Les esclaves

*Le jeune Elfe saisit la valeur des conseils du Druide.*

"Très bien, allons voir Stephen. Je te laisse faire."

*Vous vous dirigez donc vers le jardin, pensant que Stephen s'y trouve encore. Après tout, vous vous êtes rapidement occupé de votre tâche.
Le majordome vous tombe dessus à peine le seuil de la cuisine franchit, comme s'il savait que vous le cherchiez.

Aelas se confond en excuse avant d'annoncer que la tâche est accomplie, ce qui ne semble pas affecter Stephen.*

-"Bien bien, allez vous trouver une place dans les dortoirs. Vous attendrez vos ordres demain à l'aube, dans le jardin."

*Il vous congédie d'un geste de la main et disparaît aussitôt. Cet homme est visiblement très accaparé par ses propres tâches car il semble évident qu'il dirige seul l'ensemble du manoir.


Vous vous trouvez une petite pièce pour dormir parmi les endroits disponibles. Rien de bien confortable mais il est fort probable qu'après tout, ce doit être mieux que la situation de beaucoup gens à Berdusk, notamment les pauvres que vous avez croisé au quartier des docks.*


L'aube s'apprête à poindre bien qu'il fasse encore sombre et vous vous levez sans difficulté. Votre premier temps de travail à été très léger et le reste s'est assez bien passé. Le silence règne et vous êtes probablement les seuls à être réveillés. Trois choix s'offrent à vous:

1-Vous rendre au jardin et attendre qu'on vienne vous chercher.
2-Vous rendre au jardin et explorer.
3-Explorer discrètement la cuisine afin de restaurer vos estomacs qui vous le demandent.

Option 1

*Eressëa décide d'aller prendre l'air dès son lever. Malgré sa faim, il se doute qu'un voyage non-autorisé aux cuisines sera puni, et le but n'est pas d'attirer l'attention en mal. Dans le jardin, il prend le temps d'observer les alentours, voire d'apprécier la végétation si il y a lieu, tout en ne s'éloignant pas trop, histoire d'être trouvable quand on aura besoin de lui. Le plan est d'infiltrer le temple, alors il faudra briller pour être digne d'y aller... c'est une des solutions possibles... *

*Aelas choisit lui aussi d'aller au jardin et d'attendre après avoir vérifier que l'elfe et la femme se sont bien levés et s y rendent, il adresse une priere à son dieu dans sa cellule avant de partir . Il en profite pour se familiariser avec l'itinéraire et se rendre au jardin sans encombres.

Une fois dans le jardin, il observe la végétation et effleure la terre de sa main, soulevant les pétales d'une fleur comme la gorge le menton d'une jeune adolescente que l'on souhaite embrasser *

Détection +8

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16

Connaissances Nature +8

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1

*Comme de bons petits employés tout joyeux et tout fiers de servir leurs honorables maîtres, le généreux semi-elfe et le druide bienfaiteur se dirigent avec hâte et bonne humeur dans le jardin où ils attendent, sereins, leurs passionnantes directives...

Accompagnés d'Ysolda, une jeune femme qui pourrait être ravissante si elle avait eu une dentition correcte, un peu plus de cheveux, et un visage...différent, les trois camarades n'attendent qu'une dizaine de minutes avant que la journée ne commence vraiment.

Le tableau était presque parfait l'espace d'un instant mais Stephen, accompagné du jardinier, se tient maintenant devant vous et son regard vous rappelle d'une froide neutralité un mot qu'il vaut mieux ne pas oublier: ESCLAVES.

Il se détourne sans dire mot et retourne rapidement au manoir, vous laissant avec un homme plutôt jeune, aux longs cheveux bruns et à l'allure détendue.*

-"Je m'appelle Poquelin. Pas de cérémonie avec moi. Travailler le jardin c'est physique mais vous aurez moins de pression que dans la demeure, j'pense.
Bref, z'avez l'air bien sages alors j'espère que c'est pas qu'une façade et que vous écouterez et agirez bien."

*Il vous montre le cabanon au fond du jardin où sont entreposés tous les outils de jardinage et vous présente les plus utiles en vous expliquant leur fonction.
En suivant ses directives, vous passez la journée à creuser une nouvelle tranchée dans laquelle vous semez quelques graines qu'Aelas essaie d'identifier sans succès. La nuit tombe quand vous finissez de recouvrir toute la terre retournée.

Poquelin vous libère en vous félicitant pour le travail effectué et vous accompagne à la cuisine où il demande à la cuisinière de vous nourrir "convenablement".
Le repas est toutefois léger mais vous le prenez avec un autre groupe d'esclave, probablement le groupe "rangement", qui ont une assiette moins fournie.*

Poquelin vous envoie dans vos chambres après douze heures de travail et un seul repas. Vous êtes atteint d'EPUISEMENT et subirez maintenant -1 à tous vos jets.

Vous avez pourtant eu l'occasion d'observer un peu le fonctionnement de la cuisine. Malgré la fatigue, vous vous réveillez au milieu de la nuit avec ce choix:

1- Se faufiler dans la cuisine pour prendre un peu de nourriture.
2- Fouiller plus profondément la maison pour trouver de quoi apaiser vos membres endoloris.
3- Se rendormir et essayer de tenir le rythme.

Option 2

*Après une dure journée de travail, et un seul repas, eressëa est sur les rotules, mais pourtant incapable de dormir. Il décide alors de se relever. La cuisine est tentante, mais voler de la nourriture est risqué. Il décide alors d'explorer un peu la demeure, restant très silencieux, et discret, à la recherche de quelque chose pouvant le soulager. Avant de partir, il va discrètement voir Aelas pour voir si il veut l'accompagner.*

Vu que l'aventure est plus guidée que d'habitude, dois-je faire un jet de déplacement silencieux?

Option 3

*Aelas demeure serein, habitué aux périodes de disette hivernale en hiver il fait avec et médite sur sa faim . Le vide , ce vide présent en lui que ses muscles réclament, pourquoi comment? L'eau et l'air ne suffisent ils pas à eux mêmes non visiblement*

*Aelas s'est aussi réveillé mais d'un geste minime de la main il montre au jeune rôdeur qu'il ne le suivra pas. Il semble résigner à se reposer autant que possible et à se concentrer pour endurer la situation.

Ne se démordant pas, Eressëa s'essaie à une exploration nocturne. Discrètement, il se faufile hors des dortoirs sans réveiller les autres esclaves et parvient à la cuisine qui est inoccupée. Le faible éclairage de la lune au travers des fenêtres permet au semi elfe d'y voir parfaitement. Après un examen rapide de ce qui se trouve en surface, aucune nourriture ne semble à disposition mais ce n'est pas ce qu'il cherche et se dirige vers la pièce qui se trouve derrière la cuisine.

La porte grince très légèrement mais aucune manifestation ne se fait savoir. En pénétrant dans la pièce, Eressëa constate qu'il s'agit de la chambre que partagent le cuisinier et le jardinier. Ne Souhaitant pas prendre de risque, il fait demi tour.
La curiosité le pousse cependant à poursuivre l'exploration dans la grande salle d'entrée puis à monter l'escalier.
En entrant dans la première pièce sur sa droite (n°15 sur le plan), Eressëa tombe de nouveau face à une personne endormie. Il s'agit de la femme de ménage. Fouillant très légèrement pour ne pas faire de bruit, le maraudeur ne trouve toujours rien.

Mais il est triste de faire tout ça pour rien. La porte de l'autre côté de l'escalier(n°16) le confronte une nouvelle fois à une chambre à coucher. Cette fois c'est la gouvernante qui dort mais sa chambre est plus grande et semble plus fournie en matériel de soin...
Craignant que la vieille dame se réveille dans un brusque mouvement pour changer de position, le jeune elfe prend un peu d'un baume de soin sur ses doigts, referme le flacon et disparaît sans laisser de trace...



En l'appliquant autant que possible sur ses membres endoloris, Eressëa ressent un soulagement et s'endort ensuite bien plus facilement...
Plus de malus aux jet pour toi.

Le matin arrive et vous attendez dans le jardin qu'on vienne vous chercher, comme la veille. Poquelin vient vous chercher et le travail continu de plus belle: ratissage, arrosage...
Vers midi toutefois Stephen vient interrompre votre travail.*

-"Vous deux, venez aider à décharger des caisses à l'entrée et portez les dans la cuisine. Attendez dans l'entrée quand vous aurez finit."

*Votre travail accomplit, c'est avec joie que vous attendez sans rien faire car la fatigue vous poursuit.
Stephen arrive depuis les escalier et se trouve rapidement face à vous.*

-"Vous deux, vous êtes renvoyés."

*A peine la surprise se lit elle sur vos visage qu'il ajoute:*

-"Vous allez servir au temple."

A suivre.

*A peine Stephen a-t-il prononcé cette phrase que les portes du manoir s’ouvrent laissent entrer une chevelure blonde que n’étiez pas pressés de revoir.
La jeune femme est seule toutefois, ses gardes du corps ne l’accompagnent pas, et Tobias non plus (lui, vous auriez bien aimé le revoir).*

-"Kelvena, tu es en avance.

-Les affaires n’attendent pas, Stephen. Plus tôt le temple aura ses esclaves mieux je me porterai.

-Soit. Comme convenu on vous laisse les deux plus compétents plus cinq autres. Je vais les chercher."

*Vous êtes maintenant seuls avec Kelvena, qui s’approche d’Eressëa telle une tigresse se délectant de sa proie. Elle pose sa main froide mais délicate sur sa joue.*

-"Bonjour, le jouet. Tu t’en sors bien on dirait. Un elfe aussi robuste…tu n’es peut être que demi-elfe, remarque. Est-ce le cas ? Haha, peu importe. Je t’aurai bien gardé pour mon plaisir personnel…"

*L’excitation qu’elle semble ressentir ne lui fait pas remarquer le retour de Stephen dans la salle, accompagné de 2 hommes et 3 femmes.*

-"Kelvena, laisse cet homme tranquille et occupe toi d’emmener tout ce monde au temple.

-Homme ?!"

*Kelvena, indignée, se désintéresse du rôdeur pour s’approcher du majordome au visage de marbre.*

-"Ce sale elfe ne mérite pas une telle appellation. Stephen, tu es vraiment répugnant.

-Peu m’importe ce qu’il est, c’est un homme, de surcroit un esclave et donc une marchandise. Ne le touche pas et emmène le."

*La jeune esclavagiste se radoucit devant une telle fermeté et s’approche un peu plus, presque à tendre la main vers son torse.*

-"Tu as les pieds sur terre toi. T’ai-je déjà dit que tu es assez beau pour partager ma couche ? Ton travail ici ne doit pas te donner beaucoup de distra…"

*Stephen lui empoigne le poignet et la repousse mais sans violence.*

-J’ai dit : Emmène les esclaves au temple. Et ne les abîmes pas, garce, car la faute retomberai sur toi et non sur moi."

*Stephen retourne ensuite impassiblement à son travail et Kelvena vous fais sortir où deux hommes et un chariot vous attendent.
Sur le chemin, elle ne cesse de ruminer sa colère et jure qu’elle aura la peau du majordome après l’avoir dûment torturé. Elle retrouve un semblant de calme une fois devant les grilles du temple qu’on vous ouvre.
L’endroit est effrayant bien que ce soit la pleine journée. Le grand jardin bien entretenu donne un aspect calme mais qui fait mieux ressortir l’oppression qui se dégage du temple lui-même, une immense bâtisse de pierres noires pointues assemblée comme une forteresse. L’intérieur est très spacieux bien que sombre (les vitraux sont presque opaques, à l’image de Shar) et seules quelques bougies maintiennent l’éclairage.

Un vieux prêtre vient vous accueillir et congédie Kelvena. Il vous amène à un petit escalier au fond à gauche et deux gardes armés vous suivent. Il ne s'agit hélas pas de Coben et Storn.
L'escalier est en colimaçon et vous constatez qu'il y a encore des étages inférieurs lorsque vous le quittez au premier sous sol. On vous guide dans des couloirs tortueux où il y a plein de portes. Le prêtre s'arrête devant l'une d'elle et l'ouvre. Il y fait entrer deux esclaves puis referme à clé.
Vous continuez d'avancer puis il se stoppe devant une porte qui fait impasse.*

-"Vous deux, nettoyez le couloir jusqu'à l'escalier. Travaillez ou mourrez, gardez cette devise en tête."

*Un des gardes vous indique une porte juste à côté d'où il sort un balais, des linges, et un seau d'eau. Il balance les linges à Eressëa et le balais à Aelas. Puis il suit les autres qui continuent leur chemin vous laissant seuls.*

Fin du mode "dont VOUS êtes le Héros".

Vous pouvez agir librement maintenant. Enfin, "librement"...^^

-Eressëa se met docilement à laver (il n'a pas envie de mourir si près du but), et en profite pour observer les alentours. Si il n'y a personne pour le voir (sauf Aelas), il vérifie que les portes qu'il croise sont bien toutes fermées en bougeant légèrement la poignée.-

*Aelas rassure Eressea à sa maniere en appliquant sa fameuse main sur l épaule, ajoutant du paternalisme à l'émotion grandissante de ce duo exotique. Il balaye et astique le couloir en venant chuchoter à l'oreille de l'elfe*

"Nous avons franchis une premiere étape, continuons à nous montrer irréprochable et nous nous ferons une place dans leur meute en justifiant notre utilité, comme la proie observant sa cible nous nous rapprocherons lentement mais surement de notre but en connaissant notre ennemi. Plions comme le saule face à la tempête sans céder "

*Le druide effleure machinalement la pierre observant la couleur de celle ci, les veines la composant. Dans ce lieu de roche la vie aussi infime soit elle demeure. Le druide demeure un homme plutôt silencieux et discret, endurant la pénibilité du travail sans sourciller. Ce "sauvage" reste quelque peu utile.

Notre sylvanesque ami, observe lui aussi le couloir et tente de glaner ici et la quelques informations de se qu'il voit ou entend, tentant de se remémorer le chemin parcouru et les couloirs empruntés *

*Continuant de jouer votre rôle avec assiduité, vous constatez tout de même discrètement que toutes les portes sont fermées à clé sauf une. L'ambiance des lieux est vraiment sinistre et vous avez entendu à plusieurs reprises des hurlements de douleur éloignés. Il n'a pas été difficile de vérifier les poignées de portes, mais pour pousser la curiosité, il faudra être sérieusement discret...*


Jet de discrétion pour celui qui veut ouvrir la porte.

"Aelas, s'il te plait, regarde aux alentours et préviens-moi si quelqu'un arrive."

*Espérant très fort, mais très très fort, que les gonds ne soient pas rouillés, que le bois ne sois pas trop craquant, l'Elfe ouvre doucement la porte, juste assez pour y jeter un oeil.*


Discrétion +3

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9

Je me demande si, dans ces circonstances, avec Aelas qui guette, j'ai le choix de "faire 10" en prenant mon temps? Je dis ça avant d'avoir vu le résultat de mon jet, je tente quand même ma chance.

J'irai vérifier par curiosité mais je ne pense pas que tu puisse "faire 10" en matière de discrétion. Si la porte grince ou si tu passe à côté de quelqu'un qui dort, prendre ton temps ne changera pas grand chose (ça pourrait même te desservir).


*Eressëa ouvre tout doucement la porte et y laisse pénétrer la faible lumière du couloir. La pièce était plongée dans une totale obscurité et la visibilité n'y est pas réellement établie maintenant. C'est toutefois nettement suffisant pour ses yeux d'elfes qui discerne la totalité de la pièce, c'est à dire: un espace assez réduit, un bureau, un meuble, un lit, un homme réveillé qui regarde fixement Eressëa, une grosse malle, et une pile de linge haute de 50 centimètres.*

-"Qui me tire de mon sommeil? Je ne reconnaît pas là mes maîtres..."

*L'homme se met en position assise et passe sa main dans ses longs cheveux noirs qui cachent son visage. Le jeune semi-elfe aperçoit néanmoins qu'il a les yeux étonnamment rouges...*

*Eressëa est très surpris par la tournure que prend les évènements, mais se contrôle néanmoins. Gardant un calme olympien, il s'adresse à l'homme:*

"Je suis désolé, pardonnez-moi."

*... et referme immédiatement la porte. Il signifie à Aelas de le suivre alors qu'il s'éloigne de plusieurs mètres de la porte.*

"Aelas, il y avait quelqu'un dans cette pièce, et il n'a pas l'air commode. Sois prêt!"

*Faisant mine de reprendre le nettoyage un peu plus loin, l'Elfe a tous les muscles tendus et se prépare au pire.*

*Les secondes paraissent durer une éternité tant que la porte reste fermée. L'attente de voir bouger la poignée et d'apercevoir de nouveau cette silhouette vous met les sens en ébullition. Les minutes passent toutefois sans que rien ne se passe puis tout d'un coup, une ouverture brusque vous fait sursauter.

Vous réalisez avec un peu de retard que ce sont le prêtre et le soldat qui reviennent d'où ils vous ont laissés. Les esclaves qui les accompagnaient ne sont plus là et ils passent devant vous sans ménagement.*

-"Vous avez une heure pour terminer le boulot. Je reviendrai m'occuper de vous."

*Le soldat vous jette ces paroles avec haine et poursuit son chemin.

Vous voilà de nouveau seuls dans ce couloir tortueux et vos pensées se redirigent vers *l'autre* porte, celle qui vous intrigue. La tension qui avait légèrement baissée reprend de l'ampleur et au bout d'une dizaine de minutes, alors que vous continuez votre travail, la poignée finit par bouger...

La porte s'ouvre très lentement et l'homme quitte sa chambre d'un pas de mort.
Il est grand mais très mince, habillé en haillons. Ses longs cheveux noirs cachent une grande partie de son visage mais le rouge de ses yeux reste visible. Il semble las ou bien affaiblit et s'adosse contre le mur avant de vous fixer avec une note de désir...
Aux premiers mots qu'il prononce, il n'est pas difficile de remarquer que ses canines sont plus longues que la normale.*

-"De nouveaux domestiques...impudents domestiques. Voilà donc qui s'est aventuré dans ma somptueuse demeure. Feindrez vous l'indifférence au risque de me laisser en prendre ombrage ou risquerez vous à user de vos langues pour me gratifier d'une solide explication quant à cette intrusion inopportune?

Mais n'attaquons rien sans nous attarder sur les bonnes manières: je suis le maître de ces lieux. Tout ce que vous voyez ici m'appartient, y compris l'insignifiante petite ville où est bâtie ce château..."

*Il marque une légère pause après avoir bien pesé ses derniers mots qu'il prononce lentement et s'écarte du mur. Il tend vers vous sa main gauche paume ouverte. *

-"A défaut d'un banal sobriquet, appelez moi Magnifico!"

*Sa voix est suave, bien que quelque peu pincée et il parle d'un ton impérial. La principale émotion que vous avez face à lui reste toutefois une certaine crainte...*

*Devant leur interlocuteur, Eressëa prend rapidement la décision de couvrir Aelas. Même si il doit mourir, le druide pourra continuer. Ainsi, l'Elfe se redresse et fait face.*

°°Si c'est lui le propriétaire, est-il le maître des esclaves aussi?°°

"C'est moi qui ai ouvert la porte, Maître. Je cherchais d'autres linges et ne rappelais plus la bonne porte, alors je les ai essayées une par une. Je suis vraiment désolé de vous avoir dérangé."

En racontant ce mensonge, qui contient tout de même un part de vérité, Eressëa montre le linge qu'il a dans la main.

Je ne sais pas si c'est nécessaire mais...

Bluff +2

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6

C'était effectivement nécessaire. Merci pour l'initiative ^^

*Magnifico fais un pas vers le jeune semi-elfe.*

-"Oooooh. La souris prend son courage devant le chat mais ne le fait qu'à une main. Accorde moi la liberté de te demander ton nom, serviteur, car c'est un avantage que vous avez sur moi et c'est contraire à la bienséance de ne pas se présenter..."

*Au fur et à mesure que ses mots glissent dans l'oreille d'Eressëa, ses yeux semblent aussi pénétrer l'esprit du semi-elfe qui commence à se sentir étrangement captivé par l'écho de cette voix suave.*

Jet de Volonté, s'il te plait ^^

*Aelas observe cette créature visiblement étrange, tentant de ressentir son esprit, son essence, son âme ,sa vie . Il pose sa main sur l'épaule de l'elfe et profite de cet état quasi hypnotique pour l'inciter ou le forcer à se courber, sa poigne le serrant provoquant une douleur dissonante pour rompre l'influence malsaine de Magnifico en feintant la révérence sociale de concert avec l'elfe.*

Joli coup, mais je vais tout de même lancer un jet de Volonté au cas où. Ca évitera le post type "Fais un jet quand même s'il te plait."

Volonté +3

Kelmeth a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

8

*Le rôdeur, courbé de force par son ami, décide quand même de dire son nom, afin de pas énerver Magnifico.*

"Je... m'appelle Eressëa... maître."

*Le dernier mot à eu du mal à sortir, mais Eressëa s'est dit qu'il serait naturel pour un esclave d’appeler ainsi son "propriétaire."*

Désolé pour le double-post...

*Eressëa ressent un malaise palpable et la situation lui devient presque insupportable. Il se courbe tout de même et donne enfin son nom, ce qui a pour effet de faire sourire Magnifico qui semble satisfait.*

-"Enchanté, Eressëa. Je gage que nous poursuivions une bonne relation désormais. Mais pour l'heure, hâte toi de terminer ta tâche, ou bien je ne garanti pas que le garde daigne employer le verbe avec toi, jeune serviteur."

*Le rôdeur se relève alors immédiatement et poursuit le nettoyage du couloir avec ferveur.
Magnifico tourne son regard vers Aelas.*

-"Doit on t'arracher les bonnes manières également?"

"Rafar . A vos ordres"

*Le druide se présente brièvement et n insiste pas devant cette chose , il se contente de courber l'échine comme le ferait un loup face au mâle alpha attendant patiemment que son sort soit désigné *

-"C'est un immense plaisir que de faire ta connaissance. Je t'en prie, utilise ce couloir comme tu le souhaite ainsi que les locaux qui te seront alloués. Vous avez tous les deux ma bénédiction pour circuler dans mon domaine, toujours dans la limite que vous octroieront ces ignobles gardes, évidemment.

Sur ce, je serai dans mes nobles quartiers si le besoin vous anime de converser avec moi. A condition que vous ne perdiez pas vos bonnes manières..."

*Cette dernière phrase le fait sourire et c'est d'un salut quelque peu exagéré que Magnifico vous quitte, retournant dans la petite pièce d'où il est sorti.

Fort heureusement, Eressëa est concentré sur sa tâche et le nettoyage du couloir se poursuit avec assez de rapidité pour qu'il soit terminé au moment où le garde revient vous voir.

Il examine brièvement le sol puis vous reconduit près de l'escalier où il ouvre deux portes. Il vous fait pénétrer chacun dans une des pièces puis referme à clé.*

-"Vous pouvez vous reposer maintenant. Y en a qu'ont vraiment la belle vie..." *Dit il en s'éloignant.


Vous êtes maintenant seuls, chacun dans une cellule personnelle. La lumière y est totalement absente et même Eressëa n'y voit rien. De temps en temps, quelques cris viennent faire faiblement écho à vos oreilles. Vous ne savez pas combien de temps on vous laissera moisir ici mais il est clair que le sommeil ne sera pas le premier à venir vous voir...*


Dans cette attente pesante, vos cerveaux sont en ébullition et appréhendent la suite des évènements. Vous ressassez ce que vous avez accomplit pour l'instant et prenez conscience du travail effectué au manoir et des pressions endurées ici même.
Vous gagnez tous les deux 500 points d'expériences.