Section commune.

*Mithras met en joue l'homme qui continue à tenter de se relever. Quand il voit Varn arriver en courant vers lui, Bolor tend la main pour prendre son arme mais le fantassin impérial est plus rapide. D'un coup de pied léger, il fait s'éloigner l'arme. Bolor est hors d'état de nuire et lance un regard meurtrier aux deux acolytes. Mis en joue par Mithras, l'homme n'ose plus rien tenter, conscient qu'il se fera tuer s'il joue les imbéciles. Il grogne d'une voix remplie de colère.*

- " C'est bon, je me rends, vous avez gagné."

Mithras le tenant en joue, je le retourne sur le ventre pour lui lier les coudes entre eux dans le dis avec mes bolas, je ramasse le bolter et je le relève en le tirant par l'épaule.

Je le fouille

*Varn fouille l'homme qui reprend ses esprits et fusille Mithras de son regard haineux. Les poches de Bolor sont vides mis à part une tablette data relatant les travaux de réparation mécanique effectués par ce dernier et ceux qu'il doit encore faire aujourd'hui.*

"Mithras...? J'imagine que tu veux lui poser quelques questions avant qu'on ne le présente au Commandant..."

"Mais bien sur Varn alors mon cher tu as deux solutions qui s'offre a toi:

La première est de coopérer en disant quelles marchandises tu devais prendre dans la soute . Et me dire tout ce que tu sais sur angron .
La deuxième c'est tu te contente de rien dire et je m'amuse un peu avec ton esprit et je peux t'assurer que j ai le pouvoir de te persuader que tu es une petite fille de 3 ans et tu passeras le reste de ta vie a te baver et te pisser dessus jusqu'a que l'on t'abandonne sur la station relais avec un ecriteau "je t'ai bien baisais Angron" .

Je t'avoue que j'ai un faible pour la deuxième option..... Alors?"

*avec un sourire carnassier et en se penchant vers le prisonnier*
"La 2ème me plaît beaucoup aussi... pour faire plus réaliste, je t'enlèverai tout ce qui n'est pas utile à une fillette de 3 ans, tu as déjà beaucoup trop... de dents... pour la suite on verra"

*Bolor se tend, visiblement prêt à résister à la torture et aux coups que pourrait lui infliger Varn. Toutefois quand Mithras menace de ravager son esprit, l'homme semble se détendre. Ses épaules tombent et il baisse la tête en grognant, vaincu. Des gouttes de sueur perlent à son front tandis qu'il se met à parler.*

- " Je vole des œuvres d'art dans la soute du vaisseau et je les revends à Angron. C'est un intermédiaire qui fournit ses commanditaires. C'est tout ce que je sais de lui. Ça et le lieu de nos rendez-vous. Je cache les œuvres d'art dans un box de la station "Transitus prime" et je rencontre Angron au "Spatio-bar", c'est le bar le plus proche des quais de débarquement de la station."

*Antonius désigne un couloir.*

- " Nous avons des cellules par là, je peux vous y mener afin de mettre Bolor aux arrêts, si vous le désirez ?"

"je vous en prie ce n'est pas notre vaisseau appliquez votre justice. Si je peut vous aider je le ferais mais sinon nous ne sommes que passager."

"Antonius, je vous escorte jusqu'aux cellules ou vous pensez que ce soit la Commandante qui lui signifie sa mise aux arrêts avant?"

*Antonius secoue la tête.*

- " Non, Monsieur, l'autorité de l'inquisition passe au-dessus de toutes les autres. Vous n'avez nullement besoin de l'accord du commandant. Ne vous inquiétez pas, j'irais la mettre au courant, avec votre permission bien entendu, dès que le prévenu sera sous les verrous. Suivez-moi."

*Antonius vous guide dans les couloirs et vous amène à un secteur gardé par un bureau de contrôle où des écrans montrent le couloir devant vous ainsi que l'intérieur des cellules, toutes vides pour le moment. L'homme au bureau est un homme trapu à la barbe châtain fournie et frisottée à la mode grecque antique, aux yeux noisette et vêtu comme un soldat qu'on croirait sortie tout droit de l’Iliade. Il vous regarde arrivé d'un air surpris et se lève prestement. Antonius vous présente à lui avant de vous le présentez.*

- " Voici Pollux Vermérack, le gardien du secteur des cellules. Pollux, Bolor vient d'assassiner un membre de l'équipage, il est aux arrêts et sous l'autorité de l'inquisition."

*Comme si le fait d'avoir mentionné l'inquisition était un sésame à tout, le gardien hoche la tête et vous précède dans le couloir. Il vous accompagne jusqu'au fond et fait entrer le prisonnier dans la dernière cellule de gauche. Une fois cela fait, il se tourne vers vous pour vous dire d'une voix respectueuse.*

- " Je vous laisse, messieurs, n'hésitez pas à m'appeler si vous avez besoin de quoi que ce soit."

*Antonius vous quitte en vous disant qu'il vous suffit de l'appeler au com-vox si vous avez besoin de ses services. Vous voilà seuls avec votre prisonnier.*

(hrp : Si vous avez encore des questions à lui poser, c'est le moment. )

*récupère ses bolas et les range dans sa sacoche*
"Mithras, ça te pose un problème si on passe par nos cabines et que je m'équipe un peu plus? On va pouvoir échanger nos infos... d'ailleurs nous avons 5 jours de voyage et on nous transbordera par navette sur le vaisseau amiral. Pas causant le Navigator, mais de très beaux yeux noirs!" finit Varn sur un ton sarcastique

" non je t'en pris je t'accompagne et apres on verra a faire un rapport circonstancier sur cette affaire au commandant et peut-etre que ce pauvre bougre pourra nous donner d'autre infos " comme d'habitude Mithras rejoue avec son chapelet semblant reflechir a d'autre chose

*Après être passés par vos cabines respectives et vous être échangés les infos sur ce qui vient de se passer, vous vous rendez chez le commandant Thonius. Une fois le compte-rendu entendu, Agrippa pince les lèvres, contrariée mais visiblement pas surprise.*

- " Je savais qu'il y avait un souci depuis quelques mois mais je n'avais pas réussie, jusqu'ici, à avoir une piste qui aboutisse. L'empereur est avec vous, jeunes gens. Qu'il vous bénisse car ce trafic commençait à me coûter cher."

*Le commandant est ravie et vous félicite chaleureusement de votre aide. Les jours qui suivent, un nouvel interrogatoire ne donne pas beaucoup plus d'informations sur le trafic. Bolor est celui qui s'occupait du trafic sur le vaisseau et négociait avec Angron. Agrippa note sur sa tablette-data toute l'affaire afin de pouvoir signaler aux autorités locales le lieu où se trouvera Angron.*

- " Les autorités veilleront à l'arrêter et il sera juger pour ce qu'il a fait. J'espère que l'enquête pourra remonter jusqu'aux commanditaires de cette affaire de trafic, même si j'ai peu d'espoir de revoir les œuvres d'art qui m'ont été volées."

(hrp : Dites-moi si vous voulez faire autre chose avant l'arrivée de l'Agrippine dans le secteur de la planète Sacris. )

*L'escale à la station "Transitus prime" permet de débarquer Bolor et de le laisser aux mains des autorités locales. Le reste du voyage se passe sans incident et un matin, Antonius vient vous cherchez pour vous amenez au poste de pilotage du vaisseau. Le commandant vous accueille avec un sourire un peu inquiet. Derrière elle, assis dans son fauteuil, se trouve le navigator. Ce dernier fixe son regard morne sur Mithras tandis qu'Agrippa vous parle.*

- " Bonjour, messieurs, nous voici arrivés dans le secteur de la planète Sacris."

*Elle montre les écrans qui donnent une vue sur l'extérieur. Un nombre impressionnant de vaisseaux impériaux sont en orbite autour de la planète. Ils forment une ceinture de protection qui empêche tout vaisseau de passer sans être repéré. Parmi ces vaisseaux se trouve un immense bâtiment amiral vers lequel l'Agrippine se dirige.*

- " J'avoue que le dispositif militaire est terriblement dissuasif et m'impressionne. Je ne sais rien de votre mission, messieurs, mais je devine qu'elle ne sera pas une partie de plaisir. Que l'empereur vous garde."

(hrp : Mithras, Varn, un jet de perception s'il vous plait. )

*Varn reste fixé sur le commandant et ce qu'elle dit mais Mithras, tu remarques le regard intense du navigator, comme s'il t'étudiait de près. Il se raidit légèrement tout en ayant un air surpris. La seconde qui suit, il se passe la main sur le front et semble avoir un petit haut le cœur avant de redevenir impassible. Tout ceci ne prend que quelques secondes et passe inaperçu...Sauf pour toi. Le vaisseau continue son approche jusqu'aux abords du bâtiment amiral. Le navigator prend la parole pour signifier que la navette de transport est prête à partir et n'attend plus que les deux acolytes. Le commandant vous invite de la main à la suivre jusqu'au sas de départ...*

*j arrête un instant de faire tinter mon chapelet , je regarde le navigator fixement en laissant une pensée afleure de mon esprit " qu'est ce que tu cherche?" *

*Au moment de quitter le poste de commandes, le navigator penche la tête de côté et Mithras entend dans son esprit.*

- " Et toi, qu'est ce que tu caches ?"

*Le commandant vous entraîne à sa suite ne te laissant pas le loisir de poursuivre cet étrange échange télépathique. Qui sait, si dans l'avenir tu es amené à revenir sur l'Agrippine, peut-être pourras-tu reprendre cette conversation. Pour l'heure vous vous rendez au quai d'embarquement du vaisseau et prenez place dans la navette. Après un dernier au revoir de la part du commandant et d'Antonius, vous partez du vaisseau marchand pour gagner le bord du bâtiment amiral. Ce vaisseau de guerre est impressionnant par sa taille, une fois arrivés, vous êtes tout de suite pris en charge par un gradé, le sergent Nash Crudar. Après un bref dialogue avec Jericho et Enoch qu'il semble bien connaître, vous laissez votre escouade en arrière pour suivre votre guide. Le sergent crudar vous fait monter dans un mini-antigrav pour parcourir les couloirs immenses et labyrinthiques du vaisseau spatial.

L'activité semble plutôt normal aux yeux de Varn, signe qu'il n'y a pas de tension inhabituelle et donc pas de quoi être inquiet. Par contre, aux yeux de Mithras, ce fourmillement incessant de soldats armés jusqu'aux dents est stressant et pourrait vouloir dire que quelque chose ne tourne pas rond. Au bout d'une quinzaine de minutes, vous quittez les sièges confortables de l'antigrav pour prendre un ascenseur dont les portes sont surveillées par deux gardes impériaux lourdement armés.

Les portes s'ouvrent directement sur le poste de commandement du vaisseau où trône au milieu de la pièce le siège du commandant Quintus Trassian. L'homme est un géant de plus de 2 m, semblant avoir une quarantaine d'années. Des cheveux bruns et des yeux gris et une aura naturelle qui inspire le respect. Il porte une longue balafre qui part du coin de son œil gauche et descend jusqu'à son menton. Le sergent Crudar vous dit de restez là et s'approche avec déférence de son supérieur afin de vous annoncer. Le commandant Trassian vous regarde et vous détaille sans s'en cacher avant de vous faire signe d'approcher. Il fait un bref signe de tête et demande d'une voix autoritaire mais amicale.*

- " Que puis-je faire pour l'inquisition, messieurs ?"

"Mes respects Commandant, voici la tablette data que nous devons vous remettre."