médani se sentira capable de marcher, qu'en dites-vous ? "

"Oui tout à fait sans probleme ma blessure étant guérie je pense que cela peut etre possible occupez vous donc des blessés et de la dame Medani comme de Dame Elaydren bien entendu. Sur ce nous ne devrions pas traîner "

*Saluant la milice comme il se doit Sylus prend la parole*

"Je présume que ces animaux ont causés tout autant de pertes qu'ici, c'est tout à fait regrettable. Veuillez adresser nos condoléances aux familles des victimes nous n'avons pu tous les contenir. "

*Sylus marquant un temps d’arrêt observant chaque milicien dans les yeux d'un insondable regard pour final poser son regard sur leur chef*

"Si la justice du Khorvaire exige éclaircissement la maison Orienne coopérera avec diligence; dans la mesure ou les préjudices causés à une caravane Orienne soit pris en considération, tout comme la juste mesure de nos hôtes."

*Cherchant à provoquer la curiosité chez la milice, le mage pose sa main sur sa main baguée puis l'enlace geste dument calculé révélant ainsi la bague à paragraphe pour l'oeil non averti l'air de rien. Puis d'un geste de la main montrant au loin en direction de Dame Elaydren et de Nolorine*

"Car nous avons quelques hôtes de qualité qui sans le moindre doute, de part leur maison exigerons quelques réponses . Une dame Cannith et une Medani "

Diplomatie +3 (désolé j ai pas ma feuille avec moi je ne suis pas chez moi )

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*Le monologue de Syllus laisse perplexe Virink*
"Que dites vous là ? Vous sentez vous coupable de ce qui vient d'arriver ? Ces mécréants ne méritent pas notre attention. Laissez donc ces gardes se charger de leur sort."

* Les gardes ne semblent guère comprendre de quoi leur parle Sylus. Par contre, ils remarquent sa chevalière et prennent rapidement congé, en emmenant les trois marchands avec eux. *

Le petit déjeuner prend fin, et le convoi reprend la route. Le voyage s'écoule tranquillement au bord de la Dague, et au bout de quelques jours, vous arrivez en vue de deux grands pics. Au creux de ces pics, vous distinguez une gorge étroite par laquelle la route Orienne continue. A l'entrée de la gorge se trouve un village dans lequel un bâtiment attire tout particulièrement votre œil : un petit beffroi d'une vingtaine de mètres de haut.

" Mes amis, voici la dernière étape avant Sharn : Première Tour. ", * s'exclame Larvim*
" Nous allons passer la nuit ici, et nous arriverons en Sharn demain, en fin d'après-midi. "

Première Tour est un lieu-dit d'une cinquantaine d'habitants. Sa popularité vient du fait qu'il est construit sur l'entrée des gorges menant à Sharn. Tout véhicule par voie terrestre, entrant ou sortant, est obligé de passer par Première Tour. Depuis les attentats de la dernière guerre, et malgré le traité de Fort-Trône, la couronne de Brélande est restée très prudente quant aux entrées et sorties dans Sharn. Les gorges au pied de Sharn étant très exigües, il est plus aisé de procéder au contrôle des arrivants au niveau de Première Tour. Il n'est pas rare que certains voyageurs doivent attendre plusieurs jours avant de recevoir l'autorisation de continuer leur chemin. Cette paranoïa relative fait bien sûr les affaires des citoyens du lieu-dit.

Les caravanes oriennes sont habituelles dans Première Tour, et les autorités locales ne font aucun problème à Larvim, qui revient très vite avec un laisser-passer en bonne et due forme. Après une nuit passée aux abords de Première Tour, la caravane s'engage dans les gorges. Celles-ci sont impressionnantes car à la fois vertigineuses et très encaissées. Ce serait l'endroit idéal pour une attaque, ce qui explique, entre autre, pourquoi Sharn n'a jamais été prise d'assaut.

Vers midi, Après une journée de lent périple sur les sentiers tortueux des gorges, l'horizon s'élargit soudain, au détour d'une falaise, et au loin se dresse à présent Sharn, La Cité des Tours. Sous un ciel nuageux, mais non pluvieux, pour une fois.

Même à cette distance, les tours s'élancent jusqu'au ciel - des douzaines de pointes illuminées, chacune recouverte de minarets et autres tourelles. Au fur-et-à-mesure que vous traversez la zone campagnarde qui vous sépare de la cité, vous avez moins l'impression d'avancer et plus l'impression que les tours elle-mêmes grossissent, s'élevant plus hautes à chaque heure qui passe.

Petit à petit, de nouveaux détails émergent. Vous remarquez que certaines, parmi les plus petites tours, semblent flotter en l'air, déconnectée des colonnes principales. Des petits points se déplacent au milieu de tout cela - des bateaux et autres vaisseaux projetés dans les airs.

Alors que le crépuscule s'installe, les lumières de la cité deviennent visibles, faisant ressembler la cité à un firmament terrestre.

"Saviez-vous que c'était la maison Cannith qui illuminait la cité ? " * lance Elaydren *
" Casalon d'Cannith développa la technologie du feu froid il y a presque 700 ans. L'impact sur le Galifar fut ... tout à fait remarquable. Sur bien des points cela posa l'assise pour ..."

* Nolorine l'interrompt alors *
" Tiens, je croyais que c'étaient les elfes qui avaient inventé le feu froid, il y a des millénaires ..."

* Surprise, Elaydren fait une moue presque imperceptible, puis répond : *
" Oui, effectivement ... mais ce sont les Canniths qui en ont fait profité tout le Khorvaire !"

* Sentant l'aristocrate mal à l'aise, Nolorine change de sujet : *
" ... et comment empêche-t-on les tours de tomber ? "

* Remotivée par la question de la demi-elfe, Elaydren se lance dans une explication avec entrain : *
" Il existe des lieux dans Eberron, où la magie se comporte de manière étrange. Beaucoup de sages pensent que cela est dû au fait que d'autres mondes touchent le nôtre. Ainsi, un lieu en connexion avec Dolurrh sera rempli de peine et de désespoir, alors que la connexion avec Lamania rendra la végétation luxuriante. Ici, nous sommes proche de Syranie, du coup, les sortilèges relatifs aux domaines de l'air et du vol sont magnifiés. Les enchantements qui maintiennent les tours ne pourraient pas être incantés ailleurs dans Eberron. C'est comme si la cité elle-même était attirée vers les cieux. Ici, vous verrez des bateaux-volants et autres objets similaires - tous sont le résultat de la magie qui baigne ce lieu. "

*Sylus suit la joute verbale des deux femmes d'une oreille distraite, étant plutôt focalisé sur l'architecture et la compréhension des phénomènes magiques à l’œuvre en ces lieux *

"Enfin ! Nous sommes arrivés à destination, après nombre dangers."

* Écoutant le cours de magie improvisé par Elaydren, Sylus lui répond d'un ton à la fois calme et détaché : *

"Certaines conjonctions peuvent parfois solliciter un lourd tribut ... un système bâti sur un autre n'est il pas sujet à réflexion dans la mesure ou nous n'en avons aucun contrôle ? La question est : 'devrions nous en avoir la capacité ou le pouvoir ?' Qu'en dites-vous mesdames ? Après tout, n'est ce pas là l'apanage des dames que de savoir exercer du contrôle ... ?"

*Sylus se risque à un trait d'humour sur la fin, bien que le sérieux de sa réflexion soit réel. Il adresse un fin sourire aux deux femmes *

Spoiler:

* Les deux jeunes femmes interrompent leur conversation en entendant l'intervention de Sylus. Elaydren est attentive aux arguments du magicien, tandis que Nolorine semble moins intéressée. Toutefois, la boutade finale du jeune homme les fait toutes deux sourire, et se regarder d'un air complice. *

" Avez-vous déjà souffert d'une quelconque domination féminine, mon cher Sylus ?" * rétorque Elaydren, clairement sur le ton de l'humour. Son visage est souriant, et ses yeux bleus prennent une teinte violette à la lumière rasante du crépuscule, rajoutant encore au charme naturel de la jeune magicienne. *

De manière plus technique, les connaissances de Sylus (arcane) et de Ruddy (histoire) leur permettent de savoir que par le passé, la connection avec Syranie a été interrompue momentanément, ce qui a causé la chute d'une des tours de Sharn et des milliers de morts. Les autorités de Brélande ont parlé d'un acte de sabotage commandité par une nation ennemi (mais laquelle ?).

"Helas oui...sous l égide maternelle saurions contester l'autorité de notre mère de prime abord . Mais il me plait à croire que nous puissions à travers de la poésie de nos mots comme il serait de même pour une incantation donner forme aux éclats de rire et aux sourires qui font rêver bien des hommes. Toutefois prenez garde il paraîtrait que cet art n est pas sans risque..."

*Sylus répond avec un sérieux et un aplomb qui fait décalage avec ses propos avant d'afficher un rictus aux coins de ses lèvres lançant un regard amusé aux deux jeunes femmes plus particulièrement à Elaydren*

"Nous devrions échanger nos théories concernant l'approche des plans et des interactions planétaires, une fois arrivé à Sharn si vous le souhaitez Dame Elaydren. Bien entendu nous ne pouvons déroger à nos obligations. "

*Machinalement Sylus caresse sa bague se rappelant son devoir et jette un regard amusé et retorque*

"A moins évidement qu une telle confrontation d idée ne vous soit pénible ..."

*Dit il sur un ton narquois, réprimandant un sourire , il provoque ouvertement Elaydren *

* Pendant que Sylus et Elaydren s'affrontent en joutes oratoires, le convoi continue à avancer vers la grande cité.
Alors que le soleil s'efface derrière les collines, la voie orienne passe sous une arche monumentale s'ouvrant sur une tour énorme surmontée d'une statue de bronze titanesque à l'effigie de la reine Wroann ir'Wyrnarn. Elle tient un sceptre dans une main et une épée au-dessus de sa tête. *

Virink se souvient alors de l'épisode de l'histoire qui engendra cette statue :
Wroann était l'une des trois souverains qui refusèrent à Mishann le trône du Galifar, ce qui engendra la dernière guerre. Les cinq nations reprirent leur indépendance et la ville de Sharn fit ériger cette statue pour marquer son soutien inconditionnel à sa souveraine, ainsi que leur certitude de la victoire de la Brélande sur les autres nations du Galifar.

* L'endroit est vraiment majestueux. La tour comporte une douzaine de grandes portes métalliques, gardées par une horde de gardes en capes noires. Sur le dos de leur cape sont cousues les armoiries de Sharn. *

*Sylus s'arrete de jouter verbalement avec Elaydren et observe ces arches et cette atmosphère grandiose. Lui rappelant visiblement quelques souvenirs peut etre sa premiere entrée à Arcanix.*

"Voici donc la puissante Sharn dans tout sa splendeur, imposante, chargée d histoire et de d'arcanes. Comme quoi vous voyez mesdames que vos mains puissent être de fer dans un gants de velours. "

*Sylus fait preuve d un certains recul, subtil mélange entre sérieux et amusement *

"J ose espérer que vous ne serez pas trop dur avec notre responsable et moi même durant nos dernières minutes dans cette caravane..."

*Se donnant un coté fragile, limite chiot qui ne fait que cacher le dragon qui sommeil.. cette attitude de jeu quasi provocante est dit sur le ton d une joute pour Elaydren visiblement*

L'endroit est noir de monde. Un flot continu d'autochtones rentre et sort par les douze entrées massives de la ville. Il y a là des fermiers de la campagne environnante venus vendre leurs denrées dans la métropole, des seigneurs de retour de Wroat dans leur carrosse douillet, des caravanes marchandes et des messagers et voyageurs de tout poil.

Le convoi arrive à hauteur de l'une des portes. Celle-ci est bien assez large pour laisser passer deux voitures orienne de front. Larvim descend alors montrer son sauf-conduit aux gardes. Les palabres sont de courte durée, et au bout de quelques minutes, le convoi se remet en branle et rentre dans la tour majestueuse.

* Larvim revient vers vous, et déclare : *

"Bienvenue à Sharn ! Nous rentrons en ce moment dans le quartier de la Porte de Wroann (anciennement Porte du Galifar). Nous sommes dans le Bas Palier de Tavick. C'est un endroit assez mal famé, donc dès que nous aurons réglé les formalités administratives, je vous appellerai une aéro-diligence qui vous conduira dans le quartier que vous souhaitez."

Ainsi s'achève le prologue de la campagne d’Éberron. Rendez-vous au Chapitre I : La Cité des Tours.