Mirka (section rp)

La fumée s'élève encore des restes de tentes qui composaient, il y a encore quelques heures, ton village. Les cadavres des tiens sont éparpillés dans la clairière. Ils portent tous des blessures d'armes blanches. Certains sont en armures et tiennent encore leur arme, ce qui prouve que la lutte a dû être sévère. Un rapide coup d'oeil te montre que tous les corps sont ceux d'adultes. Par contre, tu ne vois aucun cadavre d'enfant.
Par Oalian, où peut donc être ta fille ? Cela signifie-t-il qu'elle est encore en vie ?

Alors que tu reviens vers ce qui fut ta maison, tu trouves le cadavre de ton mari, dans une mare de sang séché. Pas moins de six flèches sont plantées dans son thorax. Cette dernière vision a raison de ta résistance et tu n'arrives pas à réfréner un haut-le-cœur ; tu tombes à genoux, incapable de retenir tes larmes.

" Mais quelle abomination a pu commettre un tel crime ? et dans quel but ? "

A toi !

*Mirka avait reprit le chemin du village, cela faisait bien quatre jours qu'elle avait quitté son foyer pour trouver du gibier. Elle était plutôt fière d'elle, un cerf majestueux était présent sur ses épaules. La noble bête dont elle avait fumée la viande, pourrait nourrir sa famille pendant quelques jours. A l'idée de voir sa toute jeune fille se régaler de la viande de cerf un sourire étira son visage bien contente de pouvoir retrouver son enfant et les bras de son mari. Elle est toutefois intrigué, de ne pas croiser les patrouilles habituelles autours du village et ... ce silence. Surprise elle se met à humer l'aire un instant ayant comme un mauvais pré-sentiment, une odeur de brulé ...
Surprise elle se met à accéléré, la peur commençant à glacer ses entrailles au fur et à mesure que l'odeur se faisait de plus en plus forte. Elle lâche même sa prise, fonçant de toute la force de ses jambes vers son village. Soudain elle arrive dans la clairière, s’arrêtant aussi brusquement que si elle venait de percuter un mur. Et c'est un mur d'atrocité. Elle reste un instant pétrifié d'horreur face au massacre de son village. Sous le choc elle se met à marcher dans le village ne voyant pas de corps d'enfant, et remarquant les marques de bataille, elle se met brusquement à courir fonçant entre les tentes calciné pour s’arrêter devant celle qui fut son foyer ... Hoquetant, elle s'approche du corps de son mari tombant à genoux à ses coté et se mettant à sangloter. les larmes ruissellent sur ses joues alors qu'elle prend le corps dans ses bras, le serrant fort contre elle alors que de nouvelles larmes s'écoule en sentant la froideur du cadavre.
Se redressant elle pousse un hurlement de douleur et de bête blessé, le torrent de ses larmes ne semblant pas pouvoir se tarir.*

"RRRRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA"

*Elle ne sais combien de temps elle reste ainsi mais une pensée viens s'enraciner dans son esprit malgrés sa tristesse. Sa fille doit être encore en vie et celui qui à fait ça allait le payer très cher ... La mâchoire serré relevant la tête du giron de son mari la mère en elle prend le dessus, le prédateur vas se mettre en chasse.
Elle inspecte les restes de son foyer, parcourant ses affaires brulé pour retrouver et revêtir son armure, elle retourne au cerf qu'elle avait abattus, usant d'un poignard pour découper la viande. Avec ce qu'elle à trouvé dans le village ça lui fait 6 jours de rasions. Ils ne doivent pas avoir plus d'une journées d'avance en vue des traces récentes de brulé. Elle fixe les attaches de son armure, vérifie son carquois puis son poignard elle s’arrête alors devant le corps de son mari, brise les flèches qui dépassent de son torse et et l'embrasse sur le front*

"Je vais retrouver ceux qui ont fait ça et leur faire payer, et je ramènerait notre fille ..."

*Sur ces mots elle tranche une longue mèche de cheveux de son mari et utilise un lacé de cuir pour se faire un pendentif. Elle lui offre ensuite une sépulture sommaire avant de se couper une mèche de ses propres cheveux et de la déposer sur le corps de son époux. Elle adresse une courte prière à la nature même avant de se relever. Elle pourrait aller voir les protecteurs de la foret, mais elle voulait d’abord trouver des indices. Elle se met donc à chercher des traces pouvant indiquer d’où les agresseurs venaient et ou ils sont reparties.*

Survie : 5+2 grâce aux sens développé (marque férale)

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* Alors que tu fouilles le village pour repérer des indices, tu remarques qu'il ne reste rien des agresseurs : ni cadavre, ni quoi que ce soit. On dirait qu'ils ont voulu masquer leur identité. C'est en retournant le corps d'un de tes amis que tu trouves un indice : l'arme qui l'a tué est encore plantée dans son dos. Il s'agit d'une dague d'assez bonne facture ; sa garde a une forme que tu n'as jamais vu avant, et sur le bas de la lame est gravée une tête d'ours. *

* la fureur de tes ancêtres monte en toi alors que tu invoques la sauvagerie ; tes ongles se transforment en griffes acérées, ton corps se couvre d'une épaisse fourrure ; tes muscles se gonflent d'énergie et ton nez devient une véritable truffe de chien. Tu te mets alors en chasse des malfrats qui ont commis ce crime. Pas besoin d'avoir tes compétences de ranger pour pouvoir repérer leurs traces toutefois : ces démons sont venus en chariots, et la piste est très facile à suivre. Ton flair surnaturel te permet cependant de repérer quelque chose : le convoi que tu pistes sent plusieurs odeurs que tu connais bien : l'humain et la mort. Ils ont dû emporter les corps de leurs avec eux. A ta grande joie, tu distingues également l'odeur des enfants férals du village, dont celle de ta fille. Ta sauvagerie s'arrête rapidement, mais tu es certaine que tu suis la bonne piste. Tu penses qu'ils ont une vingtaine d'heures d'avance sur toi. *

* Au bout de plusieurs heures de marche, les traces du convoi rejoignent une route orienne (l'équivalent d'une voie romaine). Impossible de déterminer dans quel sens ils ont continué par des techniques de pistages classiques. Tu dois à nouveau faire appel au flair de tes ancêtres. Grâce aux odeurs persistantes des enfants férals, tu te rends compte que le convoi s'est divisé en deux :
- une partie a pris la direction du nord, vers la ville de Nierne et le centre des Confins d'Eldyn. Les morts sont partis dans cette direction.
- l'autre partie a pris la direction du sud, vers la ville d'Erlaskar, à la frontière de la Brélande. Les enfants férals sont partis dans cette direction.*

* D'après la persistance des odeurs, tu as un peu gagné sur eux. Mais c'est le cœur serré que tu contemples la voie orienne : sur une telle route, les chariots vont pouvoir avancer beaucoup plus vite, et tes chances de les rattraper s'amenuisent grandement ...*

[HRP] Arf, désolé j'aurais du plus le précisé mais je n'utilise pas la sauvagerie, enfin la c'est fait on continue comme ça je vais pas te faire tout changer. En fait je faisait référence au bonus de +2 en survie que donne la marque férale de traque sauvage qui est permanent lui et pas utilisable que en sauvagerie (c'est indiqué à la fin de la description de la marque. Je le précise comme ça on évite les quiproquos, je ferais gaffe la prochaine fois de bien l'indiquer.

*Mirka garde la dague, espérant que cet indice lui permette de retrouver la trace des humains qui ont perpétré ce massacre. La sauvagerie la saisit alors qu'elle s'abandonne à ses instincts animaux pour pouvoir traquer les coupables. Malgré la fureur de la bête en elle, le soulagement inonde son corps quand elle retrouve l'odeur des enfants férale et surtout celle de sa fille. Elle suis alors la route, cherchant à poursuivre les humains. Ces derniers se séparent après être arrivé sur une route à orienne*

"Pourquoi se séparer ainsi ? ... Ils veulent enterrer leurs morts ailleurs qu'a leur campement ? Ou alors ils prévoient quelque chose de spéciale pour les enfants ?"

*Rien qu'a cette idée la colère et surtout la crainte gronde dans la poitrine de la jeune mère, qu'est-ce que ces humains dépravé voulaient faire à sa petite fille ? Faisaient-ils partie d'une groupe particulier de la flamme d'argent ? La dague retrouvé ne semblait pourtant pas indiquer cela ...
Dans tout les cas il lui fallait avancer rapidement, elle s'élance donc à la poursuite des chariots ayant emporté les enfants, même si ils vont plus vite ils ne sont pas pressé ou ne se savent pas traqué cela pouvait lui laisser une petite chance. Sinon elle les retrouverait à leurs camps pour les massacrer tous ...
La mère se déplace à petite foulé, celle que les loups utilisent pour avaler les kilomètres, partout ou ils iront, Mirka les suivra ...*

*Mirka contemple cette beauté naturelle un sentiment d'émerveillement montant en elle rapidement étouffé par le chagrin d'imaginer son mari et sa fille s'extasier devant un tel spectacle. Seul leur petite pourrait contempler ces chutes, et elle ferait tout pour que cela arrive !

Elle reprend sa route, se dirigeant vers la cité d'Erlaskar essayant de se souvenir si les férales sont toléré ici ou pas. Elle essaye aussi de jauger de l'avance que possède ses proies, histoire de pouvoir poser des questions précises. D'un geste mécanique elle caresse la garde de la dague qu'elle avait trouvé, peut-être que cela la guiderait ...*

Les férals sont largement tolérés dans tout le Khorvaire. Leur patrie est les confins d'Eldyn. En tant que descendants de lycanthropes, ils sont assez mal vus au Thrane.

Jet de pistage pour évaluer leur avance et le nombre de tes proies.

* Il est midi quand tu t'approches de la porte de la bourgade d'Erlaskar ; bien que fortifiée, elle est largement ouverte et de nombreuses personnes rentrent et sortent, portant diverses denrées alimentaire. Tu peux donc rentrer en passant aisément inaperçue. *

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Mirka essaye t'en bien que mal de se fondre dans la foule bien que cela ne doit pas être spécialement évident pour elle. Son but est de passer inaperçu un moment avant d'entrer en ville pour pouvoir commencer son enquête. Une fois à l'intérieur elle essaye de trouver des lieux de rassemblement, des marchés ou des auberges, espérant trouver ses proies et sa fille.

Tu n'as qu'une vague idée du temps qui te sépare de tes proies : moins de deux jours.

* Mirka se mêle à la foule sans difficulté. Le flot des badeaux l'amène naturellement à la place centrale d'Erlaskar : une grand place carrée faisant office de marché. Toutes sortes de négoces ont installés leurs étals sur la place. A première vue, il s'agit essentiellement de denrées alimentaires. *

Grâce à ta connaissance de la Géographie, tu sais que ta patrie, Les Confins d'Eldyn, est le grenier à blé du Khorvaire.

*Mirka regarde la foule, n'appréciant que moyennement d'être autant entouré. Elle passe en revue ses connaissances, une idée lui venant finalement. Elle cherche alors les vendeurs de blé, essayant de trouver des marchands férals. Peut-être qu'ils pourraient l'aider, après tout le problème les concernaient aussi.*

* Mirka s'approche d'un vendeur de céréale ; c'est un féral du même âge qu'elle. La ressemblance s'arrête là : il est immense et particulièrement baraqué. Ses ancêtres devaient être ours sans aucun doute. *

" Tu veux m'acheter des céréales, chasseuse ? "

*Un sourire étire le visage de la férale, rencontrer un autre membre de sa race après autant de temps lui fait étrangement du bien. Visiblement pas impressionné par la stature de l'homme elle se dresse vers lui pour ne pas parler trop fort*

"Désolé mais non, je ne viens pas pour des céréales. Je viens pour des informations, et pour prévenir."

*Sa mine est grave, l'importance de sa mission venant s'imposer une nouvelle fois à son esprit. Elle regard autour d'elle pour être certaine de ne pas être entendus et fait signe au géant de se pencher un peu pour qu'elle puisse lui parler discrètement.*

"Mon village, était un village de Férale et il à était entièrement détruit par des humains. Je n'ai survécus que parce que je rentrait de la chasse, et ces ... ces ordures ont prit tout les enfants y compris ma fille."

*Mirka s’arrête un instant, ayant du mal à contenir son émotion, elle se reprend avant d'ouvrir de nouveau la bouche.*

"Je les traques depuis plusieurs jours, ils ne doivent pas avoir plus de deux jours d'avance sur moi mais je ne peut plus les suivre à la trace. Est-ce que tu aurait vue passé des chariots d'humains avec des enfants férales ?"

*Elle semble alors se souvenir d'une chose, à geste lent pour que le vendeur ne se sente pas agresser, elle tire la dague du bout des griffes et la lui présente.*

"Ils ont laissé cette arme, ça te dit quelque chose ?"

Bluff ? Pas plutôt diplomatie ? Enfin bref dans les deux cas c'est pareille ^^

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Bluff ou Diplomatie, ça dépend de ce que tu cherches à faire.
- tu veux que ton histoire est l'air vraie ? --> Bluff
- tu veux le convaincre de t'aider ? --> Diplomatie
Dans tous les cas, ton jet est réussi et tu arrives à faire vibrer la corde du féral qui est en lui.

* Le marchand semble choqué par ton récit. Il cherche dans ses souvenirs activement. *

" Voyons, hier j'ai bien vu passer deux chariots tels que ceux que tu décris. Ils étaient bachés et conduits par des humains en armes. Pour tout te dire, j'ai même pensé qu'ils contenaient de l'or ou des gemmes, car les gardes semblaient aux aguets. Ils se sont arrêtés au marché, certainement pour du fourrage. Ils se sont fournis chez Dorvan, là-bas. "

* Joignant le geste à la parole, le féral te pointe de sa main immense la direction du marchand de fourage. *

" Je ne sais pas ce qu'ils ont fait après. Je suis désolé. Peut-être devrais-tu demander à Dorvan ?
En tout cas, bonne chance ma sœur, et qu'Olarian veille sur tes pas."

Ha bon ? J'aurais plutôt dit :
-Tu veux convaincre en mentant : Bluff
-Tu veux convaincre en disant la vérité : Diplo
Mais bon, c'est toi le MJ ! ^^

*Mirka adresse un sourire au colosse qui lui fait face, heureuse de sa réaction et des précieux renseignements qu'il lui donne*

"Merci pour tout ce que tu viens de faire pour moi mon frère, qu'Olarian veille sur toi"

*La chasseuse s'éloigne alors, se dirigeant droit vers le marchant de fourrage, ou elle essaye d'identifier le propriétaire, voulant aborder le dénommé Dorvan.*

* Grâce aux indications du marchand, tu trouves facilement l'étal de Dorvan. Il s'agit d'un coin du marché où sont empilés des sacs de grain et de fourrage. Sur une banderole étendue entre deux piquets plantés à même le sol est inscrit "Aux fourrages de Dorvan". Planté au milieu des sacs, se tient un homme basané, portant une longue barbe taillée en pointe. Il est vêtu d'une élégante tunique verte ainsi que d'un turban, vert également. *

*Mirka est plutôt intrigué un instant, trouvant la bannière particulièrement imposante pour du simple fourrage. Au moins cela lui avait permit de le trouver rapidement. Elle se dirige alors vers l'homme, essayant de se souvenir comment ces gens la aiment bien se comporter en ville.*

"Agréable rencontre .. je suis à la recherche d'hommes en armes, l'on m'a dit que ces derniers étaient venus qué ... heu acheter de votre fourrage hier. Ils se déplaçaient avec plusieurs chariots bâché et bien protégé vous pouvez me dire ou ils sont partis ?"

*A peine avait-elle commencé à parle de façons moins naturelle que ça l'agaçait déjà, elle rougit presque honteuse et agacé de ses hésitations trouvant la situation particulièrement humiliante.*

* Dès que Mirka s'approche du marchand, celui-ci s'approche, les mains tendues en avant, le sourire aux lèvres et dis d'une voix aigüe :*

" Bijour ma p'tit' dame ; qu'est quse vous cherchez comme fourrage ? J'ai de l'herbe, de l'avoine, du son ... tout sque ti veux.

*Visiblement Mirka avait joué un scénario dans sa tête et ce scénario ne lui plaisait mais absolument pas, elle décida donc d'opter pour le naturelle. Après tout elle ne devait pas avoir honte de ce qu'elle était.*

"Désolé mais je ne viens pas pour acheter du foin, mais je veux des informations. Hier plusieurs hommes en armes avec des chariots bâché vous ont acheté du fourrage, je veux savoir ou ils sont parties .... s'il vous plais."

*Sans doute la pensée de savoir que sa fille s'éloignait encore mettait la jeune femme à fleure de peau, mais la elle n'avait pas la patience de faire autrement.*

* Après ta requête, le marchand lève les bras au ciel et s'exclame : *

" hé par Arawaï, des clients, y en a tous lis jours ; et des chariots, encore plous ! Comment qu't y veux que j'me souvienne ? "

* Plongeant la main droite dans un sac, il en ressort une poignet de graines de tournesol *

" Graines séchées ; facile à transporter, très bon à manger ; parfaites pour toi chasseuse ! 3 pièces de cuivre seulement "

*Mirka gronde un instant avant de plonger une main dans les replis de sa sacoche et la plaquer sur l'étale du marchant avec brusquerie.*

"Les hommes que je cherche sont passé ici hier, avec deux chariot bâché. Les humains étaient bien armée et semblait particulièrement surveiller ce qui se passait."

*Sur ces mots elle retire lentement sa main, laissant voir une pièce d'argent sans pour autant retirer complètement sa main.*

"Pour tes graines, le reste allant directement dans ta poche si tu te souviens ... alors ? La mémoire te reviens ?"

*la Férale est plutôt tendus, elle sait que si elle brusque trop le marchant il ne lui dira pas ce qu'elle à besoin de savoir, mais elle n'avait pas vraiment le temps de se préoccuper de ce genre de choses.*

* Une lueur de cupidité illumine les yeux du marchand pendant un court instant. Il tend lentement la main vers la pièce d'argent et dit en gloussant : *

" Et ouiii, bien sour ! Plousieurs humains vêtus pour la castagne ? Ils avaient l'air bien inquiets ceux-là !
Maintenant que tu l'dis, ils m'ont achité de l'avoine et sont partis vers Xandrar dare dare ! C'était hier, un peu avant midi."

NOTE : En ce moment, c'est la fin de la journée.

* les doigts du marchand se referment discrètement sur la pièce d'argent *

*Mirka le laisse tendre sa main jusqu'au moment ou il finis de parler. La elle plaque sa propre main sur celle du marchant et sur la pièce, l'emprisonnant entre ses doigts.*

"Merci du renseignement, mais il vaux mieux pour toi que tu ne m'est pas menti pour juste avoir cette pièce, sinon je reviendrais récupérer la monnaie ..."

*Sur ces mots la Férale lâche la main du marchant, récupérant les graines séché qu'il lui avait proposé et cherchant un autre endroit pour refaire ses rations rapidement avant de reprendre la route.*

* Un rapide passage dans le marché te permet de reconstituer tes 6 rations, pour la somme de 15 pa. *

La nuit tombe lorsque la férale franchit la porte donnant sur le pont qui relie les deux villes-frontières. Bien que son cœur soit occupé par de sombres pensées, Mirka ne peut s'empêcher de s'arrêter quelques minutes sur le pont pour profiter du spectacle des chutes d'eau. A la lumière de Vult (la lune gardienne) ascendante, la Lac d'argent porte bien son nom ! Ses eaux nocturnes prennent en effet les couleurs de l'astre.
L'héritage lycanthrope de Mirka se perd dans la nuit des temps, de sorte que les lunes d'Eberron n'ont plus sur elle l'effet dramatique qu'elles avaient sur ses ancêtres. Néanmoins, la contemplation des douze satellites d'Eberron a toujours été une source de paix pour Mirka.
Refoulant sa mélancolie, la jeune férale se retourne vers les portes de la ville de Xandrar. Sa fille est-elle encore entre ces murs ? Peut-être. En tout cas, pour le découvrir, il faudra déjà que Mirka trouve un moyen de franchir les portes fermées de la ville.

Pour l'instant, Mirka se trouve au tiers du pont, du côté d'Elaskar. Dans l'obscurité grandissante, il est vraisemblable que les gardes de Xandrar ne l'ont pas encore repérée. Il te reste environ 100 m de pont pour arriver au pied des portes de Xandrar.