Section commune.

"Très bien tout le monde pas de panique on sait qu apparemment une arme xenos à été utilisé. Nous avons juste à patienter que la tempête se calme pour partir d ici. Les survivants auront une des navettes si elle est réparable sinon nous enverrons des secours ultérieurement. Donc en attendant on reste sur ses gardes on instauré des tours de repos et de garde."
me tournant vers Benjamin
" on a un peu de temps à tuer discutons.Ton inquisiteur ça fait longtemps que tu travailles pour lui? C est un radical peut-être ? Parle moi de lui?"

Benjamin fronce les sourcils avant de secouer la tête.

- Radical ? non pas que je sache en tout cas.

Pour répondre à la question de savoir depuis combien de temps il travaille pour son inquisiteur, il réfléchit une seconde avant de dire.

- Depuis 7 ans, pourquoi ?

Pendant ce temps, Bayen reprend contact et Jéricho passe le com-vox sur haut-parleur des deux navettes afin que tout le monde puisse bien entendre ce qu'il dit. Sa voix est hésitante et il semble chercher ses mots avant de prendre une grande inspiration que vous entendez tous distinctement et de poursuivre.

- Je..je dois vous dire quelque chose. Quelque chose...avant que nous nous rencontrions. Voilà, je...vous avez dû remarqué la surface brûlée de la planète où nous nous trouvons ? Quand nous sommes arrivés, mes compagnons et moi, nous avons cherché à quoi cela était dû et nous avons fini par trouvé un site à une centaine de kilomètres d"ici. Un site xénos enfoui profondément dans le sol.

Il soupire et continue.

- Nous l'avons découvert mais nous n'y sommes pas entrés. vous comprenez, notre mission était de découvrir s'il y avait des ressources naturelles exploitables ici et certainement pas d'aller s'aventurer dans un antre infernal xénos. Nous avons fait des rapports que nous avons stockés pour le moment où nous repartirions. Normalement, notre mission devait durer 5 ans et nous devions être récupérés par un vaisseau à ce moment-là. Nous avons attendu...attendu mais personne n'est jamais venu...jusqu'à vous !

Sa voix se fait tremblante.

- Nous n'avions que 5 ans de nourriture et comme vous avez pu vous en rendre compte, il n'est pas possible de faire pousser quoique ce soit sur cette planète. Nous étions en train de mourir de faim...alors Yoltan a dit que nous devions aller au site xénos pour y chercher de quoi nous nourrir. J'étais terrifié mais j'ai suivi. Nous avons trouver de quoi manger mais la nourriture xénos a eu des effets dévastateurs sur nous. Nous avons perdu bon nombre de nos compatriotes à cause de cette nourriture. Seuls 7 d'entre nous ont survécu aux mutations et sur les 7, nous ne sommes plus que 4. nous avons survécu, oui, mais nous avons subis d'autres choses terribles à cause de la substance nutritive xénos...

Il s'interrompt durant quelques secondes avant de parler à nouveau.

- Des...des mutations. Nous avons subis des mutations...que l'empereur nous garde ! Je devais vous le dire avant, vous comprenez ? Mon apparence va vous horrifiez et j'en suis vraiment désolé. Mais sachez que je reste un fidèle serviteur de l'empereur...contrairement à mes compagnons.

prenant le com-vox pour parler uniquement à Varn
"Je n ai pas besoin de te préciser ce qui les attends,ce qui m inquiète par contre c est les 3 autres. Il doit communiquer sans qu il le sache à mon avis. Il va falloir la jouer fine."

juste à mithras

"Oui, je le sens moyen d'un coup... et la question du ravitaillement m'a traversé l'esprit avant qu'il n'en parle... j'aimerais plus de détail sur ses mutations avant de le rencontrer et encore plus savoir les intentions de ses collègues vis à vis de l'Imperium."

Jericho coupe un instant le com-vox qui vous relie à Bayen avant de se tourner vers toi, Varn.

- Qu'est ce qu'on fait, chef ? En tout cas, quoiqu'on fasse, il vaudrait mieux le faire vite parce que je les sens pas les trois autres comparses de notre interlocuteur. On ne sait pas quand ils risquent de débarquer ni ce qu'ils ont comme armement ni même s'ils savent que nous sommes ici ou pas. Ça fait beaucoup d'incertitudes, je trouve...

Ezekiel approuve d'un hochement de tête.

- Je suis d'accord, chef, mieux vaudrait voir Bayen rapidement pour avoir des réponses à nos questions.

Enoch tempère les ardeurs de ses coéquipiers en ajoutant.

- Sans savoir si nous pourrions, nous-aussi, être atteints par ces mutations si Bayen s'approche trop de nous ? Vous êtes cinglés tout les deux !

Jéricho soupire avant de répliquer.

- On va prendre des précautions, Enoch, mais ne pas se presser pourrait nous être fatal. Je les sens pas les autres gaziers et s'ils se doutent de notre présence, ils pourraient utiliser des armes xénos contre nous. Je sais pas pour toi mais vu ce que ces armes ont fait à la planète, j'ai pas trop envie de savoir ce qu'elles nous feraient à nous.

Du coup, une fois encore, tous se tournent vers toi, Varn, et attendent tes ordres.

De ton côté, Mithras, Benjamin te fixe, visiblement il attend que tu lui dises pourquoi tu voulais savoir depuis combien de temps il travaille pour son inquisiteur.

Je prend le comvox
"Bayen, nous aurions besoin d'avoir plus d'informations sur l'état d'esprit de vos collègues pour savoir à qui nous attendre de leur part."

"Je me posais la question de ton ancienneté à son service car je me demandais quel était son état d esprit. Je n arrive pas à comprendre sa démarche. Elle est risqué, envoyer une équipe d acolyte pour en éliminer une autre pour prendre sa place pour avoir des preuves sur la culpabilité des inquisiteurs Hardring. Si il n a pas de preuves au bout du compte il aura mené une attaque contre des agents de l inquisition. Mais il a une taupe parmi les acolytes ce qui lui permettrait d avoir des preuves plus facilement. Donc si tu es à son service depuis 7 ans j imagine que tu es sacrifia blé et le fait de ne pas avoir posé son sceau sur votre ordre de mission le protège d une accusation. "
je le laisse assimilés tout ca un instant
"Tout ceci me rend perplexe, qu en pense tu?"

Bayen met quelques secondes avant de répondre.

- Ils sont très en colère contre l'impérium. Il faut les comprendre, nous avons attendu 20 ans avant d'avoir une réponse, vous imaginez ? 20 ans !

Il soupire avant de continuer.

- C'est pour cela qu'ils ont quitté la base. Ils ne voulaient plus rien avoir à faire avec l'impérium. J'ai bien tenté de les aider à retrouver foi en l'empereur mais en vain. Il n'y a que Moltia qui vient me voir de façon régulière pour m'apporter de la nourriture. Elle ne reste pas longtemps et repart rejoindre les autres au complexe xénos.

Il prend une voix presque suppliante.

- Ne les jugez pas trop vite, Ils ont de la rancœur d'avoir été abandonné sur cette planète déserte, c'est vrai, mais je suis sûr qu'ils seront heureux de voir que finalement j'avais raison, que l'empereur ne nous a jamais abandonné.

L'allégresse, la joie de voir arrivé enfin du renfort fait oublier à Bayen son propre état mutagène. Pour vous, il est clair que sa mutation le condamne au mieux à rester emprisonner à vie comme sujet d'études ou au pire à être exécuté...ou est-ce l'inverse ? En tout cas, Varn, tu vois le regard de profonde compassion de Jéricho et Ezékiel et aussi leur douleur face à cette vérité terrible que Bayen ne réalise pas encore lui-même ou refoule pour le moment. Enoch a un sourire féroce avant de chuchoter pour que Bayen ne l'entende pas.

- Heureux ? Ils vont tous l'être lorsqu'ils seront face à leurs exécuteurs. Pas d'avenir pour les mutants!

Jéricho et Ezékiel lui lancent un regard agacé tandis que les autres semblent partagés entre la même attitude de l'un ou des deux autres.
Pendant ce temps, Mithras, tu constates que tes paroles ont fait mouche et que Benjamin te fixe d'un air de plus en plus inquiet. Tu n'as fais finalement que dire tout haut ce qu'il ne voulait pas admettre lui-même. Tu peux deviner sa lutte intérieure entre sa profonde loyauté envers son inquisiteur et sa dévotion à l'impérium. Il secoue la tête, refusant une vérité trop immonde pour lui.

- Non, tu cherches à m'embrouiller l'esprit, psyker ! Mon inquisiteur est un fidèle serviteur de l'empereur. Je refuse de croire à tes mensonges.

Le regard brillant, il te défie sans rien dire, même si une lueur de doute reste fixé au plus profond de ses yeux. Tu comprends bien sa position, tu serais certainement aussi difficile à convaincre si tu étais à sa place.

"Je comprends Bayen, mais comprenez aussi que je ne pourrais pas prendre de risque pour mes hommes si leur comportement s'avère dangereux. Pour que nous ne soyons pas trop surpris et que nous sachions qui est qui, quels types de mutations avez vous subis?"

"Benjamin reprend les faits. Ton inquisiteur vous envois éliminer une équipe d acolytes pour prendre sa place pour confondre des inquisiteurs hérétiques. Si il avait des preuves solides il aurait apposer son sceau sur l ordre de mission il ne le fait pas. Il a un informateur qui pourtant ne lui apporte aucune preuve. Et pour finir si nous étions des hérétiques tu serais éliminer, la tablette data détruite et nous aurions une information de taille à rapporter à nos inquisiteurs. Un traître dans nos rang et le nom d un inquisiteur qui veut notre perte."
je fais glisser les perles de mon chapelet entre mes doigts
"Il y a une possibilité qu en fait ton inquisiteur désire quelque chose qu il y a dans cette fameuse base c est la seule chose qui pourrait justifier les risques prit"

Bayen pousse un soupir avant de te répondre.

- Je comprends, soyez-en assuré. Je vous demande juste de vous montrez indulgents envers mes compagnons d'infortune.

Un petit silence puis il reprend.

- Je vais déverrouiller l'écran-pix. Notre mutation est physique et très visible. Nous avons..euh...4 bras maintenant et des...des faciès qui ressemblent un peu à des...euh...des chenilles ? Enfin, regardez par vous-même et n'oubliez pas que je suis toujours Bayen, celui avec qui vous discutez depuis le début et que je reste un fidèle serviteur de l'empereur.

Bayen enclenche alors l'écran-pix et vous le voyez apparaitre. A vue de nez, à moins qu'il ai été de grande taille à l'origine, il doit mesurer dans les 2m de haut. Il est légèrement voûté et a en effet 4 bras. Son visage reste plus ou moins humain mais il a des yeux globuleux et des antennes de chaque côté du front qui fait penser un peu à la tête d'une chenille. Ses yeux verts ont l'air tristes et il possède une longue chevelure rousse et une barbichette de la même couleur. Il sourit et ses dents sont pointues. Heureusement, il n'a pas de mandibules. Mais sa mutation est impressionnante. Enoch a un mouvement de recul avant de s'exclamer.

- Quel horreur !

Entendant cela, Bayen écarquille les yeux avant de les baisser et de baisser la tête par la même occasion. Il a l'air malheureux. Jéricho et Ezékiel fusillent Enoch du regard devant son manque total de tact. Bayen reprend la parole, d'une petite voix résignée.

- Pardonnez-moi si je vous répugne. Soyez indulgent, de grâce.

Il relève la tête, les yeux brillants de larmes et reprend.

- Puis-je vous rejoindre ? Ou peut-être préférez-vous venir jusqu'à la tour de contrôle ?

Mithras, dans la navette, tu n'as malheureusement pas le visuel mais tu gardes le com-vox intact et tu entends donc tout ce qui se dit. Benjamin fixe ton chapelet, comme hypnotisé , avant de lentement baisser la tête.

- C'est une possibilité, oui, et je mentirais si je disais ne pas y avoir pensé mais...

Il relève la tête et te fixe.

- Comment être certain que tu ne cherches pas à me manipuler ?

Il secoue la tête.

- Je n'arrive pas à croire que mon inquisiteur nous sacrifierais comme cela. Je l'ai servi fidèlement durant toutes ces années...Qu'il sacrifie des jeunes recrues je pourrais à la rigueur le comprendre mais des acolytes dont il connait la loyauté vis à vis de lui et de l'em...

Il s'arrête soudain, prenant conscience que si son inquisiteur œuvre vraiment juste pour ses propres desseins, il n'est plus un fidèle de l'empereur et que de ce fait, lui-même et ses coéquipiers deviennent "gênants". Il écarquille les yeux, rongé maintenant par le doute, plus que jamais. La douleur de la trahison vient faire briller son regard avant d'être remplacer par la colère. Il murmure entre ses dents.

- Le saligaud !

"Je suis navré pour toi Benjamin, la trahison est une blessure profonde mais pleine d enseignement. Nous allons devoir nous montrer plus malin que ton inquisiteur. Dit moi si tu avais des directive lors de ta mission devait tu le contacter ou des choses du genre?"

"Bayen, oui, c'est assez impressionnant... ça ne te fait pas souffrir ?"

Benjamin hoche la tête.

- Oui, nous devions récupérer les plans et les données concernant le système de sécurité de la base et les ramener à un contact qui se situe sur l'astéroïde-relais Hestia IV...un certain Méradon Vernissius.

Il penche la tête de côté avant de te demander.

- Vous avez l'intention de vous y rendre à notre place ?

Pendant ce temps, sur l'autre navette, Bayen secoue la tête.

- Plus maintenant. Au début c'était atrocement douloureux mais c'était juste durant la période transitoire du moment où mon corps d'avant changé pour celui-ci.

Jéricho te demande.

- On fait quoi, chef ?

"Ok Bayen... vos collègues ont ils les mêmes mutations que vous? j'aimerais pouvoir être sûr de qui nousa urons en face de nous..."

"En effet Benjamin c est la moindre des choses de vous démontrer comment obtenir des preuves indiscutables par une manière digne de l imperium. Nous pouvons fournir de faux plans pour les piéger."

- Oui, nous avons les mêmes mutations. Mais je suis sûr que si je vous accompagne, j'arriverais à les raisonner. N'oubliez pas que leur colère est dû aux 20 ans que nous avons passé ici.

Jéricho éteint une seconde le com-vox de bayen et gèle l'écran-pix avant de parler.

- 4 bras...s'ils savent s'en servir normalement, ils risquent d'être des adversaires sérieux.

Ezékiel approuve.

- Oui, on a tout intérêt à rester sur nos gardes tout en n'alarmant pas Bayen. Il reste un contact précieux pour nous conduire au complexe xénos.

Les hommes hochent tous la tête, d'accord avec ce que vient de dire Ezékiel. Même Enoch, qui pourtant adore la contestation est du même avis. Il ajoute.

- Quoiqu'on fasse, il faut faire vite...S'ils découvrent notre présence ici, ils pourraient utilisés des armes xénos contre nous. Alors, chef, on fait quoi ?

Pendant ce temps dans l'autre navette, Benjamin acquiesce.

- Oui, cela pourrait fonctionner. Enfin, si je suis avec vous parce qu'il y a fort à parier que Méradon Vernissius puisse nous identifier, mes coéquipiers et moi. Je pourrais servir d'appât pendant que vous l'encerclerez avec vos hommes.

Il attend ta réponse tout en restant neutre, du moins en apparence.

"Je vais préciser ma pensée Bayen, j'aimerai que vous portiez un signe distinctif pour notre rencontre pour éviter de vous confondre avec vos collègues."

je bascule la conversation uniquement pour les 2 navettes
" Je peut comprendre l empathie que vous pouvez éprouvé mais on parle bien de rentré en contact avec des mutants potentiellement armé sans savoir si leur mutation ne sont pas contagieuse. Tout ceci pourrait n être qu un piège et si une once d humanité nous habite ce serait de mettre fin à leur existence torturé."

Bayen te répond, Varn.

- Oh mais ne vous inquiétez pas, mes collègues ne sont pas ici. Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, ils sont tous au complexe xénos. Il n'y a plus que moi qui vis ici. Mais je vais mettre mon insigne de chef technicien. Il y a mon nom dessus. J'espère que ça suffira. Bon, j'arrive, ne me tirez pas dessus, hein ?

Il tente de rire mais on sent bien sa nervosité. Lorsque Mithras isole les deux navettes pour parler, Jéricho lui répond.

- Nous savons cela, chef, mais Bayen a bien dit que les mutations sont apparues après qu'ils aient mangé la nourriture xénos et pas avant. Donc, on peut supposer que ce n'est pas contagieux. De toute façon, on a pas le choix, on a besoin de Bayen pour nous guider jusqu'au complexe.

Quelques minutes plus tard, Bayen arrive. Il est clair qu'il est impressionnant avec ses 2 m de haut et ses quatre bras. Mais son visage reste tout de même humanoïde même s'il a quelque chose de la chenille, comme il l'a si bien dit. Il est vêtu de sa combinaison de technicien qu'il a arrangé afin qu'elle soit ajustée à son nouveau corps. Il s'approche, les quatre bras levés pour montrer qu'il n'est pas armé et sourit piteusement.

- Me voilà, je suis très heureux de vous rencontrer, messieurs, même si j'aurais préféré que ce soit en de meilleures circonstances.

Jéricho et Ezékiel lui sourient avant de le saluer tandis que les autres sont un peu méfiants. Enoch quand à lui a un franc regard de dégoût. Bayen te regarde, Varn, avant de désigner le hangar.

- Mes collègues ont prit les rovers pour se rendre sur le site xénos mais il en reste un ici.

Il regarde votre nombre et grimace.

- bon, il ne sera pas assez grand pour emmener tout le monde. Mais on a des buggys pour les autres qui sont encore en état, si vous voulez. Évidement, en buggy, le trajet sera plus désagréable vu la tempête et j'en suis réellement navré. Toutefois, si vous préférez, on peut attendre que la tempête se calme. Je peux vous offrir le gîte mais pas le couvert, j'en ai peur.

Enoch intervient, ironique.

- Ben voyons et pourquoi pas nous installez définitivement pendant que tu y es ?

Jéricho tacle son coéquipier.

- Enoch !! Bayen tente de nous aider au mieux de ses possibilités.

Enoch grimace avant de répliquer.

- Au mieux de ses possibilités ou au mieux de ses intérêts ?

Jéricho soupire avant de secouer la tête. Toutefois, il n'ajoute rien et te laisse, Varn, poursuivre la conversation avec Bayen.
Dans l'autre navette, Benjamin qui n'a rien raté de ce qui s'est passé te demande.

- Vous allez les rejoindre ?

Je jette un regard à Enoch qui n'aura aucune peine à y voir le "ta gueule!" inclus.

Je remet en route discrètement le com-vox pour que Mithras entende ce que je dis

"Bonjour Bayen, merci pour votre aide.
Avant tout déplacement, nous allons attendre que mon collègue ait terminé son entretien avec notre invité.
Avez vous une idée de combien de temps cette tempête peut durer? J'avoue que le tour en baggy par ce temps me tente pas vraiment... "

J'attends sa réponse avant de lui demander "excusez moi 2 secondes" et de me diriger vers Enoch et de lui parler à voix basse en donnant l'impression de lui passer une soufflante: "Putain, apprends à te retenir! ...Tu restes derrière lui et tu me le surveilles."

"Varn ça va bientôt être bon pour moi mais si tu peut venir un instant histoire que tu entende directement ce que Benjamin a à dire et après on peut y aller"

Bayen hoche la tête avant de répondre.

- Les tempêtes sont assez variables mais une chose est certaine c'est qu'elles durent au minimum 6 jours. Celle-ci a commencé il y a deux jours donc encore quatre jours à attendre au minimum...Dans le meilleur des cas. Certaines tempêtes ont duré des semaines entières. Puisse le trône faire en sorte que celle-ci soit rapide. Cela sera moins risqué pour faire décoller les navettes et pour le pilotage.

Lorsque tu lui demande de patienter, il acquiesce avec un sourire amical.

- Bien sûr, prenez votre temps.

En t'approchant d'Enoch, tu remarques le regard de compassion de Jéricho et Ezékiel. Il est clair que Bayen est heureux de revoir du monde et sa joie est si grande qu'il en oublie combien son avenir est des plus sombres. Les deux coéquipiers, eux, ne l'ont pas oublié, hélas. Lorsque tu fais mine de sermonner Enoch, ce dernier entend bien ton murmure et cligne juste des yeux pour te faire bien comprendre qu'il a saisit. Il baisse la tête et serre les poings avant de grommeler l'air mécontent.

- Oui, chef !

Lorsque Mithras t'invite à venir le rejoindre. Jéricho se tourne vers toi.

- Allez-y, chef, on vous attend.

Dans l'autre navette, Benjamin te fixe, Mithras, l'air interrogateur.

- Pourquoi lui demander de venir entendre ce que j'ai à dire directement ? vous ne pouviez pas le lui dire vous-même ?

Il fronce les sourcils, redevenant méfiant.

Je hoche la tête et le dirige vers la navette pour voir Mithras et Benjamin

quoi? Un machin de 2m10 avec la moitié du visage tatoué l'inquiète?

Varn, tu rejoins Mithras et Benjamin dans votre navette. Ce dernier qui n'a rien perdu de ce qui s'est dit te fixe avant de te donner son avis.

- Vous allez vraiment négocier avec des mutants ?

Il secoue la tête, désapprobateur.

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