Les soldats

Allons allons, inutile d'invectiver. De plus il l'a rajouté son bonus.

*La situation est extrêmement tendue et l'officier fais très attention aux mouvements de Coben, dont la lame bouge avec une étrange fluidité. Le jeune guerrier surmonte sa douleur et porte une seconde attaque, cette fois à la jambe, que son adversaire tente de parer mais la vitesse de Coben fait mouche et l'épée pénètre de nouveau la chair.

Profitant de la passe d'arme, Storn se déplace habilement pour prendre l'officier en tenaille, ce que ce dernier observe du coin de l'oeil mais qu'il ne peut empêcher, accaparé par la vivacité de Coben.
Trop pressé d'assister son camarade toutefois, le nain termine son mouvement en l'accompagnant d'un rapide coup de masse mais qui ne fait qu'effleurer l'armure de l'officier.
Celui ci, gêné par la situation, prend la parole au lieu d'attaquer.*

-"Attendez! On arrête là, pas la peine d'en faire trop!"

*Il semble encore sur le qui-vive mais complètement sur la défensive, attendant une réponse.*

Coben enlève 4pv à l'officier sur ce round.

*Après un bref temps de réfléxion Coben a pris la mesure de la situation:
il souffre d'une sévere blessure et son armure vit ses dernières heures.
Malgré sa farouche envie de tuer son adversaire il se contrôle et fait
un mouvement de recul.*

"Ok on arrête ! Je suis Coben et voici Storn. Nous sommes deux combatant valable
qui cherchont du travail. Mais inutile de continuer si votre milice ne recrute que
des clochards. Nous avons pris part a de nombreux combats et ce n'est pas pour
nous encroûter que nous sommes venus a Berdusk !"

*C'est d'un ton sévere que le guerrier invective son adversaire ensanglanté,
sans rengainer son arme, c'est en fixant son adversaire qu'il attend sa réponse.*


Si maintenant ou plus tard un jet est nécessaire pour la discussion ...
là je pense que non ?

Nickel ! Je n'ai rien à rajouter

* Storn reste sur ses gardes, prêt à reprendre le combat si nécessaire. *

-"Je suis Lornas Carn, le chef de la Première Section. Gardez ce nom en mémoire mais si vous joignez nos rangs, vous m'appelerez seulement chef."

*Il replace ses haches à sa ceinture et prend un position plus rassurante. Ses blessures semblent à peine le gêner tandis qu'il toise Coben. Il se tourne ensuite vers la foule de postulant derrière et interpelle un des gardes qui regardait le spectacle.*

-"Toi! Des hommes ont combattu aujourd'hui alors on va faire soigner nos blessures. Rassemble les cinq plus solides de ces larves là et attendez moi dans mes quartiers."

*le chef Carn se retourne de nouveau vers Coben.*

-"Vous souhaitez vraiment rejoindre la glorieuse Milice de l'Ombre? Vous êtes de bons guerriers mais il faudra aussi savoir obéir aux ordres. Si vous êtes d'accord avec ça, je vous emmène au temple pour les soins et on s'occupera des formalités après."

*La montagne colérique que vous avez rencontré il y a à peine deux minutes s'est transformé en montagne apaisée et souriante, assurant son rôle de chef charismatique, ce qui ne manque pas de vous étonner mais qui paraît traduire un trait de caractère très volage. Si cet homme peut passer du calme à la tempête et inversement en un rien de temps, il va sans dire qu'il serait prudent de le garder à l'oeil.*

* Storn rengaine sa masse et réajuste son bouclier dans le dos. Il rejoint Coben mais demeure silencieux, laissant le guerrier parler pour lui. *

°° Apparemment notre prestation a fait son effet ... continuons donc de jouer le rôle du nain combattant taciturne puisque cela semble leur convenir ... °°

"Nous sommes venus à la seule fin de nous mettre au service du temple.
Et je t'assure Carn Lornas que la discipline est quelque chose que j'apprécie.
Pour ce qui est des soins , et bien ce n'est vraiment pas de refus.
Tu as vraiment un sacré coup de hache, mon armure ne s'en remettra pas."

*Volontairement proche de son futur "chef" Coben lui adresse même un sourire
lorsqu'il parle du combat et après avoir rengainer et rafistollé provisoirement
son armure, s'aprete a suivre Carn sans regard vers les autres personnes présentes.*

°° Chef de la première section, ça a l'air balèze. Je me demande si tu sais faire
des trucs de ce genre ... °°

*Lornas Carn haussa un sourcils lorsqu'il écoutait Coben s'étendre en palabres. Les trois hommes étaient alors à mi chemin, au moment de passer le grand portail qui mène au quartier du temple.

Ne répondant pas immédiatement, c'est avec une extrême autorité qu'il s'adresse maintenant aux gardes qui s'attellent à ouvrir le portail aussi vite que possible.*

-"Allez plus vite que ça!"

*Encore une preuve de l'instabilité de son humeur. Vous marchez un peu puis il s'exprime enfin.*

-"En partant du fait que je vous accepte tous les deux dans la milice, je te conseille vivement de suivre dès maintenant cette discipline que tu prétend aimer, Coben. Evite donc les familiarités et quand tu t'adresse à moi, c'est "Chef". Compris?

Quoi qu'il en soit, on vous donnera un équipement plus approprié..."

*Il ne s'attend visiblement à aucune réponse et fait un large signe de main aux deux gardes bloquant la porte d'entrée pour qu'ils l'ouvre à votre arrivée.
Vous êtes dans l'enceinte du temple et pour la première fois vous sentez les battement de votre coeur s'accélérer. Le centre du Mal est ici!
Le bâtiment est extrêmement grand et lugubre, bien que la nuit ajoute probablement à l'effet accablant qu'il donne. La pierre qui le constitue semble pourtant réellement très sombre et ses bords mènent un jeu très anguleux, donnant un aspect agressif. A croire qu'on pourrait se couper en s'appuyant sur le coin de la paroisse, le jardin environnant quant à lui fait effet de contraste par sa simplicité et sa légèreté. En pleine journée toutefois, il doit avoir un aspect plus joli car certains arbustes sont fleuris.


La grande porte à double battant s'ouvre et vous laisse pénétrer le "lieux sacré". L'espace intérieur est impressionnant et très semblable à l'architecture de la plupart des temples, hormis l'éclairage insuffisant (ce qui est sûrement volontaire) et le silence de mort (plus pesant que le silence rituel des temples "classiques", on sent bien ici qu'il y a quelque chose de malsain, c'en est palpable...).
Carn vous conduit dans une pièce à part, directement à gauche de l'entrée, où se trouve un homme âgé vêtu de noir.*

-"Prêtre, les serviteurs du néant ont besoin de soins.

-Mmmh, bien futiles sont ces préoccupation. Servez la Dame de l'Oubli comme il convient et vous trépasserez enfin...D'ailleurs, la grande prêtresse voudra probablement vous voir, Carn, tachez de vous tenir un peu dans les jours qui viennent, histoire d'être présentable...

-Oui oui, fais ton office et dispense moi des sermons vieil homme."

*Le prêtre prend le temps de vous examiner du regard et ne semble pas surpris de voir des combattants ayant l'air farouche venir se présenter au temple.

Il psalmodie d'étranges prières funestes, mêlant désire de tout anéantir et apaisement des douleurs par l'oubli. Les plaies de Carn se referment entièrement, laissant le grand gaillard la joie de bouger son bras avec un grand sourire et le procédé va pour se répéter sur Coben; la sensation est toutefois extrêmement désagréable et le jeune guerrier semble sur le point d'hurler lorsque le vieil homme pose la paume de sa main sur son torse.*

Un d20 pour Coben

*Au vu des mimiques de Coben, tout le monde s'attendait à le voir hurler bien que l'action ne se soit déroulée qu'en une poignée de seconde. Le résultat pourtant a été d'un calme effroyable: le jeune homme a tout simplement tourné de l'oeil et s'est effondré sur le sol, inconscient, ne manquant pas de provoquer la surprise générale.

Lornas Carn, le chef de le première section, a immédiatement réagit par un espèce de cri à rallonge montrant la surprise.*

-"Héééé ben! C'est la première fois que je vois un type claquer avec un sort de soin!

-Il est pas mort, abruti!" *S'empresse de dire le prêtre, qui se penche sur Coben et l'examine brièvement.*

-"Seulement inconscient. C'est aussi la première fois que je vois ça, mais il avait une sacrée entaille à la poitrine après tout. Il s'est peut être retenu en attendant les soins et s'est relâché en voyant qu'il allait être sauvé...une seconde trop tôt malheureusement.

C'est toi qui lui a fais ça pour le tester je pari? C'est pas comme ça que tu vas augmenter les effectifs de la milice..."

*Sans attendre la réponse de Carn, le prêtre toise Storn de haut en bas.*

-"Explique moi pourquoi tu n'as pas de blessure toi, au fait. Est ce ton ami?" *Dit il en pointant Coben du doigt. Le vieil homme semble être devenu soudainement empli de curiosité.*

Je précise qu'il manque encore 6 points de vie à Storn, blessure datant de la bagarre d'hier ; mais celles-ci sont pansées.

°° Qu'est que c'est que ce rituel à la noix ? Et pourquoi un rude gaillard comme Coben s'évanouit-il ? °°

* Utilisant ses connaissances en religion, Storn essaie de comprendre le phénomène qui a pu causer cet effet dramatique sur son ami. *

Religion + 5

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4

* Lorsque le prêtre de Shar l'apostrophe, Storn quitte sa rêverie et plante ses yeux de prédateur dans ceux du vieil homme. *

" Un coup de chance ... "

* Regardant à nouveau Coben et le montrant dédaigneusement de la main : *

" Je fais route avec lui depuis pas mal de temps. C'est un guerrier habile, et on peut lui faire confiance. "

* La voie de Storn est la plus grave possible, et presque monocorde. Storn veut passer pour un mercenaire sans cœur qui ne respecte que la force. *

C'est exact, Storn est toujours blessé bien que cela ne soit pas forcément visible. Rien ne t'empêche de le montrer et de demander un soin ^^

Résultat du jet de religion: Storn ne saurait dire s'il s'est passé quelque chose de spécial. De ce qu'il sait, les prêtres de chaque cultes font appel à l'énergie divine via le canal qui les relie à leurs dieux. Cela se reflète par des prières correspondantes et il semble bien que c'est ce qu'a fait le vieux prêtre de Shar.


*Le prêtre se désintéresse finalement de la situation et va s'installer à son bureau où il commence à bouger quelques papiers.*

-"J'imagine qu'en le secouant un peu vous le réveillerez, mais si vous voulez le laisser là je n'y vois pas d'objection. Je le réexaminerai et le renverrai à la caserne aussitôt."

*Carn s'empresse aussitôt d'ajouter:*

-"C'est plutôt embarrassant. Je suis d'accord pour dire que c'est un bon guerrier mais je me vois déjà l'appeler "Coben le sensible"...J'hésite à le laisser ici, c'est peut être mieux que personne n'ai vent de cette histoire..."

* Sans dire un mot, Storn s'approche du corps inanimé de Coben, et d'un geste ample, le charge sur son épaule. Il se retourne alors vers Carn, et toujours sans prononcer la moindre parole, lui fait un bref 'oui' de la tête *

Storn transporte déjà une vingtaine de kg de matériel sur lui. Son poids transportable max est de 115 kg.
Donc, si Coben et son équipement pèsent moins de 85 kg, c'est bon. Sinon, Storn traine le corps de Coben.

*Au moment où Storn tente de soulever Coben, il se rend compte que la tâche devient légèrement plus aisée et que l'homme semble quasiment tenir seul sur ses jambes...en fait, il a maintenant les yeux ouverts...*


-"'Voyez, j'avais dit qu'il se réveillerait rapidement..." *S'empresse de dire le prêtre, qui visiblement observe encore la situation.

Lui et Carn attendent que le guerrier dise quelque chose...*

*Tentant de se mettre sur pieds sans bousculer Storn, Coben ne peu que bafouiller
quelques mots le temps d'émmerger. *

"Je ... Je suis soigné ? qu'est ce qui ... Storn, Carn ? tout va bien ... "

*Puis aussi rapidement que possible le guerrier cherche a se reforger l'image
de dur a cuir nécessaire a la mission, voyant que apparement il est le seul a avoir
tourné de l'oeil.*

*Carn s'avance alors et tape un coup sur l'épaule de Coben.*

-"Alors on supporte pas la vue du sang? Le sort de soin a pris effet pendant que tu t'effondrais. On peut dire que t'es pas le genre à tomber à pic..."

*Il sourit à son propre calembour et se dirige vers la porte.*

-"Allez, on retourne à la garnison finir les sélections. J'oublie cette affaire et vous obéissez bien aux ordres, voilà la suite des évènements."

*Le chef est maintenant pressé de rentrer et ne laisse que peu de temps aux deux compagnons pour se ressaisir et le suivre. Le prêtre vous regarde d'un air étrange quelques secondes puis retourne à son travail.


De retour aux quartiers militaires, vous constatez que l'attroupement à disparut et que la grande cour intérieure n'abrite plus que des soldats en patrouille ou à l'entrainement. On vous conduit dans le moins grand des bâtiment qu'on vous présente comme le bâtiment des officiers.
L'entrée donne sur une grande salle avec, à gauche, un espace d'arme avec mannequins et coffres, à droite, une grande table à manger, et en face un escalier.
Quatres prétendants (vous les reconnaissez à leurs habits) attendent dans l'espace d'arme; ils sont accompagnés de deux soldats au garde à vous.
Carn vous fait signe de rejoindre les candidats et se place en face pour faire un discours.*

-"Bien bien...Si vous êtes là c'est qu'on pense que vous pouvez servir la Milice de l'Ombre, à condition encore que vous fassiez vos preuves. Mais déjà, vous méritez de tenter votre chance.
Vous le savez, servir la milice, c'est servir Shar. Et encore plus directement servir la grande prêtresse. On attend de vous une loyauté sans faille.
Vous contribuerez à ce que notre belle cité reste telle qu'elle est et ne pardonnerez pas à ceux qui veulent y mettre leur grain de sel.
Jurez fidélité, pour le néant! Et prenez ensuite une armure, une arme, et un tabard."


Les coffres disposent d'armures matelassées, de cuir, besantines, et chemises de maille.
Les râteliers disposent d'épée courtes, longues, à deux mains, de lances, de marteaux et de masses.
Il y a aussi des écus en bois, des targes et des rondaches.
Le tabard se met par dessus les vêtements et l'armure. Il est noir et porte un cercle violet au niveau de la poitrine.

NB: Coben a récupéré tous ses pv

* Lorsque le serment est prononcé par les aspirants miliciens, Storn ouvre la bouche et au lieu de dire : "Je jure fidélité au néant", prononce une phrase du style "Le pure fidélité au nanan". Bien sûr, il n'applique ce stratagème que si les miliciens sont amenés à jurer de concert.
Si chacun doit le dire solennellement et tout seul, Storn s'exécute, tout en priant intérieurement Séluné de lui pardonner son blasphème.

Une fois débarrassé de ce rituel, Storn avise une chemise de mailles et se l'ajuste.
Puis il passe le tabard par dessus. S'il ne peut garder sa masse d'arme lourde, il en prend une à l'effigie de la milice.

Une fois attifé, il vient se présenter devant Carn et attend la suite des opérations *

*Coben, a peine remis, suis le mouvement, prend égallement une chemise de mailles
ainsi qu'un tabard et reste un moment a hésiter devant les boucliers.*

En vrai j'hesite encore un peu; si c'est trop long tant pis pour moi ^^

*après quelques mouvements d'hésitation Coben prend égallement une rondache.*

OK. Modifications ajoutées à votre équipement. Les armes proposées n'ont pas de signes montrant une quelconque appartenance à la milice et vous pouvez garder vos armes.

*Le serment bafouillé de Storn semble passer inaperçu et il est évident que Coben a aussi dû le cracher sans conviction.

Carn ne se formalise pas d'avantage et est visiblement pressé d'en terminer avec ça.*


-"Bien, je vous garde tous dans ma section le temps d'en parler avec les autres chefs. Vous serez tous de garde cette nuit sauf toi, tu viens avec moi.

N'oubliez pas que vous êtes encore à l'épreuve."

*Il désigne l'homme le plus à droite pour le suivre et quitte le bâtiment sur ces dernières paroles.
Le soldat qui était présent vous ordonne de le suivre et vous sortez à votre tour pour rejoindre le grand bâtiment.

L'entrée donne sur une salle immense avec plusieurs tables pouvant accueillir chacune une dizaine de personnes. Une sorte d'allée centrale semble tout de même plus ou moins dégagée et mène vers un couloir que le soldat pointe du doigt.*

-"Les dortoirs sont par là, deux hommes par pièces. Il devrait y en avoir de libre tout au fond. En attendant vous restez là. La garde fonctionne par roulement: on vous donnera des directives de temps en temps mais globalement vous restez dans cette pièce et répondez au moindre appel. Ca, ça dure quelques heures. Vous faites l'autre partie de votre garde à l'extérieur en patrouillant dans la cour.

Voilà, pour cette fois de toute façon on viendra vous relever et vous dire comment patrouiller dehors.

...Et pas de flemmardise. C'est peut être le réfectoire mais vous mangez que quand on vous le dit."


*Il fait un signe de main à un garde assis à une table puis quitte les lieux.

La salle devrait pouvoir abriter simultanément au moins une centaine de soldats et pourtant vous n'en comptez qu'une dizaine en ce moment, répartis par petits groupes de deux ou trois. Ils sont très probablement de garde et ça ne semble pas les gêner d'effectuer leur travail assis en bavardant.

Le garde interpeller s'approche de votre petit groupe vous salut d'un geste de la main.*

-"Z'êtes les nouveaux alors. Je pensais pas que le chef Carn en recruterait autant d'un coup. Il a tendance à malmener les prétendants et prendre le seul qui tient debout à la fin. Moi j'ai eu du bol, j'suis passé quand c'était le chef Valin, héhé.
Au fait je m'appelle Jonas. Je suis là depuis tout juste un an mais n'hésitez pas à demander si vous voulez des tuyaux. Ici, ya un tout p'ti peu plus d'entraide que dans l'reste de la ville.

V'nez donc à ma table."

*Jonas a une allure assez accueillante mais son visage n'est pas ce qu'on pourrait qualifier d'agréable, il a les dents sales et elles sont penchées en avant de sorte qu'elles restent visibles même la bouche fermée.
Il commence à se diriger vers sa table où un autre garde l'attend.*

*Coben, aussi attentif que possible, suis le garde en silence. Un air sévere remplace
sa bonhomie habituelle, plus que le tabard c'est l'ambiance qui le met mal a l'aise.*

°°Tsss bande de loqueteux. Rien a voir avec une armée finallement ... Elturel me manque ...°°

* Le visage de Storn reste fermé. Il ne dit aucun mot à moins qu'une question ne lui soit posée directement.
Il suit le mouvement, prêtant l'oreille à toute information, au cas où. *

*La petite bande de nouvelles recrue s'installe donc à la table de Jonas. Son camarade ne semble pas trop prêter attention à vous. Il a l'air assez mince bien que grand de taille, le visage creux marqué par la lassitude. Jonas prend tout de suite la parole.*

-"Comme j'disais c'est rare que l'chef Carn en prenne plus d'deux ou trois, vous d'vez être costauds. Z'aurez pas de problèmes alors. Mais faut pas trop s'formaliser. L'garde qui vous a mener ici, avec son allure de chef, c'est l'poulet qu'on l'appelle, y jacte tout l'temps qu'y va d'venir chef. Mais c'est un abruti. Pour les tour de garde on peut s'arranger entre nous donc pas de soucis.

J'vous conseille quand même de prendre autant de tour que possible au début pour pas être mal vu quoi...

D'ailleurs ça va être la relève. J'serais vous je commencerai la ronde tout de suite.
C'est tout simple, z'allez dans la cour et faites le tour en vous arrêtant un peu aux entrées. Vous revenez au bout de deux heures et d'autres prennent la place.

Y allez pas tous par contre, deux suffisent."

*Jonas semble observer vos réactions et attend que deux d'entre vous se proposent.*