Sur le navire "Le Flamboyant"

Quel soulagement pour Lander de retrouver une apparence normale, enfin normale pour un humain car un poisson se serait certainement étonné de voir de magnifiques nageoires se transformer en d'inesthétiques bras et jambes. Il faudrait certainement quelques temps à l'adolescent pour s'habituer à son nouveau corps, plus grand et plus musclé que le précédent.

En lançant un regard vers le miroir qui réfléchissait sa nouvelle silhouette, le jeune voleur tiqua devant ses traits plus androgynes, moins "petit mec" avant de réaliser qu'il était entièrement nu et ce, à la vue de tous. Rougissant, il empoigna une serviette pour rapidement s'en entourer les reins afin de préserver au maximum sa pudeur. Si Astanndar semblait se moquer totalement de s'exhiber dans le plus simple appareil, il n'en était pas de même de son "serviteur" qui se sentait un peu trop vulnérable sans vêtements sur le corps.

Opinant aux propos du noble, il laissa ce dernier se vêtir, s'irritant un peu du temps mis à choisir une tenue. Tant de minutie passait largement au dessus de la tête du gamin des rues, ayant rarement possédé plus de 2 chemises différentes...

- V's' avez raison, commenta-t-il, en épongeant rapidement l'eau qui ornait le sol. J'vais profiter du repas pour essayer d'aller visiter la cabine de Rochenoire.

Farfouillant ensuite dans les vêtements d'Astanndar, Lander jeta son dévolu sur une tunique grise et un pantalon en toile marron, tenue tellement simple qu'il se demandait pourquoi elle figurait dans la garde-robe de son compagnon. Sortant discrètement dans la coursive et prêt à décamper au moindre bruit, il se faufila jusqu'à la cabine de Rochenoire. Après avoir écouté un instant à la porte pour s'assurer que tout était calme, il en inspecta soigneusement la porte à la recherche d'un piège éventuel puis, amusé, le jeune voleur fit sortir, il ne savait d'où, ses outils de cambrioleur pour, si besoin, en crocheter la serrure.

Une fois la porte ouverte, avant de pénétrer dans la cabine, il jetterait un coup d'œil à l'intérieur, se concentrant à la recherche d'émanations magique, susceptibles de trahir aussi bien des trésors cachés que des pièges sournois, prenant un peu de temps pour les analyser avant d'entamer sa "visite" des lieux.

En ayant tant tardé à venir déjeuner, il pensait se faire désirer, et l'effet fut des plus réussi avec une Astriel qui lui sauta dessus toute griffes dehors. Il attrapa délicatement la main tendue de la maîtresse de maison et fit violence pour ne pas trop l'attirer à lui.
La succube se plaça à ses côtés et laissa courir ses mains volages sur les meilleures parties de l'Untherite. Il ne s'en offusqua pas le moins du monde, la situation étant aussi excitante que plaisante, comme le trahissait son sourire en coin. Cette proximité lui permettait aussi de profiter du doux parfum de la semi-elfe. Pour sûr qu'ils étaient plutôt bien assortis tous les deux.

Puis Rochenoire et le plaisant Malefosse apparurent tous deux et le marivaudage prit évidemment fin. Le festin commença et son idée fut reprise, sans qu'il n'en soit crédité évidemment. Il fit de son mieux pour se réjouir, avant de hausser les épaules :

- Idéal pour se dégourdir après un excellent déjeuner ! plaisanta-t-il, j'espère que nous pourrons tous participer, pour diversifier les styles, plus ou moins... académiques.

Ils finirent le déjeuner et se retrouvèrent donc sur le pont. Astanndar comprit bien vite qu'il ne pourrait pas utiliser son arme fétiche et qu'il devrait se baser sur un autre style de combat. Il trouvait ça dommage mais pas gravissime. La question restait donc quelle arme utiliser : efficacité ou panache ?

Un fléau devrait faire l'affaire.

Astanndar, sur le pont, chacun étudie les armes proposées avant d'en choisir une. Le sire de Cranssac, se sentant obligé de participer pour ne pas passer pour une mauviette choisit une morgenstern tandis que la belle mulhorandie prend un fouet à lanières multiples qui se terminent par des crochets. Seules Astriel et la compagne du sire de Malefosse ne participent pas au duel. La répartition des armes terminée, Rochenoire s'adresse à ses invités.

- Eh bien, mes chers amis, qui désire se mesurer à qui ?

Drakorian prend alors la parole.

- Peut-être pourrions-nous laisser votre plus récent invité décider en premier, qu'en dites-vous, mon ami ?

Rochenoire hoche la tête et se tourne vers toi.

- Eh bien, messire Es termein, avec qui désirez-vous vous mesurez ?

Tu vois la mine déconfite de la mulhorandie qui pensait qu'elle aurait le privilège de cet honneur et celui haineux de Cranssac qui semblait avoir supposé la même chose. Rien que voir leur tête vaut ce moment...Astriel te lance un regard langoureux qui a de quoi électrisé le plus froid des hommes tandis que Rochenoire, lui, t'observe pour voir ce que tu vas décider...

Lander, ton "maître" partit, tu patientes quelques minutes afin d'être certain que plus aucun invité n'est encore présent dans le secteur avant de te glisser dans le couloir. Comme tu t'y attendais, la porte de la cabine de Rochenoire est fermée à clé. Tu commences donc par inspecter la serrure à la recherche d'un piège.

Spoiler:

Sans grande surprise, tu trouves un piège mécanique des plus basiques avec une aiguille. Aucune magie n'est active sur la porte ou la serrure.

Spoiler:

Avec une facilité déconcertante, tu désamorce le piège avant d'ouvrir la porte. La cabine de Rochenoire est spacieuse et richement décorée. En face de toi, une série de fenêtres te permet d'avoir un superbe panorama sur la mer et le ciel. En-dessous de ces vitres, se trouve un bureau à colonne de chaque côté. Chaque colonne possède trois tiroirs. Sur le bureau se trouve un coffret de bois précieux ouvert dans lequel se trouve plusieurs parchemins roulés, un encrier, une plume et un buvard ainsi que des parchemins roulés vierges. A côté du bureau, une commode sur laquelle est posée le journal de bord du navire. Sur le côté gauche, un lit à baldaquins et deux tables de chevets sur lesquelles se trouvent des lampes à huile. Côté droit, un petit salon est aménagé près d'une cheminée et d'une bibliothèque contenant des grimoires, livres et étuis de parchemins en cuir. Une petite commode basse et deux grands coffres en bois précieux ouvragé sertis de petites gemmes jaune et rouge foncé. Tu restes un moment à observer les lieux à la recherche d'émanations magiques et tu en ressens au niveau des deux gros coffres fermés du coin salon et sur le mur du côté du lit, là où est accroché un tableau représentant une sirène. Est ce un effet d'optique ou la sirène ne vient-elle pas de bouger un peu pour tourner son regard vers toi ? Par où et par quoi vas-tu commencé ?

Rien n'avait commencé et Astanndar s'amusait déjà comme un fou ! Il avait choisi une arme amusante et à sa grande surprise, Cranssac et sa maîtresse étaient de la partie :

- Attention Cranssac ! Ne vous blessez pas avec les pointes ! Vous auriez dû faire comme votre moitié et choisir quelque chose qui ne coupe pas !

Guoguenard, il s'amusait de la situation et se demandait comment se déroulerait la suite. Mais à sa grande surprise, c'était à lui de décider.

- J'apprécie l'honneur que vous me faites, très cher...

Il détailla chacun des participants et croisa alors le regard d'Astriel, qui lui semblait bien plus chaude que toutes les descriptions qu'on lui en avait faite. Il cacha son trouble en riant un peu avant de se tourner vers Rochenoire :

- L'occasion que vous m'offrez est trop belle, mon seigneur. Je choisis donc Anoukis comme adversaire. Et comme le combat semble déséquilibré, son ami peut l'assister du mieux qu'il peut.

Combattre une femme seule semblerait trop lâche, mais à deux contre un, il en doublerait son prestige.

- qu'en dites-vous ? Les arts des deux Empires donnés en spectacle, sur fond de rancune ?

Astanndar, le sire de Malefosse hoche la tête pour montrer son approbation face à ta décision d'inviter Cranssac à seconder sa belle. Le geste est noble et il l'apprécie. Rochenoire, lui, sourit, visiblement ravi à l'idée d'un duel qui risque d'être intéressant vu la haine que deux des protagonistes se portent. Crannsac, loin de se formaliser de ta proposition, l'accueille au contraire avec soulagement. Il cache sa lâcheté sous un faux air de chevalerie qui ne te trompe pas.

- Soit, je protégerais de mon mieux ma partenaire.

Il glisse un regard qui se veut rassurant à Anoukis qui grimace de dégoût. Elle te fusille du regard avant de cracher, haineuse.

- Vous croyez que j'ai besoin d'aide pour mettre à mal un simple paysan qui se prend pour un noble ? Vous allez vite déchanté !

Elle se prépare tandis que Cranssac, stressé, se positionne dans le dos de sa belle pour éviter un mauvais coup. Tous ont les yeux braqués sur vous...même les matelots, curieux de voir qui va gagner dans cette rixe qui oppose des nobles. C'est un spectacle qu'ils n'ont pas l'occasion de voir souvent ni d'aussi près.

(hrp : initiative,

- Astanndar (+ 4) = 24
- Anoukis (+ 3) = 21
- Cranssac (+ 2)= 19

Astanndar, à toi de jouer Wink

)

Astanndar était ravi que son idée plaise, et il attendait que ses adversaires se mettent en position. Sitôt fait, il bondit au contact d'Anoukis, ignorant Cranssac dont la lâcheté trahissait l'incompétence :

- Endure le courroux de tout un peuple, Mulhorandie !

Il était plus rapide, évidemment, et son fléau, pris à deux mains, attaqua d'emblée les points d'appui de sa belle adversaire. A l'évidence, elle ne s'attendrait pas à une telle manoeuvre. Si tout se passait bien, il pourrait enchaîner son assaut et l'obliger à demander grâce. Le combat, à défaut d'être divertissant, serait aussi bref qu'humiliant pour la manipulatrice de fouet, cette arme symbole de l'esclavage... et dire qu'ils s'annonçaient en libérateur !

Au moment d'entrer dans un cabine, Lander marqua un temps d'arrêt, il avait cru voir quelque bouger dans le tableau. Maintenant un instant sa concentration, il tenta d'analyser les flux magiques qu'il percevait encore, essayant d'y associer une école de magie. De ces récentes expériences en la matière, il avait déduit que les effluves émanant des sorts de protection ou d'alarme puisaient leurs sources communes dans l'abjuration aussi, en bon voleur, y était-il particulièrement attentif au moment d'opérer.

Rassuré néanmoins sur l'absence de piège immédiat, l'adolescent se dirigea immédiatement vers le tableau. Prenant un grand drap sur le lit, il en recouvrit le cadre, histoire de masquer la perturbante sirène qui semblait l'espionner puis il se dirigea vers le bureau dont il entreprit d'en faire un inventaire sommaire, à la recherche d'écrits incriminant Rochenoire dans ces nombreux trafics.

Une fois cette fouille faite, il était temps de s'intéresser aux coffres. S'accroupissant à leur niveau, Lander en inspecta soigneusement la serrure, à la recherche d'un piège éventuel. Si cet examen méticuleux, lié aux effluves magiques précédemment détectées, confirmait l'absence de danger, le garçon pourrait en crocheter l'ouverture pour en découvrir le contenu. AU moindre doute, il prendrait le temps nécessaire pour désamorcer le dispositif de protection avant de précéder à l'ouverture.

Spoiler:

Astanndar, totalement surprise par ta manœuvre, Anoukis n'a pas le temps de réagir comme elle le voudrait et ton croc-en-jambe la cueille en plein mouvement pour l'esquiver. Déséquilibrée, elle tente avec de grands moulinets des bras de rester debout mais n'y parvient pas. Elle chute lamentablement sur le plancher du pont déclenchant l'hilarité générale. Quel bonheur d'entendre ses rires qui humilie ton ennemie...un vrai baume au cœur ! La peau de la belle mulhorandie pâlie sous l'affront et sa colère, loin de l'aider, la freine dans sa tentative de se redresser.Tu ne laisse pas passer une si belle occasion et tu frappes à nouveau. Ton fléau d'arme touche au niveau du genou puis du bras qui tient le fouet. En plus de blesser ton adversaire, tu arrives à la désarmer, la laissant à ton entière merci...une jubilation ! Elle se mord la lèvre de contrariété et son regard haineux ne cesse de te fusiller. Il est clair qu'elle n'oubliera ni ce combat, ni l'humiliation que tu viens de lui infliger.

Spoiler:

Malgré ce que tu penses, Cranssac, loin de rester à distance, profite que tu es occupé à faire chuter la belle mulhorandie pour te frapper par derrière sans vergogne. Sa morgenstern frappe au niveau du côté de ton dos et tu sens une de tes côtes se fissurer son le coup percutant. L'immonde individu sourit, fier de son coup. Quelques applaudissement accompagnent sa passe d'armes tandis que Astriel hausse un sourcil perplexe en voyant la "facilité" avec laquelle ton adversaire vient de te toucher. Une légère lueur de mépris vient briller dans ses yeux ravissants.

(hrp : initiative,

- Astanndar (dégâts : 28 ) = 24
- Anoukis (dégâts : 14) = 21
- Cranssac = 19

A toi de jouer. Wink

)

Lander, en prenant le temps de bien observé les deux coffres et le tableau, tu t'aperçois que l'aura magique qui émane d'eux est du même genre : l'invocation. Il est clair que tu n'as pas droit à l'erreur sauf à vouloir te retrouver nez à nez avec une ou plusieurs créatures que tu imagines fort déplaisantes. Cela te fournit, du coup, des infos et tu es certain maintenant que les coffres et la toile sont piégés. Fort de cette information d'importance, tu en tiens compte avant de t'approcher du tableau pour le couvrir. Tu prends bien soin de ne pas le toucher en déposant le drap dessus et tu recules afin de vérifier que tu n'as rien déclencher. Les secondes qui suivent te semblent une éternité et le moindre grincement du navire te met sur la défensive. Est ce normal ce grincement ou est-ce le sort d'invocation qui a été déclenché malgré ta prudence ?

Enfin, au bout d'un moment, tu es rassuré car rien ne se passe. Soulagé, tu passes alors au dépouillement des manuscrits qui se trouvent sur le bureau et dedans. Là encore, tu prends ton temps pour vérifier si les tiroirs ou les serrures sont piégés mais ce n'est pas le cas. Tu comprends vite pourquoi en fouillant les écrits car rien n'incrimine Rochenoire d'une façon ou d'une autre concernant un fait illégal. Malédiction, le satané noble est méfiant ! Dépité, tu poursuis ton investigation en t'intéressant aux deux coffres.

Spoiler:

Le coffre appartient appartient à la dame Astriel et contient deux grands sacs en velours violet et turquoise, un sac moyen en velours bleu nuit étoilé et un petit sac en velours noir. Le reste du coffre est occupé par des accessoires de mode, des parfums, des poudres et autres maquillages pour embellir. Les deux grands sacs sont des sacs sans fond où se trouvent la garde-robe de la dame. Les toilettes sont toutes en tissu précieux agrémentés de gemmes, d'or ou d'argent...une véritable petite fortune vestimentaire. Le second grand sac contient contient...ô surprise, encore des vêtements mais plus intimes. Des nuisettes affriolantes, des tenues qui ne cachent presque rien du corps, tout un arsenal de séduction. Le sac moyen, sac sans fond également, contient les bijoux de la dame. S'y trouvent les bagues, boucles d'oreilles, bracelets, colliers, diadèmes, broches, ceintures-bijoux...là encore, il y en a pour une vraie fortune. Enfin, le dernier sac sans fond noir, lui, contient des choses plus sombres : fioles de poison, bague avec aiguille incorporée, poudres et deux parchemins de sort de malédiction. Il s'y trouve aussi un petit calepin à couverture de cuir qui contient quelques petits secrets concernant des dames de la bonne société : amant caché, petit jeu pervers ayant eu des témoins, etc...de quoi faire chanter ces dames de multiples façons.

Spoiler:

Le coffre d'Astriel dûment fouillé, tu passes à celui de Rochenoire. Tu prends ton temps pour désamorcer le piège magique mais au dernier moment, tu sens que tu as commis une minuscule erreur de manipulation...une erreur qui ne pardonne pas. Aussitôt, le sort s'enclenche et un "pouf" sonore se fait entendre dans la pièce. Au milieu de celle-ci vient d'apparaitre...un minotaure qui braque ses petits yeux cruels sur toi. visiblement très contrarié de se retrouver là, il pousse un grognement de colère et brandit sa grande hache de façon plus que menaçante. Te voilà dans de beaux draps...

Anoukis à terre, Astanndar jubilait ! Quel plaisir il prenait à démontrer sa supériorité sur la vile Mulhorandie ! Le fléau d'arme remplissait son office et le balancement avec la chaîne ajoutait un effet spectaculaire. Le fouet de son ennemie s'échappa de sa main, et la voilà à sa merci

- Tu es vaincue, reconnais ta défai...

Tout à son plaisir, il en avait déjà oublié l'autre traître de Cranssac qui profita de son attention focalisée sur Anoukis pour le prendre dans le dos. Il grimaça avant de serrer les dents sous la douleur.

- Oh, tu as plus de courage que je ne pensais, dommage que tu frappes comme une fillette ! Je vais te montrer ce qu'est un véritable guerrier !

Prenant son arme à deux mains, il pivota rapidement et abattit par deux fois son arme sur le libidineux Cranssac, tellement sûr de sa supériorité qu'il ne s'embarrassa même pas de quelconques manœuvres particulières. La force brute suffirait !

Spoiler:

Rien sur le bureau, aucun document compromettant pour inculper davantage Rochenoire. Sans se décourager, Lander avait poursuivit sa fouille par les coffres. Les pièges les protégeant attiraient forcément l'attention sur eux et, du coup, en faisaient une cible bien tentante pour un jeune voleur.

Si l'ouverture du premier ne présenta aucune difficulté, le contenu de la malle n'était pas à la hauteur des attentes de l'adolescent. Certes, il y avait là une véritable fortune mais l'époque où Lander militait en faveur d'une juste répartition des richesses (en fait un transfert vers sa bourse) était loin. Le sac contenant les bijoux était bien tentant mais l'objectif de l'incursion dans la cabine de Rochenoire n'était pas de procéder à un vulgaire cambriolage. Par contre, si Lander dédaigna les colifichets, il fit main basse sur le petit sac noir. Tout ce qui priverait dame Astriel d'un moyen de nuire était bon à prendre et le calepin comportait les noms de personnes qui pourraient certainement, par vengeance, les aider à faire tomber ce couple maléfique.

Il ne restait plus qu'à fouiller le dernier coffre, appartenant nécessairement à Rochenoire. Hélas, les choses se gâtèrent d'un seul coup. Lander n'avait pas suffisamment apprivoisé son nouveau corps et commit une maladresse lors du désamorçage du piège, déclenchant ce dernier.

¤Sans déconner, un minotaure ?¤, pensa l'adolescent, pétrifié sur place.

Comment se sortir de ce mauvais pas ? Un engagement frontal étant exclu, Lander se recula rapidement, se rapprochant du coffre déjà ouvert, tout en ne perdant pas du regard ce soudain adversaire. Avait-il le temps d'atteindre la porte avant de se faire rattraper ? L'adolescent en doutait et, de toute façon, le monstre le poursuivrait dans les coursives.

Voyant la créature imposante brandir sa grande hache, le garçon ne pouvait miser que sur son agilité. Pouvait-il augmenter ses chances en restreignant celle de son adversaire ? C'était vraiment le moment de mettre encore Tymora à l'épreuve...

Incantant rapidement, Lander pointa la main vers le minotaure voulant, par le rayon ainsi lancé, ankyloser les muscles et articulations de sa cible puis, se déplaçant encore pour rester hors de portée, il lut un des parchemins "confisqués" à dame Astriel avant d'effectuer un roulé-boulé vers le monstre, tentant par une acrobatie d'éviter les coups, pour le toucher et lui transférer la puissance de la malédiction, visant à encore réduire la dextérité de la bête. Parvenu de l'autre côté de la cabine, en fonction de l'attitude du minotaure, Lander tenterait de fuir ou, si besoin, d'incanter de nouveau, insistant pour paralyser son adversaire le temps nécessaire pour s'éclipser rapidement.

HRP : Bon, on la joue à l"Américaine"...
Rayon de maladresse (attaque de contact à distance pour infliger un malus de 1d6 +1 en dextérité) ; Acrobatie à +4 ; Malédiction (attaque de contact pour transférer la malédiction : - 6 en dextérité) ; Concentration à +7 pour lancer le sort si je suis touché au passage ; Rayon de maladresse pour finir le travail et passer le minotaure à 0 en DEX.
Si ça marche, c'est top et Lander se barre vite fait, en utilisant le bandeau de déguisement pour changer d'apparence une fois sorti de la cabine. Si ça loupe, y'a plus qu'à espérer un miracle. Very Happy

(hrp : arf, mon PC a bugué et a perdu tout ce que j'avais écris Evil or Very Mad

...bon je refais en abrégeant, flemme de tout réécrire. Désolée d'écourter. Embarassed

)

Lander, ton rayon de maladresse rate sa cible. Le minotaure approche mais tu réagis au quart de tour et tu fais une superbe glissage pour l'éviter. Au passage, tu le touches et tu lui inflige la malédiction que tu viens de lire sur le parchemin que tu as trouvé dans le sac en velours noir. Aussitôt, le minotaure ralentit et tu en profite pour sortir de la pièce. Une fois dans le couloir, usant du bandeau de métamorphose, tu change d'apparence. Du pont te parviennent des bruits d'armes et des rires.

Astanndar, ton empressement a vouloir corriger l'infamie que vient de te faire subir Cranssac te rend moins précis et cet avorton semble aussi glissant qu'une anguille pour ce qui est de le toucher. Ta première passes d'armes réussit à le toucher, néanmoins, et ton fléau percute son bras droit avec violence. Le bougre beugle de douleurs mais, loin de te fuir, il tente d'attaquer à nouveau.

Spoiler:

Son arme t'atteint au niveau du haut de l'épaule. Il est clair qu'il a voulu te toucher à la tête mais qu'il n'a pas réussi...ouf ! Toutefois, son attaque a porté et tu en sens les effets douloureux.

(hrp : initiative,

- Astanndar (dégâts : 31 ) = 24
- Anoukis (dégâts : 14) = 21
- Cranssac (dégâts : 20) = 19

A toi de jouer Astanndar.)

Astanndar évitait de justesse un coup direct et mortel de la part de Cranssac, son épaule déviant l'attaque au dernier moment. Oh, s'il voulait jouer à ça, on pouvait bien s'amuser !

- Cesse donc de te surestimer. Ta fin est proche Cranssac. Au moins ta moitié n'aura plus à te supporter !

Et c'est plus attentif qu'il joua de son fléau contre le libidineux adversaire.

Spoiler:

Une fois dans la coursive, Lander s'éloigna le plus rapidement possible de la cabine, histoire de mettre le maximum de distance entre lui et le minotaure. Certes, ce dernier était affaibli et allait pâtir fortement de la malédiction mais l'instinct de la bête sauvage risquait de l'inciter à s'élancer à la poursuite de l'intru. Bien qu'il ait modifié son apparence, l'adolescent n'était pas serein devant la fureur du monstre qui devait certainement se fier autant à son flair qu'à sa vue pour traquer une proie.

Inquiet à l'idée d'entendre une porte voler en éclats derrière lui et des sabots marteler le sol, d'autant qu'il ne savait pas le temps que durerait cette convocation de monstres, le jeune voleur se hâta vers la cabine d'Astanndar, résolu à se tenir à carreau jusqu'au retour au port. Par précaution, une fois à l'intérieur, il se plaça face à l'entrée, le plus éloigné possible de cette dernière. Analysant le moindre bruit, il se tenait prêt à faire face à son adversaire revanchard.

Si ce dernier déboulait, Lander le ciblerait de nouveau avec son rayon de maladresse qui devrait, cette fois, laisser la bête féroce sans défense.

HRP : si le minotaure défonce la porte de la cabine où ce trouve Lander, utilisation du rayon de maladresse (attaque contact à distance à +6, sur un adversaire dont la dextérité est déjà réduite de 6, pour un nouvel affaiblissement de 1d6 +2, en espérant que ça suffira pour l'amener à 0...).

Astanndar, le bougre semble vouloir jouer ou plutôt tenter de prouver aux autres qu'il n'est pas un piètre combattant. Ton fléau tournoie et vient frapper son épaule.

Spoiler:

Cranssac parvient, malgré l'intense souffrance que ton coup lui inflige, à ne pas crier et pousse juste un petit couinement de douleur. Il voit venir ton second coup et d'un mouvement tout en souplesse, réussit à l'éviter. Il ne sourit plus toutefois et reste concentré, conscient que tu n'as rien d'un petit combattant du dimanche. Il attaque à son tour, visant ton bras armé mais, au dernier moment, le sournois se déplace légèrement et vise ton genou.

Spoiler:

Hélas pour lui, il a mal calculé ta rapidité et tu réussis à éviter le coup qui, sinon, aurait bien pu te fracasser l'os et lourdement t'handicaper. L'homme reste fourbe au grand plaisir des autres invités qui se délectent de ce combat entre deux de leurs pairs. Profitant que tu es accaparé par son comparse, Anoukis s'est relevée discrètement et a récupéré son fouet. Elle attend le bon moment pour te frapper, à son tour, par derrière.

Spoiler:

Elle lance sa lanière de façon à te faire un croc-en-jambe. La garce désire te voir chuter comme tu l'a fait pour elle. Y parviendra t-elle ?

Lander, tu t'empresses de regagner la cabine d'Astanndar, ne t'occupant pas plus des rires et des bruits de combat que tu as entendu sur le pont. visiblement, il n'y a rien de grave là-haut alors que toi, tu es plutôt dans la panade avec ce minotaure aux trousses. Tu refermes la porte de ta cabine et tu recules tout en restant à lui faire face. Hélas, tu entends, comme tu le craignais, la porte de la cabine de Rochenoire voler en éclats lorsque le minotaure la fracasse. Ton ouIe te permet également de l'entendre renifler fortement. La bête sent ton odeur et l'instant d'après, ses sabots se font entendre sur le sol en bois du couloir. Les pas se rapprochent et tu te prépare à lancer une nouvelle malédiction en espérant que cela suffira à l'immobiliser. Avec crainte, tu attends de voir voler la porte...mais rien ne vient et tu entends alors un sublime petit "pop" qui t'apprend que la convocation vient de prendre fin. Ouf, il s'en est fallu de peu. Toutefois, la porte fracassée de sa cabine ne laissera aucun doute au maître des lieux sur la visite intempestive de sa chambre. Voilà qui risque fort de compliquer la situation...

(hrp : initiative,

- Astanndar (dégâts : 31 ) = 24
- Anoukis (dégâts : 14) = 21
- Cranssac (dégâts : 25) = 19

Astanndar, à toi. Wink

)

Toucher et esquiver étaient les deux mamelles de l'escrime, et il s'y prenait plutôt bien. Cranssac souffrait tant qu'il ne parvenait plus à crier, et Astanndar de s'en moquer :

- Si j'avais su que te rosser te ferait taire, je m'en serais chargé bien avant !

Si l'autre souffrait, lui se sentait des plus vivants ! Il arborait un large sourire supérieur, riant presque. Surtout que la victoire était proche !

Son fléau tournoyait encore à son côté et briser quelques côtes supplémentaires l'enivrait presque !

S'il nota le déplacement d'Anoukis, il la considéra sans importance immédiate. Il aurait tout loisir de finir son traitement tout à l'heure.

Spoiler:

Entrouvrant prudemment la porte de la cabine, Lander s'assura que le monstre avait bien disparu. Avec un petit rire nerveux, l'adolescent regarda à droite, puis à gauche pour s'assurer que tout était bien calme et que personne n'avait été alerté par la fureur du minotaure. Du pont, lui parvenaient toujours le bruit des armes qui s'entrechoquaient, accompagné de quelques interjections et éclats de rire.

Finalement, le jeune voleur pouvait peut-être mettre à profit cette diversion pour terminer son exploration. Lander prit encore quelques secondes pour écouter, à l'affut du moindre bruit signifiant qu'un membre d'équipage ou un invité venait vers lui. Si la moindre alerte se manifestait, il retournerait aussitôt à l'abri de la cabine de son "maître", sinon il pourrait toujours retourner vers celle de Rochenoire.

Adoptant cette fois l'apparence de dame Astriel, histoire de gagner un peu de temps si un marin arrivait, l'Aquafondien avait l'intention de reprendre sa fouille. Après tout, il restait encore un coffre à examiner et, maintenant qu'il avait déclencher le piège une première fois, il devrait être en mesure de ne pas faire deux fois la même bêtise et parvenir cette fois, à ouvrir la malle sans se mettre en danger.

Spoiler:

(hrp : Astanndar, tu n'as pas fait de jet de force pour le croc-en-jambe. Je le fais à ta place. Malgré la malédiction, Anoukis a réussi son attaque croc-en-jambe.)

Astanndar, pensant Anoukis incapable de combattre correctement grâce à la malédiction que tu lui a infligé, tu ne t'en soucie plus et concentre toute ton attention et tes attaques sur Cranssac. Malheureusement, la belle mulhorandie réussit à passer outre la poisse magique qui diminue ses capacités et la lanière de son fouet vient s'enrouler autour de ta cheville. Elle tire de toutes ses forces et réussit à te déséquilibrer. Malgré tes efforts tu chutes sur le pont. Cranssac, malgré ses nouvelles blessures, reste debout. Lorsqu'il voit la lanière du fouet s'enrouler autour de ta cheville, il jubile. Quand Anoukis tire et te déséquilibre, il pousse un cri de joie sauvage et en profite pour t'attaquer. La mulhorandie, elle, recule afin d'éviter que tu puisses l'atteindre et laisse à Cranssac le plaisir de frapper.

Spoiler:

Son empressement à vouloir te faire mal se retourne contre lui. Son pied glissant sur le pont, il est obligé de reprendre son équilibre pour ne pas finir comme toi, assis sur le pont. Son coup te rate lamentablement et quelques ricanements fusent parmi les invités qui ne ratent rien des maladresses du noble compagnon d'Anoukis. Le voir te rater alors que tu es si vulnérable la rend folle de rage et elle lui crache.

- Arrêtez de faire l'idiot et montrez ce dont vous êtes capable, Cranssac ! Vous n'allez pas vous laisser battre par cette imitation sordide de noble ?!?

(hrp : initiative,

- Astanndar (dégâts : 31 ) = 24
- Anoukis (dégâts : 14) = 21
- Cranssac (dégâts : 39) = 19

A toi de jouer, Astanndar)

Lander, tu restes caché derrière la porte de la cabine d'Astanndar afin de voir si le vacarme de la porte démolie par le minotaure attire du monde. Et en effet, quelques instants plus tard, arrive un serviteur qui stoppe net en voyant la porte fracassée dans le couloir. Il écarquille les yeux de stupeur avant d'approcher avec crainte de l'encadrement vide de la cabine. Il jette prudemment un œil à l'intérieur et s'exclame aussitôt.

- Oh, par tous les dieux !

Il pose sa main sur sa bouche tant le spectacle l'impressionne et recule d'un pas. Il se tourne alors vers le pont mais semble hésiter. Son regard va du pont au chemin menant vers les cuisines et le pont des domestiques. Visiblement, il ne sait s'il doit d'abord prévenir les marins ou s'il doit directement en référer à Rochenoire. L'une comme l'autre solution que prendra le serviteur ne t'arrange pas vraiment. Qu'il choisisse d'alerter les marins ou le maître des lieux, cela ne te laissera que très peu de temps pour fouiller le coffre. En y réfléchissant, prévenir un des marins serait mieux pour toi car si Rochenoire ne doutera pas de la véracité des dires de son serviteur et se ruera directement dans sa cabine, les marins, eux, risquent fort de ne pas croire le serviteur tout de suite, te faisan gagner ainsi de précieuses secondes...Tymora soit louée, le serviteur choisit d'aller voir les marins, préférant affronter leurs quolibets plutôt que la froide colère de son maître. Il repart donc par où il est venu, te laissant, pour un temps court, le champ libre.

Dès que le serviteur n'est plus en vue, tu te rues dans la cabine et, cette fois, tu prends toutes les précautions pour ouvrir le coffre. Tu n'as nulle envie de voir réapparaitre le minotaure avec son arme et tu t'appliques. Enfin, le piège est désamorcé et tu peux ouvrir le coffre sans risque. A l'intérieur, l'espace est bien plus vaste que laisse penser l'extérieur. Côté gauche, une penderie, des étagères et des tiroirs contiennent les vêtements et les bijoux de Rpchenoire, côté droit, une série de tiroirs abritent des contrats d'affaires importants mais douteux, des reconnaissances de dettes et tous les documents ayant traits à son petit trafique de commandes et d'acheminements de créatures intelligentes. S'y trouve également des dossiers sur les proies exotiques que Rochenoire s'est choisit et qu'il a fait enlever à la sortie d'une réception donnée chez lui, à Gemmaline. Jackpot ! En tout cas, tu comprends mieux le choix d'un minotaure en gardien du coffre vu les choses hautement compromettantes qu'il contient. Mais l'ensemble de ces documents est trop volumineux pour être transportés à mains nues par une seule personne...comment faire ?

Alors qu'il comptait en finir avec Cranssac, la lanière du fouet de la vile Anoukis s'enroula autour de sa cheville et il se retrouva face contre terre.
Tel est pris qui croyait prendre ..
Le duo de l'enfer tenta d'en profiter, mais Astanndar eut assez de réflexe pour éviter la masse du libidineux.

Jurant dans sa langue, il se redressa, prêt à éviter de nouveau les attaques des deux canailles, et surtout à contre-attaquer, se focalisant sur Cranssac et se réservant le meilleur pour la fin.

Lander ne disposait pas de beaucoup de temps car des marins allaient certainement bientôt arriver pour vérifier les allégations du serviteur et il s'agirait, pour l'adolescent, d'être loin de l'endroit de son méfait, à ce moment là. Certes, avoir pris l'apparence de dame Astriel lui garantissait une relative sécurité. Il lui faudrait feindre la plus grande confusion et envoyer ces hommes rassembler l'équipage tout en prétendant aller prévenir son époux, histoire de gagner les quelques minutes indispensables pour s'esquiver.

En tout cas, le jeune voleur avait trouvé le jackpot, du moins, s'il parvenait à emporter tous ces documents compromettants. Alors qu'il réfléchissait à la meilleure façon de procéder, un petit sourire naquit sur son visage au fur et à mesure qu'une idée se faisait jour. Délaissant quelques instant la malle de Rochenoire, il s'accroupit à côté de celle de son épouse. Puis, rapidement, il vida, pêle-mêle dans le coffre les toilettes contenues dans un des sacs sans fond avant de remplir ce dernier avec l'ensemble des dossiers révélant les activités suspectes du noble.

Il était temps, maintenant, de disparaître et d'essayer de se faire oublier, le temps d'arriver au port. Après une courte hésitation, Lander eut un regard vers le sac contenant les bijoux mais décida juste de le cacher sous le lit. L'emporter aurait donner du poids à la thèse du cambriolage mais il aurait été très risqué d'essayer de monnayer des parures, certainement identifiables.

Le sac ramené dans la cabine d'Astanndar et dissimulé sous sa couchette, l'adolescent se dirigea vers le hublot, l'examinant avec soin et tentant d'évaluer ses chances de sortir par là. Y avait-il un cordage à proximité qui lui permettrait d'atteindre le pont en prenant appui sur la coque à l'extérieur ?

Astanndar, du coin de l’œil, tu vois Anoukis rester à bonne distance afin d'éviter que tu puisses l'atteindre. La garce est prudente mais surtout calculatrice et tu comprends qu'elle va, de nouveau, attendre que tu sois accaparé par son comparse pour t'attaquer en traitre. Cranssac, lui, n'attend pas et profite allégrement du moment où tu es vulnérable pour t'attaquer.

Spoiler:

Anticipant l'attaque de ton adversaire, tu attends le dernier moment pour le surprendre. Avec une précision redoutable, d'un mouvement de hanche, tu te décales sur le côté au moment même où l'arme de Cranssac s'abat sur toi. Ce dernier te rate tout en écarquillant les yeux de stupeur. Avec souplesse, tu te remets debout et tu répliques aussitôt en utilisant un croc-en-jambe. Malgré ses efforts, Cranssac ne parvient pas à rester debout et s'écroule sur le pont. Tu en profites mais il réussit à parer ton coup avec son arme. Qu'importe, le voilà au sol et la moindre tentative pour se redresser t'apportera l'opportunité de le frapper sans qu'il puisse se défendre. Évidemment, Anoukis profite que tu lui tourne le dos pour t'attaquer sournoisement. Elle lance la lanière de son fouet sur toi, un rictus mauvais aux lèvres.

Spoiler:

Enfin, Tymora te sourit et la mulhorandie rate son coup. La lanière claque à quelques centimètres de ta cheville sans réussir à s'enrouler autour. Dépitée, la belle pousse un cri de frustration et lance un regard meurtrier à son comparse, comme s'il était responsable de son échec. Cinglante, elle lui beugle dessus.

- Relèves-toi, espèce de chiffe molle ! Un marcassin ferait mieux que toi !!

Les rires fusent à nouveau autant pour l'insulte de la belle que pour son échec à te mettre par terre. Rochenoire baille, montrant que le combat devient trop long à son goût. Il le confirme en disant.

- Cela devient ennuyeux, je m'attendais à mieux de votre part, messire Es Termein.

Diantre, cet ignoble individu mettrait-il tes talents de combattant en doute ? Il semblerait bien que oui...Cranssac pendant ce temps, se relève, te donnant une belle occasion de montrer à tous ce que tu sais faire. Astriel, restée neutre jusqu'à maintenant, s'exclame.

- Montrez-nous votre redoutable valeur, messire Es Termein !

Ce soutien inattendu surprend Rochenoire qui regarde son épouse en haussant les sourcils. Un sourire en coin nait au coin de ses lèvres et il susurre alors.

- Eh bien, ma douce, auriez-vous un petit faible pour notre invité venu de loin ?

Les yeux de Rochenoire se plissent d'intérêt et cela t'alarme quelque peu. Que mijote t-il ? La prudence s'impose...

(hrp : A toi de jouer, Astanndar.

initiative,

- Astanndar (dégâts : 31 ) = 24
- Anoukis (dégâts : 14) = 21
- Cranssac (dégâts : 39) = 19)

Lander, le sac sans fond contenant les toilettes de dame Astriel dûment vidé, tu y entasse rapidement les documents compromettants. après avoir caché le sac de bijoux de la dame sous le lit, tu ressors promptement. Déjà, les voix des marins se font entendre et lorsque tu refermes la porte de la cabine d'Astanndar, tu les voient arrivés et tu les entends crier de surprise devant l'embrasure de porte de Rochenoire. Ouf, à quelques secondes près et les matelots t'auraient vu. Tu caches le sac sans fond sous la couchette de ton "maître" avant d'ouvrir le hublot pour voir si tu peux atteindre un cordage du navire. La chose est faisable mais il te faudra faire un peu d'escalade pour y parvenir. Vas-tu prendre le risque ou vas-tu tenter de trouver une autre façon de gagner le pont ?

Astanndar s'était relevé prestement et avait avec Beaucoup d'agilité renversé la situation et éviter les pièges d'Anoukis.

S'il se nourrissait des rires et encouragements du public, il fut si atterré par la critique de Rochenoire qu'il en manqua son attaque contre la chiffe molle à terre.

- Anoukis ne soyez pas trop dure, vous auriez demandé grâce depuis longtemps sans votre lopette !

Il tentait de retrouver la faveur du public et acquit les encouragements de sa maîtresse des océans. Il retrouva bien vite la combativité qui lui manquait et était décidé à en finir avec Cranssac pour partir humilier la mulhorandie. Pour autant il avait décidé de raison garder et jouer sa chance bien plus prudemment...

- Je craignais qu'un combat trop court ne vous décoive.. Mais je vais me hâter de vous donner satisfaction sans plus subir le moindre coup !

Expliquer sa stratégie en pleine passe d'armes, en voilà une nouveauté !
Pour le reste, il n'avait pas le temps de s'attarder sur les pensées profondes du maître des lieux.

À trop tenté Tymora comme ça, un jour la déesse finirait bien par le lâcher... Lander eut un petit rire nerveux qu'il étouffa derrière sa main lorsque, en sécurité dans la cabine d'Astanndar, il entendit les marins dans la coursive. Il ne s'état fallu d'un rien qu'il soit surpris en plein "travail" et, même si l'apparence de dame Astriel lui aurait, sans doute, permis de donner le change, il préférait ne pas avoir eu besoin de mettre à l'épreuve ses dons de comédien.

Bon, le sac contenant les preuves était temporairement dissimulé mais il convenait maintenant de ne pas rester sur place devant la fouille du navire qui était inéluctable. Que faire ? Ressortir dans la coursive en changeant une nouvelle fois d'apparence pour passer pour matelots ? C'était jouable mais risqué car il risquait d'être démasqué par le reste de l'équipage. Si l'adolescent était persuadé pouvoir bénéficier d'un complet anonymat vis-à-vis de Rochenoire et de ses invités, certainement indifférents au physique des serviteurs, il n'en serait pas de même s'il se confrontait à ses pairs. Non, la meilleure solution était certainement de gagner le pont où, jouant avec le pouvoir du bandeau de déguisement pour modifier régulièrement son apparence, il pourrait profiter de la confusion pour passer inaperçu, trouvant certainement aussi le moyen d'informer son "maître" des dernières évolutions afin que ce dernier puisse intégrer le sac sans fond à ses propres bagages.

Bon, il fallait donc passer par l'extérieur. Si Lander ne se faisait aucun soucis pour se faufiler par l'étroite ouverture du hublot, il allait devoir faire attention pour parvenir à se hisser jusqu'au pont, s'aidant au passage du cordage qui courrait sur la coque. S'accroupissant, il retira rapidement ses chaussures, se disant que ses pieds nus glisseraient certainement moins sur le bois mouillé.

¤Tymora, c'est pas le moment de me faire faux bond...¤, pensa le jeune voleur avant d'empoigner la corde et de commencer à se hisser.

Citation :

Lander a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 15

+2 pour escalader

Lander a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :: 18

+4 en acrobatie pour se rattraper si besoin

Astanndar, ton orgueil piqué au vif par la remarque de Rochenoire, tu déploies ton savoir-faire afin de montrer à tous que tu n'es pas un fanfaron. Tes passes d'armes font sensation et les invités applaudissent tandis que Cranssac tente maladroitement de parer tes attaques. Finalement, un énième coup de ton fléau le met k.o. et le noble Cranssac s'écroule sur le pont, inconscient. Sans profiter de ta victoire écrasante sur ton adversaire, tu fais volte face juste à temps pour voir la sournoise Anoukis tenter d'utiliser son fouet contre toi. Ton fléau l'atteint à l'épaule au moment où elle allait attaquer. Elle pousse un cri de douleur et recule vivement pour éviter de rester trop proche de toi. Ne perdant pas, elle prend sur elle pour lutter contre la douleur et lance la lanière de son fouet.

Spoiler:

La douleur qui vrille son épaule empêche Anoukis d'être précise et la lanière du fouet claque juste à côté de ton visage. Tu comprends alors que la garce visait tes yeux et que si son coup avait réussit, elle aurait pu t'aveugler définitivement. Fini le croc-en-jambe, la mulhorandie a décidé de t'estropier et la lueur mauvaise que tu vois dans son regard prouve que l'idée lui est jubilatoire.

(hrp : initiative

- Astanndar (dégâts : 31 ) = 24
- Anoukis (dégâts : 21) = 21
- Cranssac (K.O.) = 19

A toi de jouer, Astanndar.)

Lander, il t'est arrivé de passer par des espaces bien plus étroits dans ta vie et le hublot du navire est donc pour toi une simple formalité. Une fois le hublot passé, attraper le cordage ne pose pas plus de soucis et c'est suspendu que tu commences à progresser le long de la coque du navire. La corde est glissante et lorsque tu grimpes dessus, ton pied dérape. Heureusement, ton agilité naturelle te permet d'éviter la chute et tu escalade le bois du bateau avec précaution et précision. Enfin, tes yeux arrivent au niveau du pont et tu poursuis ton escalade jusqu'à trouver un coin où un tas de cordes et de voiles pliées masquent ta présence aux autres. Tu passes par dessus la rambarde et peut rester caché là le temps de reprendre ton souffle et de visualiser un peu la situation.

Les invités sont là, assis ou debout, formant un cercle assez large autour de Cranssac, qui git au sol, k.o., de la mulhorandie avec un fouet dans la main et Astanndar qui joue du fléau d'armes. Les rires, applaudissements et regards avides des invités montrent qu'il s'agit d'un combat amical et non d'un duel à mort...quoique en voyant Astanndar et Anoukis, tu peux te demander si le combat amiable va réellement le rester. Les matelots, tout aussi fascinés par le face à face que les nobles invités, ont tous les yeux rivés sur le combat et personnes, pour le moment, ne fait attention à toi. Magnifique, voilà une aubaine pour passer inaperçu...

C'est alors que les cris d'alerte du vigie en haut du mat du navire se font soudain entendre. Le marin montre du doigt le ciel avec effroi. Tous se tournent alors dans la direction indiquée pour voir de quoi il s'agit. Trois silhouettes approchent rapidement et lorsqu'elles sont assez près, les matelots s'éparpillent en courant, paniqués. Les invités se ruent vers l'escalier menant aux cabines, pensant y trouver un abri suffisant. La ruée enclenche un bouchon qui empêche quiconque d'emprunter les escaliers. Tous se bousculent, s'agrippent et se crient dessus. Bref, lorsque les créatures ailés fondent sur le pont, les "proies" qu'elles voient sont toutes à leur merci.

Sur le navire "Le Flamboyant" - Page 2 8mzu

(hrp : Nouveau jet d'initiative pour vous, les gars. Wink

)

Enfin Cranssac était hors de combat. Astanndar fut surpris de sa résistance, mais il ne doutait pas que l'affreux fât aurait du mal à s'en remettre et se souviendrait longtemps, dans sa chair, de cette rouste. Il se montrait équitable en n'en profitant pas pour un quelconque coup bas. Mais cette magnanimité était surtout justifiée par la pression que lui mettait sa véritable cible. Il anticipa en portant un coup préventif qui déséquilibra assez son ennemie héréditaire pour faire échouer son attaque.

Le fouet claqua bien trop proche de son visage, et Astanndar fronça les sourcils. S'il était décidé à humilier la dame de Mulhorande, il préférait désormais la faire souffrir, voire la marquer à vie. Il regrettait désormais de n'avoir pas pris un marteau, qui se serait montré parfait pour l'oeuvre d'art qu'il envisageait à présent.

- Ton bras tremble déjà, et je n'ai pas encore commencé à te corriger...

La vigie cria et il marqua un temps d'hésitation, mais l'occasion était trop belle et son envie de sang impur devait être assouvie. Le boulet chaîné vola vers Anoukis, plus précisément vers sa tête. Une jolie balafre au travers de son minois serait parfait pour embellir la vipère, ou un crâne défoncé, ça lui allait aussi.
Malheureusement, toute cette danse fut éclipsée par le mouvement de panique qui saisit l'assemblée. S'en inquiétant enfin, Astanndar se recula d'un bond de son adversaire et chercha la cause de ce tumulte. Il écarquilla les yeux d'incompréhension d'abord, avant que la peur ne prenne le dessus.
Instinctivement, il recula de quelques pas, avant de se souvenir que sur un bateau, il était difficile de fuir ou de se cacher, surtout face à...

- Des dragons ! C'est une sacrée chasse que vous nous offrez, seigneur Rochenoire !

L'Untherite devait retrouver ses affaires. Car même s'il n'avait pas quitté son khopesh (sauf pour ferrailler avec Astriel), il lui fallait mettre la main sur sa cape enchantée, notamment. Alors que les dragons tournoyaient autour du navire, Astanndar chercha des yeux Astriel pour lui apporter soutien et réconfort si son époux était trop occupé, et il devrait se porter à l'aide de sa maîtresse étrangère.

Lander devait toujours être dans les entrailles du bateau, il se demandait qu'elle apparence il aurait à sa mort...?
Il pariait sur le poisson.

A défaut, il se porterait auprès du mât, seul ou accompagné par la dame. De toutes façons, il était préférable de laisser les autres s'entasser dans les cabines, ou se faire dévorer devant les coursives... Une fois place nette, il pourrait récupérer ses affaires. Il y avait bien un ou deux canots de sauvetage.

Bon, finalement, grimper le long de la coque du navire n'avait pas été si difficile que ça, pas plus compliquée, en somme, que d'escalader la façade d'un riche marchand pour accéder à ses économies. Respirant profondément, le plus silencieusement possible, Lander se tenait tapi derrière un tas d'épais cordages lovés. Reprenant tranquillement son souffle, l'adolescent observait les duellistes, se disant que, pour une joute amicale, les coups semblaient bien réels.

¤J'sais pas comment ça f'rait s'ils se battaient pour de vrai...¤, pensa le garçon, interloqué, quand même, par tant de violence. Logiquement, d'ici peu, des matelots devraient monter de la cale pour informer Rochenoire du saccage de sa cabine et ce serait le moment de rejoindre discrètement Astanndar pour lui indiquer la présence d'un sac, à ne surtout pas oublier, caché sous sa couchette.

Mais un grain de sable vint gâcher ce déroulement, bien trop parfait pour réussir. Enfin, pas un mais trois gros grains de sable qui s'apprêtaient à fondre sur le navire depuis le ciel.

- Mince, Umberlie, t'exagère, là..., gémit le jeune voleur avant de réaliser que la Reine Garce n'y était certainement pour rien dans l'envoi de créatures volantes. Quel donc était ce nouveau coup du sort ? Les sorties en mer précédente de Rochenoire n'avaient surement pas été autant animées que celle-ci sinon deux frégates, lourdement armées, auraient escorté ce bateau.

De toute façon, face à de tels montres, Lander ne pouvait pas faire grand chose, si ce n'était prendre son mal en patience. Restant à son poste, il observa ce que faisait son "maître" pour le rejoindre et agir de concert avec lui. À deux, ils seraient certainement plus efficaces et l'Untherite semblait avoir une certaine expérience pour faire face à des dragons...