Les soldats

* Storn reste sur ses gardes, son regard perçant la foule à la recherche d'autres ennemis. Voyant qu'il n'y en a manifestement pas, il baisse sa masse, et ferme un instant les yeux. Son visage reste placide, mais intérieurement, le nain adresse une prière à notre dame de la lune *

°° Douce Séluné, daigne accueillir en ton sein ces miséreux. Aie pitié de ton serviteur contraint à agir aussi vilement. °°

*Une fois les adversaires en fuite Coben a tôt fait de rengainer.
Suivant les ordres il rassemble les corps se contantant de les amener au plus prêt
de la porte du tisserand puisque le guerrier ne connaît pas l'art de soigner.
Il profite alors de ce moment pour examiner l'équipement laisser par les aggresseurs,
cherchant quelque chose d'inhabituel tout en étant quasiment sûr de ne rien trouver.*

Et je vais même faire un jet de fouille +1

Temudjinn a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

3

*Tout comme Storn en a pesamment conscience, voilà une tâche bien vile que vous avez accomplie. Elle est toutefois terminée et il semble que la foule se soit presque entièrement dispersée.
Un rapide coup d'oeil sur les corps n'éveil nullement l'attention de Coben, d'autant qu'il est interrompu par Carn qui sort de la maison de la même manière dont il est entré.*

-"On laisse les morts là, les charognes auront tôt fait de s'en occuper. Prenez les deux survivants et votre camarade, on rentre."

*Sur ces mots, il commence à se diriger vers le quartier militaire d'un pas plus rapide qu'à l'aller. Il est évident que le chef a mal pris la tentative de fuite de Jored...


Le retour se fait en silence et le bruit de cette affaire s'est apparemment répandu en ville car tout le monde s'écarte un peu plus que d'habitude et les conversations s'arrêtent lorsque vous passez.

Une fois dans la cour, le chef Carn vous regroupe avec un semblant d'organisation. Il pointe du doigt le cadavre de votre camarade milicien et le rebelle blessé.*

-"J'en veux qui amènent ces deux là au chef Valin. Dites lui bien que le blessé doit souffrir et s'il peut en tirer quelque chose, tant mieux, mais sinon tant pis. Et le mort, c'est un cadeau.

J'emmène Jored voir un prêtre, que quelqu'un m'aide à le porter, je sens qu'il va y passer si on le malmène."

*un blessé devant être torturé et un camarade mort son des choses qui répugnent Coben.
Même lorsque le "camarade" en question servait Shar. Après avoir détourné la tête lors des premiers
ordres de Carn, le guerrier est plus intéressé par le fait d'escorter Jored chez le prêtre, même si il ne se fait
guère d'illusions sur le sort de ce dernier. Coben compte égallement sur le fait que le prêtre pourrait
le soigner et qui sait lui apporter des réponses ...
Il se porte donc volontaire pour porter Jored.*

* Storn se présente en même temps que Coben pour porter Jored. S'adressant en même temps à Carn et Coben, il dit : *

" Mieux vaut le porter à deux. "

*Carn fronce d'abord les sourcils en voyant que vous vous mettez à deux pour l'aider puis il lâche Jored pour le faire passer à Storn.*

-"Très bien, vous le portez tous les deux et je préviendrai le prêtre. Pas de temps à perdre!"

*Vous commencez donc à faire route vers le temple avec Jored qui gémit faiblement. En quittant la cour, vous remarquez que vos camarades sont encore hésitants quant à qui va porter le blessé et le cadavre au chef Valin.

Une fois passée la porte du temple, Carn se hâte d'aller prévenir le prêtre tandis que vous le rejoignez plus lentement.
Le vieil homme avait commencé à pousser quelques affaires pour faire de la place dans cette pièce qui semble bien être ses quartiers privés finalement.
Vous posez le mourant au sol et le prêtre fait signe à tout le monde de s'écarter un peu.

Une nouvelle fois vous entendez cette voix rauque qui résonne presque dans la pièce. Les mots sont assez clairs pour comprendre l'adoration de Shar et se terminent encore par l'Oubli qui est demandé sur les blessures. Une légère lumière sort de ses mains pour disparaître aussitôt. Les blessures de Jored se referment aussi rapidement.

-"Le voilà en état, mon cher Carn. Je vois que tu as encore amené avec toi tes nouvelles recrues. Vous ne devez pas manquer de travail..."

*Il examine rapidement Coben du regard avec le sourire.*

-"En forme on dirait. Le sommeil à ses vertus...

-"Ca suffit! Prêtre, tu as fait ton office. Que Shar nous oublie."

*Jored commence à reprendre ses esprits à ce moment et tente de s'asseoir mais Carn s'approche de lui, l'attrape par le col et lui envoie un coup de poing fulgurant en pleine face. Le rebelle retombe inconscient aussitôt.*

-"Storn, Coben, J'emmène Jored chez le chef Valin, un vrai génie en matière de torture. La Milice ne tient pas rigueur de vos perversités lorsqu'elle vous embauche. Vous pouvez donc assister à l'interrogatoire si vous aimez ça. Mais c'est vous qui le portez. Sinon, je vous laisse quartier libre jusqu'au crépuscule. Soyez dans votre réfectoire avant la tombée de la nuit."

*Coben décline l'invitation en cachant son dégout pour la torture.*

"...Que Shar nous oublie."

*Puis il attend si possible que Carn s'en aille pour demander au prêtre si il peu
faire quelque chose pour sa blessure.*

°°Ce serra sans doute douloureux mais il faut que je sache si cela se reproduit. Que la sentinelle
me garde !°°

* Storn ne manifeste pas de volonté de suivre Carn. Par contre, dès que celui-ci est sorti, il glisse le plus discrètement possible à Coben : *

" Je peux te soigner moi-même si tu le souhaites. Inutile d'éveiller la curiosité de ce prêtre ... "

*D'un geste Coben remercie son ami et lui sourit mais persiste dans son idée.*

*Carn s'était déjà avancé vers la porte et tenait celle ci ouverte. Ne prêtant pas attention à vos chuchotements, après tout vous avez décidé de prendre quartier libre et ce que vous projetez de faire ne le regarde pas, il attend toutefois que vous soyez sorti pour fermer la porte.
Visiblement, vous ne serez pas autorisés à demeurer seuls dans le temple.*

Si Coben a une demande à faire au prêtre, il faut la faire maintenant et en présence de Carn car ce dernier ne partira pas sans vous.

* Une fois seuls, Storn reprend son air enjoué et déclare à Coben : *

" Les événements d'hier m'ont fait oublié ton étrange réaction aux soins de Shar. Après le combat où nous nous sommes rencontrés, je t'ai soigné et tu n'as pas réagi ainsi. J'aimerais retenter un miracle de guérison sur toi, pour voir si ta réaction est liée au soin ou au pouvoir de Shar. "

*Voyant l'air agréable du nain Coben ne peu s'empêcher de sourire mais on sent
malgré cela qu'il est perturbé par de noires pensées.*

"Je t'en prie, de toutes façons je ne vais pas rester comme ça hein ? et ne t'inquiète
pas trop je ne pense pas que tu puisse me faire du mal. C'est ce prêtre ... j'aurais bien aimé discuter
seul avec lui. Très certainement c'est ma foi en Heaume (seulement si ils sont seul)
a laquelle l'énergie magique a du mal réagir."

*Cette dernière phrase, même coben n'y croit pas lorsqu'il la prononce, mais il tente
visiblement de justifier son malaise par un moindre mal...*

" Très bien, allons dans un coin tranquille ; de même que ta foi en Heaume, ma foi en Séluné ne doit pas être soupçonnée dans cette ville. "

* Storn et Coben trouvent un coin tranquille. Là, Storn fait s'allonger son ami et l’ausculte, afin de bien déterminer son état. Puis, il lance un miracle de soin des blessures légères (D8+1). *
Je transforme le sort de niveau 1 : brume de dissimulation en soin

°° Douce Séluné, apporte la vie dans ce corps meurtri °°

JW WOLF a effectué 1 lancé(s) d'un (D8.) :

6

Coben retrouve tous ses points de vie.

*Vous êtes donc sortis du temple et Carn se sépare de vous une fois de retour au quartier militaire.*

Le meilleur moyen de discuter tranquillement est dans votre chambre, au bâtiment des soldats.
Disons que vous vous y trouvez maintenant.
Vous avez toute une journée devant vous pour explorer la ville ou faire ce que bon vous semble.

Ou si vous préférez, je peux passer la journée et en venir directement au soir. A vous de voir.


Et tant que j'y suis, l'altercation de ce matin rapporte 150 points d'expérience chacun.

*Vous arrivez à passer une journée sans embrouille au quartier général de la Milice tout en profitant d’un repas et d’un peu de repos. Lorsque vous passez un peu de temps dans la salle commune, vous ne manquez pas cependant d’entendre parler de l’incident de ce matin. Certains, ayants surement le gout de l’hyperbole, racontent que jamais pareille tuerie n’a eu lieu dans les quartiers marchands et que jamais on avait défié la Milice aussi franchement. D’autres disent que les agitations sont récentes en période de guerre et qu’il y en aura sûrement d’autres…

En retournant dans votre chambre en fin d’après midi, ce sont des histoires bien plus intéressantes que vous apprenez…Vous trouvez en effet sur le lit de Storn un petit bout de papier contenant un message:*


J’ai pu vendre les marchandises et le profit qu’on en tirera est maintenant certain.

Les taxes que vous paierez pourraient être pourtant plus lourdes que prévues au vu des récents changements sur le marché. Gardez bien de quoi régler votre note !

H.

*Avant que vous n’ayez le temps d’en débattre vraiment, un garde fait irruption dans la petite pièce et ne semble pas le moins du monde sur le point de s’excuser.*

-"Le chef Carn veut que vous soyez près dans une demi heure. Convocation spéciale au temple devant la grande prêtresse d’après ce que j’ai compris. En tout cas si c’est bien ça, pas d’armes en sa présence, c’est la règle."

*Coben a l'air absent lorsque le garde leur annonce leur prochaine mission,
le message semble l'avoir plus troublé que l'annonce d'une confrontation
avec la grande prétresse, attendant que seul Storn l'entende il lui fait part de ses doutes.*

"Storn ton avis sur la deuxième partie ? Je comprend le besoin de discrétion mais j'ai peur
que cela nuise a ma compréhension. De quoi régler la note ? " Demande t-il en serrant la poignée
de son épée pour la désigner.
"Si c'est ça, comme par hasard on doit s'en défausser, ça s'annonce pas joyeux.
Sinon cette rencontre doit nous être profitable, j'aime la vie de soldat mais si je reste trop longtemps
ici ça va mal se terminer. On n'a pas intérêt a cacher des armes mais on aurra peu être jamais
de meilleur occasion, si on se fait remarquer par la prétresse ça pourrait nous servir, qu'en penses-tu ?"

*étrangement le guerrier habituellement rieur semble ne plus avoir rien a perdre et être prêt
aux pires éxcès. Mais cette attitude est probablement a mettre sur le compte de son jeune âge
et peu être n'est elle que passagère.*

A part cela je me sépare de mes 3 armes que je compte laisser dans la chambre
et fait en sorte que ma tenue soit irréprochable

* Une fois le garde sorti, Storn lit et relit na note, tout en se mordant les lèvres. *

°° pourquoi n'ai-je pas demander à Hillias de m'écrire un mot ! Je ne connais même pas son écriture ... Quel âne ! °°

" Mon cher ami, ce message est bien troublant ... mais n'oublie pas qu'il doit être réaliste au cas où il tomberait dans d'autres mains que les nôtres. Hillias nous fait savoir que nos amis ont réussi à se faire engager comme esclave au temple. La seconde partie nous demande de redoubler de vigilance ... je pense.
Effectivement, cela tombe mal qu'on nous désarme maintenant ! "

* Storn dépose ses armes, mais garde son armure. Puis il allume sa pipe, tout en s'adressant à Coben *

" Nous avons une demi-heure devant nous ; profitons-en pour discuter un peu des derniers événements ..."

*le guerrier fait un signe de tête approbateur et commence a résumerce qu'il
sait, toujours pour les seules oreilles du malicieux binôme.*

"J'ai égallement compris que nos amis sont dans le temple, c'est surement là que nous allons ce soir
peu être que nous les y croiserons mais nous ne pourrons pas entrer en contact. Nous n'aurrons pas
d'armes mais avec de la chance nous n'en aurrons pas besoin, tu conserve de la magie j'imagine ? et
je suis persuadé de pouvoir assomer un ou deux hommes de cette; milice." Le mot est craché avec dédain
et ce faisant Coben serre le poing formant le symbole de son Dieu.
"Notre but, les enfants, sont probablement dans le temple lui même vu leur importance ou alors ...
non, de ce que nous avons vu c'est la plus grosse place forte de la ville ils y sont surement.
Le plus difficile m'a l'air d'être la suite ... nous enfuir, avec deux enfants, si possible sans laisser nos amis ..."

*Coben cesse alors de parler et fronce les sourcils prenant une expression qui ressemblerais presque a :
de la peur.*

°°Heaume, toi qui ne tremble jamais, fait que je n'y soit pas forcé je t'en prie ...°°

* Tout en fumant, Storn devise à vois basse avec son compagnon *

" Mmmh, en ce qui concerne ma magie, tu risques d'être déçu ! Par contre, si jamais nous somme acculés à nous battre, je pourrai faire appel à un allié très puissant. Mais, crois-moi, tu n'as pas envie d'en savoir plus. "

°° De toutes façons, tu le découvriras bien assez tôt, hélas ... °°

* le visage de Storn se ferme alors ; il se dirige vers la porte, et déclare : *

" Il est temps d'y aller mon ami "

°° Ô douce Séluné, daigne veiller sur tes serviteurs °°

*D'abord intrigué lorsque Storn mentionne un autre allié, Coben minos semble
ensuite ragaillardit par l'attitude du nain et c'est emprunt d'excitation qu'il passe
la porte vers leur lugubre rendez-vous.*

*Lorsque vous arrivez dans la salle commune, quatre autres gardes attendent près de l'entrée, désarmés eux aussi.
Vous vous regroupez tous dehors et Carn vient vous chercher à peine quelques minutes plus tard.*

-"Bon, je vous ai choisit pour une opération particulière qui se fera en collaboration avec les autres sections. Les chefs Valin et Fergus doivent déjà être au temple alors ne perdons pas de temps."

*Voir votre chef sans ses deux haches à la ceinture a un effet quelque peu étrange et vous êtes pris de curiosité, tension mise à part, quant à cette règle de se désarmer devant la prêtresse.


Une fois au temple, vous constatez effectivement que l'espace central est occupé par un certain nombre de soldats, rangés par sections, les chefs se trouvant au premier rang. Carn vous y conduit en silence et se place à hauteur des autres chefs tandis que vous faites deux lignes de trois personnes derrière lui.

Vous regardez l'estrade centrale qui est pour l'instant vide et l'immense vitrail sombre à l'arrière suffit à rendre le silence pesant. Cela vous paraît interminable jusqu’au moment où la double porte d’une immense salle au fond à gauche s’ouvre et laisse enfin se présenter la grande Solona Briselune.

Sa présence envahit littéralement la pièce tant sa beauté est choquante. Malgré son attirail de cérémonie qui semble plus la desservir de ce côté-là, ses longs cheveux noirs et son visage aux courbes parfaites vont de pair avec sa démarche gracieuse. Ses lèvres sont teintées de pourpre et sa voix possède une gravité sensuelle.
Vous vous êtes tous agenouillés lorsqu’elle a pris place sur l’estrade.*

-"Vous qui connaissez la désolation, notre Maîtresse vous aime. Mais j’ai ouï dire qu’aujourd’hui encore, certaines créatures ont osé défier l’autorité de la Dame Sombre. Je ne le tolèrerai pas. L’exemple doit être donné de manière plus forte qu’ils ne peuvent l’imaginer car bientôt tout Féerune nous appartiendra et chacun doit l’accepter.

Carn, Fergus, et mon cher Valin, menez vos meilleurs hommes à l’endroit indiqué par cet infâme traitre que vous avez torturé et anéantissez tout sur votre passage…
Que ce soit clair : Rasez tout !"

*Sur ces mots, elle tourne rapidement les talons et reprend sa démarche altière pour repartir vers ses quartiers.
Les trois chefs offrent une révérence supplémentaire avant de se relever et de vous guider en silence hors du temple. Carn fait signe à son unité de le suivre et s'adresse à tout le monde.*

-"Récupérons notre équipement et regroupons nous tous dans la cour. Peut être vaut il tout de même mieux s'organiser un minimum..."

*Il est facile de noter la joie sur le visage de Fergus, cet homme simple au visage banal et mal coiffé qui pourrait aussi bien passer pour un simple soldat, et la neutralité absolue sur le visage de Valin. Cet homme dont le nom vous est souvent revenu s'avère être un personnage étonnant: il ne porte pas d'armure mais une sorte de robe de voyage sombre, légèrement différente de celle des prêtres et il a les cheveux mi longs.
Carn, par contre, semble afficher une certaine inquiétude...*

*Lorsque les miliciens vont recuperer leur équipement Coben s'arrange pour pouvoir
évoquer la situation a Storn, tout en récuperant épées et arbalète.*

"Je pense que c'est le halflin. ça sent vraiment le roussi mais ça pourrait nous aider :
tous les meilleurs hommes quittent la cité, on doit en profiter !"

*Préssé par le temps Coben est impatient de connaître l'avis du nain sur leur situation.*

*Vous êtes donc ré-équipés et sentant la pression environnante, vous rejoignez rapidement vos chefs dans la cour.

Seuls quatre hommes sont regroupés derrière le chef Valin tandis que huit sont rassemblés par Fergus et six, vous compris, par Carn. Ce qui vous fait une escouade de 21 hommes.

Le grand Lornas Carn semble toutefois un peu inquiet.*

-"Il n'est peut être pas nécessaire que nous y allions tous les trois. Je vais demander une nouvelle audience avec la grande prêtresse, il y a des détails qu'il faut travailler.

-Allons allons, de quoi parle tu? Tu la fâcherai plus qu'autre chose en te présentant devant elle alors que tu as reçu un ordre direct, Carn."*Retorque Valin.

Fergus s'empresse d'ajouter:*

-"Ne me dit pas que t'as peur du combat! Un petit massacre, c'est amusant! Allez!

-Ce n'est pas que ça me tente pas, mais tuer des mendiants alors que le problème est à Elturel, ça ne m'intéresse pas."

*Alors que Fergus s'apprête à dire quelque chose, Valin l'interrompe d'un signe de main et s'approche de Carn.*

-"Tu as l'air nerveux, Carn. Et je pense qu'Elturel est le cadet de tes soucis en ce moment. A ta place j'accomplirai ma mission. Allons, je t'aiderai avec les détails dont tu parle après, si tu veux."

*Carn finit par plier sous le poids du regard insistant de son camarade et acquiesce d'un hochement de tête.


C'est dans un silence de mort que votre bataillon traverse la ville, créant un réel couloir sur son passage tant la réunion des trois chefs de la Milice effraie la populace.
Vous repassez par la rue où a eu lieu le combat avec le tisserand et les corps ont déjà été enlevés.

Après quelques minutes de marche supplémentaires, vous arrivez à une petite place circulaire d'où débouchent quatre ruelles en tout. Il y a une petite estrade au centre avec des animaux en cage et quelques commerces établis autour.
Devant un bâtisse relativement imposante par rapport au reste et portant l'inscription "La ribaude assoiffée" se trouve un petit groupe d'hommes en train de discuter.
L'un d'eux vous aperçoit et sursaute de frayeur. Il se précipite à l'intérieur tandis que les autres, visiblement choqués, ne bougent pas.

Valin fait un pas en avant et s'exclame.*

-"AU NOM DE SHAR, CEUX QUI GARDENT UN ESPOIR NE FONT QUE SE BERCER D'ILLUSIONS ET ENTRAINER LES AUTRES DANS LEUR CHUTE. CECI EST INTOLERABLE DANS LA CITE DE LA NUIT!!

L'AFFRONT SERA VENGE! ABANDONNEZ VOS ESPOIR, SEULE L'OMBRE DOIT ETRE EMBRASSEE!!

CRIEZ! HURLEZ! AUJOURD'HUI IL N'Y AURA QUE LES TENEBRES POUR VOUS!!"

*Il attrape par le col un de ces hommes et le pousse en avant.*

-"Va ouvrir la porte!"

*Le garde commence donc à s'approcher du bâtiment pour obéir à son chef, l'arme au poing, mais à peine était il à mi-chemin que la grande double porte s'ouvre brusquement et laisse sortir plusieurs hommes armés alors que retenti au même moment le son caverneux d'une incantation qu'avait déjà commencé à préparer Valin.
Des flammes jaillissent autour du chef de section et se réunissent en une grosse boule qu'il tient entre ses deux mains puis lance en direction du bâtiment.

Les yeux écarquillés par la surprises, peu d'hommes ont le réflexe de sauter sur le côté.
La boule de feu toutefois n'est pas destinée à un ennemi particulier. Elle entre dans la taverne et moins d'une seconde après, une terrible explosion se produit, réduisant l'établissement à l'état d'immense brasier.


La surprise est assez générale en fait, même parmi les hommes de la milice. Si bien qu'aucun d'entre vous n'a dégainé pour le moment.
Les commerces environnants ont déjà été désertés lorsque votre escouade est arrivée mais quelques personnes étaient restées sur les côtés. Ces personnes sortent maintenant des armes et certaines portent des armures.*


Je commence par un petit plan rapide:



En rouge les ennemis, noir les alliés. Les points noirs sont les chefs. Coben et Storn sont marqués respectivement par un C et un S en bleu, comme l'autre fois.

Ce coup ci, aucun "civil" ne gène. Il n'y a que des ennemis.

Commençons par les initiatives, s'il vous plaît.