RP - Le rêve de l'Aastrologue

-Regarde, elle est là !

Les yeux clairs du vieil Aasimar reflétaient les rayons de Séluné, le ciel était dégagé, la nuit bien étoilée : un trait lumineux fendait le ciel tel un immense projectile magique au ralentit. Les vents des montagnes Theskienne venaient faire voler les cheveux du vieillard angélique.

-Regarde, elle arrive, et elle va tomber juste derrière cette crête, tout comme je l'avais prédit

Le plus souvent laconique, le devin souriait, c'était une très belle soirée pour lui, peut-être la plus belle soirée de sa vie d'astrologue. Il y avait tant cru, on s'était tant moqué de lui, il avait essuyé tant de sarcasmes, il s'était tant battu pour obtenir cet oracle. La ravissante jeune fille à ses cotés semblait bien moins enthousiaste :

-Bon, d'accord, et tu crois qu'avec ça on va devenir riches ? Je vois pas trop comment on peut devenir riche avec un caillou qui tombe du ciel moi.

Elle était belle, très belle, magnifique, splendide, elle en avait fait chaviré des cœurs, des milliers de poèmes louaient déjà son nom et sa beauté, même la lumière du soleil paraissait pâle quand elle souriait. Heureusement pour lui, elle ne souriait que très rarement, elle avait un caractère de chien, pour ne pas dire de cochon. Elle avait hérité de la céleste beauté son père Aassimar et de la troublante séduction de sa mère Tieffline, un mélange détonnant et sublime, une forme d'extrème contradiction qui ne laissait personne indifférent.

-Chhh, tu as toujours été impatiente, nous allons être riche de beaucoup de choses tu sais, mais admire et profite de ce spectacle, tu n'en verra aucun de tel dans ta vie …

L’astéroïde venait d'embraser le ciel et se rapprochait à une vitesse vertigineuse, alors que n'importe qui aurait fuit à toute jambe de peur d'être la cible de ce céleste et minéral projectile, le vieil Aassimar restait de marbre le sourire aux lèvres.

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Le choc fût terrible, comme si un des titans primitifs en colère venait de taper du pied sur le sol, voulant marquer d'un geste compulsif la trace de sa douteuse existence.

Une fois le nuage de cailloux et de poussières retombé, le silence se fit à nouveau sur le rocailleux paysage Theskien. Après avoir franchi la crête qui les séparait du lieu de l'impacte, nos deux protagonistes purent admirer le lieu de la naissance de leurs rêves de pouvoirs et de richesses. Un gros caillou aux multiples reflets métalliques s'était comme imbriqué dans le sol, laissant derrière lui une longue traînée dans la roche d'un coup mise à nue. Ouvrant le flan de la montagne telle une cicatrice encore fraîche, on pouvait y voir de multiples stries d'une couleur que la jeune fille reconnu de suite :

-De l'or ! De l'or !!! Tu avais raison ! Nous sommes riches, riches !!!

Elle sauta au cou du vieux pleurant de joie, puis elle couru comme pour ramasser ce précieux métal. Comprenant qu'on ne collectait pas l'or comme on ramasse des champignons, d'une mou enfantine et l'air exaspérée elle se mis aussitôt à bouder. Un sourire paternel aux lèvres l'ancien la rassura :

-Nous allons bâtir une ville ici, embaucher des mineurs, des forgerons et des commerçants. D'ici quelques années nous auront le château que tous les nobles de Telflamme nous environs ! Tu sera la princesse la plus respectée et la plus courtisée de tout Faerûn !

On ne saurait dire qui du père ou de la fille était le plus heureux !

Après seulement quelque semaines, l'exploitation minière s'était mise en route, les nouvelles vont vites, surtout quand il s'agit de devenir riche. La région du Thesk regorgeait de forces vives : jeunes bras courageux, artisans talentueux, commençants audacieux, chasseurs intrépides ...

D'un coté de la crête il y avait la mine et de l'autre naissait une ville que l'Astrologue avait baptisé du surnom de sa fille : Wani-Wani. Malgré l'ambition du vieillard angélique, pour le moment c'était surtout un campement de fortune ou chacun se débrouillait comme il pouvait pour survivre, la région n'était pas très hospitalière ! Baraques de planches, tentes, trous dans le sol, chacun se logeait comme il pouvait.

Outre les premier filons, était apparu lors de la chute de l’astéroïde, une ouverture donnant sur un réseau de cavernes bien mystérieux. Rapidement les rumeurs les plus folles apparurent. Le soir à la taverne du campement : on racontait que cette ouverture serait l’accès au tombeau d'un vieux dragon Theskien, ou donnerait sur l'Outr'Terre, certain craignant de se faire massacrer par des hordes de Duergars venu des profondeurs. D'autres racontait qu'il s’agirait d'un passage donnant sur les profondeurs des abysses ou des neufs enfers. Personne ne semblait trop sûr, les deux versions cohabitaient.

On racontait aussi que cet Astéroïde était une larme de Sélune et qu'elle transformerait quiconque resterait vivre près d'elle trop longtemps en garou. On racontait aussi que ce caillou renfermait de puissants secrets magiques, qu'il serait un message de Sharr, ou de Mystra, venu, selon comme on se plaçait, apporter bonnes ou mauvaises magies sur Faerûn.

Bref, de multiples histoires émergeaient de ce nouveau pôle Theskien. Malgré toute la bonne volonté de l'Aastrologue, c'est ainsi qu'on appelait le père de Wani-Wani, le lieu ressemblait à un bidon-ville coupe gorge qui semblait avoir un peu de mal à trouver la paix. Attisée par l'appât du gain et doublé d'un caractère de chien, Wanou-Wizilène-Belle-de-Feu, la fille du début de ce récit, arrivait à maintenir un peu d'ordre dans ce campement, usant tantôt de ses charmes, tantôt de son épée pour faire valoir ses droits sur celles et ceux qu'elle appelait sans douceurs « mes sujets ».

Bien que puissant astrologue, l'ancien ne savait pas ce que cachait cette ouverture, selon son oracle c'était quelque chose de très puissant, mais il n'en savait pas plus. Restant confiant, il décida de lancer une expédition pour explorer ce mystérieux passage. Ne pouvant y aller lui même, afin de rester sur place pour gérer la naissance de son exploitation et de la ville qui allait avec, il lança une petite campagne de recrutement. L'annonce était assez claire :

« La Ville de Wani-Wani cherche aventurières/aventuriers pour exploration de mystérieux souterrains : bonnes récompense à la clef. »

Alors, qui tentera sa chance ?

Dans sa trance de la nuit de la grande pluie céleste, Yann qui en appelait aux esprits une voie nouvelle pour l’humble serviteur qu’il était, les bras dans les airs devant son public néophyte d’un petit bourg perdu, il vit passé une flèche céleste qui vint frapper le sol. Les esprits avaient parlé, ce soir il ferait des affaires d’or, de son récit improvisé du moment avec les accents scabreux aux badauds épeurés, ceux-ci ouvraient leurs bourses pour avoir des colifichets contrefaits qui en réalité leur faisait perdre que plus d’or et gagner moins de chance. Pour le faussement appeler Herky du moment, l’or fut perdu le soir même dû au bûcheron client qui avait demandé de soigner un mauvais abcès buccal. Pour en faire plus, le soigneur tentait une nouvelle opération jamais tentée qui tournait mal, trop mal, le client n’avait pas demandé deux dents en moins. Le bûcheron avait plus de constitutions que le shaman et il mit rapidement la main au coup du fuyard pour lui ordonner dédommagement. Quand Yann se réveillait le lendemain avec un œil au beurre noir, il comprit qu’encore une fois, il devrait changer de bourg et par le fait même il se rendit compte que le bûcheron était aussi voleur, car son or avait disparu, en fait c’était des pièces de cuivre et quelques rares pièces d’argent, mais il avait été détroussé quand même. Il se rendit sournoisement jusqu’à sa charrette soigneusement cachée la veille pour déguerpir au plus vite vers un avenir plus prometteur, croyait-il.

Quelques jours par la suite, dans un autre bourg miteux où il lui avait été impossible de s’enrichir, mis à part d’aider un jeune enfant qui c’était écorché sérieusement les deux genoux et en échange d’un pain, une trace de sa trance de la nuit de la grande pluie, lui apportait une réponse réjouissante, il vit écrit sur un vélin épinglé sur le mur de l’auberge La Ville de Wani-Wani cherche aventurière/aventurier pour exploration de mystérieux souterrains : bonne récompense à la clef.

Rapidement il c’était élancé sur sa charrette demandant à Wynny la vieille bourrique de faire un effort pour se rendre à la ville d’Wani-Wani. Quand il arrivait sur les lieux il ne put croire qu’il était bel et bien indiqué sur le vélin, Ville. Le lieu était un vrai coupe-gorge, repaire infâme ou n’importe quel imposteur pouvait venir quérir l’or au prix de fausses promesses, tout comme lui. Ça n’allait pas comme il l’aurait cru, il était plus difficile de détrousser un habitué qu’un badaud, il y vit là, un défi et ceci lui donnaient de l’élan. Il remerciait les esprits de lui avoir fait lever les bras au ciel cette nuit de pluie céleste, il sentait l’odeur de l’or et des troubles aussi, mais l’un n’allait-il pas sans l’autre?

En tendant l’oreille ici et là par-dessous lui et par-dessus l’épaule d’elle, il comprit à qui s’adresser directement, c’est alors qu’avec un peu de salive sur ses arcades sourcilières et sur son toupet défraichi qu’il se présentait à Wanou-Wizilène-Belle-de-Feu.

-Laisser passer, le chirurgien-barbier de sa princesse Wanou-Wizilène-Belle-de-Feu. Ouste! Ouste! Charlatans de malheur, laisser passer le Maistre du bistouri, la doiselle demande de l’aide et de l’aide elle aura, les démons de l’Outreterre ne me font pas peur, ni les succubes, encore moins les Illithids et pas plus que le Glas rampant qui y séjourne. Laisser passer, aller!-

Wanou-Belle-de-Feu était sur la place du village, elle regardait un peu dans le vide et on pouvait se demander si elle rêvait, si elle réfléchissait ou s'il ne se passait strictement rien dans sa ravissante tête. Entendant le dentiste de la mort approché elle fronça les sourcils :

-Hey petit, tu viens pour l'annonce à ce que je vois. Heuuu ...

Elle hésita en se recoiffant :

-Attends là, il y a peut-être d'autres participants qui vont postuler ce matin même. A midi on ira manger au chateau, mon père va tout t'expliquer.

Un silence retomba. Elle était belle, ravissante, magnifique, dans sa robe d'or et de brocarts elle détonnait dans le rugueux paysage du village. Autours quelques villageois vaquaient à leurs occupations sans trop considérer le nouvel arrivant de petite taille.

Depuis le départ de tonton Gonzzo vers l'endroit où s'était écrasée l'astéroïde, Ghisbert tournait en rond dans l'atelier. Certes, le jeune gnome mettait un point d'honneur à honorer les différentes commandes, courant de l'atelier d'alchimie où s'entassait potions et onguents, à la forge où il lui fallait modeler les différents outils, mais un ressort semblait d'être cassé. En effet, il ne pouvait s'empêcher de songer à son parent qui avait la chance de vivre une aventure exaltante, pouvant certainement façonner un métal venu tout droit des étoiles.

Le temps passait et Ghisbert s'ennuyait de plus en plus, piaffant tel un ours en cage. Enfin un matin, n'y tenant plus, il informa ses parents qu'il devait, lui-aussi, se mettre en route. Il ressentait l'appel de ce mystérieux minerai jusqu'au plus profond de son être. De toute façon ajoutait-il pour couper court aux objections, il ne serait pas seul, livré à lui-même dans cette ville inconnue, car tonton Gonzzo veillerait sur lui.

Sac à dos, marteau à la ceinture et arbalète en bandoulière, le gnome s'était mis en route, direction Wani-Wani, ville champignon qui se cherchait déjà des héros comme en témoignait l'appel au recrutement de Wanou-Wizilène-Belle-de-Feu. Après quelques jours de marche, Ghisbert atteignit enfin son but et il lui fallut peu de temps pour apprendre que Gonzzo Cinque était l'heureux propriétaire de la taverne du quartier troglodyte.

Sans plus hésiter, il poussa la porte de l'établissement, s'annonçant par un retentissant :

- Tonton Gonzzo, c'est moi ! J'ai fait bonne route, merci de me l'avoir demandé...

Un grand sourire aux lèvre, Ghisbert se réjouissait déjà de la surprise qu'il allait causer au frère de sa mère. La complicité qui régnait entre l'oncle et le neveu était telle que ce dernier était serein. Même si sa venue le dérangeait, jamais son parent ne le chasserait.

Gonzzo qui était caché derrière son comptoir reconnu directement la voix de son neveu :

-Hey, Gigi, tu es là ! ma parole !!! Allez viens vite dans mes bras !!

Le taulier gnome accueilli son neveu chaleureusement :

-Ta mère t'as laissée filée ou tu as fait une fugue ? Il faudra la prévenir que tu es bien arrivé hein ! mais assied toi, tu dois avoir faim !

Deux minutes plus tard Ghisbert était attablé face à une assiette de haricots aux champignons et une grande choppe de bière.

-Bon, tu es venu pour l'annonce ? Ici tout le monde ne parle que de ce mystérieux tunnel ...

Le gnome à lunettes sembla hésiter quelques secondes, puis il dit à voix basse :

-Ecoute, à mon avis y a pas grand chose là bas dessous hein, mais si tu pouvais y aller et me ramener quelques info ce serait parfait.

Attendant un peu et se grattant la barbiche, il ajouta encore plus bas :

-L'idéal serait de trouver un truc qui ferait peur qu'aux orcs et compagnies, tu vois, une bonne farce, hein ? !

L'oncle ajouta un clin d'œil complice. Le neveu se rappela que son oncle n'était pas le roi de l'honnêteté ! mais après tout, c'était pour servir la cause familial non ?

-Quand tu auras fini va sur la place en face, il y a la fille du vieux qui a découvert la mine, tu peux pas la rater c'est la plus belle fille du village ! Ne lui dit pas que tu me connait, ce sera mieux hein ?!

Sans se faire prier, Ghisbert s'était attablé et attaquait, sans aucun complexe, les haricots aux champignons. C'était que la recette de tonton Gonzzo était célèbre et je jeune gnome se régalait toujours autant lorsqu'il mangeait chez son oncle. La bouche pleine, il répondait d'ailleurs aux questions sans vraiment se soucier des bruits causés par sa mastication et ses déglutitions.

- Slurp ! Ouai, j'ai entendu parler de cette annonce. Gloup ! En fait, je venais juste te voir, au départ, mais, sur le chemin, j'ai entendu dire qu'on rechercher des explorateurs.

Posant un instant sa cuillère, Ghisbert avala une grande gorgée de bière avant d'attaquer de nouveau son assiette.

- Glou, glou ! Je sais pas trop ce qu'on peut trouver là-dessous mais rien que de pouvoir approcher l'astéroïde, ça vaut le coup. T'as réussis à savoir ce que c'était comme minerai ? Et ce qu'on pourrait faire avec ?

S'il y avait bien quelqu'un qui n'avait pas son pareil pour extrapoler à partir du simple examen d'un morceau de métal, c'était bien tonton Gonzzo. Son coup d'œil d'expert parviendrait presque à rendre jaloux tout un clan de nains.

- Slup ! Mais compte sur moi pour te tenir au courant de ce qu'il pourrait y avoir. On a toujours formé une bonne paire de bricoleurs, tous les deux.

Le repas avalé, Ghisbert se leva et remercia son oncle. Suivant le conseil de ce dernier, il allait, en effet, se déplacer jusqu'à la place, histoire de rencontrer la plus belle fille du village. Pouffant de rire devant la demande de discrétion, il opina de la tête en se demandant quel tour pendable Gonzzo avait bien pu jouer à la demoiselle.

Riant encore des blagues, toutes plus saugrenues les unes que les autres que son parent aurait pu jouer, il parvint au lieu de rendez-vous. Devant lui, juché sur une charrette tirée par un âne, un halfelin était déjà en pleine conversation avec une créature, dont la beauté volcanique était vraiment à couper le souffle (ton Gonzzo était encore en deçà de la vérité dans sa description). Un peu intimidé, Ghisbert retira gauchement son chapeau, dévoilant sa chevelure rousse en bataille.

- Bonjour, c'est ici pour l'annonce ?

La belle toisa le gnome roux et paru surprise, puis un sourire qui aurait fais se damner un roi apparu sur ses lèvres :

-Oui, c'est bien ici ...

Après un léger moment de réflexion elle déclara comme pour elle :

-C'est curieux, vous êtes tous petit ou quoi ?

Sans attendre de réponse à cette question qui n'en était peut-être pas une elle poursuivit :

-heu, bien venu ...

Un long silence suivi, un peu comme quand on a oublié son texte, elle poursuivi enfin :

-On va attendre un peu au cas où il y aurait d'autres sujets que ça intéresse, à midi on ira diner au chateau, mon père vous expliquera.

Fronçant admirablement son petit nez, elle demanda d'un air mutin à Ghisbert :

-C'est votre vrai couleur de cheveux ?

Par un beau matin clair et ensoleillé, Calypso prend congé de la famille orque qui l'a accueilli pour la nuit et reprend sa route pour la ville nouvelle de Wani Wani. Un coup de chance que la veille elle ait croisé le chemin de Borog le fermier et de son jeune fils, Gror, qui venait de se blesser avec sa fourche. Quelques soins plus tard, la blessure du gamin était refermée et la reconnaissance du père se manifesta aussitôt par une invitation à manger et dormir à la ferme pour la nuit. Durant la soirée, le couple d'orques lui parla de la nouvelle ville de Wani Wani et des possibilités d'emploi qu'on pouvait y trouver. Alléchée par l'idée et très curieuse de découvrir une ville qui vient de naître, elle se décida à y aller.

Le soleil la réchauffe tandis qu'elle marche d'un bon pas. Quand le soleil est à peu près à son zénith, elle arrive enfin sur un petit monticule qui surplombe la ville...La ville ? Mais quelle ville ? effarée, Calypso balaie du regard cette marée de tentes, de baraques faites de bric et de broc et de taudis où pendouillent lamentablement quelques enseignes qui précisent que le lieu est une taverne ou une auberge. Elle grimace en imaginant une chambre dans ce genre de boui-boui et retient un haut-le-cœur en visualisant un repas servi là-bas.

- Oh nom d'un chien ! C'est ça qu'ils appellent une ville nouvelle ? Ils n'ont sûrement pas vu de villes depuis longtemps alors...

Elle hausse les épaules.

- Enfin bon, maintenant que je suis là, je ne vais pas faire demi-tour, allez...

Elle descend vers la "ville", ajustant sa capuche pour garder son visage dans l'ombre de celle-ci et pénètre dans une ruelle boueuse qui doit desservir une rue plus importante. Les remugles qui émanent des taudis sont presque aussi dégoûtants que l'odeur qui envahit la rue à tout instant. Calypso fronce le nez et continue bravement à avancer, accélérant juste un peu sa vitesse, histoire d'échapper à ces odeurs répugnantes. Enfin, l'air devient un peu plus léger...mais juste un peu...quand elle débouche sur ce qui doit-être la grand-place de la ville. Là, une très belle jeune femme, entourée par quelques badauds clame haut et fort qu'elle recherche du monde pour explorer un lieu. La jeune prêtresse tourne talons lorsque la demoiselle dit les mots magiques : mystérieux tunnels !

°° Ah, voilà quelque chose d'intéressant... °°

Elle fait volte face et se dirige vers la donzelle. Elle incline la tête brièvement en guise de salut et s'exclame.

- La bonne rencontre, je suis intéressée par l'exploration de ces tunnels. Il vous reste de la place ?

Pour ceux qui la détaillent, Calypso est vêtue entièrement de sombre, chemise, pantalon, gants, bottes, cape à capuche noire rabattue qui cache son visage. Elle mesure dans les 1,70m pour un peu plus de 50kg. Sa voix a un côté enchanteur, un peu envoûtante...peut-être est ce dû au débit nonchalant qu'elle utilise lorsqu'elle s'exprime ? Allez savoir...

La belle tourna la tête vers la nouvelle arrivante et répondit enchanté :

-Oui bien sûr qu'il reste de la place ! C'est avec plaisir que nous vous accueillons dans l'équipe d'exploration. Et puis ça va être pratique d'avoir une personne de la bonne taille.

Elle tendit offrit un large sourire à la nouvelle arrivante :

-Nous allons attendre encore un peu au cas où il y aurait des nouveaux sujets que ça intéresse. Ensuite nous irons manger au chateau, mon père vous expliquera.

Wani, fille de l'Aastrologue ramenait souvent son père dans la conversation, c'était ainsi. Il lui fallait bien une personne à qui adosser ses caprices de princesse ! Car il était vrai que pour l'instant elle était bien loin de son "rêve" d'apparaitre au balcon de son chateau, faisant face à la magnifique cité prospère et resplendissante portant son nom.

Aux alentours quelques badauds passaient en regardant de façon neutre les nouveaux arrivant. Alors qu'un jeune homme traversait la place non loin du groupe nouvellement formé, la belle mi-ange-mi-démon l'appela d'un ton sec :

-Hey toi là bas

-Oui toi le petit gars mal habillé, vas nous chercher de la bière à la taverne de Gonzzo, dis que c'est au frais de la princesse.

Le gamin semblait avoir autre chose à faire, mais il n'avait pas non plus envie de se compliquer la vie en refusant cette ordre soudain. Wani-belle-de-feu ajouta en designat le garçon d'un ton mi-amusé, mi autoritaire :

-Prends des pommes aussi, j'aime bien les pommes moi. Et dépêche toi ! On a tous très soif ici

*Grande effrontée tu es vilaine fille)* se dit-il pour lui-même affichant un sourire niais dans la suite des dires de la belle du village. Son sourire devint plus radieux en entendant qu’il y aurait de quoi manger bientôt. Le ventre interne qui faisait déjà des siennes devint plus bruyant d’impatience.

*,Mais quel château tu parles la belle, il n’y à que boue, tissus et pierres à peine dégrossis, c’est un chantier ce trou à rats, là ici tout ce que je vois comme château c’est mon humble charrette. Pffff. Au moins il y aura de quoi manger et peut-être quelque bourse à vider.* Marmonnait-il silencieusement dans son esprit en grande conversation avec l’esprit du ridicule.
-Vous savez doiselle que je peux vous faire une belle coupe de cheveux à la mode de Lunargent?-

S’assura-t-il de préciser cherchant à se faire quelques pièces en surplus, mais un gnome, vint interrompre son marchandage, lui aussi, cherchant fortune sans le doute. La réponse de la belle vint apposer un sombre voile dans l’esprit mercantile du faussement appelé … Ralph, oui, il s’appellerait Ralph pour cette fois. La doiselle ne cessait depuis le début de le rabaisser et ceci vint le piquer et laissait échapper entre ses lèvres retenues avant que le gnome réponde…

-Plus vous êtes haute sur patte, plus vous tomber de haut aussi disait mon feu père… Ha, ha, ha… Au lieu de petit, appeler moi Ralph.-

Dit-il avec tout son charisme et sa prestance que de suite une autre personne s’offrait pour l’emploi. * Non, mais, c’est que les parts vont être diminuées!* Pensait-il sur le coup, puis lorsque la doiselle en rajoutait une au propos de la taille vis-à-vis la dernière arrivée, il allait exploser de rage et vint le comble du dégout et cette viles manière de demander de quoi boire et manger et de mal traiter un aidant vint ébranler le moral du jeune halfelin. * Décidément cette petite effrontée d’enfant gâté me les tape royalement.* C’est à ce moment qu’il s’assit confortablement sur son banc rembourré de la charrette dans l’attente de la suite. Son moment présent fut de saluer de la tête les nouveaux arrivés et surtout de les étudier, question d’en savoir davantage sur leurs potentiels de revenu.

Après quelques minutes le jeune garçon interpelé par Wani revint avec un grand pichet de bière, quatre choppes et un sac de pommes rouges. Il les déposé devant la belle-de-feu qui renvoyat d'un geste de la main son "sujet" sans même lui adresser un regard.

Servant la bière elle offrit une choppe à chacun se gardant la dernière pour elle. Croquant dans une pomme elle pencha son angélique tête à claques et répondit à Ralph :

-Ha vous êtes coiffeur ? c'est intéressant, oui j'aimerai bien une coupe de cheveux comme vous dites, mais vous savez j'ai les fourches qui pointes ! HA HA HA HA HA HA

Elle parti dans un grand rire qui fit sursauter toute la place du village. Puis elle s'expliqua :

-C'est une blague hein, parce que regardez

Elle sortie de sous sa belle robe une longue et fine queue fourchue :

-La fourche qui pointe, vous comprenez, normalement on dit : j'ai les pointes qui fourchent HA HA HA HA

Aux alentours certains passants s'étaient mis à rire, on ne saura jamais si c'est de la blague en elle même ou du ridicule de cette dernière. La fille se reprenant tapa sur l'épaule de Ralph et demanda d'un air sincère :

-Et dis moi petit, c'est quoi la coupe de Soleild'Argent ?

Ce qui se passait présentement rendait Yann perplexe lui laissant un air velléitaire. Il était entre frapper le beau visage à la tête creuse ou bien jouer le jeu pour s’enrichir. Sans équivoque il choisit la deuxième option avec agrément et presque avec la même désinvolture de la belle creuse. Prestement il se levait sur le marchepied de la charrette puis dans une pose théâtrale poursuivit…

-Ha, ha, ha, ha … que mon outrecuidance première n’entache pas votre morbidesse, votre attribut corporel est plus risible que ma petitesse, ha, ha, ha, ha… En fait, très chère splendeur Wani-wani c’est de la ville de Lunargent et non Soleild’argent, mais, peu importe, cette ville est toute comme vous, d’une beauté indicible, son fond aussi est inénarrable, elle est le joyau du nord, tellement emplit de mystère et surtout d’une mode vestimentaire extravagante, les coupes de cheveux les plus osées y sont reconnues… presque partout et voyant ainsi stupéfait votre ravissant visage, j’ai de suite entrevit une coupe parfaitement réalisable. Une splendeur doit oser pour sublimer, n’hésitez pas à vous laisser-aller ma très chère!-

Ses yeux pétillaient de charisme pendant que son esprit préparait sa machination, ses principes eux avaient cédé de façon vénale à cette belle occasion. Aujourd’hui il aurait de quoi manger, de quoi rire et possiblement de quoi s’enrichir tout cela serait agrémenté d’une authentique petite vengeance, mais chaque chose en son temps; le poisson avait mordu à l’hameçon, fallait maintenant que l’ardillon tienne.

HRP: Charisme/bluff/tromperie...HRP.

Le HRP de cette aventure

je mets le lien ici, j'ai l'impression que tout le monde n'a pas vu où ça se trouvait

quand la princesse interpelle de façon autoritaire le gamin, Calypso se hérisse. Ce ton dur qui ne souffre aucun refus, aucune protestation lui rappelle trop celui qu'employait se propre mère. Avant qu'elle ai le temps de dire sa façon de penser à la donzelle, le gamin a détalé et l'un de ces futurs coéquipiers accapare déjà la parole et la belle. La jeune fille pousse un petit soupir discret et laisse couler. Elle a un demi-sourire en imaginant la tête satisfaite que ferait son défunt mentor.

°° Tu serais fier de moi, Fil, je me contiens, tu vois ? °°

Quelques minutes plus tard, le bambin revient et la princesse lui prend sa commande des mains et le renvoi sans même un merci. Cette fois, Calypso ne laisse pas passer et interpelle le gamin.

- Attends, petit...

Elle fouille dans sa bourse et en sort plusieurs pièces de cuivre qu'elle lui met dans la main.

- Merci pour la course.

Tandis qu'elle remercie l'enfant pour son service, elle entend la tentative d'humour déplorable de la princesse et lève les yeux au ciel. Heureusement, son expression passe totalement inaperçu grâce à sa capuche abaissée.

°° Eh ben, son éducation serait à revoir à celle-là... °°

Alors qu'elle pense avoir assisté au pire, voilà que le petit coiffeur se lance dans une tirade dégoulinante d'hypocrisie vis à vis de la belle pour s'attirer ses bonnes grâces. Calypso est atterrée par ce cirage de chausse qu'elle juge franchement peu judicieux.

°° Elle aurait plutôt besoin d'un bon coup de pied aux fesses pour descendre de son piédestal et se remettre en question. °°

Ayant entendu les gens alentours dire qu'elle était le fille du créateur de la ville, la jeune fille pense qu'au lieu de jouer les filles pourrie gâtée, elle devrait plutôt montrer l'exemple avec une attitude et une conduite irréprochable.

°° Si elle veut que cette ville ne devienne pas un bouge remplit de brutes et d'assassins en tout genre, elle et son père ont intérêt à se bouger les fesses pour faire régner l'ordre. °°

Elle pèse le pour et le contre et se décide finalement pour ne rien dire et attendre d'être devant le "roi" de cette ville pour donner son avis sur la question...

HRP a écrit:: Test charisme de Yann : 13(d20)+2 (tu es à +1 de bonus, mais comme il te manque pas mal de pts de carac je te mets +2 dans le doute )

Wani Belle-de-Feu écouta Yann avec attention, puis elle applaudit !

-Bravo ! Tu es un vrai petit poète dis moi, tu pourra devenir mon bouffon !!!

La belle était ravie, son rire cristallin coulait comme douce rivière au soleil, elle ajouta en frottant la tête de Yann comme on frotte la tête d'un chien :

-Mon petit bouffon et mon coiffeur ! Tu aura le temps de me couper les cheveux quand on rentrera de cette petite exploration.

Baissant un peu le ton elle sembla se confier au groupe nouvellement formé, c'était pas forcement évident à comprendre vu qu'elle avait croquée une pomme et qu'elle parlait la bouche pleine :

-Moi je vois pas trop ce qu'il y a à trouver dans cette petite caverne, à part quelques araignées et au pire un viel ours mal léché ... Pfff, mon père en fait toute une histoire ... Mais bon, je vais pas le contrarier, il est si gentil avec moi mon p'tit papa.

Quand Calypso donna quelques récompenses à l'enfant, cette fois ci la Belle Wani la regarda avec de grands yeux. On aurait dit qu'elle n'avait jamais songée à ce genre de geste. Elle allait pour dire quelque chose quand elle se ravisa et descendit sa choppe de bière cul sec : sacrée descente ! Puis tendant sa choppe vide à Calypso :

-Va m'en chercher une autre

Les réactions de cette "princesse" laisse Calypso perplexe.

°° Je me demande si elle est vraiment comme ça ou si elle joue un rôle...Non parce que si elle est vraiment comme ça, je plains sa famille. Tu parles d'un boulet... °°

Elle grimace sous sa capuche, appréciant de moins en moins cette fille et sa façon de traiter les autres. Lorsque la donzelle descend sa chope de bière avant de la lui tendre tout en lui ordonnant d'aller lui en chercher une autre, Elle reste bouche bée une seconde, pas certaine d'avoir bien entendu.

°° Non mais je rêve là ? Elle me prend pour sa boniche ou quoi ? °°

Elle sourit sous sa capuche et lui répond d'une voix calme mais ferme.

- Je ne suis pas ta servante. Si tu veux une autre bière, va la chercher toi-même ou demande à quelqu'un d'autre...

Elle tente de s'arrêter là mais n'y arrive pas et continue.

- ...Sans oublier de récompenser le service qu'il te rend. Tu verras que c'est une bonne façon de se faire apprécier.

Elle sent la colère monter en elle et la réfrène tant qu'elle le peut.

°° Garde ton calme. Lui coller ta morgenstern dans la tête ne t'aidera pas vraiment. °°

Pourtant l'idée lui plait bien.

°° Non, non, non... °°

Elle refoule cette idée et l'envie qui va avec...pour l'instant.

Si le fanfaron halfelin semblait ne rien saisir et ne rien voir de ce qui se tramait, il en était tout autrement. Il vit du coin de l'oeil l'encapuchonner offrir quelques pièces à l'enfant mal traité par la belle Wani et Yann y vit là, de part Yondalla une alliée de choix. Faisant fit de rien il riait de toute sa blanche dentition jusqu'au moment où il se fit traité de bouffon, de coiffeur cela était de mise, mais de bouffon, là ça n'allait pas, avant d'en appeler à Urogalan, comme à son accoutumé, il roulait sept fois sa langue avant de parler et ceci lui sauvait possiblement la vie.

Le temps de la roulade d'autre évènements survenaient qui ne laissait pas le shaman dans l'indifférence. Wani était une véritable peste gâté et il était évident qu'il serait difficile de faire mieux dans le domaine, elle venait juste de quémander une autre chope à l'encapuchonné et de la manière qu'elle le fit, il était évident qu'il y aurait une suite cinglante qui surviendrait de l'inconnu tout couvert. Le sourire lui revint de plus bel allant même jusqu'à fouiller dans sa poche secrète pour y sortir une pièce d'argent paré à la gager sur l'encapuchonné, il regardait donc le gnome en lui faisant une invitation à la gageure, souhaitant que Brandobaris lui accorde une petite récompense.

Les yeux grand ouvert et les oreilles paré à une suite déplacé il était certain que la belle ferait une scène magistrale. L'encapuchonné était donc du genre féminin, car par sa voix il en était évident, la réponse avait de l'audace tout en étant serviable. * Décidément, cette encapuchonné, je l'aime bien.* Se dit-il pour lui même et pour Arvoreen.

Il allait intervenir, mais il sentit en lui une force interdite, un vouloir trop grand pour lui, lui interdisait de s'en mêler, chose rare chez lui et il dû s'en tenir à attendre la suite. Il y avait sans doute un fond de nature pécuniaire dans son attente, d'une manière ou d'une autre, ses soins pouvait être requis, il s'en régalait déjà.

Quand Calypso annonça qu'elle n'irait sûrement pas chercher une autre bière, Wani-Wizilène-Belle-de-Feu soupira, puis quand s'en suivi les explications au ton de remontrances elle leva carrément les yeux au ciel d'un air exaspéré.

Elle se leva, lissa un peu sa belle robe et se recoiffa comme pour dire "allez, n'en parlons plus". Puis avec un sourire de toute beauté elle annonça :

-Et bien allons au chateau, mon père va vous expliquer un peu mieux votre mission.

La belle était redevenue joyeuse et insouciante, comme si elle avait déjà tout oublié, d'ailleurs c'était peut-être le cas. Ou alors c'était une terrible actrice. Puis elle recita un texte que manifestement elle avait eut du mal à apprendre par cœur :

-Mesdame, mesdemoiselles, heu ... Mesieurs, bien venu à Wani-Wani la ville du Paradis. C'est avec beaucoup d'honneurs, heu c'est avec grand honneur que L'Aastrologue et moi même vous, nous, heu ... nous vous accueillons dans cette cité bientôt riche et prospère.

Comme épuisée par tant d'efforts elle souffla un grand coup et pris la direction du chateau. Ce dernier était au Nord-Ouest de la place, comme incrusté dans le flanc de la montagne, on ne pouvait en voir que la moitié, enfin on en devinait la moitié. C'était encore un chantier et on pouvait voir quelques ouvriers s'y affairer. Sur la droite du chateau il y avait un bâtiment que Ghisbert connaissait puisqu'il s'agissait de l'échoppe de Tonton Gonzzo. C'était à la fois un débit de boisson et un magasin d'alimentation et d'objets en tout genre. Il n'y avait encore personne, mais aux vus du nombre de tables et de banc en place, il devait y avoir beaucoup de monde le soir.

Wani s'approcha d'un pas majestueux vers l'entrée en construction du chateau. les ouvriers la regardait avec un large sourire et certain lançaient même un "bonjour Princesse", mi-moqueur,
mi-affectueux et surement mi-intéréssés. Enjambant les matériaux de construction, les outils et tout un tas de plans et de bric à brac, nos aventuriers purent accéder au premier escalier donnant sur une pièce à peu près fini.

D'un geste naturel qui avait du être déjà fait des miliers de fois, elle posa sa délicate main sur la poignée en or et ouvrit le porte de l'air de celle qui rentre chez elle.

-Papa ! On est là !

la suite

Membre actif Nombre de messages : 177 Age : 43 Date d'inscription : 02/09/2021

Fuir ! Tout mais pas la lampe ! Plus jamais la lampe.
Fuir ! N'importe où, loin, très loin …
Fuir et comprendre la magie, la maîtriser, la canaliser, ne plus subir
Fuir ! Crépiter, ne jamais s'éteindre et surtout,
Surtout …
Pas la lampe !

Marcher, courir, marcher, courir, se reposer un peu, pas trop
Pas la lampe, pas la lampe !
Courir, fuir, jamais s’arrêter, jamais se poser, ne pas s'éteindre,
Plus jamais subir, dominer la magie
Le hasard, par monts et par vaux, marcher,
Fuir, courir, plus jamais subir

Montagne pierreuse, calme, isolée, bonne cachette non ?
Essoufflée, fatiguée, vacillante, épuisée,
Petit village calme, pas de magie en vue, enfin pas trop : repos ?
Se reposer, impératif, trop essoufflée, bien trop
Fouiller petit village pour trouver une bonne cachette ;
Beau petit village perdu au milieu de pierreuses montagnes.

Gnomes, marchands, taverne vide, matin,
Château, chantier, ouvriers fainéants, le roi rien faire ?
Quartier orc, bonne odeur d'acier, de minerai,
Un mine ! Forge sûrement pas loin, forge être bon foyer
Idéal pour se reposer, se ressourcer, prendre des forces
De bonnes forces pour repartir, re-fuir, re-courir

Chercher, chercher le bon feu de la forge
Un bon feu qui jamais s’arrêter.
Et pourquoi pas gagner de l'or, du bon or pour acheter magie !
Ho, là bas, la forge, la fumée, le son du marteau sur enclume, hum, bon
Ho ! Un gros forgeron, immense, costaud, sûrement bébête,
Facile à tromper, facile, facile, quelle chance ce village ! Son nom ? Wani-Wani

Citation :: test intelligence Môgro pour comprendre/connaître les génasi de feu : 13(d20)+1 = pas si mal

Voyant arriver la Tal, le forgeron semi-ogre cessa de frapper sur son enclume, posant son marteau il fronça les sourcils et lança :

-Hé ben, t'as chaud aux fesses toi ! Qu'est-ce tu cours comme ça ? Tu veux mettre le feu à ma forge ? C'est dans l'âtre qu'il faut qu'ça chauffe, pas ailleurs ... Tu pus le ... la ...

Habitué à insulter un peu tout le monde, notre grand "farceur" se retrouvait un peu coincé face à cette situation, d'un coup les idées venaient à lui manquer ! Peut-être une première dans la vie de Môgrô.

Membre actif Nombre de messages : 177 Age : 43 Date d'inscription : 02/09/2021

Grossier, vulgaire, peu importe :
Rester courtoise et souriante, besoin d'aide, absolument,
Belle forge, beau brasier, sécurité :

-Bien le bonjour sir forgeron
Besoin d'un petit travail, et d'un peu de calme
Je, m'occuper du feu,
Ainsi beau feu, le plus beau, le plus efficace

Crépitements de joie, yeux prometteurs :

-Alors de belles armes, de belles armures, tous beau !
Magnifique
Et vous beaucoup d'or, beaucoup de gloire et de richesse !

Tal, son plus beau sourire, un peu gênée,
L'air fatiguée ? Sûrement

HRP
Petit test d'intelligence ou de charisme ou des deux ?

Citation :: test int 19(d20)+4
test cha 11(d20)+0
pas si mal

Et vous beaucoup d'or, beaucoup de gloire et de richesse !

Cette dernière phrase se mit à tourner en boucle dans la tête de Môgrô. Car s'il avait hérité de la force de son coté semi-ogre, il avait aussi hérité de l'appât du gain de son coté semi-humain. Et puis qui sur Faérun ne cherchait pas pas gloire et richesse ? Sûrement pas un semi-ogre.

Sans trop comprendre, ni réfléchir il accepta le curieux marchée de Tal :

-Bien, bien, tu vas donc me faire un feu qui me permettrait de faire de meilleurs armes, armures et autres ... je demande à voir, ...

Il croisa les bras et attendit dans une posture de défi, il restait méfiant notre forgeron.

Puis se grattant la tête, comme si une idée mettait du temps à remonté il demanda :

-Et dis voir, petit étron de chien de l'enfer, ça te dirai pas qu'on aille faire un tour vers la mine ? J'ai entendu parlé d'un endroit où il est interdit d'allé, m'est avis qu'il y a de la magie la dessous, et surement de quoi se faire pas mal d'or ...

Membre actif Nombre de messages : 177 Age : 43 Date d'inscription : 02/09/2021

Feu, magie, flammes, facile !
Trop facile, beau feu, belle magie !
Belle magie, Feu magnifique !
Magnifique Magie, feu extrême !!!
EXTREME FLAMMES !!! EXTREME FEU !!!!! EXTREME MAGIE !!!!!!!
Tout brûler moi !!!
Tal petit sourire, un peu trop fort ?

Chhhtt, calme, tout doux
Chht gros patapouf pas besoin inquiétudes
Cht tout calme le feu, tout calme la flamme
Ch p'tite magie ? Toutes petites flammes
C't'histoire !
Gros père forgeron, gros yeux, plus rigoler lui !

***

Tour vers la mine ? Avec gros mal-poli ?
Beurk !!!
Pas grave
Se reposer, pause

-Oui, bien sûr Mr Forgeron, Mine et magie !
Feu et Or, Or et Sang ?
Tal apprendre magie !
Aider sans soucis contre calme et travail
Facile, feu Magique ! Or et gloire pour Monsieur Forgeron !

Vérifier pas de lampe ici, pas piège ?
Non, gros père forgeron trop bête,
Ici possible d'enfin se reposer.
Ici Wani-Wani

"Monsieur Forgeron", comme le nommait la génasis, comprit assez vite qu'il n'avait pas à faire à une magicienne de foire, non, c'en était une vrai, capable de mettre le feu à sa forge, il s'en trouva d'autan plus radouci. Ce qui dans son cas le rendais juste à peu près "normal" pour un semi-humain.

Il décréta :

-Bien bien, petite fiote de chat-feu, tu vas t'occuper du brasier de ma forge, je te fais confiance pour que ça chauffe toujours au maximum, comme ça j'pourrai faire la sieste au lieu d'aller chercher ce bois qui me coute une fortune.

Il repris son travail et commenta :

-Si tu veux tu peux dormir à coté de la poubelle ! Ha, ha ha, petite ordure que tu es, tu vas apprécier. Et sinon j'veux pas d'histoire hein, sinon j'vais dire au vieux père aastro-ché-pa-quoi que t'es là, et il va te prendre par la peau du cou et te cuisiner pour ses experiences débiles.

Jetant un œil suspicieux, il ajouta entre deux gros coups de marteau :

-Et cette nuit on ira voir à c'te trou vers la mine, y parait qu'y a un truc qu'il faut pas aller voir, je suis sûr que c'est un sale cou du viok, ou de sa pénible de fille ...

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